A vélo sur les hauteurs de Flémalle

Le chemin longeant la ferme et descendant vers le fond des Cahottes pour rejoindre la rue de la Plateforme était à une époque lointaine un chemin important mettant en communication la Hesbaye et le Condroz.On sait qu’en 1205, des religieuses cisterciennes avaient fondé un couvent aux Awirs (probablement au hameau de Gleixhe, mais sans certitude). Elles reçurent 16 ha de terres boisées incultes ici à Othet les Bois. Comme son nom l’indique, à l’époque toute la région était couverte de bois. D’autres appellations de rues nous le rappellent : Bois St-Remacle, Bois des Moines, Bois Vignette, Bois Houpnée. Les sœurs ne sont restées à Othet les Bois que 4 ans et y ont installé un « responsable fermier ». Dès 1215, elles s’installent dans le Brabant wallon et y construisent une abbaye au village de Couture-St-Germain, près de Waterloo dont il reste encore des vestiges. Elles nommeront cette abbaye Aywières en souvenir de son origine chez nous. La ferme d’Othet peut être considérée comme le seul vestige important des propriétés de l’abbaye d’Aywières en Pays de Liège.Les sœurs seront les propriétaires jusqu’en 1794, date à laquelle la ferme d’Othet deviendra bien national. Pendant plus de 5 siècles, la ferme ne va pas cesser de diversifier l’utilisation de ses terres : culture mais aussi houillerie, industrie de l’alun, élevage et exploitation des bois. La superficie totale de la propriété est passée de 16ha à 100ha.Le bâtiment actuel en parfait état représente un magnifique exemple de la ferme hesbignonne avec ses quartiers « en carré » et sa belle entrée cochère. Il n’est pas aisé de déterminer la date exacte de construction des premiers bâtiments de la ferme. Au plan architectural, il est difficile d’établir une chronologie précise car ce genre de bâtiment n’a jamais cessé d’évoluer suivant les besoins et les orientations du fermage. Il reste cependant un important témoin daté faisant allusion aux religieuses sur le mur de la grange. Il s’agit d’une dalle commémorative de la reconstruction de la ferme au 17è siècle après un incendie provoqué par les troupes de Jean de Wert qui bataillaient pour l’Empereur de Bavière pendants les conflits entre l’Espagne et les Provinces-Unies. Au-dessus de ce texte latin figure le blason crossé de Louise de Blatton, abbesse du couvent entre 1590 et 1632. On peut voir inscrite la date de 1626, c’est donc à cette date qu’on a reconstruit la grange et qu’on y a apposé la plaque et le blason.Devenue bien national en 1794, la ferme est ensuite vendue à la baronne de Serdobin en 1826. Elle était la fille du général français Loison, lequel avait acheté le château de Chokier en 1816. Sa fille en héritera à sa mort. Ensuite plusieurs fermiers ont occupé la ferme. C’est actuellement la famille Degive qui l’occupe depuis 1975 (95ha de terres de cultures).Au siècle dernier, on trouvait encore sur le porche d’entrée la statue de Sainte Lutgarde, première abbesse du couvent d’Aywières venant de Tongres.Les pommiers cultivés autour de la ferme servent entre autres à la fabrication du « Kidibul » de Stassens.

Elle se situe à la limite entre Mons et Horion-Hozémont mais surtout entre les anciennes Principauté de Liège et de Stavelot dont faisait partie Horion-Hozémont. Des arbres y avaient été plantés.Saint Michel est l’archange qu’on représente dans les livres comme le type du bon ange luttant contre le mauvais. Il porte un casque éclatant et sa main est armée d’une lance en or. Son nom « Quis ut Deus » (qui est comme Dieu) désigne sa fonction (selon le dictionnaire de la religion chrétienne). Il y a lieu de croire qu’une représentation du Saint se trouvait sur un arbre. Comme Saint Michel était le chef de la milice céleste, celui qui avait terrassé le dragon, et qu’en outre il était le patron des chevaliers, son effigie devait imposer le respect et empêcher les conflits qui ne manquaient jamais entre voisins avides. Saint Michel est considéré par les juifs comme le patron d’Israël, mais il est aussi celui de Bruxelles et du Mont St Michel. Patron des aviateurs, parachutistes, dompteurs, chevaliers, maîtres d’armes et de tous les métiers qui se servent de balance, on le prie quand on se sent victime d’une injustice, lorsqu’on attend un jugement. Il est fêté le 29 septembre.Les Saints appartiennent à la religion catholique. Il s’agit de personnes qui font, après leur mort, l’objet de la part de l’église d’un culte public en raison du très haut degré de perfection chrétienne qu’ils ont atteint durant leur vie.Les Saints sont innombrables.Aujourd’hui, bien que moins présents dans la vie quotidienne, on fait toujours appel à eux.

