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Etape 2 - Variante d'Eymoutiers - Boucle Entre Combade et Briance du GR® de Pays Monts et Barrages en Limousin

  • Mis à jour le 25/07/2025
  • Identifiant 2990410
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Revendeur cartes IGN
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
05h - Facile
distance
0,0 km
type parcours
altitude
0 m 0 m 0 m 0 m
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Lieu de départ
Sussac
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
randonneurs_aguerris

Photos & vidéos (10)

description

Point phare de seconde étape de 22 km de la variante de la boucle Entre Combade et Briance du GR® de Pays Monts et Barrages en Limousin,  l'immanquable Mont Gargan ! Il vous offre de sublimes panoramas et vous fait découvrir un des trop rare reliquat de lande sèche, habitat naturel riche en biodiversité  qui coiffait autrefois tous les sommets du Limousin.Au départ du plan d’eau de Sussac, prendre la route du Mont Gargan par la gauche.Après une centaine de mètres, prendre le premier sentier à droite puis immédiatement à gauche.Au premier carrefour, laisser le chemin à droite et continuer par un chemin herbeux en montée vers le village de la Villa.À la route continuer vers le village par la droite, traverser la Villa et admirer le château sur votre droite et poursuivre par un chemin de terre.Vous débouchez sur la RD39 Route du Mont Gargan, continuer à droite devant la stèle de Violette Szabo, héroïne de la résistance. Suivre la RD39.Après 3km sur la RD39, vous arrivez au lieu dit La Forêt Haute. Continuer sur la RD39 en direction de Surdoux.Dans le premier virage, prendre le sentier de découverte du Mont Gargan sur votre droite.Quitter le sentier découverte et emprunter  le sentier à gauche sur les flans du Mont Gargan.Au carrefour de quatre sentiers, prendre à droite le chemin montant vers la fontaine du Buisson blanc, passé la fontaine et prendre à gauche vers la chapelle. Passer devant la stèle relatant les combat du 17 au 24 juillet 1944 et la table d’orientation tout en profitant des vues.À la table d’orientation, vous diriger par le sentier face à vous puis au carrefour suivant, prendre le chemin à gauche.Vous débouchez sur la piste du "plateau", prendre à droite.Après 500m, quitter la piste et prendre sur votre gauche le chemin en herbe « liaison avec les chemins de la Croisille-sur-Briance ». Au bout du champ, continuer à gauche par le chemin de terre en sous bois.Vous arrivez au lieu dit "les trois hêtres", carrefour de 7 chemins. Emprunter légèrement à droite la piste menant au Poumeau.A sa sortie, prendre à gauche sur la route VC9 en direction de La Croisille-sur-Briance.Au croisement avec la route de Cros-loup , vous diriger à droite impasse de la résistance et continuer par le chemin de terre vers la forêt.À l’intersection avec le circuit "Sur les Pas des maquisards", continuer sur votre gauche.Au croisement de quatre chemins en sous bois, tourner à gauche.De nouveau au croisement de quatre chemins, continuer à droite sur le chemin "Sur les Pas des maquisards" en descendant vers le ruisseau de La Perche l’Oiseau. Le traverser et remonter vers le château de la Vialle.Au niveau de l'exploitation agricole et de la route, prendre à gauche et quitter le village de La Vialle et continuer sur la route en direction de la Croisille-sur-Briance.Avant  d’arriver à la stèle de la résistance, prendre à droite un chemin herbeux.Continuer tout droit sur la rue de la Promenade de la Côte, puis prendre à gauche la rue Chabretaire. Au carrefour de la Mairie, prendre à droite jusqu'à la place du Docteur Alfred Blanc. Au carrefour des routes départementales, prendre à droite la RD43 en direction de Sussac. Avant le cimetière, prendre à droite « "Promenade de la côte" puis à gauche  et de nouveau à gauche "Allée des Sorbiers". Traverser la RD43 et prendre la VC43 en direction du Puy Gourdaud.Au sommet de la côte, vous diriger à gauche par un chemin herbeux partagé avec le circuit "Circuit des Mines d'Or de la Forêt de Champvert" vers le lieu dit « Plaisance ». Arrivé à la RD12,  traverser avec prudence et prendre à gauche la route de Tenèze et immédiatement un chemin empierré sur votre droite.Le chemin débouche sur la route de Puy Guillaume. Continuer vers le lieu dit "la Combe", et continuer par un chemin herbeux.A l’intersection avec un chemin, prendre à droite vers le ruisseau d’Amboiras. Le traverser et continuer par une piste empierrée en montant.  À l’intersection avec la RD16, la traverser avec prudence et prendre la direction d'Échizadour. Aux croisements, continuer tout droit jusqu'à la RD120.Traverser la RD120 et prendre la direction du bourg de Saint-Méard. Avant les premières maisons, prendre un chemin herbeux sur votre gauche. Passer devant l’église, descendre la route à gauche puis prendre la route à droite en direction du Rouvereau.

