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Tour du Pays des Ecrins en 6 jours

  • Thématique Historique, patrimoine
  • Mis à jour le 06/10/2022
  • Identifiant 1008382
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Revendeur cartes IGN
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
144h02 - Moyen
distance
82,5 km
type parcours
altitude
1844 m 4571 m 958 m -4586 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
Freissinieres
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
randonneurs_aguerris

Photos & vidéos (4)

description

De hameaux en villages, de cols en vallées, d’alpages en torrents, le Tour du Pays des Ecrins permet à la fois de côtoyer des lieux, des sommets emblématiques des Ecrins et de parcourir des chemins plus secrets, plus confidentiels.L’Argentière-La Bessée, point de départ de ce tour, est une bourgade dynamique qui a su combiner développement industriel et valorisation touristique d'un patrimoine culturel et naturel riche. Il est possible de profiter de ses commerces pour les derniers préparatifs.La première étape conduit au hameau d’alpages de Bouchier. Après avoir suivi le torrent de la Gyronde et traversé les Vigneaux, le sentier s’élève en offrant de superbes vues sur le Queyras et le briançonnais. Le jour suivant rallie Vallouise en longeant le massif de Montbrison. Après les Vigneaux, la vue s’ouvre sur les vallées glaciaires d’Ailefroide et du Glacier Blanc. Profitez de votre étape pour visiter la Maison du parc.En rejoignant Ailefroide depuis Vallouise, le randonneur partira à la rencontre d’un environnement minéral et glaciaire, surplombé par des sommets mythiques dont l’omniprésent Pelvoux.Le quatrième jour du périple permettra de découvrir des hameaux qui ont, chacun à leur manière, développé une activité touristique en accord avec une situation géographique singulière !Le lendemain, en franchissant le col de la Pousterle, on découvre le sauvage vallon du Fournel, puis, le passage du col des Lauzes vous conduit à Freissinières et à ses paysages typiques et préservés.Au cours de l’étape 6, plus technique, le sentier s’élève entre les falaises pour rejoindre les crêtes de la Rortie et louvoyer entre ses aiguilles rocheuses avant d’entamer la descente vers l’Argentière-La Bessée.

Départ

L'Argentière-La Bessée

Arrivée

L'Argentière-La Bessée

Ambiance

Cheminer sur le Tour du Pays des Ecrins, c’est découvrir le pays de l’eau qui façonne le paysage et irrigue les jardins, de la houille blanche, de l’or blanc, de l'alpinisme ! Le pays d’une histoire et d’une culture montagnarde, terre de refuge, d’accueil et de haute montagne ! En cheminant dans  différentes vallées, dans cette nature puissante et préservée, on s’imprègne de l’épopée de ce territoire.

Accès routier

Par la N94 depuis Gap ou Briançon

Parking conseillé

Parking de la gare

Transport en commun

Possibilité d'arriver en train à la gare de l'Argentière-La Bessée. Possibilités de navettes sur le parcours : paysdesecrins.com/transports

Recommandations

Niveau moyen du fait essentiellement de la longueur de certaines étapes. Passages techniques sous des falaises pour l’étape 6, possibilité de les éviter. Se renseigner sur les conditions d’enneigement de l’étape depuis Ailefroide et du passage des cols avant votre départ auprès des offices de tourisme et maisons du Parc. Quelques passages à gué pouvant potentiellement poser problème en cas de gros orage.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

infos parcours (92)

1

Le flambé

Un grand papillon jaune pâle rayé de bandes noires vole de buissons en buissons. L’extrémité des ailes postérieures, marquée d’une tache bleue et orange, porte une queue. Le flambé  vit dans les milieux chauds et secs. Il affectionne les friches où poussent prunelliers et aubépines, sur lesquels la femelle pond ses œufs et où se développent ses chenilles.  
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kilomètre 1,13
latitude 44.7569
altitude 1327 m
longitude 6.54099
2

Le calcaire

Formé au début de l'ère secondaire, il y a plus de 200 millions d'années, par l'accumulation de sédiments dans des fonds marins situés à l'est de l'actuel pays des Écrins, ce calcaire fait partie de la « nappe briançonnaise ». Cette nappe de sédiments a été charriée vers l'ouest par les forces tectoniques rapprochant l'Europe de l'Afrique et qui sont à l'origine de la formation des Alpes. Cette nappe est venue chevaucher d'autres roches.
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kilomètre 1,84
latitude 44.757
altitude 1496 m
longitude 6.54598
3

La phalangère à fleurs de lys

Ses fleurs rappellent celle du lys, d’où son nom. On peut en effet la confondre avec le lys des Alpes, encore nommé lys de Saint-Bruno. Touts les deux ont des belles fleurs blanches à six tépales (sortes de pétales) mais, alors que celles du lys des Alpes sont grandes et peu nombreuses, celles de la phalangère sont plus petites (environ 2 cm de long) et nombreuses. Elle pousse sur les coteaux secs, pierreux et ensoleillés.
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kilomètre 2,04
latitude 44.7569
altitude 1509 m
longitude 6.54823
4

Le chêne pubescent

Un chêne s'accroche sur les vires de la via ferrata : c'est le chêne pubescent, aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 
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kilomètre 2,08
latitude 44.7576
altitude 1638 m
longitude 6.54798
5

Le lys orangé

En juin et début juillet, de grandes fleurs oranges illuminent ça et là le rocher : le lys orangé est une splendide plante vivant dans les montagnes d’Europe. Elle pousse dans les rocailles, les buissons ou pourquoi pas en pleine falaise, dans les zones sèches. Elle est protégée. 
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kilomètre 2,10
latitude 44.7571
altitude 1541 m
longitude 6.54891
6

La plaine de Freissinières

La vallée correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, s'étendant jusqu'aux Ribes (« les rives ») et peu à peu comblé par des alluvions propices à l'agriculture.
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kilomètre 2,23
latitude 44.7573
altitude 1565 m
longitude 6.54961
7

L’hirondelle de rocher

Des oiseaux ne cessent de voltiger le long de la falaise. Des hirondelles de rocher. Elles sont brunes avec le dessous beige. Elles ont construit leur nid sous de petits surplombs. Cette espèce est très commune dans les Alpes. Migratrice partielle, elle rejoint en hiver la côte méditerranéenne où elle retrouve des populations sédentaires. Aussi est-elle la première à réapparaître dans les vallées du Pays des Écrins dès fin février et la dernière à partir en octobre !
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kilomètre 2,30
latitude 44.7574
altitude 1553 m
longitude 6.55045
8

Le raisin d'ours

Le sol de la pinède est tapissé d’un sous-arbrisseau rampant aux feuilles persistantes, ovales et vernissées. Au printemps, le raisin d’ours donne de jolies petites fleurs en forme de grelot, blanches bordées de rose. Elles vont donner des baies rouges, comestibles mais farineuses. Les ours les apprécient, d’où son nom. C’est une plante bien adaptée à la sécheresse. 
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kilomètre 3,88
latitude 44.7543
altitude 1644 m
longitude 6.56043
9

Le rossignol philomèle

Bien caché dans un buisson, le mâle du rossignol lance son chant sonore et très varié. Quel bavard ! Il chante même la nuit ! Cet oiseau ne dépasse guère 1200 m d'altitude mais à Rame, il est bien présent. Il affectionne en effet les lieux chauds, souvent au bord de l’eau, et niche dans les buissons. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique.
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kilomètre 10,88
latitude 44.7757
altitude 963 m
longitude 6.55656
10

Le stade d’eau vive

Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international.
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kilomètre 11,67
latitude 44.7808
altitude 959 m
longitude 6.55943
11

Le Fournel

Le Fournel prend sa source dans la vallée du Fournel, au cœur du Parc national des Écrins et se jette dans la Durance vers le stade d’eau vive. Il est connu pour être un canyon très ludique pour les hauts-alpins et le plus fréquenté du Haut Val Durance. Il est idéal pour une initiation à la verticalité notamment par la présence de plusieurs sauts, toboggans et rappels. Son accès est autorisé d’avril à octobre et est réglementé car il se situe en aval d’une prise d’eau EDF, ce qui présente un réel danger.
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kilomètre 11,94
latitude 44.7831
altitude 964 m
longitude 6.5584
12

La Durance

La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Cette rivière est « pluvio-nivale », c’est-à-dire que son débit dépend de l’apport naturel en eau dû à la fonte des neiges et aux pluies. Ainsi, elle représente un véritable terrain de jeux pour les kayakistes de l’Europe.
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kilomètre 12,08
latitude 44.7843
altitude 971 m
longitude 6.55783
13

Le compresseur mobile

Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.
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kilomètre 12,73
latitude 44.7887
altitude 972 m
longitude 6.55641
14

La turbine Francis

L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 
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kilomètre 13,17
latitude 44.7886
altitude 973 m
longitude 6.55626
15

Le hibou petit duc

Dès fin avril, on peut entendre la nuit et même le jour ses tiou très doux. Il revient d'Afrique où il a passé l'hiver, car il est essentiellement insectivore : pour ce petit hibou, de gros insectes (grande sauterelle verte …) font de bons repas. Pour nicher, il s'installe dans un arbre creux ou même dans une cavité en bâtiment. Il affectionne les lieux chauds … et riches en insectes bien sûr !
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kilomètre 13,74
latitude 44.7916
altitude 989 m
longitude 6.55604
16

Les orpins

Sur les zones rocailleuses s'étalent de petites plantes « grasses » aux fleurs étoilées, blanches pour certaines espèces, jaunes pour d'autres. Leurs feuilles sont souvent cylindriques, pointues à l’extrémité ou non selon les espèces, et pleines d'eau : vivant sur des lieux secs, elles font ainsi des réserves pour les jours difficiles ! A leur hauteur, si près de la roche, ça chauffe en été !
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kilomètre 13,93
latitude 44.7933
altitude 1030 m
longitude 6.5559
17

