Galinières
- Thématique Randonnée
- Mis à jour le 12/03/2021
- Identifiant 161023
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
13,9 km
type parcours
Boucle
|
|||||||||
Lieu de départ
12130 Pierrefiche
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Terre |
|||||||||
Mots clés
causse, Bonneval, Aveyron, Occitanie, Pierrefiche, Galinières, fermefortifiée, cistercien, Valléedelaserre
|
Photos & vidéos (1)
![]() |
description
Point de départ/Parking : Pierrefiche, Place de l’église
Au fond de la place, partir vers la gauche. Suivre la route puis le chemin au bord du “Trou de Glassac”. À l’issue du chemin, tourner à droite et poursuivre vers le Mas.
Au Mas, suivre, à droite, le petit chemin bordé de murets, pour aboutir sur la route menant au hameau du Truel. À la sortie du Truel, laisser la route et emprunter le chemin sur la droite qui longe la dernière grange du lieu-dit « Caussanus », puis continuer jusqu’au hameau des Courets.
À la sortie du hameau des Courets, traverser la route et prendre le chemin en face. Monter dans le bois de Montfalgous pour atteindre la carrière de Galinières.
Longer la carrière et emprunter le chemin avec une pente raide qui traverse le « Puech de Redon ». Atteindre le château de Galinières. Traverser le hameau, en passant au pied du donjon et descendre vers la D45. Emprunter le tunnel sous la route, puis tourner à gauche.
Au carrefour suivant, dans la courbe, prendre la route à droite, en direction de Vimenet. Traverser la Serre par le petit pont puis à l’embranchement suivant, tourner à gauche vers la ferme du « Bois de Galinières ».
Arrivé à proximité de celle-ci, prendre le chemin qui la contourne. Prendre soin de refermer les claies, si nécessaire. À 1 km du domaine, en suivant le sentier, ne manquez pas la très belle bergerie d’architecture caussenarde (Jasse de Montbez).
Au carrefour suivant, prendre à gauche pour redescendre rapidement sur Pierrefiche. Laisser sur la droite le « Château de Montbez » (ancienne grange monastique de Bonneval). Passer le pont qui enjambe la Serre. Traverser la D45 par le tunnel et continuer pour remonter dans Pierrefiche.
Au fond de la place, partir vers la gauche. Suivre la route puis le chemin au bord du “Trou de Glassac”. À l’issue du chemin, tourner à droite et poursuivre vers le Mas.
Au Mas, suivre, à droite, le petit chemin bordé de murets, pour aboutir sur la route menant au hameau du Truel. À la sortie du Truel, laisser la route et emprunter le chemin sur la droite qui longe la dernière grange du lieu-dit « Caussanus », puis continuer jusqu’au hameau des Courets.
À la sortie du hameau des Courets, traverser la route et prendre le chemin en face. Monter dans le bois de Montfalgous pour atteindre la carrière de Galinières.
Longer la carrière et emprunter le chemin avec une pente raide qui traverse le « Puech de Redon ». Atteindre le château de Galinières. Traverser le hameau, en passant au pied du donjon et descendre vers la D45. Emprunter le tunnel sous la route, puis tourner à gauche.
Au carrefour suivant, dans la courbe, prendre la route à droite, en direction de Vimenet. Traverser la Serre par le petit pont puis à l’embranchement suivant, tourner à gauche vers la ferme du « Bois de Galinières ».
Arrivé à proximité de celle-ci, prendre le chemin qui la contourne. Prendre soin de refermer les claies, si nécessaire. À 1 km du domaine, en suivant le sentier, ne manquez pas la très belle bergerie d’architecture caussenarde (Jasse de Montbez).
Au carrefour suivant, prendre à gauche pour redescendre rapidement sur Pierrefiche. Laisser sur la droite le « Château de Montbez » (ancienne grange monastique de Bonneval). Passer le pont qui enjambe la Serre. Traverser la D45 par le tunnel et continuer pour remonter dans Pierrefiche.