Départ

Lac de Sussac 87130 Sussac

Arrivée

Le Rouvereau 87130 Saint-Méard

Ambiance

En traversant cette contrée, impossible aussi d'échapper à la grande Histoire, celle qui a vu ici et là s'opposer les maquisards et Résistants à l'envahisseur nazi et au régime dictatorial de Pétain.Un cheminement dans l'Histoire qui vous mènera jusqu'à Saint-Méard et sa tour d'Echizadour, un des seuls donjons médiévaux du secteur.

Accès routier

A 45 km à l'est de LimogesSortie n°39 de l'A20 en direction de Saint-Hilaire-Bonneval. Suivre la RD15 jusqu'à Châteauneuf-la-Forêt puis prendre la RD39 jusqu'à Sussac. Traverser le bourg en suivant la direction Plan d'eau qui vous mènera au lac de Sussac.

infos parcours (14)

1

Plan d'eau de Sussac

Le plan d’eau de Sussac , niché au pied du Mont Gargan , possède une plage de sable aménagée avec une baignade surveillée en période estivale. La pêche est autorisée il suffit de s’acquitter de l’achat d’une carte de pêche journalière au bord du lac. Des toilettes, jeux pour enfants et chalet snack-bar (en été) sont à disposition.
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6605
altitude 420 m
longitude 1.64975
2

Festival du Mont Gargan

Tous les ans autour du 15 août la montagne limousine est en fête : www.ecoledumontgargan.com
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6192
altitude 725 m
longitude 1.64869
3

Les combats du Mont Gargan

Pendant la seconde guerre mondiale, la région du Mont Gargan a été un haut lieu de la Résistance. Le 17 juillet 1944, les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) de Georges Guingouin sont encerclés par une force ennemie lourde composée de plusieurs régiments, dont certains éléments des colonnes Von Jesser et Ottenbacher, épaulées par la Milice française. Les combats sont particulièrement violents. Cet épisode représente la seule bataille frontale victorieuse de la Résistance. Des stèles en granit témoignent de ces combats et perpétuent la mémoire des Résistants. Deux commémorations chaque année : le 6 Juin au sommet du Mont Gargan et le dimanche qui suit le 17 juillet à la stèle de Forêt-Haute.« En ce mois de juillet 1944, le « Préfet du Maquis » a cédé la place, aux yeux de ses hommes, au « colonel ». Et Georges Guingouin sait se faire obéir : tous les témoignages concordent sur ce point. Les hommes demeurent à leur poste, et les compagnies se déplacent en fonction des ordres que leur transmettent les « liaisons » du colonel. C’est lui qui ordonne à l’automitrailleuse d’avancer, le 17, et c’est lui qui donnera tout au long de la bataille les consignes de harcèlement et de repli. Après avoir accepté l’affrontement, il donnera l’ordre de décrocher en direction de la montagne, et ses troupes reflueront en bon ordre. Cependant il ne dispose ni de téléphones de campagne ni, à fortiori, d’un réseau radio pour communiquer avec ses compagnies. Tout se fait par « liaison », et Guingouin lui-même se déplace beaucoup tout au long des opérations. Loin de rester dans son repaire du château de La Villa, il est « partout et nulle part », payant de sa personne et prenant des risques. Fidèle à ses habitudes de clandestin, il arpente son territoire mais en demeurant insaisissable. On ne s’étonnera donc pas qu’il reste, tout au long de ce récit, comme arrière-plan, alors qu’il est, indiscutablement, à la manœuvre, contraint d’adapter d’heure en heure son dispositif aux changements de cap déroutants des forces adverses. » Extrait de Eté 1944 : La Bataille du Mont Gargan P.Plas et Michel C.Kiener
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6194
altitude 727 m
longitude 1.64858
4