Les bergeronnettes

Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.
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kilomètre 15,59
latitude 44.8053
altitude 995 m
longitude 6.55855
18

Les strates

La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses.
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kilomètre 15,93
latitude 44.8062
altitude 995 m
longitude 6.56259
19

Les larves de phryganes

Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.
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kilomètre 15,97
latitude 44.8058
altitude 995 m
longitude 6.56214
20

Le barry de la Batie

On peut voir, en rive droite de la Durance, les vestiges d'un grand mur. Improprement nommé mur des vaudois, cette ligne de fortification (un barri en occitan alpin) édifiée au 14ème siècle servait de barrière douanière et sanitaire entre le Briançonnais et l'Embrunais, dont faisait partie L'Argentière-la-Bessée. Elle barrait toute la vallée de la Durance. Ce qu'il en reste est classé Monument historique.
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kilomètre 16,05
latitude 44.806
altitude 1063 m
longitude 6.56432
21

Le bulime zébré

S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol.
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kilomètre 16,10
latitude 44.8064
altitude 1035 m
longitude 6.56358
22

Truite

Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).
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kilomètre 16,92
latitude 44.8171
altitude 1022 m
longitude 6.5515
23

Le village des Vigneaux

Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.
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kilomètre 18,57
latitude 44.8225
altitude 1077 m
longitude 6.53627
24

Les sylvains

On peut avoir la chance d’observer le petit sylvain et le sylvain azuré, papillons au dessus sombre traversé d’une bande blanche et au revers fauve orangé et blanc. Il sont difficiles à observer, jouant de leurs couleurs et de l’ombre des arbres pour se fondre dans le paysage. Ils sont de plus très farouches. Ces deux espèces très semblables dont les femelles pondent sur des chèvrefeuilles ne sont guère communes.
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kilomètre 20,19
latitude 44.8218
altitude 1099 m
longitude 6.55285
25

Le chêne pubescent

Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 
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kilomètre 20,75
latitude 44.8178
altitude 1095 m
longitude 6.55672
26

Le circaète Jean-le-Blanc

C’est en mars que ce grand rapace brun sur le dessus et blanc moucheté de noir en dessous, avec la tête sombre, revient d’Afrique subsaharienne où il a passé l’hiver. Il se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques ou dénudées, les friches ou les pierrailles. Il construit son nid dans un pin où grandira un seul poussin. On peut facilement l’observer faisant du surplace dans les airs, à une trentaine de mètres du sol,  puis fondre sur sa proie.
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kilomètre 22,33
latitude 44.8184
altitude 1326 m
longitude 6.56293
27

Le hameau de Bouchier

Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 
Informations complémentaires


kilomètre 24,09
latitude 44.8322
altitude 1496 m
longitude 6.56583
28

Le hameau de Bouchier

Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 
Informations complémentaires


kilomètre 24,35
latitude 44.8322
altitude 1510 m
longitude 6.56501
29

Le chêne pubescent

Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 
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kilomètre 26,03
latitude 44.8275
altitude 1503 m
longitude 6.54798
30

La grive draine

Elle est présente toute l'année, profitant en hiver des nombreuses baies du gui poussant sur les pins. En été, ce sera plutôt insectes, escargots ou vers pour le repas. En hiver, elle se déplace souvent en petites troupes pleines de cris d'alarme : trrrrrrrrr, trrrrrrrr. Dès le mois de mars cependant, les mâles lancent leur chant flûté ressemblant un peu à celui du merle.
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kilomètre 27,81
latitude 44.8326
altitude 1369 m
longitude 6.53862
31

L'ascalaphe soufré

Un drôle d’insecte mi-papillon mi-libellule, aux grandes antennes noires, aux ailes transparentes teintées de jaune ou de blanc et aux nervures bien marquées, vole sur la prairie aux heures chaudes de la journée. C’est l’ascalaphe soufré. Les ascalaphes font partie de la famille des névroptères et sont cousins des fourmilions et des chrysopes. Ce sont des prédateurs de petits insectes, surtout des mouches. 
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kilomètre 28,33
latitude 44.8307
altitude 1306 m
longitude 6.53858
32

Les aigles de la Tête d'Aval

On peut observer des aigles planant autour de la Tête d’Aval, qui bénéficient, aux heures chaudes de la journée, de l’air s’élevant au-dessus des falaises calcaires. Ayant ainsi pris de l’altitude, ils peuvent aller rejoindre leur territoire de chasse sans donner un coup d’aile. 
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kilomètre 28,48
latitude 44.8311
altitude 1290 m
longitude 6.53714
33

Le chévrefeuille d'Étrurie

L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur, il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes.
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kilomètre 30,57
latitude 44.8289
altitude 1257 m
longitude 6.52865
34

Á l'adret, la pinède

La piste traverse une forêt de pin sylvestre auquel se mêle le chêne pubescent. C’est une forêt typique des adrets (versants exposés au soleil), en bas de versant, dans les vallées intra-alpines.
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kilomètre 31,16
latitude 44.8293
altitude 1238 m
longitude 6.5217
35

Le héron cendré

Si on ne s'y attend pas forcément, on peut cependant observer régulièrement des hérons cendrés le long de la Gyronde. S'il pêche poissons ou amphibiens, il peut aussi se nourrir,de petits rongeurs dans les prairies avoisinant la rivière. Sa technique est toujours la même, une chasse à l'affût avec, une fois la proie repérée, une détente foudroyante du cou et le harponnage avec son bec en poignard. Redoutable !
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kilomètre 31,51
latitude 44.8275
altitude 1099 m
longitude 6.51944
36

Le torcol

Au printemps se fait entendre dans les vieux arbres du verger un drôle de chant,  puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. C’est celui du torcol fourmilier, ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car de couleur se confondant avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.
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kilomètre 32,02
latitude 44.8327
altitude 1193 m
longitude 6.51363
37

Le pin sylvestre

Un long tronc brun rougeâtre dans sa partie supérieure, une ramure peu fournie, des aiguilles gris vert groupées par deux… Nul doute c’est le pin sylvestre. Ce résineux se contentant d’un sol pauvre résiste au gel comme à la sécheresse estivale aussi est-il très commun dans les vallées intra-alpines telles que la Vallouise, au climat continental.
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kilomètre 32,65
latitude 44.8372
altitude 1292 m
longitude 6.5102
38

La limodore à feuilles avortées

Dans le sous-bois de la pinède se dresse une grande orchidée entièrement violacée. Elle n'a pas de feuille comme son nom l'indique, juste quelques écailles blanchâtres sur la tige. Sans chlorophylle (le pigment vert de la plante intervenant dans la photosynthèse, processus permettant de fabriquer de la matière organique), elle vit en parasite sur des racines d'arbres.
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kilomètre 32,79
latitude 44.8383
altitude 1327 m
longitude 6.51037
39

Le pic noir

Le pic noir, coiffé d’une calotte rouge, est le plus grand des pics. Méfiant et solitaire, il est difficilement observable mais ses cris sonores révèlent sa présence. Il se nourrit principalement de fourmis et d'insectes vivant dans les arbres morts, qu'il prélève en martelant le bois. Il creuse dans les arbres sa loge qui, une fois les jeunes partis, pourra être récupérée par des chouettes ou des chauves-souris forestières.  
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kilomètre 33,08
latitude 44.8404
altitude 1323 m
longitude 6.50872
40

Les ouvrages RTM

Des barrages de correction torrentielle ont été construits par le RTM (Restauration des Terrains en Montagne), un service de l’ONF (Office National des Forêts). Ces ouvrages visent à limiter l’érosion et les crues des torrents. Le RTM est un service déjà ancien, né à la fin du XIXème siècle. À cette époque, les versants étaient beaucoup moins boisés qu’actuellement et l’érosion très grande.
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kilomètre 36,86
latitude 44.852
altitude 1301 m
longitude 6.49917
41

Le lis martagon

Dans la forêt, on peut souvent admirer le lys martagon. Cette superbe plante a de grandes fleurs pendantes aux pétales recourbés, roses mouchetés de pourpre, laissant apparaître les étamines orangées. Ses feuilles sont allongées et verticillées. Elle pousse dans les prairies et bois frais et, bien que  commune ici, est rare dans bien des régions françaises. Sa cueillette est d’ailleurs interdite ou réglementée.
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kilomètre 36,97
latitude 44.8529
altitude 1312 m
longitude 6.499
42

Le cirse de Montpellier

Le long du canal pousse une grande plante, une sorte de chardon qui ne pique pas, le cirse de Montpellier. Ses feuilles ovales et pointues sont bordées de grands cils raides mais non piquants. Ses fleurs sont roses. En France, elle n’est présente que dans les Alpes et les Pyrénées ainsi que dans quelques départements du sud. Liée aux zones humides, cette espèce s’est raréfiée dans de nombreuses régions en raison des atteintes portées à son milieu. 
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kilomètre 37,16
latitude 44.8543
altitude 1316 m
longitude 6.49791
43

La carline à feuilles d'acanthe

Ce versant exposé à l’ouest est chaud. Le sol y est rocailleux. La végétation traduit bien cette situation : ici poussent la lavande à feuilles étroites et la Carline à feuilles d’acanthe. Cette dernière ressemble à un gros soleil avec son capitule très grand et devenant vite doré et ses feuilles rayonnant tout autour. Elle était souvent accrochée sur les portes des maisons… mieux vaut la laisser illuminer les prairies rocailleuses !
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kilomètre 37,25
latitude 44.8551
altitude 1314 m
longitude 6.49786
44

Le rôle des canaux

Irrigation des prairies et des jardins individuels, conservation des traditions, maintien du lien social grâce aux corvées des canaux entre habitants, aménagement des canaux pour offrir des balades aux touristes et locaux… Les canaux ont une pluralité de rôles d’où l’intérêt de les conserver et de les entretenir. 
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kilomètre 37,67
latitude 44.8588
altitude 1314 m
longitude 6.49727
45