Hébergements à proximité
balisage
la couleur du balisage est jaune
sur le chemin ...
À travers le Causse, le sentier mène à la ferme fortifiée de Galinières, ancien domaine cistercien de l’Abbaye de Bonneval et offre un panorama sur la Vallée de la Serre.
sur le retour
avant d'arriver à Pierrefiche, après le tunnel, vous pouvez faire un détour pour aller voir le Trou du Souci : Une partie du ruisseau de la Serre disparaît sous terre au pied de Pierrefiche, avant de rejoindre le Lot à Ste Eulalie d’Olt.
Points d'interêt (3)
A
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le village de Pierrefiche d'Olt
Eglise, Abbaye, monastère
Situé à 7 km de St Geniez d’Olt, Pierrefiche d’Olt, appelé “Pèira-Ficha”, c’est-à-dire lieu de menhirs, en bordure d’un plateau calcaire, surplombe la vallée du Lot.
À l’entrée du village, en haut de la zone artisanale, la présence de tumuli, découverts et protégés depuis peu, témoigne de l’occupation très ancienne des lieux.
Au pied du village, le ruisseau de la Serre serpente dans la vallée jusqu’à St Martin de Lenne où il se divise en deux branches. L’une coule vers l’Aveyron qu’elle rejoint à 300 m en amont de Pont de Palmas, l’autre disparaît sous terre au pied de Pierrefiche au lieu-dit “Trou du Souci”.
La rivière souterraine parcourt 1500 m en 4 heures, pour ressurgir sous le nom de ruisseau de Glassac, en contrebas du village, avant de rejoindre le Lot à Ste Eulalie d’Olt.
À gauche du cimetière, un chemin conduit le promeneur au fond de la combe où sont nichés les anciens moulins toujours alimentés par ce ruisseau.
L’architecture harmonieuse des vieilles demeures paysannes fait le charme de ce village caussenard. Il faut déambuler dans ces ruelles bordées de murettes pour voir ici, face à la mairie, une enseigne en “fer travaillé”- rappel de la forge d’un maréchal ferrant - là, un cadran solaire ; un peu plus loin, une croix du XVII° s. ornée de l’arbre de vie, ...
L’église paroissiale du XII° s. (inscrite MH), dédiée à St Pierre, est située en bordure du plateau, à l’emplacement de ce qui fut vraisemblablement l’ancien prieuré. Elle fut donnée à l’abbaye cistercienne de Bonneval (au-dessus d’Espalion) en 1177 par l’évêque Hugues de Rodez. Les abbés de Bonneval furent, jusqu’à la Révolution, les prieurs et les seigneurs de Pierrefiche.
À l’entrée du village, en haut de la zone artisanale, la présence de tumuli, découverts et protégés depuis peu, témoigne de l’occupation très ancienne des lieux.
Au pied du village, le ruisseau de la Serre serpente dans la vallée jusqu’à St Martin de Lenne où il se divise en deux branches. L’une coule vers l’Aveyron qu’elle rejoint à 300 m en amont de Pont de Palmas, l’autre disparaît sous terre au pied de Pierrefiche au lieu-dit “Trou du Souci”.
La rivière souterraine parcourt 1500 m en 4 heures, pour ressurgir sous le nom de ruisseau de Glassac, en contrebas du village, avant de rejoindre le Lot à Ste Eulalie d’Olt.
À gauche du cimetière, un chemin conduit le promeneur au fond de la combe où sont nichés les anciens moulins toujours alimentés par ce ruisseau.
L’architecture harmonieuse des vieilles demeures paysannes fait le charme de ce village caussenard. Il faut déambuler dans ces ruelles bordées de murettes pour voir ici, face à la mairie, une enseigne en “fer travaillé”- rappel de la forge d’un maréchal ferrant - là, un cadran solaire ; un peu plus loin, une croix du XVII° s. ornée de l’arbre de vie, ...
