A
Quand les crapauds auront des couteaux…
Point d'intérêt naturel
C’est déjà le cas ! Avec le Pelobate cultripède (Pelobates cultripes), de son petit nom le Crapaud à couteaux, qui a un chant caractéristique de poule. Avec ses ergots de coq sur ses pattes arrières, il s'enfouit dans le sable jusqu'à ce qu'il pleuve ! Espèce rare et vulnérable en France, considérée comme quasi-menacée au niveau mondial, le Parc du Luberon a restauré des mares de reproduction pour l’espèce dans la roselière située en contre bas.
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kilomètre
0,16
latitude
43.8579
altitude
138
m
longitude
5.22884
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B
Aqui l’aigo es d’or !
Point d'intérêt naturel
Le Calavon connait fréquemment des épisodes de sécheresse. Outre le climat sec, 45% de son bassin versant ne contribue pas aux écoulements de la rivière. L'eau s'infiltre dans le Karst (calcaire perméable) et ressort à la Fontaine de Vaucluse. À cette eau perdue s'ajoute les prélèvements à usage domestique, agricole ou industriel. Par ses suivis réguliers des débits, le Parc du Luberon participe aux décisions préfectotales de restriction de prélèvements. Economisons l'eau, chaque goutte compte !
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kilomètre
0,36
latitude
43.8569
altitude
137
m
longitude
5.23104
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C
Le bucheron des rivières
Point d'intérêt naturel
Ses mœurs nocturnes font du Castor d'Europe ou Castor d'Eurasie (Castor fiber) un hôte discret des rivières que seules trahissent les marques de son activité de bûcheron. Reconnaissable à sa forme trapue et sa queue plate, il est végétarien et se nourrit notamment de saule et de peuplier. Construisant des barrages en période de sécheresse, il est très utile dans la préservation des zones humides. Avec ses 30 kg, il est le plus gros rongeur d’europe. Protégé depuis 1968, il a recolonisé le Calavon où une centaine d’individus sont recensés.
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kilomètre
0,40
latitude
43.8567
altitude
133
m
longitude
5.23137
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D
Le dolmen néolithique
Lieu historique
Au pied de la butte, se trouve la reconstitution du dolmen découvert 500 m plus en aval lors de la crue de 1994. Le monument originel tombé dans l’oubli, fût recouvert de limons pendant des siècles et ainsi préservé. Puis, après 2014, trop exposé aux crues successives, il a été en 2013 – 2014, entièrement déplacé, pierres par pierres, après numérotation et démontage soigneux. Cet édifice est le second du genre dans le Vaucluse après celui de Ménerbes, et l’un des rares en Provence.
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kilomètre
0,44
latitude
43.8565
altitude
139
m
longitude
5.23179
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E
Le chasseur d'Afrique
Point d'intérêt naturel
Le guêpier d’Europe ou « chasseur d’Afrique » est un oiseau très coloré qui creuse son nid dans les ocres ou sur les berges sableuses du Calavon-Coulon. Très présent dans le Luberon, il nous quitte en septembre pour l’Afrique et ne revient qu’au mois d’avril pour la nidification. Cette migration est risquée, puisque 30 % d’entre eux ne reviendront pas, mais c’est l’occasion pour les jeunes nés de s’accoupler avant de creuser, à leur tour, un nid dans le Luberon.
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kilomètre
0,51
latitude
43.856
altitude
138
m
longitude
5.23138
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F
Précieuses fouilles archéologiques
Lieu historique
L’excavation située en contrebas correspond à l’emplacement originel du dolmen néolithique reconstitué 500 m en amont à l’abri des crues du Calavon. Celle de 1994 l’avait mis à jour par érosion des berges qui ont reculées ici de 40 m sur une distance de 150 m. Implanté côté Ubac, ce monument funéraire de 3 000 av. J.C renfermait une cinquantaine d’individus de tous âges et sexe, inhumés en position contractés, les membres inférieurs repliés et ramenés près du tronc.
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kilomètre
1,70
latitude
43.856
altitude
142
m
longitude
5.22489
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G
Quatre vingt !
Point d'intérêt naturel
C’est le nombre d’espèce d’oiseaux recensé sur ce site grâce à un suivi réalisé chaque printemps. Parmi celles-ci, 40 sont nicheuses. La plupart sont caractéristiques de la ripisylve de la rivière et de ses berges : Martin pêcheur, Loriot d’europe, Héron cendré... Ce dernier est facilement reconnaissable par sa grande taille, son plumage gris, son vol lent et puissant et son cou replié en « S ». Ces populations d’oiseaux sont très sensibles à toutes perturbations des lieux, alors chut !