La chapelle Notre Dame de Bons Secours

La présence humaine est attestée sur le site depuis la préhistoire. Nombreux silex, hache et statuettes en bronze, débris de briques et de poteries, et pièces de monnaie y ont été découverts, datant pour la plupart de l'occupation gallo-romaine. À cette période a été édifié un fanum (petit sanctuaire de tradition celtique) au nord-est du site. Au XIIIème siècle, un petit prieuré de femmes était établi à proximité. Aujourd'hui, ne subsistent de cette occupation que les ruines de la chapelle. Situé sur un petit tertre au sommet, cet édifice dédié à Notre-Dame-de-Bon Secours a été érigé entre 1868 et 1871 grâce à de généreux donateurs et bénévoles, sous la houlette du curé de Surdoux et de Saint-Gilles-les-Forêts, l'abbé Louis Joyeux (également à l'origine de la plantation de l'allée des hêtres). Les jours de pèlerinage, les fidèles assistaient à la messe dans la chapelle, puis se livraient à une procession à travers les landes en passant par la fontaine du buisson blanc. Cette tradition se perpétue de nos jours avec le festival du Mont Gargan qui a lieu tous les ans au 15 août depuis 1966. Cette chapelle de style néo-gothique est entièrement construite en granit et en pierres du pays extraites de carrières locales. Un clocher d'une douzaine de mètres dont la flèche n'a jamais été construite, faute d'argent, permettait autrefois de profiter du panorama. La chapelle est restée quasi intacte jusque dans les années 1920. Les rigueurs du climat, le manque d'entretien et les dégradations volontaires ont eu raison de l'édifice désaffecté en 1924. Depuis 1982, le Conseil départemental, devenu propriétaire du sommet du Mont Gargan, mène des études et des travaux afin de la consolider et de stopper le processus de dégradation. Source : Conseil départemental
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kilomètre 0,00
latitude 45.6197
altitude 729 m
longitude 1.64834
5

Paysage du Mont Gargan

Situé sur une zone de transition, le relief s'articule entre un paysage montagnard à l'est, caractérisé par un climat froid et des précipitations importantes, et à l'ouest des plateaux ondulés à influence océanique plus douce. Le Mont Gargan présente ainsi deux types de paysage très contrastés : un paysage boisé dominé par les feuillus, (Croisille-sur-Briance et Surdoux), et un versant nord-est, visible depuis Forêt-Haute, encore largement ouvert avec ses prairies et sa lande. Comme en témoignent d’anciennes cartes postales, le site du Mont Gargan était autrefois quasi intégralement couvert de landes rases et de prairies, pour les troupeaux. Ces landes, longtemps considérées comme des terres incultes, servaient à l'alimentation du bétail, pour le bois de chauffage et de litière. L'arbre n'était présent que sous la forme de petits boisements très limités et isolés au milieu d’espaces ouverts. À partir du XXème siècle, l'exode rural et l'abandon de la polyculture autarcique pour l'élevage extensif exclusif ont conduit les exploitants à transformer les cultures en prairies. Les terrains les plus difficiles se sont enfrichés et reboisés de feuillus et de conifères. Aujourd'hui, le panorama du Mont Gargan permet encore de percevoir les évolutions importantes qui ont bouleversé le paysage au cours du XIXème et du XXème siècles. Même si les prairies et les bois dominent, le réseau de haies, les arbres pour le bois d'œuvre et les vergers ont en partie été conservés. Les pentes fortes autrefois en landes sont aujourd'hui colonisées par la friche forestière.
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kilomètre 0,00
latitude 45.6199
altitude 730 m
longitude 1.64815
6