L'Adret

Le lieu-dit se nomme l'Adret. L’adret, nommé dans certaines régions l'endroit, est le versant exposé au soleil, versant sud ou ouest.  On l'oppose à l'ubac, également nommé envers. À l'adret, les cultures démarrent plus tôt, mûrissent plus vite, et les maisons se réchauffent plus vite aussi ! Aussi a-t-il été largement défriché. À l'envers, la forêt était maintenue pour l'utilisation du bois comme combustible ou matériaux.
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kilomètre 39,46
latitude 44.8714
altitude 1513 m
longitude 6.49625
46

Les Choulières

Savez-vous planter les choux, comme dit la chanson… En tout cas, le nom Choulières indiquerait un lieu planté de choux et par extension un lieu où on cultivait des légumes. L’abandon de l’agriculture en montagne a modifié le paysage : les champs et les prairies de fauche servent maintenant de prés pour les ovins, dont les troupeaux sont de plus en plus gros.
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kilomètre 40,79
latitude 44.8804
altitude 1587 m
longitude 6.49026
47

Ailefroide

Entre mélèzes et parois de granite, au pied du Mont Pelvoux se trouve Ailefroide, autrefois un hameau d’alpages. Il s’agit du dernier hameau de la vallée situé à la confluence des vallons de Saint-Pierre et de Celse Nière. “Ailefroide” signifierait “Alpe froide”, le soleil étant peu présent l’hiver. C’est le départ de nombreux sentiers et le paradis des grimpeurs. Ailefroide est un lieu mythique pour les alpinistes, une stèle rappelle la conquête du Pelvoux en 1828.
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kilomètre 45,26
latitude 44.8882
altitude 1504 m
longitude 6.44814
48

Le chamois

Animal emblématique de la montagne, le chamois est en fait plutôt un animal de forêt. À l’aise dans les pentes et les rochers, il est doté d’adaptations remarquables telles qu’un cœur très volumineux et un sang très riche en globules rouges, lui permettant de gravir plusieurs centaines de mètres de dénivelé en quelques minutes (400 m à l’heure pour un randonneur moyen !). En hiver, leur pelage est plus sombre, faisant office de « capteur solaire ».
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kilomètre 45,34
latitude 44.8888
altitude 1506 m
longitude 6.44758
49

Ailefroide

Hameau isolé en hiver du fait de la fermeture de la route à cause de la neige, Ailefroide reprend vie au printemps et peut accueillir plus de 1000 résidents en été. Ancien hameau d’alpage, Ailefroide est devenu, au XXème siècle, un camp de base majeur pour les alpinistes partant à l’assaut des sommetsmythiques environnants. Depuis les années 1980, la notoriété internationale du hameau s’est accrue avec le développement de la pratique de l’escalade en grandes voies sur les parois granitiques alentours.
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kilomètre 45,64
latitude 44.8876
altitude 1507 m
longitude 6.44595
50

L'aigle royal

Un couple d’aigles vit dans la vallée d’Ailefroide. Chaque couple a un territoire de chasse très grand, aussi ne pourrait-il y en avoir plus dans un vallon comme celui-ci. Ce couple a construit plusieurs aires dans les parois autour d’Ailefroide : une seule est occupée par année, après quelques réaménagements. Les aires sont situées dans le bas des territoires de chasse afin que les aigles puissent ramener sans trop de problème à l’aiglon des proies lourdes.
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kilomètre 45,87
latitude 44.8862
altitude 1502 m
longitude 6.44813
51

L'érable champêtre

Le sentier du retour est bordé de nombreux feuillus où on peut distinguer frênes, chênes et différents érables. L’érable champêtre se distingue par ses petites feuilles à lobes arrondis. Les ailes de ses fruits nommés samares, qui aideront à la dispersion en faisant « l'hélicoptère », sont opposées. C'est un arbre rustique s'adaptant à bien des types de sols.
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kilomètre 49,16
latitude 44.8786
altitude 1325 m
longitude 6.47479
52

La barbe de bouc

Point de bouc à l'horizon mais une grande plante formant un grand massif et profitant de la fraîcheur du talweg. Son inflorescence plumeuse, constituée de minuscules fleurs blanches est très esthétique. Elle est parfois confondue avec la reine des prés qui ne porte pas une si grande barbe pointue et dressée vers le ciel !
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kilomètre 49,26
latitude 44.8785
altitude 1319 m
longitude 6.47637
53

Le tilleul

La première partie de la via se termine à l'ombre d'un tilleul, le tilleul à grandes feuilles. Il est présent également le long du cheminement de la via ferrata mais avec des spécimens plus petits. Cette espèce, voisine du tilleul commun qui est cultivé, est une espèce dite des « forêts de ravin » qui occupent des pentes fortes et souvent fraîches. Le torrent amène la fraîcheur et la pente est là !
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kilomètre 49,33
latitude 44.8778
altitude 1284 m
longitude 6.47635
54

Le cincle plongeur

Avec un peu chance, on peut observer au bord de l'eau cet oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche. Il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Il chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. 
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kilomètre 49,36
latitude 44.8776
altitude 1278 m
longitude 6.47666
55

L’échinops à tête ronde

Au bord du sentier, pousse une grande plante aux feuilles assez larges et peu épineuses, aux inflorescences toute rondes, blanchâtres ou bleu très pâle : c’est l’échinops à tête ronde, plante peu commune. C’est la cousine de l’échinops ritro, que l’on voit partout dans les lieux secs. Celle-ci a des inflorescences bleutées, des feuilles piquantes et est plus petite. 
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kilomètre 49,41
latitude 44.8776
altitude 1293 m
longitude 6.47764
56

La conduite forcée

Cette conduite forcée achemine l’eau jusqu’à l’usine hydroélectrique des Claux, située juste en contrebas, qui exploite l’eau du massif des Écrins. La centrale a été inaugurée en 1932. L’électricité produite servait surtout à l’époque à produire de l’électricité pour l’usine d’aluminium située à l’Argentière-La Bessée. 
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kilomètre 49,51
latitude 44.8772
altitude 1279 m
longitude 6.47871
57

L’alimentation en eau de la centrale des Claux

L’usine hydroélectrique des Claux est alimentée par plusieurs torrents : le Saint-Pierre (glacier blanc et glacier noir), le Celse Niere (Sélé) et l’Eychauda (Chambran). La prise d’eau située Ailefroide (1600 m3 de retenue) permet de collecter les eaux glaciaires des Torrent de Saint-Pierre et de Celse Niere. A l’origine la centrale produisait une partie de l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’usine d’aluminium de l’Argentière et du sanatorium du Bois de l’Ours à Briançon. Aujourd’hui la centrale est toujours en activité.
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kilomètre 49,57
latitude 44.8767
altitude 1265 m
longitude 6.47895
58

L’usine des Claux

L’usine des Claux, a été construite de 1929 à 1935 pour initialement fournir en électricité l’usine d’aluminium de l’Argentière la Bessée. L’architecture remarquable de l’usine s’inspire du principe architectural de nombreux édifices religieux : long bâtiment principal avec de nombreusesouvertures en forme d’arcades (neff), deux extensions perpendiculaires plus petites (transept) sans oublier le lanterneau qui rappelle le clocher. L’usine abrite aujourd’hui, outre les installations toujours en activité, un espace muséographique dédié à l’histoire de l’usine et l’aventurehydroélectrique du territoire.
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kilomètre 49,63
latitude 44.8763
altitude 1262 m
longitude 6.47949
59

Érosion

Si les glaciers sont de puissants agents d'érosion, les torrents ne laissent pas leur part. Ils sont assez puissants pour transporter de gros galets (voire de gros blocs), lesquels, projetés contre le fond et les parois rocheuses, finissent par les polir. C'est ce qu'on observe facilement vers la première passerelle, mais aussi plus loin.
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kilomètre 49,75
latitude 44.8773
altitude 1274 m
longitude 6.47703
60

Le torrent d'ailefroide

La via va s'enfoncer dans les gorges creusées par le torrent d'Ailefroide, aux eaux parfois d'un blanc laiteux. Cette couleur est due à la présence de « farine glaciaire » transportées par le torrent. Les glaciers tels que le glacier blanc, le glacier noir ou le glacier du Sélé ne sont pas loin. Leur frottement sur la roche joue comme du papier de verre et donne une poudre blanche, la farine glaciaire, constituée de résidus de certains minéraux.
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kilomètre 49,79
latitude 44.8769
altitude 1269 m
longitude 6.47767
61

La prairie fraîche

La piste passe dans une zone de prairie, que l'on qualifie de fraîche en raison de la teneur en eau de son sol. Le botaniste reconnaît vite ce type de prairie grâce à son cortège végétal et notamment la présence de la bistorte, une plante « en écouvillon » portant au sommet de sa tige un épi dense de minuscule fleurs rose. Elle est aussi nommée langue de bœuf en raison de la forme de ses feuilles.
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kilomètre 50,43
latitude 44.8727
altitude 1252 m
longitude 6.48185
62

L'aulne blanc

Dans les vallées des Alpes et du Jura, l'aulne blanc remplace souvent l'aulne glutineux, présent dans une bonne partie de la France. Comme son cousin, il pousse en bordure des rivières et est d'une grande utilité pour fixer les berges. Qu'on le coupe, son bois se teinte d'orange vif. Mais pourquoi le couper ?
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kilomètre 50,79
latitude 44.8704
altitude 1244 m
longitude 6.48447
63

Le Gyr

L'homme est décidément un animal bizarre : il construit, déconstruit et ainsi de suite. Pour protéger les nouvelles infrastructures de Pelvoux, le Gyr a été endigué. Mais ne pouvant plus prendre ses aises comme auparavant, il a creusé son lit, mettant en péril les fondations. Aussi ont lieu des travaux d'élargissements de son lit, permettant de concilier son écoulement plus naturel, ce qui est plus favorable à la biodiversité, et une bonne protection des zones urbanisées.
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kilomètre 50,98
latitude 44.8688
altitude 1245 m
longitude 6.4845
64

