Circuit VTT 222 - Les Lônes du Rhône

La chapelle romane au centre du vieux bourg fut la chapelle des seigneurs de Montagny, une des familles les plus illustres de son temps. Les charmantes ruelles du bourg portent encore de nombreuses traces du passé médiéval : tour de garde, remparts ....Malgré les transformations au cours des siècles, on retrouve nettement l'architecture de l'église primitive : clocher massif, arcades de la nef, arcature du portail surmontée d'une croix dont la figure géométrique est particulière. La chapelle est inscrite au registre des Monuments historiques depuis 1980.La chapelle est ouverte le 1er dimanche du mois entre Pâques et Toussaint, de 14h30 à 18h30, dans le cadre du circuit des chapelles romanes en Lyonnais. Visite sur demande.

Site naturel remarquable de 400 ha. Des sentiers thématiques vous permettent de découvrir cet espace de nature sauvage composé d'une végétation alluviale dense. Accès sur l'île par le pont à Vernaison pour des balades à pied, à vélo ou en poussette.Située entre Vernaison et Grigny, la Tour de Millery donne accès aux abords d’une station de pompage de l’eau du Rhône pour l’irrigation du plateau mornantais (production de fruits et légumes dont les besoins en eau sont importants). Cette station ne fonctionne pas toute l’année mais seulement en fonction des besoins, c’est-à-dire l’été. Les abords de cet endroit sont prisés des pêcheurs.La prairie entretenue au niveau de la Tour de Millery permet de faciliter l’écoulement des eaux lors des crues. Le sentier traverse ensuite la forêt alluviale. Les arbres présents sont : le Peuplier noir, le Frêne élevé et l’Erable negundo.Sur la droite du sentier, un boisement plus dense cache des trous d’eau : d’anciennes lônes sont devenus des mares. Ce sont des refuges à batraciens qui s’y reproduisent. Les têtards se développent en effet dans les mares et les quittent ensuite à l’âge adulte. Ils rejoignent alors leur habitat : la forêt pour le Crapaud commun, les zones de gravier pour le Crapaud calamite. Seule la Grenouille verte recherche de l’eau presque toute l’année. Demoiselles et libellules sont d’ailleurs nombreuses.Forêt alluviale, sillonée de lônes, ces bras du Rhône sont souvent asséchés et envahis par la végétation. Ces anciens bras du Rhône, réhabilités, sont des milieux originaux accueillant des espèces rares liées aux milieux humides.Cet espace de nature sauvage est un formidable exemple d’une reconquête de la nature après de fortes perturbations industrielles et urbanistiques. Il est le fruit d'une mobilisation exemplaire, celle des élus des communes riveraines, pour enrayer le processus de dégradation des îles et lônes du Rhône, fortement marquées par la construction du barrage de Pierre-Bénite et l'emprise des activités économiques. Avec la création du "Syndicat Mixte du Rhône des Iles et des Lônes" en 1995, étaient posées les bases d'un ambitieux projet de réhabilitation poursuivant trois objectifs : retrouver un Rhône vif et courant, renouer des liens étroits entre les hommes et le fleuve, et préserver l’espace naturel.L'histoire de la préservation et de la mise en valeur de cet espace de nature sauvage au sein même de l'agglomération lyonnaise est celle d'une démarche unique en France qui constitue une référence à l'échelle européenne. Suite à l'augmentation du débit du Rhône naturel et à la restauration de trois anciennes lônes (1999), le site était aménagé pour l'accueil du public et des scolaires (2001). Un contexte dès lors idéal pour favoriser le développement des activités pédagogiques, et faire aujourd'hui de l’Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône l'un des principaux centres d'éducation à l'environnement de Rhône-Alpes.