Faune et flore du Mont Gargan

Autrefois, la lande du Mont Gargan était pâturée par les troupeaux de moutons jusque dans les années 60. Cette pratique, accompagnée d'un usage de brûlis tous les ans, permettait le maintien d’une végétation rase et éparse. Dans cette lande sèche dominée par la bruyère cendrée, l'ajonc nain et la callune (Calluna vulgaris), on trouve aussi la bruyère à quatre angles (Erica tetralix). L'abandon du pâturage a permis à la végétation de se densifier et avec le temps, les espèces ligneuses (bourdaine, bouleaux) ont gagné du terrain. La fougère aigle, dont l'extension est favorisée par le brûlis, s'est développée au détriment des espèces caractéristiques (callune, bruyère cendrée, ajoncs). On trouve également l'arnica des montagnes (Arnica montana) dont les grandes fleurs jaunes sont visibles au printemps.Le Mont Gargan héberge une faune protégée et notamment tout un cortège de passereaux (bruant et traquet pâtre, notamment) lié aux lisières et aux formations arbustives qui occupent les pentes du site. L'engoulevent d'Europe niche au sol dans la lande ou les coupes forestières. Au début de l'été, on peut l'apercevoir au crépuscule ou entendre son chant caractéristique rappelant celui d'un moteur de vélo solex. C’est un lieu privilégié d’observation des oiseaux et des chauves-souris, d’ailleurs, La Sepol (société pour l'étude et la protection des oiseaux en Limousin) assure régulièrement un comptage des migrateurs depuis le sommet.
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kilomètre 0,00
latitude 45.6201
altitude 730 m
longitude 1.64798
7

Le Mont Gargan

Le Mont Gargan a fait l'objet de diverses légendes, l'une notamment liée au passage de Gargantua auquel l'on devrait sa formation et qui peut en partie expliquer son étymologie (Gargant serait le participe présent de "Garg" formé sur la racine "Gar" signifiant avaler, dévorer). Le Mont Gargan serait par ailleurs lié à un culte solaire où Gargantua, probablement un ancien dieu des Celtes et des Gaulois, transformé en géant par la croyance populaire et l'œuvre de Rabelais, serait la personnification du soleil dispensateur de vie (d'après J.L. Deredempt).Propriété du Département de la Haute-Vienne et des habitants du hameau de Fôret Haute situé sur la commune de Saint-Gilles-les-Fôrets, le Mont Gargan est classé monument et site naturel depuis 1983.Au sommet du site, on trouve la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, érigée entre 1868 et 1871 sous la houlette de l’Abbé Louis Joyeux, alors curé de Surdoux et de Saint-Gilles-les-Forêts. Cet édifice de style néo-gothique est construit en granit et en pierre extraites de carrières locales.Depuis une quinzaine d’années, le Conseil départemental conduit au Mont Gargan des actions de valorisation en partenariat avec les communes et les associations du territoire : restauration des milieux naturels, notamment de la lande sèche qui avait fortement été envahie par les arbustes ; préservation de l'allée des hêtres et de la fontaine ; ouverture du panorama. (Source Conseil départemental de la Haute Vienne)
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kilomètre 0,00
latitude 45.6204
altitude 730 m
longitude 1.64772
8

La Vialle

Le 16 juillet 1944 au soir, l’armée allemande arrive sur la commune de La Croisille.C’est dans cette commune que commencent les combats du Mont-Gargan.Les Allemands veulent rejoindre rapidement Sussac où un grand parachutage allié a eu lieu le 14 juillet. Ils souhaitent récupérer les containers destinés au maquis de Georges Guingouin, afin de diminuer l’armement des maquisards dont ils redoutent les actions. Ils nomment le secteur « la petite Russie », car la dureté des combats leur rappelle ceux de Russie.Les Allemands délaissent la grande route, pour gagner du temps, en s’engageant sur le chemin de La Vialle. Des maquisards venus de Magnac-Bourg, Saint-Germain-les-Belles et d’autres communes du secteur sont stationnés au château de la Vialle. Ils reçoivent l’ennemi par un véritable tir de barrage. Après une intense mais courte riposte, l’armée allemande, qui a subi des pertes sévères, ne va pas au-delà du château de la Vialle.L’entrée dans le bourg de l’automitrailleuse allemande, (récupérée en juin par le groupe de Pierre Magadoux), conduite par des maquisards, jette la confusion chez l’ennemi qui est attaqué par surprise et subit de lourdes pertes.L’après-midi, la même manœuvre réitérée par les maquisards avec l’automitrailleuse n’eut pas le même effet : le pilote fut tué et l’automitrailleuse reprise par les Allemands.Au début du mois d’août 1944, le château de la Vialle sert de cantonnement à une quinzaine de parachutistes alliés réceptionnés quelques jours plus tôt. Ils y stationnent jusqu’à la mi-août.
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kilomètre 0,00
latitude 45.6358
altitude 516 m
longitude 1.59853
9