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kilomètre
1,81
latitude
43.8568
altitude
141
m
longitude
5.22405
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H
Ripisylve, un concentré de vie !
Point d'intérêt naturel
Sur la rive opposée se développe une vaste ripisylve. Ce mot d’origine latine vient de « ripa », signifiant rive, et de « sylva », forêt. Cette végétation des milieux humides est caractérisée par la présence d’arbres aux bois tendre, comme les saules et les peupliers dont le Castor est très friand. Elle est indispensable au bon fonctionnement des rivières par son rôle d’ombrage, d’épuration, de protection des sols, ainsi que de refuge et de ressource alimentaire pour de nombreuses espèces.
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kilomètre
1,95
latitude
43.8576
altitude
142
m
longitude
5.22273
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I
ENS zones humides du Calavon aval
Point d'intérêt naturel
L’espace naturel sensible (ENS) « Zones humides du Calavon aval » concerne 5 sites de la rivière Calavon-Coulon répartis à l’aval d’Apt, entre le Pont Julien et Coustellet : les Tours, Ponty, la Bégude, la Virginière (Goult) et le Plan (Oppède), soit environ 80 ha. Ces milieux sont porteurs d’un patrimoine naturel typique de ce tronçon de la rivière : ripisylve, lit de cours d’eau méditerranéen à bancs de sable et graviers, pelouses sèches des terrasses alluviales, mares, forêts. La Virginière à Goult qui sétale rive gauche du Calavon-Coulon sur environ 17 ha, est aussi un terrain d’expérimentation et de suivi scientifique de la biodiversité d’une zone humide.
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kilomètre
2,15
latitude
43.8587
altitude
138
m
longitude
5.22736
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J
Le verrou de Lumières
Point d'intérêt naturel
D’ici, vous surplombez le fond de vallée du Calavon dominé par la présence de milieux naturels (forêt alluviale et bancs de galets) que la rivière façonne au gré des crues. À ce niveau du hameau de Lumières, la plaine est très marquée par le resserrement du relief qui crée un effet de verrou. Les versants sont constitués d’une roche calcaire sableuse d’origine marine : la molasse. Elle s’est formée il y a 20 millions d’années lors de la remontée de la Méditerranée dans toute la vallée du Rhône.
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kilomètre
2,17
latitude
43.8584
altitude
148
m
longitude
5.22065
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K
Quand électricité rime avec biodiversité
Autre
Ici la ligne électrique très haute tension Apt - Cavailon traverse les milieux naturels remarquables du Calavon. La gestion et l’entretien de la végétation sous et aux abords des ouvrages électriques constituent pour l’entreprise Réseau Transport Electrique un enjeu technique et environnemental majeur. C’est pourquoi, le Parc du Luberon et RTE unissent leurs efforts pour sauvegarder et restaurer ce site, en vue de concilier la sureté du réseau électrique et la préservation de la biodiversité.
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kilomètre
2,20
latitude
43.8581
altitude
150
m
longitude
5.22015
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L
Les lits de la rivière
Point d'intérêt naturel
Le chenal dans lequel s’écoule une rivière est appelé lit. Le débit (quantité d’eau qui passe en un point à un moment donné) y varie au cours de l’année. Le lit mineur est là où s’écoule l’eau en tant normal. Le lit moyen correspond aux crues non débordantes contenues par les plus hautes berges. Le lit majeur est l’espace occupé au delà par les plus grandes crues. Préserver ces lits est indispensable au ralentissement des eaux pour la protection contre les inondations des zones urbanisées.
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kilomètre
2,29
latitude
43.8576
altitude
154
m
longitude
5.21928
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M
Pic épeiche, pic high-tech !
Point d'intérêt naturel
''Trrrrrrrrrr'' !!! Sonore et percutant, tel le percussionniste de la forêt, le Pic épeiche (Dendrocopos major) au magnifique plumage coloré de noir, blanc et rouge, ne possède pas de chant au sens strict. Mais il a le tambourinage facile ! Il choisit une branche ou un tronc sec faisant office de caisse de résonance qu'il frappe violemment du bec en séries accélérées et à une vitesse folle de 6 à 7 mouvement par seconde ! Le cerveau subit alors une décélération de 1000 G, soit 200 fois plus qu’un astronaute... C'est l'asymétrie de son bec et la structure spongieuse du crâne qui lui permettent d'absorber les chocs contre le bois. Ses tambourinements sonores qui résonnent loin dans le sous-bois, lui permettent de souligner son territoire, en particulier au printemps.
