1
Milieu naturel: « Pente bananiers »
La route menant au départ du sentier traverse une zone rurale peu connue. Ce « bout du monde », ayant gardé son authenticité, est un premier sas permettant de déconnecter avec l’« agitation » des Bas.Poursuivez le cheminement dans cet escalier « taillé » dans la terre ancienne et glissante. Cette montée constitue le dernier contact entre la zone cultivée et la zone naturelle.Les bananiers présents ici appartiennent aux espèces de « bananes blanches » et illustrent la mise en culture des Hauts de l'île, même dans les conditions de fortes pentes et de sols peu favorables.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.225
altitude
769
m
longitude
55.3681
2
Point de vue: La Fenêtre
Cette « rupture de pente » ouvre un panorama sur les pentes du sud et de l'ouest de l'île. Il permet de comprendre comment le relief a contraint l’installation humaine, notamment au premier plan sur l’Entre-Deux des Canots. Sont visibles ici de l'ouest vers le sud : le Piton la Mare, l’Etang-Salé les Hauts, l'Étang-Salé les Bains, la ferme photovoltaïque, la Plaine et l’Étang du Gol, l’usine sucrière, Saint-Louis, la Rivière Sainte-Étienne, Pierrefonds, Saint-Pierre et les pentes du Tampon.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.2246
altitude
791
m
longitude
55.3681
3
Flore: Pionnières, pionniers
Creusé dans la terre, le sentier se pare de couleurs. Mousses, fougères et jeunes plants se développent sur des sols mis à nu comme ici. Pionnières, ces plantes structurent le sol pour que d’autres espèces s’installent et forment la forêt.Parmi les premières espèces indigènes à s’installer, le Bois de piment. Attention à ne pas confondre la désignation « bois » et « pied ». Le réunionnais a toujours différencié les plantes natives de celles introduites (exotiques). Le « pied » a été importé pour son fruit, contrairement au « bois », naturellement présent en forêt. Ainsi, Bois de piment et Pied de piment ne sont pas la même espèce.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.2244
altitude
815
m
longitude
55.3689
4
Flore: Lutte territoriale
De grands arbres s’étirent vers la canopée. La dualité indigène/exotique prend tout son sens lorsqu‘en levant les yeux le Jamrosat (Syzygium jambos), espèce exotique, s’étire contre le Bois de rempart (Agarista salicifolia), espèce endémique.Une réelle bataille s’engage entre ces deux espèces. L'exotique croit plus vite et présente une colonisation agressive, mais les plantes endémiques et indigènes ont des capacités d’adaptation exceptionnelles. Il est de notre capacité de leur donner un coup de pouce pour influencer le combat et conserver les espèces pionnières de l'île.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.2228
altitude
873
m
longitude
55.3706
5
Culte et religion: Piton de la Croix
Ce sommet est situé sur un cône volcanique. Relativement récent, il est sur la « rift-zone » de l’Etang-Salé, zone préférentielle pour la création de volcans, située sur une bande allant de l’océan jusqu'au Grand Bénare.Le Piton de la Croix porte une grande croix religieuse, qui lui a donné son nom. La première a été posée, vers 1860, par le curé de l’Etang-Salé, qui en fit un lieu de pèlerinage. Détruite, elle fût ensuite remplacée.Ce site, plus haut que la Fenêtre précédente, offre une vue majeure sur le sud-ouest de l’île avec un panorama à 360°.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.2223
altitude
920
m
longitude
55.3714
6
Milieu naturel: Biodiversité de la vallée
Cette partie de l'itinéraire suit la vallée de la Ravine Grand Bras, un des deux affluents principaux de la Ravine Sèche.Elle traverse une forêt primaire de moyenne altitude. Les espèces indigènes et endémiques encerclent ici le randonneur. Elles se trouvent à la fois à ses pieds et au-dessus de sa tête. De nombreuses stations d’orchidées terrestres sont répertoriées, notamment Habenaria citrina, espèce assez rare et endémique. Sur cette portion, l’apparition du Zoizo la vierge et du Merle péi est fréquente.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.2198
altitude
948
m
longitude
55.3715
7
Histoire et culture: Canalisation aérienne et camélia géant
Le sentier retrouve la canalisation, devenue aérienne sur une portion, et rappelle le travail des « journaliers » qui l'ont installé à une époque où tout était porté à dos d’hommes. Sur ce tronçon apparaît un gigantesque Camélia rouge, sans-doute centenaire. Cet « arbuste » ornemental ne pousse que dans les jardins, indiquant qu’il y avait jadis une habitation à cet endroit. Ce camélia étonne à la fois par son emplacement inattendu que par sa taille, sans-doute un des plus grands de l’île.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.2182
altitude
954
m
longitude
55.3735
8
Architecture: Camp Jacquelin
Au détour du sentier, une autre trace de l’Homme : une cabane en tôle avec varangue pour déjeuner, coin feu, évier et « chambre » pouvant abriter d’éventuels randonneurs constituent le « Camp Jacquelin ».Jacquelin était un habitant des Canots qui a construit ce refuge rustique pour y séjourner quelques jours par semaine. S’il ne vient plus dans sa cabane, les habitants des Canots et d’ailleurs continuent à fréquenter cet endroit, ouvert à tous et gratuit. Un certain respect du lieu persiste.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.2156
altitude
979
m
longitude
55.3752
9
Culte et religion: « Ti bon dié »
Cette partie est pentue et glissante. C'est une ancienne zone agricole, retournée à l'état de friche. Les plantes invasives (goyaviers, raisins marrons, jamroses) dominent. Non originaires de l’île, elles sont très compétitives, gagnent du terrain et bloquent l’installation des plantes « natives », dont les semences sont à proximité.À la sortie de ce sentier, une minuscule niche taillée dans la terre et abritant une « Sainte Vierge » attire l’attention du randonneur et rappelle l'omniprésence des croyances religieuses et la fonction de pèlerinage qu’avait ce sentier.
Informations complémentaires
kilomètre
0,00
latitude
-21.2207
altitude
932
m
longitude
55.3707