Place du monument aux morts

Le 3 mars 1943 : destruction d’une botteleuse.Cette initiative de Georges Guingouin fut prise pour nuire au ravitaillement des Allemands qui réquisitionnaient les récoltes. Le Limousin subissait, comme toute la France depuis novembre 1942, l’occupation.Les botteleuses appartenaient au service du ravitaillement, qui, une fois le foin bottelé, le transportait et le mettait à disposition des occupants. Les paysans manquaient alors de fourrage pour leurs bêtes.Cette opération a été rendue possible grâce à la récupération préalable, par Georges Guingouin et quelques-uns de ses hommes, de dynamite à la mine de Puy les Vignes à Saint-Léonard. Ils vont l’utiliser pour fabriquer des bombes artisanales.Celle employée ici a été amenée à vélo de Magnac-Bourg par deux hommes du groupe, Charles Gaumondie (chef de ce groupe) et Albert Faye (fabricant de la bombe), avec pour guide Georges Guingouin.La botteleuse détruite, les trois hommes repartent sans être inquiétés. Ayant pris la précaution à leur arrivée de sectionner les fils du téléphone, l’alerte n’est pas donnée.
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kilomètre 0,00
latitude 45.6296
altitude 455 m
longitude 1.58244
10

Une femme résistante : Simone Malite

Simone, âgée d’une trentaine d’années, est installée avec son mari boulanger dans le bourg de La Croisille (actuelle pharmacie). Elle vend le pain lors de tournées dans la campagne avec sa voiture à gazogène. Elle est connue et appréciée.Engagée dans la Résistance, elle aide les réfractaires au Service du Travail Obligatoire en Allemagne (STO) à rejoindre le maquis. Agent de liaison de Georges Guingouin, elle reçoit et transmet des renseignements aux chauffeurs des cars sur le circuit de Limoges à Treignac : les messages sont acheminés ensuite à des « boîtes à lettres », en particulier à Saint-Genest-sur-Roselle et à Sussac chez l’épicière Madame Ribiéras. Elle sert d’intermédiaire entre des groupes de l’AS (Armée secrète : organisation majoritairement pro-gaulliste) et de FTP (Franc-tireurs Partisans : organisation majoritairement pro-communiste).Lors de la venue de la Division Brehmer le 6 avril 1944 et les jours suivants dans le secteur de Châteauneuf – Eymoutiers, des Résistants qui ne vivent pas dans la clandestinité (appelés les légaux) et ont été dénoncés, sont arrêtés, et des juifs réfugiés et assignés à résidence sont raflés. Madame Malite réussit à prévenir les parents Balbin, réfugiés juifs, et le soir-même elle recueille le plus jeune des enfants qui est écolier à La Croisille. Plus tard dans la nuit, les deux frères aînés, arrêtés par les Allemands qui s’apprêtent à les fusiller, prennent la fuite. Le cadet est alors blessé. Il sera soigné par le Docteur Couty.
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6299
altitude 456 m
longitude 1.58249
11