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kilomètre
2,42
latitude
43.8566
altitude
171
m
longitude
5.21868
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N
Forêt fermée, ouverte ou milieu ouvert boisé ?
Point d'intérêt naturel
Les forêts sont définies par la présence d’arbres couvrant plus de 10 % de la surface totale. Au-dessus de 40 %, la forêt est dite fermée, tandis qu’entre 10 et 40 %, elle est désignée comme étant ouverte. Cette forêt correspond à des surfaces de transition entre la forêt fermée et les milieux ouverts garrigues boisées, landes, etc.) dans lesquelles les arbres pionniers colonisent l’espace et participent à l’extension de la forêt. Lorsque les arbres sont présents mais recouvrent moins de 10 % de la surface totale, les milieux sont alors qualifiés de garrigues boisées ou landes boisées.
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kilomètre
2,58
latitude
43.8561
altitude
196
m
longitude
5.22037
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O
La forêt source de vie !
Point d'intérêt naturel
Sur le territoire du Parc du Luberon, la forêt occupe 87% de la surface des espaces naturels. Cet écosystème forestier abrite une vie diversifiée. Dans l’ambiance fraîche du sous-bois, à l’ombre du feuillage, le sol est riche en micro-organismes qui contribuent à sa fertilité. Les vieux arbres et le bois mort hébergent larves d’insectes, champignons, petits animaux (comme le lucane cerf-volant). Les oiseaux occupent tous les étages des buissons au sommet des grands arbres (Mésanges, Sittelle torchepot, Grand-duc d’Europe, Pic noir, Circaète Jean-le-blanc, etc.). Les reptiles (couleuvre), les mammifères (sangliers, chevreuils) et les chauves-souris (Barbastelle d’Europe) sont également très présents.
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kilomètre
2,78
latitude
43.8557
altitude
209
m
longitude
5.22283
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P
Calavon ou Coulon ?
Point d'intérêt naturel
Le Calavon porte aussi le nom de Coulon à l'aval d'Apt. La limite géographique d’usage du nom Coulon est fixée ici sur la commune de Goult où arrive, entre le pont de Lumières en amont et le pont de la véloroute en aval (anciennement voie ferrée), l’un de ses affluents : l’Imergue. Orthographié « Limergue » jusqu’au début du XXe s., il est dérivé du mot latin « Limés » qui signifie la limite. Ce cours d’eau était considéré, de la fin de l’Antiquité jusqu’au Moyen-Âge, comme une frontière entre les deux zones d’influence linguistique et le Contat Venaissin.
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kilomètre
4,36
latitude
43.8568
altitude
133
m
longitude
5.23118
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Q
Bassie à fleurs laineuses
Point d'intérêt naturel
Les terrasses alluviales bordant le Calavon sont colonisées par des plantes herbacées dont la rarissime et protégée Bassie à fleurs laineuses. Cette espèce steppique des zones sableuses semble se maintenir en France uniquement dans le Vaucluse, et plus particulièrement sur le Calavon, entre Apt et Robion (15 sites connus sur les 19 de l’hexagone). Ici, en contre bas de ce chemin, un programme de confortement et de suivi de ses populations est mis en oeuvre sur des terrains du Parc du Luberon.
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kilomètre
4,45
latitude
43.8572
altitude
138
m
longitude
5.23033
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R
Une petite imprudence, grands dégâts...
Point d'intérêt naturel
Avec le changement climatique, l’évolution du risque lié aux feux de forêt est très préoccupante et devrait se traduire par une extension spatiale et temporelle du risque, ainsi que par une intensification de ce risque, notamment en Provence. Or la foudre est l’unique cause naturelle de départ de feu et ne concerne en moyenne que moins de 10 % des départs. Cela signifie que 9 feux sur 10 sont d’origine humaine, dont 50 % sont provoqués par imprudence : jets de mégots de cigarettes, barbecues, déversement de cendres de cheminées, feux d'artifices, travaux domestiques mais aussi agricoles et forestiers... Soyons vigilants, soyons responsables !
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kilomètre
2,83
latitude
43.8555
altitude
209
m
longitude
5.22335
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