A
L'église Sainte-Marie-la-Petite (synagogue) (à l'angle de la rue des Bons-Enfants / rue de l'Ancienne prison)
Monument & architecture
L'église n'avait qu'une nef à quatre travées, terminée à l'est par un sanctuaire à troispans. L'entrée donnait sur la rue des Bons-Enfants. Elle abritait la confrérie desteinturiers sur soie, laine, fil et toile, et celle des chandeliers. Fermée en 1791, l'égliseest vendue, avec deux maisons et le cimetière en 1792 à un négociant. Un plancher vapartager l’édifice en deux : le rez-de-chaussée sert de magasin, l’étage de lieu de culteanglican et d’école de quartier.En 1864, elle est affectée au culte israélite. Fermée en 1940 par l’occupant allemand,elle est transformée en centre de secours qui, le 31 mai 1944, est détruit par unebombe anglaise faisant de nombreuses victimes. La synagogue est reconstruite etinaugurée le 17 décembre 1950.
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55 Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,01
latitude
49.4444
altitude
18
m
longitude
1.08912
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B
L'Hôtel particulier dit ''d'ordre colossal' ( au N° 50 rue des Bons-Enfants)
Monument & architecture
“C’est un vaste logis du 17e siècle dont le rez-de-chaussée en pierre aconservé sa grande porte à panneaux, tandis que, sous Louis XVI, les pansde bois des deux étages se déguisaient au goût du jour. Pilastres doriques,cannelés, frise comportant grecque et triglyphes, panneaux sculptés deguirlandes au-dessus des fenêtres [...]tout cela est en plâtre et constitue unefaçade de noble allure, complétée par des appuis de fer forgé.”J. Lafond Vieilles maisons et hôtels de Rouen 1944(1) “ordre colossal” : ordre architectural dans lequel les colonnes ou pilastres s’élèvent sur 2étages ou plus
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50 Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,04
latitude
49.4444
altitude
18
m
longitude
1.08975
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C
Le Grand Hôtel des Bons-Enfants (au N° 15 de la rue des Bons-Enfants)
Monument & architecture
“Il existait un ancien logis très pittoresque, à l'usage d'hostellerie, qui avait conservéson aspect du 18e siècle, avec sa vaste remise pour les hautes voitures desmessageries et du roulage et les galeries en encorbellement, sur lesquelles s'ouvraientles chambres des voyageurs” (1). C'était là que se rendaient les coches d'Abbeville etd'Eu. En 1770, il y avait aussi un courrier pour Aumale ; en 1827, les messageries deDieppe, de Gournay et de Beauvais y descendaient également.En mai 1914, remises et galeries sont détruites pour laisser place à un garage, et bienplus tard à une friperie pour devenir en 2007 des logements.Dans cette rue, 2 autres hôtels : Ville d'Amiens au n°16 qui disparaîtra en 1861 etl'Hôtel des Bons-Enfants ou l'Hôtel Leudet au n°86 qui deviendra en 1862 uneentreprise de carrosserie.(1) Georges Dubosc Journal de Rouen, 25 mai 1914
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15 Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,10
latitude
49.4442
altitude
18
m
longitude
1.09053
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D
L'église Saint-Pierre-L'Honoré (à l'angle de la rue des Bons-Enfants / rue Ecuyère)
Monument & architecture
Sa date de fondation est inconnue mais elle existait au 10e siècle ; elle a étéreconstruite au 16e siècle : trois nefs, pas de transept, une tour inachevée. Comme lesautres églises de la rue, elle était imbriquée dans les immeubles voisins : pas defaçade occidentale, entrée par le côté, rue des Bons Enfants.L'église abritait la confrérie des aiguilletiers-faiseurs de lacets (à bouts ferrés pourattacher les vêtements de l’époque)) et celle, plus importante, des grainiers (fabricantsd'étuis et fourreaux en cuir pour ranger les lames de couteaux). Elle est fermée en1791, vendue en 1792 et transformée en un atelier de fonderie de cuivre : La fonderieSaint-Pierre, en service jusqu’en 1839. Elle sera détruite au cours des années 1840-1841 et remplacée par des immeubles sans caractère (n°97 et 97bis rue Ecuyère ; n°9et 11 rue des Bons Enfants).La fontaine, adossée à l'angle de l'église, datait de 1530 et a fonctionné jusqu'à ladémolition de l’église.
