Bélesta - Latour de France
- Thématique Historique, patrimoine
- Mis à jour le 27/01/2023
- Identifiant 686071
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
21,2 km
type parcours
Aller Simple
|
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Lieu de départ
66720 Bélesta
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Terre |
|||||||||
Mots clés
châteaux, cathares, Corbeil, tours-à-signaux
|
Photos & vidéos (1)
description
Nous allons vous faire passer aujourd’hui par les confins du Roussillon et des Fenouillèdes, en flirtant avec une ligne de partage conséquence de la croisade contre les Albigeois, la mainmise sur des terres du sud par des seigneurs venus du nord, par la volonté du Pape et l’absolution de bien des crimes, considérés comme actes de foi à l’époque pour l’éradication d’une hérésie. Le traité de Corbeil a divisé des terres et des communautés pour les incorporer dans d’autres ensembles qui allaient évoluer différemment, dont les langues allaient évoluer différemment, dans des cadres étatiques plus centralisés, à certains moments contestés, mais ou la féodalité, comme les pouvoirs de l’église, au fil des siècles allaient perdre pied.
Sous vos yeux, vous avez les châteaux de Bélesta, celui de Caladroy, encore debout. Celui de Força Real a été miné, détruit suite au traité des Pyrénées.
Ces trois dispositifs de défense, opposés après 1258, ont fait partie du même ensemble. La tour de Montner, tour de Guet, surveillait un Roussillon dominé au XIème siècle par la famille d’Empurias. Le Roussillon de l’époque ne comprenait ni Ille, ni Estagel, ni Tautavel ni Cases de Pène. Ces trois châteaux, comme ceux des Fenouillèdes et du Peyrepertusés appartenaient ou étaient inféodés aux comtes de Besalu qui avaient mis en place un dispositif de tours de guet remarquable, en lien avec Castelnou, et au-delà. Annie de Pous a bien analysé leurs systèmes de communication.
Pour quitter Belesta, vous prendrez le GRP du tour de Fenouillèdes. Vous passerez par le dolmen et vous arriverez tout près de Saint Barthélémy de Jonqueroles, village oublié, vaincu par la peste et l’insécurité témoigne avec son arc wisigothique outrepassé de ses origines ibériques, comme à Sournia que vous avez dépassé, comme à Saint Aubin que nous vous signalerons plus loin. Le pic Aubeil sera aussi à quelques pas. Le panorama sera à la hauteur si vous grimpez. Au loin, la Tour de Tautavel, le château de Quéribus. Par un bon chemin, vous arriverez au menhir, Peyre Drète, pierre dressée sur le papier de votre carte, mais couchée depuis de longues années sur le terrain.
Le col de la Bataille ne sera pas loin. La littérature nous y signale un dolmen bouleversé et une croix d’Aragon érodée que nous n’avons pas repérés. Vous êtes sur un autre point de passage entre Royaume de France et celui d’Aragon de 1258, défendu par la fortification disparue de Força Real.
La roche n'est plus la même. Le schiste a remplacé le granit. Vous prendrez le sentier de découverte botanique, qui de touffe de thym en brins de lavande, de ciste en genévrier vous fera grimper jusqu’à la chapelle et aux antennes. Cette chapelle est dédiée à Marie. En 1693, le château construit par Nunyo Sanch quatre siècles plus tôt a été détruit par les nouveaux maîtres. Vauban portait ses efforts de fortification sur une nouvelle frontière.
Mais il y avait les droits sur les terres de ce lieu désarmé, propriétés de la Dame de Millau . Dona Joana Ros Baronne de Montclar a autorisé le Révérend François Bobo, prêtre de Pézilla à construire la chapelle appuyée sur ce qui restait de la vieille tour à signaux tronquée de Montner, vestiges d’une autre souveraineté. Depuis 1714 les fidèles de Millas et d’ailleurs y viennent en pèlerinage pour essayer de conjurer les orages quand un paratonnerre installé depuis plus fraîche date est sensé protéger le lieu des foudres de Jupiter.
Après le parking, dans le virage de la D 38, vous trouverez le chemin jusqu’à Montner.
Vous pourrez si vous le souhaitez faire halte dans ce village. Mais continuez jusqu’à la Roca de Talo. Vous y verrez une magnifique Croix d’Aragon et les armoiries des Montesquieu.
En poursuivant notre itinéraire, vous serez bien vite en vue de Latour de France, village qui portait un autre nom du temps des Vicomtes de Fenouillet et de leurs suzerains de Besalu.
Sous vos yeux, vous avez les châteaux de Bélesta, celui de Caladroy, encore debout. Celui de Força Real a été miné, détruit suite au traité des Pyrénées.
Ces trois dispositifs de défense, opposés après 1258, ont fait partie du même ensemble. La tour de Montner, tour de Guet, surveillait un Roussillon dominé au XIème siècle par la famille d’Empurias. Le Roussillon de l’époque ne comprenait ni Ille, ni Estagel, ni Tautavel ni Cases de Pène. Ces trois châteaux, comme ceux des Fenouillèdes et du Peyrepertusés appartenaient ou étaient inféodés aux comtes de Besalu qui avaient mis en place un dispositif de tours de guet remarquable, en lien avec Castelnou, et au-delà. Annie de Pous a bien analysé leurs systèmes de communication.
Pour quitter Belesta, vous prendrez le GRP du tour de Fenouillèdes. Vous passerez par le dolmen et vous arriverez tout près de Saint Barthélémy de Jonqueroles, village oublié, vaincu par la peste et l’insécurité témoigne avec son arc wisigothique outrepassé de ses origines ibériques, comme à Sournia que vous avez dépassé, comme à Saint Aubin que nous vous signalerons plus loin. Le pic Aubeil sera aussi à quelques pas. Le panorama sera à la hauteur si vous grimpez. Au loin, la Tour de Tautavel, le château de Quéribus. Par un bon chemin, vous arriverez au menhir, Peyre Drète, pierre dressée sur le papier de votre carte, mais couchée depuis de longues années sur le terrain.
Le col de la Bataille ne sera pas loin. La littérature nous y signale un dolmen bouleversé et une croix d’Aragon érodée que nous n’avons pas repérés. Vous êtes sur un autre point de passage entre Royaume de France et celui d’Aragon de 1258, défendu par la fortification disparue de Força Real.
La roche n'est plus la même. Le schiste a remplacé le granit. Vous prendrez le sentier de découverte botanique, qui de touffe de thym en brins de lavande, de ciste en genévrier vous fera grimper jusqu’à la chapelle et aux antennes. Cette chapelle est dédiée à Marie. En 1693, le château construit par Nunyo Sanch quatre siècles plus tôt a été détruit par les nouveaux maîtres. Vauban portait ses efforts de fortification sur une nouvelle frontière.
Mais il y avait les droits sur les terres de ce lieu désarmé, propriétés de la Dame de Millau . Dona Joana Ros Baronne de Montclar a autorisé le Révérend François Bobo, prêtre de Pézilla à construire la chapelle appuyée sur ce qui restait de la vieille tour à signaux tronquée de Montner, vestiges d’une autre souveraineté. Depuis 1714 les fidèles de Millas et d’ailleurs y viennent en pèlerinage pour essayer de conjurer les orages quand un paratonnerre installé depuis plus fraîche date est sensé protéger le lieu des foudres de Jupiter.
Après le parking, dans le virage de la D 38, vous trouverez le chemin jusqu’à Montner.
Vous pourrez si vous le souhaitez faire halte dans ce village. Mais continuez jusqu’à la Roca de Talo. Vous y verrez une magnifique Croix d’Aragon et les armoiries des Montesquieu.
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