A
Circuit du patrimoine
Lieux d'intérêt divers
A Saint Martin de Belleville, le circuit du patrimoine invite à la découverte du vieux village de Saint Martin, de ses monuments et des lieux de la vie communautaire d'autrefois. Au départ de l'église paroissiale, il propose une dizaine d'étapes pour s'immerger dans le passé de Saint Martin. La découverte se fait de manière interactive par le biais de QR-codes à flasher qui délivrent photos et commentaires sur les lieux visités. Si vous n'avez pas de smartphone ou tablette, retirez un plan gratuit avec résumé des informations à la Maison du Tourisme. Boucle de 5km, avec 40 m de dénivelé.
Informations complémentaires
kilomètre
0,52
latitude
45.3795
altitude
1383
m
longitude
6.50446
Voir la fiche du point d'intéret »
B
Musée de Saint-Martin de Belleville
Lieu historique
Situé au coeur du village, dans un ancien corps de ferme, le Musée de Saint-Martin-de-Belleville retrace 150 ans d’histoire de la Vallée des Belleville. Une histoire étonnante qui mena ce village d’altitude, vivant en quasi autarcie, vers un destin touristique. À travers des reconstitutions de l'habitat traditionnel, des images d'archives et des vidéos, on revit avec curiosité les temps forts de ce village pittoresque perché à 1450m d'altitude. De la vie agricole au 19e siècle à la construction des Menuires et de Val Thorens dans les années 60 et 70, on assiste progressivement à l'industrialisation de la vallée. Point d'orgue de cette évolution, le musée revient bien entendu sur l'ouverture de la station village de Saint Martin et sur son rattachement au domaine skiable des 3 Vallées, synonyme d'un nouvel essor pour la commune. Un espace est dédié aux Jeux Olympiques d'Albertville de 1992. Les Menuires vont accueillir l'épreuve de Salom, ce qui va renforcer la notorité de la vallée.www. st-martin-belleville.com / 04 79 00 70 75 Ouvert tous les jours sauf le samedi en saison d'hiver et d'été. Ouvert sur demande à la Maison du Tourisme en intersaison.Adulte 3€ / Gratuit -16ansVisite guidée et conte pour enfant selon les programmes d'animation disponible en office du tourisme.Audios guides en anglais.
Informations complémentaires
kilomètre
0,53
latitude
45.3795
altitude
1378
m
longitude
6.50382
Voir la fiche du point d'intéret »
C
Eglise de Saint Martin de Belleville
Lieux d'intérêt divers
Cette église date d’avant 1606. Elle a été reconstruite et agrandie au 17e siècle. La sobriété extérieure du bâtiment contraste avec les ors et la polychromie des retables. Le retable du maître-autel, sculpté par un artiste de la Val Sesia, affiche en son centre un tableau représentant Saint Martin en train de partager son manteau. L'église abrite la sépulture du Bienheureux Paul, pélerin espagnol qui a voulu traverser les Alpes en 1721 et dont on retrouve la statue sur le sentier piéton menant au Lac du Lou. La porte de cette chapelle reste ouverte toute l’année. La visite de cet édifice, proposée par un guide-conférencier de la FACIM (Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne), est également possible chaque semaine, pendant les saisons d’hiver et d’été.
Informations complémentaires
kilomètre
0,56
latitude
45.3797
altitude
1379
m
longitude
6.50417
Voir la fiche du point d'intéret »
D
Vue sur la Croix des prisonniers
Lieu historique
Depuis Saint-Martin de Belleville, vous pouvez apercevoir la Croix des prisonniers qui domine le village depuis le Mont Cochet. Elle fut érigée le 26 juin 1955 par les Bellevillois en souvenirs des 31 prisonniers et soldats qui sont tous rentrés sains et saufs à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Informations complémentaires
kilomètre
0,59
latitude
45.3799
altitude
1379
m
longitude
6.50435
Voir la fiche du point d'intéret »
E
Hameau de la Gittaz
Monument & architecture
Ce hameau comme d’autres dans le vallon des Encombres étaient exceptionnellement habités à l’année, mais les conditions de vie hivernale étaient très difficiles. A l’origine, le nom Gittaz désigne une demeure temporaire, généralement dans la montagne, pour le commencement et la fin de la saison estivale. Il est ainsi l’équivalent de « remues » ou de « chalet ».