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9 Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,12
latitude
49.4441
altitude
17
m
longitude
1.09078
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E
La rue Dinanderie
Monument & architecture
C'était la rue des dinandiers, des ferblantiers, des chaudronniers. On ytrouvait aussi des étuves ou bains publics ... parfois mal fréquentés. Elleavait un jeu de Paume qui est devenu la salle Dinanderie pour les fêtes etles réunions. Elle a même accueilli quelque temps la synagogue. Le jeu dePaume a été démoli pour le passage de la rue de l'hôtel de ville de la rueactuelle jean Lacanuet. Représentation d'un saint-Nicolas sculpté en haut àgauche de la porte rouge. En haut à gauche de la porte rouge, on peut voirles restes d'un saint Nicolas sculpté. Assez courant sur les maisonsrouennaises. C'est le saint patron des avocats, des prisonniers, commerçants,célibataires, des écoliers.
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20 Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,13
latitude
49.4442
altitude
18
m
longitude
1.09089
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F
L'église Saint-Martin-sur-Renelle
Monument & architecture
Chapelle puis église paroissiale au 9e siècle, elle fut reconstruite au 16e siècle dansun mélange de gothique pur et de style Renaissance.Elle accueillait la confrérie des tanneurs-corroyeurs installés depuis le 12e siècle surles bords de la Renelle (ruisseau alimenté par la source Gaalor) et de tous les métiersdu cuir (rue Ganterie où les gainiers étaient installés) ainsi que la confrérie deschaudronniers (rue Dinanderie).A la Révolution, l'église Saint-Martin-sur-Renelle est fermée et vendue comme biennational en 1792. Elle deviendra une remise à voitures à cheval et un atelier decharronnage (où l’on fabriquait ou réparait ces voitures en bois aux roues cerclées defer). En 1861, lors du percement de la rue de L'Impératrice (rue Jeanne d’Arc), ellesera détruite.
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55 Rue Jeanne d'Arc
76000 ROUEN
kilomètre
0,18
latitude
49.444
altitude
18
m
longitude
1.09155
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G
L'Hôtel d'Argentré fin 17e siècle (au N° 65 rue des Bons-Enfants)
Monument & architecture
C’est une grande maison avec porte cochère, sans décor, assez austère.On n’en connaît que les différents propriétaires dont le plus célèbre est, àpartir de 1720, Claude-Emmanuel Langlois de Colmoulins, président àmortier au Parlement de Normandie pendant trente ans. Comme il doitdonner des réceptions dignes de son rang, la domesticité est importante.Le président a tenu un livre de comptes de 1720 à 1730 (acquis en 2007par les Archives Départementales) dans la vie du 18e siècle. Il décède en1744.L'hôtel passe alors de main en main pour appartenir pour peu de temps à lafamille d'Argentré puis à un marchand en 1860 et aux tissages Schuhl etHirsch de 1906 à 1963 (d’où la présence de rails dans la cour : deswagonnets transportaient les rouleaux de tissus). Il est actuellementpartagé en copropriétés.
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65 Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,41
latitude
49.4446
altitude
19
m
longitude
1.08868
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H
Maison natale de Fontenelle (aux N° 100-102, rue des Bons-Enfants)
Monument & architecture
Bernard Le Bouyer de Fontenelle est né le 11 février 1657. Sa mère,Marthe était la soeur des célèbres écrivains Pierre et Thomas Corneille.Après des études au collège des jésuites (Lycée Corneille aujourd'hui) deRouen, il devient avocat et va à Paris où Thomas Corneille, son oncleet parrain, va l’aider à se lancer dans les Lettres où il connaîtra la gloire. Ilmeurt, presque centenaire, à Paris le 9 janvier 1757.