La station de ski de Pelvoux-Vallouise

L'itinéraire traverse d'abord la petite station de ski de Pelvoux-Vallouise, construite en 1982. Très familiale, c'est en hiver l'endroit idéal pour les jeunes enfants apprenant à skier avec de petits téléskis dans la partie basse tandis que les grands frères ou les grandes sœurs iront skier plus haut.
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kilomètre 51,41
latitude 44.8654
altitude 1231 m
longitude 6.48681
65

Travaux de restauration

Du fait de divers travaux effectués au 20ème siècle, l'ancien lit en tresses du Gyr avait disparu au profit d'un lit très étroit et contraint. Cela a eu pour résultat un creusement important déstabilisant les berges, menaçant les réseaux et les infrastructures touristiques ainsi qu''un un appauvrissement important des milieux écologiques associés.. En 2018, certains travaux d'élargissement ont été menés pour permettre de limiter les dégâts de crues et d’érosion et restaurer les milieux aquatiques
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kilomètre 51,77
latitude 44.863
altitude 1222 m
longitude 6.48962
66

Le cincle plongeur

On peut souvent observer le cincle plongeur, qui comme son nom l'indique plonge ! Puis il marche à contre-courant au fond de l'eau pour chasser des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. C'est un indicateur de la présence de ces petits animaux et donc de la bonne qualité des eaux.
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kilomètre 51,89
latitude 44.8618
altitude 1219 m
longitude 6.48996
67

La calamagrostide argentée

Sur le talus pousse une graminée formant de grosses touffes : la calamagrostide argentée. Elle est adaptée aux terrains caillouteux, secs et ensoleillés. Ses inflorescences aux reflets dorés argentés sont du plus bel effet mais c'est surtout à la fin de l'été qu'on la remarque lorsque, dans la lumière du soir, elle forme de gros bouquets chatoyants.
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kilomètre 52,09
latitude 44.86
altitude 1218 m
longitude 6.48945
68

Le polygale faux-buis

Dans le sous-bois, pousse le polygale faux-buis. Ce sous arbrisseau rampant a des feuilles ovales et vernissées, rappelant celles du buis. Les fleurs sont blanches et jaune orangé.  Commun dans les Alpes, il vit dans les bois clairs et les forêts sèches.
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kilomètre 53,10
latitude 44.8561
altitude 1343 m
longitude 6.48676
69

Le moineau soulcie

On peut souvent observer aux alentours de Puy Aillaud une petite troupe de moineaux soulcies. Ce gros moineau ainsi nommé car il a un grand sourcil (soulcie) blanc, a le dessus de la tête sombre, le dos brun rayé de clair, la poitrine et le ventre blancs striés de brun clair. Il a une petite tache jaune à la gorge, souvent non visible. C’est une espèce sédentaire.
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kilomètre 54,72
latitude 44.8547
altitude 1570 m
longitude 6.48186
70

Le hameau de Puy Aillaud

Puy Aillaud est le hameau habité en permanence le plus élevé de Vallouise (1580 m). Ce hameau a conservé quelques belles maisons traditionnelles. 
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kilomètre 54,73
latitude 44.8546
altitude 1567 m
longitude 6.48174
71

La chapelle Saint-Jean

Cette jolie petite chapelle du XVIIème siècle, entourée du cimetière offre avec le banc situé devant sa façade, une aire de repos sympathique. Pour regarder courir les traileurs ?
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kilomètre 55,31
latitude 44.8506
altitude 1514 m
longitude 6.48243
72

Le chêne pubescent

La descente s’effectue sur une pente chaude où le maître des lieux est le chêne pubescent. C’est un petit chêne au port tordu et aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles sont pubescents, c'est-à-dire recouverts d’un fin duvet. C’est un arbre poussant sur les pentes chaudes et sèches.
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kilomètre 56,03
latitude 44.8482
altitude 1372 m
longitude 6.48376
73

Vallouise

L’histoire de Vallouise est à l’histoire des Vaudois. Cette congrégation religieuse née à Lyon militait pour le dépouillement, la simplicité. Considérée comme un mouvement de contestation, elle a fait l’objet, à partir du XIIIème siècle, de nombreuses persécutions. Les vaudois ont alors dû fuir. De nombreuses familles se sont réfugiées en Vallouise où les massacres et persécutions se poursuivirent. Le roi Louis XI mit temporairement fin à ces exactions. En 1486, en son honneur, la commune de Vallis Puta fût renommée Vallis Loysia.
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kilomètre 57,16
latitude 44.8465
altitude 1162 m
longitude 6.48809
74

L'église de Vallouise

L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.
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kilomètre 57,22
latitude 44.8461
altitude 1164 m
longitude 6.48766
75

Le petit rhinolophe

Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.
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kilomètre 57,25
latitude 44.8459
altitude 1167 m
longitude 6.48735
76

Vallouise

Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.
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kilomètre 57,39
latitude 44.845
altitude 1167 m
longitude 6.48627
77

Le torcol

Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  
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kilomètre 57,90
latitude 44.8414
altitude 1166 m
longitude 6.48331
78

Le solidage géant

Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale. 
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kilomètre 58,60
latitude 44.8393
altitude 1190 m
longitude 6.47523
79

Le merisier à grappe

Là où le sol est suffisamment frais, un petit arbre aux feuilles ovales et pointues borde la piste. En mai, alors qu’il commence à feuiller, le merisier à grappe, cousin du merisier que l’on connaît d’ordinaire, donne de nombreuses grappes de fleurs blanches très odorantes. Ces dernières donnent ensuite de petites merises noires, en grappes lâches, guère comestibles. Il a été nommé putiet ou bois puant, non pas en raison de ses fleurs, bien sûr, mais de son écorce.
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kilomètre 59,05
latitude 44.8395
altitude 1199 m
longitude 6.46973
80

Le grand mars changeant

La vallée de l'Onde accueille des espèces peu communes, comme, en bordure de la rivière, le grand mars changeant. Le mâle de ce grand papillon a de magnifiques reflets allant du bleu au violet noir selon l'inclinaison de ses ailes, ce qui résulte de la diffraction de la lumière sur leurs écailles ; reflets changeants d'où son nom. Ses chenilles consomment des feuilles de saules, d'où sa proximité de l'eau. Tout s'explique (ou presque).
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kilomètre 59,75
latitude 44.8391
altitude 1216 m
longitude 6.46168
81

Le gazé

Quoi de mieux qu’un gros tas de fumier dont le liquide nutritif s’écoule sur la route ? Cette manne attire de très nombreux papillons se posant par dizaines sur la route, au péril de leur vie. C’est l’endroit (presque !) rêvé pour les admirer, tant ils sont occupés à siroter ce nectar. Parmi eux, on reconnaît aisément le gazé, papillon blanc aux nervures noires très apparentes. Ce papillon est commun aussi  peut-on l’observer couramment, même loin des tas de fumier ! 
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kilomètre 60,00
latitude 44.8397
altitude 1223 m
longitude 6.45863
82

Truite

Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).
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kilomètre 60,04
latitude 44.8394
altitude 1223 m
longitude 6.45827
83

L’épilobe à feuilles étroites

L’épilobe à feuilles étroites est une grande plante dressée aux feuilles allongées. Ses nombreuses fleurs rose pourpre sont disposées en épis lâches au sommet de la tige. Elle forme de grands massifs, ce qui est du plus bel effet lors de sa floraison. C’est une plante pionnière et elle affectionne les talus de piste et les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…
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kilomètre 60,85
latitude 44.8388
altitude 1222 m
longitude 6.46174
84

L'aulne blanc

L’aulne blanc est bien présent en bordure des rivières dans les vallées de montagne. L'’écorce de son tronc est lisse et grise. Ses feuilles sont vert foncé au dessus, blanchâtres en dessous, doublement dentées et pointues au bout. Les fleurs femelles donnent des sortes de petites « pommes de pin » nommés les strobiles. Son bois fraîchement coupé se teinte d’orange vif.
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kilomètre 60,94
latitude 44.8389
altitude 1210 m
longitude 6.46278
85

Le morio

Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.
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kilomètre 61,08
latitude 44.8381
altitude 1224 m
longitude 6.46443
86

La bergeronnette des ruisseaux

Des quelques oiseaux nichant en bordure des torrents, on pourra reconnaître la bergeronnette des ruisseaux, passereau gracile au vol onduleux dont le dos est gris cendré et le ventre jaune. Posée, elle hoche constamment sa très longue queue. Elle se nourrit d’insectes et de larves aquatiques et de petits mollusques,qu’elle déniche au bord de l’eau. En montagne, elle effectue une migratrice partielle, déménageant vers l'aval à l'échelle régionale.
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kilomètre 61,47
latitude 44.839
altitude 1196 m
longitude 6.46861
87

Le Semi-Apollon

Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.
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kilomètre 64,74
latitude 44.8288
altitude 1353 m
longitude 6.49622
88

Le sentier du Facteur

Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise. 
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kilomètre 64,76
latitude 44.8286
altitude 1356 m
longitude 6.49622
89

Le col de la Pousterle

La pousterle, en occitan haut-alpin, c’est une petite porte (une poterne). Il vient du latin posterula qui signifie la porte de derrière. Ce toponyme désigne parfois un col, qui est une porte entre deux vallées en quelque sorte ! Les glaciers ont creusé cette porte où passait un bras entre le glacier qui occupait le vallon du Fournel et celui qui s’écoulait dans celle de Vallouise.
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kilomètre 68,77
latitude 44.8073
altitude 1765 m
longitude 6.51429
90

La chevêchette d'Europe

C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers.  Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.
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kilomètre 69,43
latitude 44.8025
altitude 1772 m
longitude 6.51731
91