Informations complémentaires
kilomètre
2,99
latitude
45.3791
altitude
1372
m
longitude
6.48916
Voir la fiche du point d'intéret »
F
Hydroélectricité
Lieux d'intérêt divers
L'hydroélectricité marque l'histoire et le paysage de la Tarentaise. A partir de la fin du XXe siècle son développement a soutenu une activité industrielle dans les vallée et toursitique dans les villages et les stations.Dans la vallée des Encombres, de nombreuses sources sont captées. Elles alimentent la galerie souterraine d'EDF, qui passe sous vos pieds et rejoind le barrage de la Coche avant que l'eau ne soit turbinée à Moûtiers. En surface, la ligne électrique à haute tension et très visible. Elle transporte l'électricité depuis Albertville (La Bathie) jusqu'en Italie, depuis 1971.
Informations complémentaires
kilomètre
4,20
latitude
45.3748
altitude
1427
m
longitude
6.47681
Voir la fiche du point d'intéret »
G
Vallée des Encombres
Lieu historique
La vallée des Encombres tient son nom de l'activité avalancheuse importante dans le secteur. Les archives gardent la mémoire d'une avalanche ayant englouti des habitants du village alors qu'ils se rendaient à la messe au chef-lieu. Après 1850, l'exode a dépeuplé les montagnes et les villages isolés furent délaissés. Le hameau de la Gittaz (prononcer La Gitte), situé à l'entrée de la vallée, a connu la même évolution que Planlebon. Plus ensoleillé et accessible en véhicule, ce village a été restauré.Les hameaux des Priots et de Gittamelon ont également été restauré. En revanche, eux n'ont toujours été que des habitats d'été dans lesquels on faisait étape sur le chemin des Encombres qui constituait alors une voie importante reliant la Maurienne à Moûtiers. A l'époque, tous les déplacements se faisaient à pied avec des mulets portants les charges. Imaginez-vous cette vallée parcourue par des colporteurs et des marchands venus acheter les fromages des Belleville, des pèlerins en route vers Notre Dame de la Vie, ou des éleveurs menant leur troupeau à la foire réputée de Saint-Martin?
Informations complémentaires
kilomètre
4,68
latitude
45.3714
altitude
1496
m
longitude
6.47291
Voir la fiche du point d'intéret »
H
Hameau les Priots
Monument & architecture
En contrebas du parcours, le hameau des Priots dispose d'une architecture typique des espaces montagnards de Tarentaise. En patois local « priots » désigne des petits prés situés en altitude. Ici, il n’y a pas ou peu de forêts et le bois ne peut pas servir à la construction des chalets. Il est réservé aux travaux de menuiserie et d’huisserie. On compose donc essentiellement avec la pierre et les lauzes pour construire les maisons et les toitures qui sont majoritairement minérales.Les murs sont souvent montés tout en pierres soudées par un mortier fait de chaux et de sable mélangés, mais on trouve parfois un mortier de terre dans les constructions plus anciennes. Pour supporter le poids d’une telle construction, le premier niveau est doté d’une voûte qui repose sur un pilier central (ou deux selon la superficie) et des piliers d’appui intégrés ou accolés aux murs.La voûte présente aussi l’avantage de protéger la maison de l’incendie et de mieux conserver la chaleur. La pièce voûtée accueille l’écurie et sert d’habitation à la famille pendant l’hiver. On y accède par une porte, généralement tournée au sud ou face à la pente, utilisée aussi bien par les hommes que par les bêtes.Les fenêtres sont réduites afin d’éviter toute déperdition de chaleur, mais aussi parce qu’autrefois, il fallait s’acquitter d’un impôt calculé proportionnellement à la taille des fenêtres. Au-dessus de l’écurie voûtée, c’est la grange. Une porte à double battant, de taille suffisante pour faire entrer un mulet et sa charge, s’ouvre côté rue. Immédiatement derrière la porte, un plancher est mis en place pour battre les céréales. Le reste du sol est grossièrement nivelé à l’aide de grilla (ou gria, qui est le nom local d’un plâtre fait à base de roche gypseuse, très présente dans le secteur).Dans certaines maisons, une seconde porte de taille plus réduite est parfois aménagée, elle permet d’aller chercher la nourriture des bêtes l’hiver. La grange compte deux niveaux, le second niveau étant appelé le « solan » (parce qu’il est placé au soleil). Il est séparé par un plancher de bois non joint. Dans le mur, des grandes lucarnes ouvertes ou simplement garnies de planches à claire voie, favorisent les courants d’air, essentiels au séchage et à la conservation du foin et des céréales.