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102 Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,65
latitude
49.445
altitude
20
m
longitude
1.08774
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I
Anciens Etablissements Porraz ( au N° 95, rue des Bons-Enfants)
Monument & architecture
Au N° 95, vous trouverez une enseigne en céramique émaillée typique du20e siècle. Il s'agissait de l'entreprise Porraz (fumiste, poêlier, puischauffagiste) En 1928, sur le plan du nouveau numérotage des immeublessuite à l'amputation de la rue des Bons-Enfants par le percement en 1861de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Jeanne d'Arc) sont indiqués lesnoms des propriétaires ou des occupants. La famille possédait plusieursimmeubles dans la rue dont le 86 – 88 qui seront détruits. Il s'agit là d'untémoin du passé artisanal et semi-industriel du quartier.
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89 Bis Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,66
latitude
49.445
altitude
20
m
longitude
1.08752
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J
Résidence du philosophe Alain (1868-1951) (au N° 106, rue des Bons-Enfants)
Lieu historique
Émile Chartier, dit Alain, est né le 3 mars 1868 à Mortagne-au-Perche(Orne). Après le lycée de Lorient, il est nommé en octobre 1900 au postede philosophie du lycée Corneille de Rouen. En janvier 1903, il est nomméau Lycée Condorcet, à Paris. Durant son séjour à Rouen, il habita au n°106de la rue des Bons-Enfants, ce qu’il indique dans une lettre du 9 mars 1901à Elie Halévy (philosophe et historien né en 1870 à Etretat).“Toujours attentif à l’actualité, il va commencer d’écrire quotidiennementdans la Dépêche de Rouen et de Normandie ses Propos du dimanche, puisses Propos du lundi, puis enfin ses Propos d’un Normand. Soit 3000propos de 1906 à 1914, tous teintés de philosophie.”D'après Association des Amis d’Alain dont le 1er président est André Maurois,ancien élève d’Alain au lycée Corneille.
Informations complémentaires
106 Rue des Bons Enfants
76000 ROUEN
kilomètre
0,67
latitude
49.4451
altitude
20
m
longitude
1.08754
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K
Collège des Bons-Enfants et la Congrégation des Feuillants
Lieu historique
Ce collège des Bons-Enfants (pas d’illustration) à qui la rue doit son nom aété « établi en 1358 sur une grande place vide proche des murailles », prèsde la porte Cauchoise. Il comprenait une chapelle et des classes séparéespour les écoliers pauvres. En 1556, la ville s'approprie le collège.En 1616, les Feuillants, religieux rigoureux, sont autorisés à s'y installer. Ala Révolution, leur monastère et leur église (reconstruite en 1646) sontfermés et détruits. Le percement de la rue Lémery, en 1792, démantèleral'ancien site, ainsi que la création, en 1861, de la rue de l’Hôtel-de-Ville(actuelle rue Jean Lecanuet).
Informations complémentaires
81 Rue Jean Lecanuet
76000 ROUEN
kilomètre
0,74
latitude
49.4453
altitude
21
m
longitude
1.08819
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L
Maison dite «La cité de Jérusalem» (au N° 10, rue Etoupée)
Histoires et légendes
Au bout de cette rue, se trouvait au Moyen-âge l'une des portes de la ville.Condamnée ou '' Etoupée '' au 16e siècle, la rue prit ce nom.La maison de pierre sur deux étages, au premier étage, figure un bas-reliefdatant de 1580. Il représente en son centre la Jérusalem entourée deremparts et encadrée de deux pèlerins. Dans la partie haute, on peut y voirune tête de lion ainsi que deux têtes de femmes avec diadèmes. La lucarnea la particularité d’avoir des fenêtres jumelées en plein cintre (en demicercle).Ici, selon la version ésotérique, est représentée la Jérusalem Céleste, Terresainte, qui désigne le suprême état spirituel que chacun porte en soi. Lepèlerin le plus âgé semble être le maître, celui qui conduit le jeune pèlerin,le disciple, sur le chemin de la Connaissance [voir le compagnonnage et lafranc-maçonnerie]. Autre version plus courante : deux frères, partisséparément en pèlerinage, pénètrent en même temps dans Jérusalem.