La libellule à quatre taches

Autour du lac circulent des libellules. L'une d'entre elles est assez facilement identifiable : la libellule à quatre taches. Elle se nomme ainsi car une tache est présente sur chacune de ses quatre ailes. La femelle pond ses oeufs sur la végétation flottante et les larves sont aquatiques. Elle se nourrit principalement de moustiques et de moucherons qu’elle capture dans les airs. C’est également dans les airs que le mâle et la femme s'accouplent… Une véritable acrobate !
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kilomètre 77,41
latitude 44.768
altitude 1844 m
longitude 6.53616
92

L’huile de marmotte

D’antan, l’huile permettait aux habitants de Freissinières de cuisiner mais aussi de s’éclairer. L’huile de noix ou d’amandes était difficile à produire du fait de l’altitude. Le prunier de Briançon résiste en montagne et les prunes jaunes de cet arbre fruitier contiennent des amandes. Ces amandes étaient pressées dans des moulins pour produire une huile aux vertus médicinales : l’huile de marmotte. 
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kilomètre 81,20
latitude 44.7535
altitude 1195 m
longitude 6.53466

Points d'interêt (89)

A

Le flambé

Point d'intérêt naturel
Un grand papillon jaune pâle rayé de bandes noires vole de buissons en buissons. L’extrémité des ailes postérieures, marquée d’une tache bleue et orange, porte une queue. Le flambé  vit dans les milieux chauds et secs. Il affectionne les friches où poussent prunelliers et aubépines, sur lesquels la femelle pond ses œufs et où se développent ses chenilles.  
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kilomètre 1,13
latitude 44.7569
altitude 1327 m
longitude 6.54099
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B

Le calcaire

Point d'intérêt naturel
Formé au début de l'ère secondaire, il y a plus de 200 millions d'années, par l'accumulation de sédiments dans des fonds marins situés à l'est de l'actuel pays des Écrins, ce calcaire fait partie de la « nappe briançonnaise ». Cette nappe de sédiments a été charriée vers l'ouest par les forces tectoniques rapprochant l'Europe de l'Afrique et qui sont à l'origine de la formation des Alpes. Cette nappe est venue chevaucher d'autres roches.
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kilomètre 1,84
latitude 44.757
altitude 1496 m
longitude 6.54598
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C

La phalangère à fleurs de lys

Point d'intérêt naturel
Ses fleurs rappellent celle du lys, d’où son nom. On peut en effet la confondre avec le lys des Alpes, encore nommé lys de Saint-Bruno. Touts les deux ont des belles fleurs blanches à six tépales (sortes de pétales) mais, alors que celles du lys des Alpes sont grandes et peu nombreuses, celles de la phalangère sont plus petites (environ 2 cm de long) et nombreuses. Elle pousse sur les coteaux secs, pierreux et ensoleillés.
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kilomètre 2,04
latitude 44.7569
altitude 1509 m
longitude 6.54823
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D

Le chêne pubescent

Point d'intérêt naturel
Un chêne s'accroche sur les vires de la via ferrata : c'est le chêne pubescent, aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 
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kilomètre 2,08
latitude 44.7576
altitude 1638 m
longitude 6.54798
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E

Le lys orangé

Point d'intérêt naturel
En juin et début juillet, de grandes fleurs oranges illuminent ça et là le rocher : le lys orangé est une splendide plante vivant dans les montagnes d’Europe. Elle pousse dans les rocailles, les buissons ou pourquoi pas en pleine falaise, dans les zones sèches. Elle est protégée. 
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kilomètre 2,10
latitude 44.7571
altitude 1541 m
longitude 6.54891
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F

La plaine de Freissinières

Point d'intérêt naturel
La vallée correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, s'étendant jusqu'aux Ribes (« les rives ») et peu à peu comblé par des alluvions propices à l'agriculture.
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kilomètre 2,23
latitude 44.7573
altitude 1565 m
longitude 6.54961
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G

L’hirondelle de rocher

Point d'intérêt naturel
Des oiseaux ne cessent de voltiger le long de la falaise. Des hirondelles de rocher. Elles sont brunes avec le dessous beige. Elles ont construit leur nid sous de petits surplombs. Cette espèce est très commune dans les Alpes. Migratrice partielle, elle rejoint en hiver la côte méditerranéenne où elle retrouve des populations sédentaires. Aussi est-elle la première à réapparaître dans les vallées du Pays des Écrins dès fin février et la dernière à partir en octobre !
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kilomètre 2,30
latitude 44.7574
altitude 1553 m
longitude 6.55045
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H

Le raisin d'ours

Point d'intérêt naturel
Le sol de la pinède est tapissé d’un sous-arbrisseau rampant aux feuilles persistantes, ovales et vernissées. Au printemps, le raisin d’ours donne de jolies petites fleurs en forme de grelot, blanches bordées de rose. Elles vont donner des baies rouges, comestibles mais farineuses. Les ours les apprécient, d’où son nom. C’est une plante bien adaptée à la sécheresse. 
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kilomètre 3,88
latitude 44.7543
altitude 1644 m
longitude 6.56043
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I

Le rossignol philomèle

Point d'intérêt naturel
Bien caché dans un buisson, le mâle du rossignol lance son chant sonore et très varié. Quel bavard ! Il chante même la nuit ! Cet oiseau ne dépasse guère 1200 m d'altitude mais à Rame, il est bien présent. Il affectionne en effet les lieux chauds, souvent au bord de l’eau, et niche dans les buissons. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique.
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kilomètre 10,88
latitude 44.7757
altitude 963 m
longitude 6.55656
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J

Le stade d’eau vive

Point d'intérêt naturel
Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international.
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kilomètre 11,67
latitude 44.7808
altitude 959 m
longitude 6.55943
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K

Le Fournel

Point d'intérêt naturel
Le Fournel prend sa source dans la vallée du Fournel, au cœur du Parc national des Écrins et se jette dans la Durance vers le stade d’eau vive. Il est connu pour être un canyon très ludique pour les hauts-alpins et le plus fréquenté du Haut Val Durance. Il est idéal pour une initiation à la verticalité notamment par la présence de plusieurs sauts, toboggans et rappels. Son accès est autorisé d’avril à octobre et est réglementé car il se situe en aval d’une prise d’eau EDF, ce qui présente un réel danger.
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kilomètre 11,94
latitude 44.7831
altitude 964 m
longitude 6.5584
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L

La Durance

Point d'intérêt naturel
La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Cette rivière est « pluvio-nivale », c’est-à-dire que son débit dépend de l’apport naturel en eau dû à la fonte des neiges et aux pluies. Ainsi, elle représente un véritable terrain de jeux pour les kayakistes de l’Europe.
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kilomètre 12,08
latitude 44.7843
altitude 971 m
longitude 6.55783
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M

Le compresseur mobile

Lieu historique
Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.
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kilomètre 12,73
latitude 44.7887
altitude 972 m
longitude 6.55641
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N

La turbine Francis

Lieu historique
L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 
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kilomètre 13,17
latitude 44.7886
altitude 973 m
longitude 6.55626
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O

Le hibou petit duc

Point d'intérêt naturel
Dès fin avril, on peut entendre la nuit et même le jour ses tiou très doux. Il revient d'Afrique où il a passé l'hiver, car il est essentiellement insectivore : pour ce petit hibou, de gros insectes (grande sauterelle verte …) font de bons repas. Pour nicher, il s'installe dans un arbre creux ou même dans une cavité en bâtiment. Il affectionne les lieux chauds … et riches en insectes bien sûr !
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kilomètre 13,74
latitude 44.7916
altitude 989 m
longitude 6.55604
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P

Les orpins

Point d'intérêt naturel
Sur les zones rocailleuses s'étalent de petites plantes « grasses » aux fleurs étoilées, blanches pour certaines espèces, jaunes pour d'autres. Leurs feuilles sont souvent cylindriques, pointues à l’extrémité ou non selon les espèces, et pleines d'eau : vivant sur des lieux secs, elles font ainsi des réserves pour les jours difficiles ! A leur hauteur, si près de la roche, ça chauffe en été !
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kilomètre 13,93
latitude 44.7933
altitude 1030 m
longitude 6.5559
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Q

Les bergeronnettes

Point d'intérêt naturel
Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.
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kilomètre 15,59
latitude 44.8053
altitude 995 m
longitude 6.55855
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R

Les strates

Point d'intérêt naturel
La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses.
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kilomètre 15,93
latitude 44.8062
altitude 995 m
longitude 6.56259
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S

Les larves de phryganes

Point d'intérêt naturel
Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.
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kilomètre 15,97
latitude 44.8058
altitude 995 m
longitude 6.56214
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T

Le barry de la Batie

Lieu historique
On peut voir, en rive droite de la Durance, les vestiges d'un grand mur. Improprement nommé mur des vaudois, cette ligne de fortification (un barri en occitan alpin) édifiée au 14ème siècle servait de barrière douanière et sanitaire entre le Briançonnais et l'Embrunais, dont faisait partie L'Argentière-la-Bessée. Elle barrait toute la vallée de la Durance. Ce qu'il en reste est classé Monument historique.
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kilomètre 16,05
latitude 44.806
altitude 1063 m
longitude 6.56432
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U

Le bulime zébré

Point d'intérêt naturel
S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol.
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kilomètre 16,10
latitude 44.8064
altitude 1035 m
longitude 6.56358
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V

Truite

Point d'intérêt naturel
Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).
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kilomètre 16,92
latitude 44.8171
altitude 1022 m
longitude 6.5515
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W

Le village des Vigneaux

Lieu historique
Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.
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kilomètre 18,57
latitude 44.8225
altitude 1077 m
longitude 6.53627
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X

L'Église des Vigneaux

Monument & architecture
L'église Saint-Laurent, avec son élégant porche, date des XVème et XVIème siècles. Sur son mur sud, des fresques représentent les vices, entraînés vers l’enfer par un démon, et leurs châtiments. Brrrrr !  Son clocher roman lombard comporte une très rare horloge à une aiguille, datant du XVIIIème siècle. C’est l'une des plus anciennes encore en fonctionnement.
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kilomètre 19,16
latitude 44.8247
altitude 1120 m
longitude 6.5418
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Y