Informations complémentaires
kilomètre
6,24
latitude
45.3629
altitude
1633
m
longitude
6.4661
Voir la fiche du point d'intéret »
I
Conservatoire de l'abeille noire
Point d'intérêt naturel
L'abeille noire (Apis mellifera mellifera) est une sous-espèce de l'abeille domestique. L'écotype de Savoie, adapté au climat et à la flore locale, est utilisé par les apiculteurs de la vallée. La création, en avril 2016, d'un Conservatoire de l'abeille noire dans la vallée des Encombres se traduit par la mise en place de ruchers de fécondation. Ceux-ci permettent aux jeunes reines de n'être fécondées que par des mâles de cet écotype. Vous pouvez apercevoir un rucher de fécondation, aux ruches de petite taille, à l'endroit où le sentier quitte la route des Encombres pour descendre vers les Priots. La ligne électrique qui passe juste au-dessus ne les dérange pas.
Informations complémentaires
kilomètre
7,24
latitude
45.3553
altitude
1685
m
longitude
6.46859
Voir la fiche du point d'intéret »
J
Hameau les Cariots
Monument & architecture
Le nom du hameau peut provenir d’un ancien patronyme (nom de famille) qui a laissé son nom au lieu-dit, ou pouvait désigner autrefois une propriété de forme carrée.
Informations complémentaires
kilomètre
9,09
latitude
45.3416
altitude
1709
m
longitude
6.47083
Voir la fiche du point d'intéret »
K
Les chamois
Point d'intérêt naturel
Des crêtes au torrent, la rive gauche de la vallée des Encombres fait partie d'une réserve de chasse qui regroupe environ 1300 chamois ainsi que des chevreuils, des cerfs et des bouquetins. Très avalancheuse, cette vallée les préserve naturellement des dérangements hivernaux qui leur seraient fatals en cette période de repos. Les animaux occupent les pentes sud durant la période froide car la neige n'y tient jamais longtemps. Sur ces pentes exposées au soleil, les avalanches dégagent rapidement l'herbe sèche dont ils se nourrissent. Au printemps, la verdure les attire près des ruines de Planlebon. Ils regagnent ensuite les hauteurs où ils se font plus discrets, mettant l'été à profit pour s'engraisser.
Informations complémentaires
kilomètre
10,69
latitude
45.3285
altitude
1779
m
longitude
6.46835
Voir la fiche du point d'intéret »
L
Légende de Caseblanche : le troupeau fantôme
Lieu historique
"Un chasseur, Joseph-Antoine, s'arrêta un brumeux soir de novembre dans le chalet d'alpage (arbé) de Caseblanche et, avec quelques bûches laissées là, il fit un feu pour se réchauffer. Il avait barricadé la porte avec une souche, tout en se chauffant, il se disait : "Quand le diable y serait, personne ne peut rentrer ! ". Vers minuit, alors qu'il ne peut y avoir âme qui vive à des lieux à la ronde en cette saison, il fut réveillé par le bruit d'une troupeau qui arrivait au milieu d'un tintamarre de sonnailles, accompagné de "montagnards" qui aussitôt se mirent à traire les vaches. ils scient du bois, soufflent le feu, nettoient la vaisselle... Le troupeau semble être parti... Mais les bergers affluent toujours plus nombreux au chalet. Ils paraissent se mettre à table. ils remplissent de "séraccée" leurs écuelles. "Ils mangent" se dit-il, "et après cela, il se rendront peut-être bien à leur ouvrage et me laisseront en paix." Mais tout à coup, une voix part d'en bas, aigre et nasillarde, et dominant le bruit discret des cuillères : "Eh bien, et ce jeune drôle qui est couché là-dessus, nous allions l'oublier! il faut préparer une écuelle pour lui servir la séracée, comme les autres. " En entendant ces mots, jospeh-Antoine sent tous ses cheveux se hérisser sur sa tête. Sans prendre le temps de remettre ces souliers, il s'élance de sa couchette et pris d'une intense frayeur, arrachant une planche du chalet, il saute en bas et s'enfuit à toutes jambes en direction du village sans prêter attention aux voix qui le rappelaient. On ne retrouva ni les gros souliers laissés au chalet, ni son chapeau qu'il perdit en chemin. Le diable, sans doute, les a gardés en guise de butin." D'après M. Joseph Marcoz, Le villard des Allues, novembre 1964, in "Récits et contes populaires de Savoie, Ed. Gallimard, 1980.
Informations complémentaires
kilomètre
12,14
latitude
45.3173
altitude
1857
m
longitude
6.4699
Voir la fiche du point d'intéret »