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9 Rue Étoupée
76000 ROUEN
kilomètre
1,07
latitude
49.4445
altitude
19
m
longitude
1.09038
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M
Maison de la famille Toustain-Croismare (au N° 21, rue Etoupée)
Monument & architecture
Maison en pans de bois avec encorbellement. Le porche se compose depilastres en pierre à bossages avec chapiteaux corinthiens, entablementavec architrave à perles, frise de rinceaux, corniche à oves. Blason encadréde deux lévriers et surmonté d'un heaume aux armes sans doute deGuillaume Tostain et de son épouse Anne de Croismare, deux familles deparlementaires normands.L’hôtel de Croismare se trouvait à l’angle des rues Saint-Patrice/Etoupée.Il datait de la fin 16e début 17e s. et il a été profondément remanié au 20es. Son entrée se trouve maintenant au n°51 de la rue Etoupée : c’est unecopie de la porte en pierre du n°21 de la même rue. Une différence : leheaume (le casque) est tourné à senestre (à gauche), position réservée, enhéraldique, aux bâtards. Erreur du sculpteur lors de la restauration ?
Informations complémentaires
21 Rue Étoupée
76000 ROUEN
kilomètre
1,10
latitude
49.4448
altitude
20
m
longitude
1.09036
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N
L'Hôtel de Rebourg (au N° 21, rue Sainte-Croix-des-Pelletiers)
Monument & architecture
Cet hôtel particulier présente, côté rue, “un haut portail de pierre cintré,fermé par des vantaux de bois sobrement ouvragé, orné à la clé d’une têtesculptée et surmonté d’un fronton triangulaire simplement mouluré encreux mais soutenu par deux belles consoles ornementales”. (1) Côté cour,de part d’autre du portail richement décoré, des remises pour voitures àcheval et des écuries. Au fond de la cour, le logis principal en pierre blondeet ses deux ailes de même hauteur datent du 18e siècle. Le jardin a disparu.L'Hôtel a été rénové en 1989 et partagé en 17 logements.(1) Michel Benoist Les hôtels particuliers de Rouen AMR Lecerf Rouen-offset 2002 p.207
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21 Rue Sainte-Croix-des-Pelletiers
76000 ROUEN
kilomètre
1,22
latitude
49.444
altitude
16
m
longitude
1.08975
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O
Ancienne église Sainte-Croix-des-Pelletiers
Monument & architecture
A l'origine, ce n'est qu'une petite chapelle bâtie par le comte de Clères au10e siècle. La chapelle Notre-Dame fut agrandie au 15e siècle et transforméeen église en 1533, prenant le nom de Sainte-Croix-des-Pelletiers enréférence aux marchands de pelleterie installés dans le quartier dont leurfonction était de préparer et de vendre des fourrures. L'église est fermée en1791 puis vendue comme bien national en 1792. Au 19e siècle, elle sert demagasin et d'entrepôt de chai à vin pour se transformer en salle de conférenceet de concert après 1951, fermée en 2015.A noter la présence d’une minuscule échoppe unique en France. Devenurare on trouvait souvent dans ces appentis l'écrivain public ou le vendeurde chandelles.