Le cadran solaire

Monument & architecture
Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou des monuments. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite. 
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kilomètre 19,21
latitude 44.8248
altitude 1121 m
longitude 6.54204
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Z

Les sylvains

Point d'intérêt naturel
On peut avoir la chance d’observer le petit sylvain et le sylvain azuré, papillons au dessus sombre traversé d’une bande blanche et au revers fauve orangé et blanc. Il sont difficiles à observer, jouant de leurs couleurs et de l’ombre des arbres pour se fondre dans le paysage. Ils sont de plus très farouches. Ces deux espèces très semblables dont les femelles pondent sur des chèvrefeuilles ne sont guère communes.
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kilomètre 20,19
latitude 44.8218
altitude 1099 m
longitude 6.55285
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Le chêne pubescent

Point d'intérêt naturel
Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 
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kilomètre 20,75
latitude 44.8178
altitude 1095 m
longitude 6.55672
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Le circaète Jean-le-Blanc

Point d'intérêt naturel
C’est en mars que ce grand rapace brun sur le dessus et blanc moucheté de noir en dessous, avec la tête sombre, revient d’Afrique subsaharienne où il a passé l’hiver. Il se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques ou dénudées, les friches ou les pierrailles. Il construit son nid dans un pin où grandira un seul poussin. On peut facilement l’observer faisant du surplace dans les airs, à une trentaine de mètres du sol,  puis fondre sur sa proie.
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kilomètre 22,33
latitude 44.8184
altitude 1326 m
longitude 6.56293
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Le hameau de Bouchier

Lieu historique
Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 
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kilomètre 24,09
latitude 44.8322
altitude 1496 m
longitude 6.56583
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Le hameau de Bouchier

Lieu historique
Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 
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kilomètre 24,35
latitude 44.8322
altitude 1510 m
longitude 6.56501
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Le chêne pubescent

Point d'intérêt naturel
Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 
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kilomètre 26,03
latitude 44.8275
altitude 1503 m
longitude 6.54798
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La grive draine

Point d'intérêt naturel
Elle est présente toute l'année, profitant en hiver des nombreuses baies du gui poussant sur les pins. En été, ce sera plutôt insectes, escargots ou vers pour le repas. En hiver, elle se déplace souvent en petites troupes pleines de cris d'alarme : trrrrrrrrr, trrrrrrrr. Dès le mois de mars cependant, les mâles lancent leur chant flûté ressemblant un peu à celui du merle.
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kilomètre 27,81
latitude 44.8326
altitude 1369 m
longitude 6.53862
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L'ascalaphe soufré

Point d'intérêt naturel
Un drôle d’insecte mi-papillon mi-libellule, aux grandes antennes noires, aux ailes transparentes teintées de jaune ou de blanc et aux nervures bien marquées, vole sur la prairie aux heures chaudes de la journée. C’est l’ascalaphe soufré. Les ascalaphes font partie de la famille des névroptères et sont cousins des fourmilions et des chrysopes. Ce sont des prédateurs de petits insectes, surtout des mouches. 
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kilomètre 28,33
latitude 44.8307
altitude 1306 m
longitude 6.53858
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Les aigles de la Tête d'Aval

Point d'intérêt naturel
On peut observer des aigles planant autour de la Tête d’Aval, qui bénéficient, aux heures chaudes de la journée, de l’air s’élevant au-dessus des falaises calcaires. Ayant ainsi pris de l’altitude, ils peuvent aller rejoindre leur territoire de chasse sans donner un coup d’aile. 
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kilomètre 28,48
latitude 44.8311
altitude 1290 m
longitude 6.53714
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Le chévrefeuille d'Étrurie

Point d'intérêt naturel
L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur, il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes.
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kilomètre 30,57
latitude 44.8289
altitude 1257 m
longitude 6.52865
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Á l'adret, la pinède

Point d'intérêt naturel
La piste traverse une forêt de pin sylvestre auquel se mêle le chêne pubescent. C’est une forêt typique des adrets (versants exposés au soleil), en bas de versant, dans les vallées intra-alpines.
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kilomètre 31,16
latitude 44.8293
altitude 1238 m
longitude 6.5217
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Le héron cendré

Point d'intérêt naturel
Si on ne s'y attend pas forcément, on peut cependant observer régulièrement des hérons cendrés le long de la Gyronde. S'il pêche poissons ou amphibiens, il peut aussi se nourrir,de petits rongeurs dans les prairies avoisinant la rivière. Sa technique est toujours la même, une chasse à l'affût avec, une fois la proie repérée, une détente foudroyante du cou et le harponnage avec son bec en poignard. Redoutable !
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kilomètre 31,51
latitude 44.8275
altitude 1099 m
longitude 6.51944
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Le torcol

Point d'intérêt naturel
Au printemps se fait entendre dans les vieux arbres du verger un drôle de chant,  puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. C’est celui du torcol fourmilier, ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car de couleur se confondant avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.
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kilomètre 32,02
latitude 44.8327
altitude 1193 m
longitude 6.51363
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Le pin sylvestre

Point d'intérêt naturel
Un long tronc brun rougeâtre dans sa partie supérieure, une ramure peu fournie, des aiguilles gris vert groupées par deux… Nul doute c’est le pin sylvestre. Ce résineux se contentant d’un sol pauvre résiste au gel comme à la sécheresse estivale aussi est-il très commun dans les vallées intra-alpines telles que la Vallouise, au climat continental.
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kilomètre 32,65
latitude 44.8372
altitude 1292 m
longitude 6.5102
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La limodore à feuilles avortées

Point d'intérêt naturel
Dans le sous-bois de la pinède se dresse une grande orchidée entièrement violacée. Elle n'a pas de feuille comme son nom l'indique, juste quelques écailles blanchâtres sur la tige. Sans chlorophylle (le pigment vert de la plante intervenant dans la photosynthèse, processus permettant de fabriquer de la matière organique), elle vit en parasite sur des racines d'arbres.
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kilomètre 32,79
latitude 44.8383
altitude 1327 m
longitude 6.51037
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Le pic noir

Point d'intérêt naturel
Le pic noir, coiffé d’une calotte rouge, est le plus grand des pics. Méfiant et solitaire, il est difficilement observable mais ses cris sonores révèlent sa présence. Il se nourrit principalement de fourmis et d'insectes vivant dans les arbres morts, qu'il prélève en martelant le bois. Il creuse dans les arbres sa loge qui, une fois les jeunes partis, pourra être récupérée par des chouettes ou des chauves-souris forestières.  
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kilomètre 33,08
latitude 44.8404
altitude 1323 m
longitude 6.50872
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Les ouvrages RTM

Point d'intérêt naturel
Des barrages de correction torrentielle ont été construits par le RTM (Restauration des Terrains en Montagne), un service de l’ONF (Office National des Forêts). Ces ouvrages visent à limiter l’érosion et les crues des torrents. Le RTM est un service déjà ancien, né à la fin du XIXème siècle. À cette époque, les versants étaient beaucoup moins boisés qu’actuellement et l’érosion très grande.
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kilomètre 36,86
latitude 44.852
altitude 1301 m
longitude 6.49917
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Le lis martagon

Point d'intérêt naturel
Dans la forêt, on peut souvent admirer le lys martagon. Cette superbe plante a de grandes fleurs pendantes aux pétales recourbés, roses mouchetés de pourpre, laissant apparaître les étamines orangées. Ses feuilles sont allongées et verticillées. Elle pousse dans les prairies et bois frais et, bien que  commune ici, est rare dans bien des régions françaises. Sa cueillette est d’ailleurs interdite ou réglementée.
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kilomètre 36,97
latitude 44.8529
altitude 1312 m
longitude 6.499
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Le cirse de Montpellier

Point d'intérêt naturel
Le long du canal pousse une grande plante, une sorte de chardon qui ne pique pas, le cirse de Montpellier. Ses feuilles ovales et pointues sont bordées de grands cils raides mais non piquants. Ses fleurs sont roses. En France, elle n’est présente que dans les Alpes et les Pyrénées ainsi que dans quelques départements du sud. Liée aux zones humides, cette espèce s’est raréfiée dans de nombreuses régions en raison des atteintes portées à son milieu. 
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kilomètre 37,16
latitude 44.8543
altitude 1316 m
longitude 6.49791
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La carline à feuilles d'acanthe

Point d'intérêt naturel
Ce versant exposé à l’ouest est chaud. Le sol y est rocailleux. La végétation traduit bien cette situation : ici poussent la lavande à feuilles étroites et la Carline à feuilles d’acanthe. Cette dernière ressemble à un gros soleil avec son capitule très grand et devenant vite doré et ses feuilles rayonnant tout autour. Elle était souvent accrochée sur les portes des maisons… mieux vaut la laisser illuminer les prairies rocailleuses !
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kilomètre 37,25
latitude 44.8551
altitude 1314 m
longitude 6.49786
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Le rôle des canaux

Point d'intérêt naturel
Irrigation des prairies et des jardins individuels, conservation des traditions, maintien du lien social grâce aux corvées des canaux entre habitants, aménagement des canaux pour offrir des balades aux touristes et locaux… Les canaux ont une pluralité de rôles d’où l’intérêt de les conserver et de les entretenir. 
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kilomètre 37,67
latitude 44.8588
altitude 1314 m
longitude 6.49727
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L'Adret

Point d'intérêt naturel
Le lieu-dit se nomme l'Adret. L’adret, nommé dans certaines régions l'endroit, est le versant exposé au soleil, versant sud ou ouest.  On l'oppose à l'ubac, également nommé envers. À l'adret, les cultures démarrent plus tôt, mûrissent plus vite, et les maisons se réchauffent plus vite aussi ! Aussi a-t-il été largement défriché. À l'envers, la forêt était maintenue pour l'utilisation du bois comme combustible ou matériaux.
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kilomètre 39,46
latitude 44.8714
altitude 1513 m
longitude 6.49625
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Les Choulières