Légende de la sorcière d’Echizadour

C’était en des temps lointains où les Sarrazins avaient envahi la France jusqu’au Limousin. Certes, après la bataille de Poitiers, ils s’enfuirent, mais pas tous. On dit que des tribus entières restèrent en Limousin, où elles pratiquaient toujours la magie noire…A Echizadour, Hilda, la fille du seigneur fut ainsi élevée par une nourrice sarrasine…Cette nourrice était sorcière et initia Hilda à la sorcellerie.Quand la jeune fille eut 16 ans, elle obéit à sa nourrice et partit en Espagne où elle resta plus de 3 ans. Nul ne sait ce qu’elle y fit, mais lorsqu’elle revint en Limousin, elle avait une beauté étrange… Elle fit construire une tour où elle s’enfermait des semaines durant. On disait qu’elle s’y livrait à la sorcellerie… En même temps qu’Hilda était revenue au pays, commença à apparaître une monstrueuse chauve-souris, se livrant à un rituel macabre : elle entrait dans les fermes et les maisons, et aspirait le sang des nouveau-nés de 2 jours non encore baptisés ! La même scène se reproduisait, et cependant le temps et les années passaient, si bien que cela faisait plus d’un siècle qu’Hilda était revenue, et pourtant elle restait toujours aussi belle et jeune...Ainsi jusqu’au jour où une nièce d’Hilda donna naissance à un enfant dans le château d’Echizadour… 2 nuits plus tard, la maman vit entrer dans sa chambre l’effroyable chauve-souris, mais le jeune mère qui était en train de prier eut l’idée de jeter son chapelet sur l’horrible bête : celle-ci tomba aussitôt raide morte au pied du berceau, avant d’avoir eu le temps de sucer le sang du nouveau-né.Dès lors, plus personne ne revit la belle Hilda, Hilda la sorcière, Hilda le vampire…Source : Georges-Emmanuel CLANCIER, La vie quotidienne en Limousin au XIXe siècleRéécrite par Julie Grèze – Pays d’art et d’histoire de Monts et Barrages
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6598
altitude 461 m
longitude 1.55355
12

La tour d’Echizadour

Propriété privée (défense d’entrer), visible depuis la route, cette tour du XIIe siècle est le seul vestige du château des chevaliers d’Echizadour (leurs armes sont visibles sur la porte latérale de l’église de St-Méard).Elle dominait un château complet avec logis, remparts et fossés. L’étage servait d’habitation en cas d’attaque, d’où la présence de baies géminées (fenêtres médiévales doubles) et de latrines (les toilettes du Moyen Âge !).La toiture visible sur certaines cartes postales anciennes a été supprimée en 1957.Classée Monument Historique depuis 1955.
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6626
altitude 441 m
longitude 1.5543
13

Église

Il ne reste rien de l’église d’origine (XIIIème siècle). Rénovée en 1891, la façade a été reconstruite à partir du tiers de sa hauteur, le mur sud entièrement repris, 2 chapelles ajoutées de part et d’autre, et le clocher refait.Des archives témoignent de l’état de l’église avant ces travaux, et des projets de restauration proposés (1855, 1879, 1884). Avant, l’église avait un clocher bien différent (4 arcades au lieu de l’unique actuelle).A l’intérieur, des pierres tombales décorées ont été réemployées pour paver le sol. Sur la porte latérale se trouve un blason portant les armes des Echizadour, famille de chevaliers vivant dans le château voisin au Moyen Âge.
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6646
altitude 434 m
longitude 1.54801
14

Coffres funéraires (au pied de l’église)

Ces 2 coffres funéraires ont été découverts en 1969 dans un champ de St-Méard en cours de labours. Ils renfermaient chacun les cendres d’un mort (probablement une mère et son enfant), car entre mi-Ier siècle et mi-IIIe siècle, on incinérait les défunts. On ajoutait, à l’intérieur et autour, des objets en verre, en terre cuite ou des éléments précieux pour les accompagner dans l’autre monde (la plupart du mobilier est visible à la mairie aux heures d’ouverture).Ensuite, les morts furent enterrés dans les cimetières voisins des églises (comme ici au Moyen Âge), avant de déplacer ces « champs des morts » vers l’extérieur des bourgs au XIXe siècle, pour des raisons d’hygiène.
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6646
altitude 434 m
longitude 1.54801

Points d'interêt (7)