L’église paroissiale du XII° s. (inscrite MH), dédiée à St Pierre, est située en bordure du plateau, à l’emplacement de ce qui fut vraisemblablement l’ancien prieuré. Elle fut donnée à l’abbaye cistercienne de Bonneval (au-dessus d’Espalion) en 1177 par l’évêque Hugues de Rodez. Les abbés de Bonneval furent, jusqu’à la Révolution, les prieurs et les seigneurs de Pierrefiche.
Informations complémentaires
184 pierrefiche d'olt
12130 Pierrefiche
12130 Pierrefiche
kilomètre
0,01
latitude
44.4442
altitude
633
m
longitude
2.94772
B
12130 Pierrefiche
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Grange monastique fortifiée de Galinières
Château
À quelques kilomètres du village de Pierrefiche, en bordure du CD 45, se dresse l’ancienne et imposante grange monastique cistercienne de Galinières, dite “château de Galinières” (classé MH). Cette grange fut, de 1168 à 1791, le plus important des domaines ayant appartenu à l’abbaye cistercienne de Bonneval (au-dessus d’Espalion).
La grange est attestée sur le site dès le XII° s. Mais la présence de dolmens, de vestiges protohistoriques et gallo-romains à sa périphérie montre qu’une occupation humaine existait sur les lieux de façon continue, depuis plusieurs millénaires.
Selon les principes de Citeaux (règle de St Benoît), le système grangier cistercien permettait aux monastères cisterciens d’avoir une production la plus complète possible pour vivre en autarcie. Les granges comme Galinières étaient dotées de terres fertiles pour l’élevage et la production céréalière, de moulins, d’un système d’irrigation des prairies, d’un vivier pour l’approvisionnement en poissons, d’un vignoble, d’un four à pain, d’une chapelle, de corps de logis pour les moines convers, de dépendances pour le personnel, des animaux et du matériel, etc...
Galinières était un des greniers à blé de l’abbaye, mais sa richesse et sa réputation tenaient à l’élevage des ovins (moutons) puis des bovins (vaches) pratiqué à une grande échelle. Ce sont, en effet, les monastères d’Aubrac et de Bonneval qui furent, au XIV° s., les précurseurs de la célèbre transhumance sur les monts d’Aubrac.
Le site de Galinières n’était pas qu’une simple grange, il était en outre, un édifice prestigieux, le fleuron des possessions de l’abbaye. Symbole de pouvoir, largement représenté par l’imposant donjon, l’édifice était aussi, depuis le XIV° s., la résidence privilégiée des abbés de Bonneval. Bénéficiant de la bienveillance des évêques de Rodez, des grandes familles du haut-Rouergue et des Papes d’Avignon, il semblerait que les abbés aient voulu reproduire dans la pierre, l’empreinte de ces derniers. C’est ainsi que l’on observe dans l’architecture des similitudes avec les “livrées cardinalices” d’Avignon.
À la Révolution, le domaine fut confisqué puis vendu en lots comme bien national. Le site, devenu hameau, a cependant conservé sa vocation agricole.
Aujourd’hui, malgré la disparition d’une partie de son enceinte, la grange de Galinières est, avec la grange des Bourrines, près de Laissac, une des mieux conservées de l’ancien Rouergue. Certaines parties de ce château de style ogival ont été remaniées à différentes époques. Son noyau, constitué des bâtiments les plus anciens (le donjon et son corps de logis, ainsi que deux tours du XV° s.), conserve une élégance et une fière allure.
Le donjon et son corps de logis des XIII-XIV° s. sont, depuis plus d’une décennie, en cours de restauration.
La grange est attestée sur le site dès le XII° s. Mais la présence de dolmens, de vestiges protohistoriques et gallo-romains à sa périphérie montre qu’une occupation humaine existait sur les lieux de façon continue, depuis plusieurs millénaires.