Lieu historique
Savez-vous planter les choux, comme dit la chanson… En tout cas, le nom Choulières indiquerait un lieu planté de choux et par extension un lieu où on cultivait des légumes. L’abandon de l’agriculture en montagne a modifié le paysage : les champs et les prairies de fauche servent maintenant de prés pour les ovins, dont les troupeaux sont de plus en plus gros.
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kilomètre 40,79
latitude 44.8804
altitude 1587 m
longitude 6.49026
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Ailefroide

Points de vue, panorama
Entre mélèzes et parois de granite, au pied du Mont Pelvoux se trouve Ailefroide, autrefois un hameau d’alpages. Il s’agit du dernier hameau de la vallée situé à la confluence des vallons de Saint-Pierre et de Celse Nière. “Ailefroide” signifierait “Alpe froide”, le soleil étant peu présent l’hiver. C’est le départ de nombreux sentiers et le paradis des grimpeurs. Ailefroide est un lieu mythique pour les alpinistes, une stèle rappelle la conquête du Pelvoux en 1828.
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kilomètre 45,26
latitude 44.8882
altitude 1504 m
longitude 6.44814
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Le chamois

Point d'intérêt naturel
Animal emblématique de la montagne, le chamois est en fait plutôt un animal de forêt. À l’aise dans les pentes et les rochers, il est doté d’adaptations remarquables telles qu’un cœur très volumineux et un sang très riche en globules rouges, lui permettant de gravir plusieurs centaines de mètres de dénivelé en quelques minutes (400 m à l’heure pour un randonneur moyen !). En hiver, leur pelage est plus sombre, faisant office de « capteur solaire ».
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kilomètre 45,34
latitude 44.8888
altitude 1506 m
longitude 6.44758
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Ailefroide

Monument & architecture
Hameau isolé en hiver du fait de la fermeture de la route à cause de la neige, Ailefroide reprend vie au printemps et peut accueillir plus de 1000 résidents en été. Ancien hameau d’alpage, Ailefroide est devenu, au XXème siècle, un camp de base majeur pour les alpinistes partant à l’assaut des sommetsmythiques environnants. Depuis les années 1980, la notoriété internationale du hameau s’est accrue avec le développement de la pratique de l’escalade en grandes voies sur les parois granitiques alentours.
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kilomètre 45,64
latitude 44.8876
altitude 1507 m
longitude 6.44595
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L'aigle royal

Point d'intérêt naturel
Un couple d’aigles vit dans la vallée d’Ailefroide. Chaque couple a un territoire de chasse très grand, aussi ne pourrait-il y en avoir plus dans un vallon comme celui-ci. Ce couple a construit plusieurs aires dans les parois autour d’Ailefroide : une seule est occupée par année, après quelques réaménagements. Les aires sont situées dans le bas des territoires de chasse afin que les aigles puissent ramener sans trop de problème à l’aiglon des proies lourdes.
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kilomètre 45,87
latitude 44.8862
altitude 1502 m
longitude 6.44813
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La barbe de bouc

Point d'intérêt naturel
Point de bouc à l'horizon mais une grande plante formant un grand massif et profitant de la fraîcheur du talweg. Son inflorescence plumeuse, constituée de minuscules fleurs blanches est très esthétique. Elle est parfois confondue avec la reine des prés qui ne porte pas une si grande barbe pointue et dressée vers le ciel !
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kilomètre 49,26
latitude 44.8785
altitude 1319 m
longitude 6.47637
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Le tilleul

Point d'intérêt naturel
La première partie de la via se termine à l'ombre d'un tilleul, le tilleul à grandes feuilles. Il est présent également le long du cheminement de la via ferrata mais avec des spécimens plus petits. Cette espèce, voisine du tilleul commun qui est cultivé, est une espèce dite des « forêts de ravin » qui occupent des pentes fortes et souvent fraîches. Le torrent amène la fraîcheur et la pente est là !
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kilomètre 49,33
latitude 44.8778
altitude 1284 m
longitude 6.47635
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Le cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
Avec un peu chance, on peut observer au bord de l'eau cet oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche. Il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Il chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. 
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kilomètre 49,36
latitude 44.8776
altitude 1278 m
longitude 6.47666
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L’échinops à tête ronde

Point d'intérêt naturel
Au bord du sentier, pousse une grande plante aux feuilles assez larges et peu épineuses, aux inflorescences toute rondes, blanchâtres ou bleu très pâle : c’est l’échinops à tête ronde, plante peu commune. C’est la cousine de l’échinops ritro, que l’on voit partout dans les lieux secs. Celle-ci a des inflorescences bleutées, des feuilles piquantes et est plus petite. 
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kilomètre 49,41
latitude 44.8776
altitude 1293 m
longitude 6.47764
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La conduite forcée

Monument & architecture
Cette conduite forcée achemine l’eau jusqu’à l’usine hydroélectrique des Claux, située juste en contrebas, qui exploite l’eau du massif des Écrins. La centrale a été inaugurée en 1932. L’électricité produite servait surtout à l’époque à produire de l’électricité pour l’usine d’aluminium située à l’Argentière-La Bessée. 
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kilomètre 49,51
latitude 44.8772
altitude 1279 m
longitude 6.47871
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L’alimentation en eau de la centrale des Claux

Point d'intérêt naturel
L’usine hydroélectrique des Claux est alimentée par plusieurs torrents : le Saint-Pierre (glacier blanc et glacier noir), le Celse Niere (Sélé) et l’Eychauda (Chambran). La prise d’eau située Ailefroide (1600 m3 de retenue) permet de collecter les eaux glaciaires des Torrent de Saint-Pierre et de Celse Niere. A l’origine la centrale produisait une partie de l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’usine d’aluminium de l’Argentière et du sanatorium du Bois de l’Ours à Briançon. Aujourd’hui la centrale est toujours en activité.
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kilomètre 49,57
latitude 44.8767
altitude 1265 m
longitude 6.47895
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L’usine des Claux

Monument & architecture
L’usine des Claux, a été construite de 1929 à 1935 pour initialement fournir en électricité l’usine d’aluminium de l’Argentière la Bessée. L’architecture remarquable de l’usine s’inspire du principe architectural de nombreux édifices religieux : long bâtiment principal avec de nombreusesouvertures en forme d’arcades (neff), deux extensions perpendiculaires plus petites (transept) sans oublier le lanterneau qui rappelle le clocher. L’usine abrite aujourd’hui, outre les installations toujours en activité, un espace muséographique dédié à l’histoire de l’usine et l’aventurehydroélectrique du territoire.
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kilomètre 49,63
latitude 44.8763
altitude 1262 m
longitude 6.47949
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Érosion

Point d'intérêt naturel
Si les glaciers sont de puissants agents d'érosion, les torrents ne laissent pas leur part. Ils sont assez puissants pour transporter de gros galets (voire de gros blocs), lesquels, projetés contre le fond et les parois rocheuses, finissent par les polir. C'est ce qu'on observe facilement vers la première passerelle, mais aussi plus loin.
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kilomètre 49,75
latitude 44.8773
altitude 1274 m
longitude 6.47703
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Le torrent d'ailefroide

Point d'intérêt naturel
La via va s'enfoncer dans les gorges creusées par le torrent d'Ailefroide, aux eaux parfois d'un blanc laiteux. Cette couleur est due à la présence de « farine glaciaire » transportées par le torrent. Les glaciers tels que le glacier blanc, le glacier noir ou le glacier du Sélé ne sont pas loin. Leur frottement sur la roche joue comme du papier de verre et donne une poudre blanche, la farine glaciaire, constituée de résidus de certains minéraux.
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kilomètre 49,79
latitude 44.8769
altitude 1269 m
longitude 6.47767
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La prairie fraîche

Point d'intérêt naturel
La piste passe dans une zone de prairie, que l'on qualifie de fraîche en raison de la teneur en eau de son sol. Le botaniste reconnaît vite ce type de prairie grâce à son cortège végétal et notamment la présence de la bistorte, une plante « en écouvillon » portant au sommet de sa tige un épi dense de minuscule fleurs rose. Elle est aussi nommée langue de bœuf en raison de la forme de ses feuilles.
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kilomètre 50,43
latitude 44.8727
altitude 1252 m
longitude 6.48185
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L'aulne blanc

Point d'intérêt naturel
Dans les vallées des Alpes et du Jura, l'aulne blanc remplace souvent l'aulne glutineux, présent dans une bonne partie de la France. Comme son cousin, il pousse en bordure des rivières et est d'une grande utilité pour fixer les berges. Qu'on le coupe, son bois se teinte d'orange vif. Mais pourquoi le couper ?
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kilomètre 50,79
latitude 44.8704
altitude 1244 m
longitude 6.48447
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Le Gyr

Point d'intérêt naturel
L'homme est décidément un animal bizarre : il construit, déconstruit et ainsi de suite. Pour protéger les nouvelles infrastructures de Pelvoux, le Gyr a été endigué. Mais ne pouvant plus prendre ses aises comme auparavant, il a creusé son lit, mettant en péril les fondations. Aussi ont lieu des travaux d'élargissements de son lit, permettant de concilier son écoulement plus naturel, ce qui est plus favorable à la biodiversité, et une bonne protection des zones urbanisées.
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kilomètre 50,98
latitude 44.8688
altitude 1245 m
longitude 6.4845
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La station de ski de Pelvoux-Vallouise

Monument & architecture
L'itinéraire traverse d'abord la petite station de ski de Pelvoux-Vallouise, construite en 1982. Très familiale, c'est en hiver l'endroit idéal pour les jeunes enfants apprenant à skier avec de petits téléskis dans la partie basse tandis que les grands frères ou les grandes sœurs iront skier plus haut.
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kilomètre 51,41
latitude 44.8654
altitude 1231 m
longitude 6.48681
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Travaux de restauration