A

Faune et flore du Mont Gargan

Point d'intérêt naturel
Autrefois, la lande du Mont Gargan était pâturée par les troupeaux de moutons jusque dans les années 60. Cette pratique, accompagnée d'un usage de brûlis tous les ans, permettait le maintien d’une végétation rase et éparse. Dans cette lande sèche dominée par la bruyère cendrée, l'ajonc nain et la callune (Calluna vulgaris), on trouve aussi la bruyère à quatre angles (Erica tetralix). L'abandon du pâturage a permis à la végétation de se densifier et avec le temps, les espèces ligneuses (bourdaine, bouleaux) ont gagné du terrain. La fougère aigle, dont l'extension est favorisée par le brûlis, s'est développée au détriment des espèces caractéristiques (callune, bruyère cendrée, ajoncs). On trouve également l'arnica des montagnes (Arnica montana) dont les grandes fleurs jaunes sont visibles au printemps.Le Mont Gargan héberge une faune protégée et notamment tout un cortège de passereaux (bruant et traquet pâtre, notamment) lié aux lisières et aux formations arbustives qui occupent les pentes du site. L'engoulevent d'Europe niche au sol dans la lande ou les coupes forestières. Au début de l'été, on peut l'apercevoir au crépuscule ou entendre son chant caractéristique rappelant celui d'un moteur de vélo solex. C’est un lieu privilégié d’observation des oiseaux et des chauves-souris, d’ailleurs, La Sepol (société pour l'étude et la protection des oiseaux en Limousin) assure régulièrement un comptage des migrateurs depuis le sommet.
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6201
altitude 730 m
longitude 1.64798
Voir la fiche du point d'intéret »
B

Les combats du Mont Gargan

Lieu historique
Pendant la seconde guerre mondiale, la région du Mont Gargan a été un haut lieu de la Résistance. Le 17 juillet 1944, les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) de Georges Guingouin sont encerclés par une force ennemie lourde composée de plusieurs régiments, dont certains éléments des colonnes Von Jesser et Ottenbacher, épaulées par la Milice française. Les combats sont particulièrement violents. Cet épisode représente la seule bataille frontale victorieuse de la Résistance. Des stèles en granit témoignent de ces combats et perpétuent la mémoire des Résistants. Deux commémorations chaque année : le 6 Juin au sommet du Mont Gargan et le dimanche qui suit le 17 juillet à la stèle de Forêt-Haute.« En ce mois de juillet 1944, le « Préfet du Maquis » a cédé la place, aux yeux de ses hommes, au « colonel ». Et Georges Guingouin sait se faire obéir : tous les témoignages concordent sur ce point. Les hommes demeurent à leur poste, et les compagnies se déplacent en fonction des ordres que leur transmettent les « liaisons » du colonel. C’est lui qui ordonne à l’automitrailleuse d’avancer, le 17, et c’est lui qui donnera tout au long de la bataille les consignes de harcèlement et de repli. Après avoir accepté l’affrontement, il donnera l’ordre de décrocher en direction de la montagne, et ses troupes reflueront en bon ordre. Cependant il ne dispose ni de téléphones de campagne ni, à fortiori, d’un réseau radio pour communiquer avec ses compagnies. Tout se fait par « liaison », et Guingouin lui-même se déplace beaucoup tout au long des opérations. Loin de rester dans son repaire du château de La Villa, il est « partout et nulle part », payant de sa personne et prenant des risques. Fidèle à ses habitudes de clandestin, il arpente son territoire mais en demeurant insaisissable. On ne s’étonnera donc pas qu’il reste, tout au long de ce récit, comme arrière-plan, alors qu’il est, indiscutablement, à la manœuvre, contraint d’adapter d’heure en heure son dispositif aux changements de cap déroutants des forces adverses. » Extrait de Eté 1944 : La Bataille du Mont Gargan P.Plas et Michel C.Kiener
Informations complémentaires


kilomètre 0,00
latitude 45.6194
altitude 727 m
longitude 1.64858
Voir la fiche du point d'intéret »
C

Plan d'eau de Sussac

Lac / Etendue d'eau
Le plan d’eau de Sussac , niché au pied du Mont Gargan , possède une plage de sable aménagée avec une baignade surveillée en période estivale. La pêche est autorisée il suffit de s’acquitter de l’achat d’une carte de pêche journalière au bord du lac. Des toilettes, jeux pour enfants et chalet snack-bar (en été) sont à disposition.
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kilomètre 0,00
latitude 45.6605
altitude 420 m
longitude 1.64975
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D