Selon les principes de Citeaux (règle de St Benoît), le système grangier cistercien permettait aux monastères cisterciens d’avoir une production la plus complète possible pour vivre en autarcie. Les granges comme Galinières étaient dotées de terres fertiles pour l’élevage et la production céréalière, de moulins, d’un système d’irrigation des prairies, d’un vivier pour l’approvisionnement en poissons, d’un vignoble, d’un four à pain, d’une chapelle, de corps de logis pour les moines convers, de dépendances pour le personnel, des animaux et du matériel, etc...
Galinières était un des greniers à blé de l’abbaye, mais sa richesse et sa réputation tenaient à l’élevage des ovins (moutons) puis des bovins (vaches) pratiqué à une grande échelle. Ce sont, en effet, les monastères d’Aubrac et de Bonneval qui furent, au XIV° s., les précurseurs de la célèbre transhumance sur les monts d’Aubrac.
Le site de Galinières n’était pas qu’une simple grange, il était en outre, un édifice prestigieux, le fleuron des possessions de l’abbaye. Symbole de pouvoir, largement représenté par l’imposant donjon, l’édifice était aussi, depuis le XIV° s., la résidence privilégiée des abbés de Bonneval. Bénéficiant de la bienveillance des évêques de Rodez, des grandes familles du haut-Rouergue et des Papes d’Avignon, il semblerait que les abbés aient voulu reproduire dans la pierre, l’empreinte de ces derniers. C’est ainsi que l’on observe dans l’architecture des similitudes avec les “livrées cardinalices” d’Avignon.
À la Révolution, le domaine fut confisqué puis vendu en lots comme bien national. Le site, devenu hameau, a cependant conservé sa vocation agricole.
Aujourd’hui, malgré la disparition d’une partie de son enceinte, la grange de Galinières est, avec la grange des Bourrines, près de Laissac, une des mieux conservées de l’ancien Rouergue. Certaines parties de ce château de style ogival ont été remaniées à différentes époques. Son noyau, constitué des bâtiments les plus anciens (le donjon et son corps de logis, ainsi que deux tours du XV° s.), conserve une élégance et une fière allure.
Le donjon et son corps de logis des XIII-XIV° s. sont, depuis plus d’une décennie, en cours de restauration.
Informations complémentaires
12130 Pierrefiche
kilomètre
6,60
latitude
44.4231
altitude
608
m
longitude
2.90196
C
Voir la fiche du point d'intéret »
le Trou du Souci
Point d'intérêt naturel
Au pied du village de Pierrefiche, le ruisseau de la Serre serpente dans la vallée jusqu’à St Martin de Lenne où il se divise en deux branches.
L’une coule vers l’Aveyron qu’elle rejoint à 300 m en amont de Pont de Palmas, l’autre disparaît sous terre au pied de Pierrefiche au lieu-dit “Trou du Souci”.
La rivière souterraine parcourt 1500 m en 4 heures, pour ressurgir sous le nom de ruisseau de Glassac, en contrebas du village, avant de rejoindre le Lot à Ste Eulalie d’Olt. À gauche du cimetière, un chemin conduit le promeneur au fond de la combe où sont nichés les anciens moulins toujours alimentés par ce ruisseau.
L’une coule vers l’Aveyron qu’elle rejoint à 300 m en amont de Pont de Palmas, l’autre disparaît sous terre au pied de Pierrefiche au lieu-dit “Trou du Souci”.
La rivière souterraine parcourt 1500 m en 4 heures, pour ressurgir sous le nom de ruisseau de Glassac, en contrebas du village, avant de rejoindre le Lot à Ste Eulalie d’Olt. À gauche du cimetière, un chemin conduit le promeneur au fond de la combe où sont nichés les anciens moulins toujours alimentés par ce ruisseau.
Informations complémentaires
12 lot le clos des grands chenes
12130 Pierrefiche
12130 Pierrefiche
kilomètre
13,67
latitude
44.4398
altitude
607
m
longitude
2.95009