Sur les traces de la Chevauchée de Guillaume le Conquérant - Tracé pour Chevaux et VTT- Edition 2018

Le Domaine de Lantheuil fut acquis par Antoine Turgot de Saint-Clair en 1613 et la construction du château fut entreprise par son fils Jacques.
La propriété appartient depuis sa construction à la famille Turgot.
L’ensemble du domaine a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1931.
L’architecture extérieure du château de style Louis XIII comme les décors intérieurs, Louis XV, Louis XVI, Empire et Napoléon III sont authentiques et ont été créés naturellement au fil des siècles par les habitants du domaine, tous issus de la famille Turgot.
L’arrivée au château se fait par une avenue d’honneur bordée d’une double rangée de hêtres tricentenaires.
Les douves sont alimentées par une rivière "la Gronde", bordées de platanes classés Monuments Historiques, plantés en 1613 et jamais taillés.
Le jardin actuel « à la Française » s’étend au sud du château s’ordonnançant le long de la grande terrasse ornée de balustrades Louis XIV. Le bassin au jet d’eau qui va et vient sans cesse date du XVIIème siècle.

Sources : www.domaine-chasse-turgot.com

Château bâti entre 1626 et 1636.
C'est Jacques Le Bas, seigneur de Cambes, doyen des Aides du présidial de Caen, qui fait construire le petit manoir actuel
Portail de la fin des années 1660.
Le portail monumental, richement sculpté, à fronton circulaire, accosté de portes latérales à linteau droit surmontées de deux lions.
De chaque côté s'étend un mur décoré de pilastres ioniques et de vases élégants avec fruits et fleurs sculptés.
Dans la cour, insolite animal imaginaire, le lapin-girouette, est une œuvre du sculpteur François-Xavier Lalanne.
En 1912, il est acquis par Rachel Boyer qui assure la pérennité des bâtiments qui menaçaient ruine.
Il fait l'objet de plusieurs classements au titre des monuments historiques : un en septembre 1903 pour le portail et les façades, un en février 1914 pour les intérieurs et un autre en mai 1925 pour le mur de clôture et deux pavillons du jardin.
Il est restauré en 1955.
Depuis 1992, les actuels propriétaires contribuent à rendre à Brécy sa physionomie d'antan.
L'académicien, Jacques de Lacretelle, propriétaire du château de Brécy de 1955 à 1985, écrivit à propos de Brécy : « Des atours de princesse italienne jetés sur les épaules d'une petite paysanne normande. »

Sources : Divers pages internet

L’origine du village de Rucqueville remonte à l’époque gallo-romaine. Ruscavilla signifie domaine de Ruscus.
Ce n’est qu’à partir du XIe siècle que nous pouvons décrire de manière plus certaine l’histoire du village.
Si les patrons de la paroisse de Rucqueville furent de simples seigneurs locaux, il faut noter pourtant que les plus grandes familles bas-normandes du temps de Guillaume le Conquérant y possédaient des terres. Citons : Richard Goz, puissant seigneur d’Avranches, possessionné dans le Cotentin et à Creully ; Renouf, vicomte de Bayeux ; Richard, dit Turstin Hadulp, fondateur de l’abbaye de Lessay.
C’est le mécénat qui explique, sans doute, la présence de telles richesses sculpturales dans l’église de ce modeste village qui servait certainement de chapelle castrale, peut-être celle de Richard de Rucqueville, vassal de Richard Goz, seigneur de Creully.
En effet, la petite église actuelle, édifiée aux alentours de 1090, à l’emplacement d’un édifice antérieur, renferme des chapiteaux dont la facture est unique en Normandie. La composition des scènes et le relief des personnages ont été remarqués par Arcisse de Caumont qui est à l’origine du classement de l’église comme Monument historique en 1886. L’édifice a subi de nombreuses modifications à la suite de sa construction mais a gardé néanmoins une réelle harmonie. Délaissé depuis près de deux siècles, il a échappé aux restaurations de la fin du XIXe qui ont malheureusement défiguré nombre de nos églises romanes.
Le cimetière a perdu sa croix mais offre un ensemble remarquable de tombeaux en forme de sarcophage du XVIII° siècle, appartenant à la famille Fossey. Celui d’un enfant de trois jours est un exemple assez rare, car la mortalité infantile était courante à l’époque et passait presque inaperçue.
En 1778, les Rucquevillois avaient pu assister aux grandes manœuvres du camp de Vaussieux où le maréchal de Broglie avait reçu le commandement de plus de 35 000 hommes pour expérimenter de nouvelles méthodes de comba. On a trouvé trace dans des archives d’importantes livraisons destinées à la nourriture des troupes, telles que l’arrivage de 50 000 bottes de fourrage à Rucqueville.

Sources : Association pour la sauvegarde de l'église de Rucqueville