Paysage du Mont Gargan

Points de vue, panorama
Situé sur une zone de transition, le relief s'articule entre un paysage montagnard à l'est, caractérisé par un climat froid et des précipitations importantes, et à l'ouest des plateaux ondulés à influence océanique plus douce. Le Mont Gargan présente ainsi deux types de paysage très contrastés : un paysage boisé dominé par les feuillus, (Croisille-sur-Briance et Surdoux), et un versant nord-est, visible depuis Forêt-Haute, encore largement ouvert avec ses prairies et sa lande. Comme en témoignent d’anciennes cartes postales, le site du Mont Gargan était autrefois quasi intégralement couvert de landes rases et de prairies, pour les troupeaux. Ces landes, longtemps considérées comme des terres incultes, servaient à l'alimentation du bétail, pour le bois de chauffage et de litière. L'arbre n'était présent que sous la forme de petits boisements très limités et isolés au milieu d’espaces ouverts. À partir du XXème siècle, l'exode rural et l'abandon de la polyculture autarcique pour l'élevage extensif exclusif ont conduit les exploitants à transformer les cultures en prairies. Les terrains les plus difficiles se sont enfrichés et reboisés de feuillus et de conifères. Aujourd'hui, le panorama du Mont Gargan permet encore de percevoir les évolutions importantes qui ont bouleversé le paysage au cours du XIXème et du XXème siècles. Même si les prairies et les bois dominent, le réseau de haies, les arbres pour le bois d'œuvre et les vergers ont en partie été conservés. Les pentes fortes autrefois en landes sont aujourd'hui colonisées par la friche forestière.
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kilomètre 0,00
latitude 45.6199
altitude 730 m
longitude 1.64815
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E

Festival du Mont Gargan

Lieu historique
Tous les ans autour du 15 août la montagne limousine est en fête : www.ecoledumontgargan.com
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kilomètre 0,00
latitude 45.6192
altitude 725 m
longitude 1.64869
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F

Le Mont Gargan

Lieu historique
Le Mont Gargan a fait l'objet de diverses légendes, l'une notamment liée au passage de Gargantua auquel l'on devrait sa formation et qui peut en partie expliquer son étymologie (Gargant serait le participe présent de "Garg" formé sur la racine "Gar" signifiant avaler, dévorer). Le Mont Gargan serait par ailleurs lié à un culte solaire où Gargantua, probablement un ancien dieu des Celtes et des Gaulois, transformé en géant par la croyance populaire et l'œuvre de Rabelais, serait la personnification du soleil dispensateur de vie (d'après J.L. Deredempt).Propriété du Département de la Haute-Vienne et des habitants du hameau de Fôret Haute situé sur la commune de Saint-Gilles-les-Fôrets, le Mont Gargan est classé monument et site naturel depuis 1983.Au sommet du site, on trouve la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, érigée entre 1868 et 1871 sous la houlette de l’Abbé Louis Joyeux, alors curé de Surdoux et de Saint-Gilles-les-Forêts. Cet édifice de style néo-gothique est construit en granit et en pierre extraites de carrières locales.Depuis une quinzaine d’années, le Conseil départemental conduit au Mont Gargan des actions de valorisation en partenariat avec les communes et les associations du territoire : restauration des milieux naturels, notamment de la lande sèche qui avait fortement été envahie par les arbustes ; préservation de l'allée des hêtres et de la fontaine ; ouverture du panorama. (Source Conseil départemental de la Haute Vienne)
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kilomètre 0,00
latitude 45.6204
altitude 730 m
longitude 1.64772
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G

Coffres funéraires (au pied de l’église)

Lieu historique
Ces 2 coffres funéraires ont été découverts en 1969 dans un champ de St-Méard en cours de labours. Ils renfermaient chacun les cendres d’un mort (probablement une mère et son enfant), car entre mi-Ier siècle et mi-IIIe siècle, on incinérait les défunts. On ajoutait, à l’intérieur et autour, des objets en verre, en terre cuite ou des éléments précieux pour les accompagner dans l’autre monde (la plupart du mobilier est visible à la mairie aux heures d’ouverture).Ensuite, les morts furent enterrés dans les cimetières voisins des églises (comme ici au Moyen Âge), avant de déplacer ces « champs des morts » vers l’extérieur des bourgs au XIXe siècle, pour des raisons d’hygiène.
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kilomètre 0,00
latitude 45.6646
altitude 434 m
longitude 1.54801
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Publié par Rando Millevaches

Rando Millevaches

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