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20 Rue Sainte-Croix-des-Pelletiers
76000 ROUEN
kilomètre
1,23
latitude
49.4439
altitude
16
m
longitude
1.08989
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P
Fontaine Sainte-Croix-des-Pelletiers
Monument & architecture
A la requête des paroissiens de Sainte-Croix-des-Pelletiers, la ville acceptele 11 août 1633, de faire construire une fontaine. Elle est érigée dans lemur du cimetière, au nord de l'église.
Informations complémentaires
22 Rue Sainte-Croix-des-Pelletiers
76000 ROUEN
kilomètre
1,23
latitude
49.4439
altitude
16
m
longitude
1.08984
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Q
Hôtel de Basquevillle (aux N° 11-13 rue de l'Ancienne Prison)
Monument & architecture
Cet hôtel particulier (reconstruit au 18e s.) a appartenu de 1711 à 1792 auxBigot, famille normande de parlementaires. Il a été utilisé par un fabricantde chaussures au 19e siècle, ce qui explique les deux sabots rouges de partet d'autre de la porte cochère ornée d'une tête d'Hercule. Il a été rénové en1989, 11 appartements y ont été créés, mais la cour et la salle de réceptionont été conservées.
Informations complémentaires
13 Rue de l'Ancienne Prison
76000 ROUEN
kilomètre
1,38
latitude
49.444
altitude
16
m
longitude
1.08897
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R
Ancienne église Saint-Vigor (au N° 9, rue des Béguines )
Monument & architecture
l'origine, c'est une église romane édifiée au 12e siècle, transformée enstyle gothique au 13e siècle, puis rebâtie plus modestement au 16e siècle.En 1791, elle est désaffectée et occupée par le culte protestant et revendue,avec le presbytère et trois maisons, en 1793. Elle est transformée enmagasin et habitation. Un fabricant de sabots y habite. Puis en 1857, ellesert d’atelier de carrosserie ; une partie de l’église est abattue. Lesbombardements du 19 avril 1944 détruisent les maisons alentour etremettent à jour les ruines de l’église qui seront détruites en 1951. (1)Il ne reste aujourd'hui que quelques arcades gothiques visibles dans unecour d'immeuble au n°9 de la rue des Béguines.(1) G. Pailhes La démolition de l’église Saint-Vigor Paris-Normandie 27/01/1951.
Informations complémentaires
5 Rue des Beguines
76000 ROUEN
kilomètre
1,54
latitude
49.4445
altitude
18
m
longitude
1.08811
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S
Les béguines
Lieu historique
Le berceau de cette communauté de femmes serait, à la fin du 12e siècle,la ville de Liège.Les Béguines furent installées à Rouen en 1260, elles reçurent l'appui d'un de ses proches l'archevêque de Rouen Eudes Rigaud proche compagnon du roi Louis IX (saint Louis) qui “en sema presque partout dans son royaume”.Les Béguines étaient des veuves ou des célibataires, nobles ou roturières, qui décidaient de leur plein gré de vivre en communauté sans être dans un couvent et sans à avoir à prononcer de voeux. “Elles menaient une vie religieuse simple et pratique, un partage de la vie entre la prière et le travail, une volonté de se mettre au service des déshérités.” (1). Elles dépendaient, non des autorités ecclésiastiques, mais du roi de France qui leur versait une rente.Leur béguinage originel se trouvait au début de l’actuelle rue de Vieux-Palais; Mais les Béguines en furent expropriées lors de la construction de la forteresse par le roi Henri VI d’Angleterre, et elles s'installèrent en1444 dans la rue alors nommée Saint Vigor. En 1631, elles sont remplacées par les Bénédictines. De leur présence, il ne reste qu'un vestige de la chapelle transformée en logement.(1) Pierre Héliot Histoire des ordres et congrégations séculières T.VIII, p.6.
Informations complémentaires
16 Rue des Beguines
76000 ROUEN
kilomètre
1,54
latitude
49.4445
altitude
18
m
longitude
1.08825
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