Lieu historique
Du fait de divers travaux effectués au 20ème siècle, l'ancien lit en tresses du Gyr avait disparu au profit d'un lit très étroit et contraint. Cela a eu pour résultat un creusement important déstabilisant les berges, menaçant les réseaux et les infrastructures touristiques ainsi qu''un un appauvrissement important des milieux écologiques associés.. En 2018, certains travaux d'élargissement ont été menés pour permettre de limiter les dégâts de crues et d’érosion et restaurer les milieux aquatiques
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kilomètre 51,77
latitude 44.863
altitude 1222 m
longitude 6.48962
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Le cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
On peut souvent observer le cincle plongeur, qui comme son nom l'indique plonge ! Puis il marche à contre-courant au fond de l'eau pour chasser des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. C'est un indicateur de la présence de ces petits animaux et donc de la bonne qualité des eaux.
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kilomètre 51,89
latitude 44.8618
altitude 1219 m
longitude 6.48996
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La calamagrostide argentée

Point d'intérêt naturel
Sur le talus pousse une graminée formant de grosses touffes : la calamagrostide argentée. Elle est adaptée aux terrains caillouteux, secs et ensoleillés. Ses inflorescences aux reflets dorés argentés sont du plus bel effet mais c'est surtout à la fin de l'été qu'on la remarque lorsque, dans la lumière du soir, elle forme de gros bouquets chatoyants.
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kilomètre 52,09
latitude 44.86
altitude 1218 m
longitude 6.48945
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Le polygale faux-buis

Point d'intérêt naturel
Dans le sous-bois, pousse le polygale faux-buis. Ce sous arbrisseau rampant a des feuilles ovales et vernissées, rappelant celles du buis. Les fleurs sont blanches et jaune orangé.  Commun dans les Alpes, il vit dans les bois clairs et les forêts sèches.
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kilomètre 53,10
latitude 44.8561
altitude 1343 m
longitude 6.48676
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Le moineau soulcie

Point d'intérêt naturel
On peut souvent observer aux alentours de Puy Aillaud une petite troupe de moineaux soulcies. Ce gros moineau ainsi nommé car il a un grand sourcil (soulcie) blanc, a le dessus de la tête sombre, le dos brun rayé de clair, la poitrine et le ventre blancs striés de brun clair. Il a une petite tache jaune à la gorge, souvent non visible. C’est une espèce sédentaire.
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kilomètre 54,72
latitude 44.8547
altitude 1570 m
longitude 6.48186
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Le hameau de Puy Aillaud

Lieu historique
Puy Aillaud est le hameau habité en permanence le plus élevé de Vallouise (1580 m). Ce hameau a conservé quelques belles maisons traditionnelles. 
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kilomètre 54,73
latitude 44.8546
altitude 1567 m
longitude 6.48174
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La chapelle Saint-Jean

Lieu historique
Cette jolie petite chapelle du XVIIème siècle, entourée du cimetière offre avec le banc situé devant sa façade, une aire de repos sympathique. Pour regarder courir les traileurs ?
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kilomètre 55,31
latitude 44.8506
altitude 1514 m
longitude 6.48243
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Le chêne pubescent

Point d'intérêt naturel
La descente s’effectue sur une pente chaude où le maître des lieux est le chêne pubescent. C’est un petit chêne au port tordu et aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles sont pubescents, c'est-à-dire recouverts d’un fin duvet. C’est un arbre poussant sur les pentes chaudes et sèches.
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kilomètre 56,03
latitude 44.8482
altitude 1372 m
longitude 6.48376
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Vallouise

Lieu historique
L’histoire de Vallouise est à l’histoire des Vaudois. Cette congrégation religieuse née à Lyon militait pour le dépouillement, la simplicité. Considérée comme un mouvement de contestation, elle a fait l’objet, à partir du XIIIème siècle, de nombreuses persécutions. Les vaudois ont alors dû fuir. De nombreuses familles se sont réfugiées en Vallouise où les massacres et persécutions se poursuivirent. Le roi Louis XI mit temporairement fin à ces exactions. En 1486, en son honneur, la commune de Vallis Puta fût renommée Vallis Loysia.
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kilomètre 57,16
latitude 44.8465
altitude 1162 m
longitude 6.48809
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Le torcol

Point d'intérêt naturel
Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  
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kilomètre 57,90
latitude 44.8414
altitude 1166 m
longitude 6.48331
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Le solidage géant

Point d'intérêt naturel
Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale. 
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kilomètre 58,60
latitude 44.8393
altitude 1190 m
longitude 6.47523
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Le merisier à grappe

Point d'intérêt naturel
Là où le sol est suffisamment frais, un petit arbre aux feuilles ovales et pointues borde la piste. En mai, alors qu’il commence à feuiller, le merisier à grappe, cousin du merisier que l’on connaît d’ordinaire, donne de nombreuses grappes de fleurs blanches très odorantes. Ces dernières donnent ensuite de petites merises noires, en grappes lâches, guère comestibles. Il a été nommé putiet ou bois puant, non pas en raison de ses fleurs, bien sûr, mais de son écorce.
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kilomètre 59,05
latitude 44.8395
altitude 1199 m
longitude 6.46973
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Le grand mars changeant

Point d'intérêt naturel
La vallée de l'Onde accueille des espèces peu communes, comme, en bordure de la rivière, le grand mars changeant. Le mâle de ce grand papillon a de magnifiques reflets allant du bleu au violet noir selon l'inclinaison de ses ailes, ce qui résulte de la diffraction de la lumière sur leurs écailles ; reflets changeants d'où son nom. Ses chenilles consomment des feuilles de saules, d'où sa proximité de l'eau. Tout s'explique (ou presque).
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kilomètre 59,75
latitude 44.8391
altitude 1216 m
longitude 6.46168
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Le gazé

Point d'intérêt naturel
Quoi de mieux qu’un gros tas de fumier dont le liquide nutritif s’écoule sur la route ? Cette manne attire de très nombreux papillons se posant par dizaines sur la route, au péril de leur vie. C’est l’endroit (presque !) rêvé pour les admirer, tant ils sont occupés à siroter ce nectar. Parmi eux, on reconnaît aisément le gazé, papillon blanc aux nervures noires très apparentes. Ce papillon est commun aussi  peut-on l’observer couramment, même loin des tas de fumier ! 
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kilomètre 60,00
latitude 44.8397
altitude 1223 m
longitude 6.45863
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Truite

Point d'intérêt naturel
Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).
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kilomètre 60,04
latitude 44.8394
altitude 1223 m
longitude 6.45827
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L’épilobe à feuilles étroites

Point d'intérêt naturel
L’épilobe à feuilles étroites est une grande plante dressée aux feuilles allongées. Ses nombreuses fleurs rose pourpre sont disposées en épis lâches au sommet de la tige. Elle forme de grands massifs, ce qui est du plus bel effet lors de sa floraison. C’est une plante pionnière et elle affectionne les talus de piste et les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…
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kilomètre 60,85
latitude 44.8388
altitude 1222 m
longitude 6.46174
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L'aulne blanc

Point d'intérêt naturel
L’aulne blanc est bien présent en bordure des rivières dans les vallées de montagne. L'’écorce de son tronc est lisse et grise. Ses feuilles sont vert foncé au dessus, blanchâtres en dessous, doublement dentées et pointues au bout. Les fleurs femelles donnent des sortes de petites « pommes de pin » nommés les strobiles. Son bois fraîchement coupé se teinte d’orange vif.
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kilomètre 60,94
latitude 44.8389
altitude 1210 m
longitude 6.46278
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Le morio

Point d'intérêt naturel
Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.
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kilomètre 61,08
latitude 44.8381
altitude 1224 m
longitude 6.46443
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La bergeronnette des ruisseaux

Point d'intérêt naturel
Des quelques oiseaux nichant en bordure des torrents, on pourra reconnaître la bergeronnette des ruisseaux, passereau gracile au vol onduleux dont le dos est gris cendré et le ventre jaune. Posée, elle hoche constamment sa très longue queue. Elle se nourrit d’insectes et de larves aquatiques et de petits mollusques,qu’elle déniche au bord de l’eau. En montagne, elle effectue une migratrice partielle, déménageant vers l'aval à l'échelle régionale.
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kilomètre 61,47
latitude 44.839
altitude 1196 m
longitude 6.46861
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Le Semi-Apollon

Point d'intérêt naturel
Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.
Informations complémentaires


kilomètre 64,74
latitude 44.8288
altitude 1353 m
longitude 6.49622
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Le sentier du Facteur

Lieu historique
Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise. 
Informations complémentaires


kilomètre 64,76
latitude 44.8286
altitude 1356 m
longitude 6.49622
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Le col de la Pousterle

Col
La pousterle, en occitan haut-alpin, c’est une petite porte (une poterne). Il vient du latin posterula qui signifie la porte de derrière. Ce toponyme désigne parfois un col, qui est une porte entre deux vallées en quelque sorte ! Les glaciers ont creusé cette porte où passait un bras entre le glacier qui occupait le vallon du Fournel et celui qui s’écoulait dans celle de Vallouise.
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kilomètre 68,77
latitude 44.8073
altitude 1765 m
longitude 6.51429
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La chevêchette d'Europe

Point d'intérêt naturel
C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers.  Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.
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kilomètre 69,43
latitude 44.8025
altitude 1772 m
longitude 6.51731
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La libellule à quatre taches

Point d'intérêt naturel
Autour du lac circulent des libellules. L'une d'entre elles est assez facilement identifiable : la libellule à quatre taches. Elle se nomme ainsi car une tache est présente sur chacune de ses quatre ailes. La femelle pond ses oeufs sur la végétation flottante et les larves sont aquatiques. Elle se nourrit principalement de moustiques et de moucherons qu’elle capture dans les airs. C’est également dans les airs que le mâle et la femme s'accouplent… Une véritable acrobate !
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kilomètre 77,41
latitude 44.768
altitude 1844 m
longitude 6.53616
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