On la trouve dans la rue J. Barthélemy et fait partie des nombreuses chapelles et grottes dédiées à Notre-Dame de Lourdes. L’intérieur est particulier : on y a reconstitué une grotte et quelques ex-voto y sont accrochés.Auparavant, la chapelle était entretenue par Marianne Roubinet pour le compte des frères Jeunehomme.

Située derrière l’église, dans la rue de l’Aite, c’est une bien jolie grotte. Agenouillée devant la Vierge, Bernadette est en contemplation.La Vierge Marie nous est connue par le Nouveau Testament. Les évangélistes Matthieu et surtout Luc nous renseignent sur son histoire. Mariée à un artisan, Joseph, elle habitait Nazareth en Galilée. L’ange Gabriel vint lui annoncer qu’elle serait mère du Messie, précisa que l’enfant serait conçu du Saint-Esprit et lui donna comme signe la grossesse de sa cousine Elisabeth, fort avancée en âge. Marie visita Elisabeth et chanta le cantique connu sous le nom de Magnificat. Six mois après, un recensement romain obligea Joseph et Marie à se rendre à Bethléem, où naquit Jésus. Ces trois mystères essentiels de la vie de la Vierge, Annonciation, Visitation, naissance de Jésus, ont constamment inspiré la piété des chrétiens. Le culte de Marie a commencé à se préciser au IVème siècle. Son titre de Mère de Dieu a déterminé tous les autres. L’Eglise a favorisé des pèlerinages aux lieux où des voyants avaient reçu un message de la Vierge. On la fête le 15 août. Depuis la nuit des temps, dans l’adversité, l’homme a recherché l’aide des puissances tutélaires. Dans l’antiquité, il implorait les forces de la nature et sacrifiait au soleil.Aujourd’hui ce sont les saints qu’il implore.

À l’origine, elle se trouvait à l’intersection des rues Chery et du Vicinal. Elle a été démolie vers 1903 – 1905 pour permettre l’établissement du vicinal Jemeppe-Hannut. On l’a reconstruite en 1907 en bordure du terril de l’Arbre St Michel.Elle est souvent dénommée « tchapèle â plomes » où « â seûyes » ou « â poyèdjes » ou « â dj’vès », « â pourcès », en raison du nombre considérable de paquets de plumes, crins, soies et cheveux qui étaient jadis attachés aux barreaux, en guise d’ex-voto. Outre une Vierge Marie, un crucifix et un buste du Sacré Cœur, la chapelle renfermait plusieurs statues en plâtre, dont celle de St Donat (prié en cas d’orage), St Julien (épilepsie et convulsions des enfants), Ste Apolline (maux de dents) et Ste Béatrice (patronne des botteresses, invoquée aussi pour faciliter les accouchements). Mais on y trouvait surtout les effigies de plusieurs Saints protecteurs des animaux : St Bernard invoqué pour la réussite des couvées, St Eloi prié pour les chevaux, Ste Brigide pour les bêtes à cornes et St Côpé ou Pompée pour les cochons.Aujourd’hui on y trouve Notre-Dame de Lourdes, St Antoine de Padoue, St Joseph, St Benoît, Ste Rita, Ste Agathe, Ste Famille, le Père Antoine et le Curé d’Ars.Saint Jean-Baptiste-Marie Vianey, connu sous le nom de Curé D’Ars, vécut de 1786 à 1859. Ordonné prêtre malgré son peu d’instruction, mais d’une foi ardente et d’un zèle inlassable, il transforma sa paroisse : le culte de Ste Philomène dont il fut l’apôtre, les miracles qu’on lui attribua, ses lumières pour la direction des âmes, les conv