Grange monastique fortifiée de Galinières
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 12/03/2021
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
44.4231
|
longitude
2.90196
|
altitude
608 m
|
|||
adresse
12130 Pierrefiche
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accessibilite
|
||||
Mots clés
abbaye, Aveyron, Occitanie, Pierrefiche, Galinières, cistercien, grangemonastique, donjon
|
Photos & vidéos (1)
description
À quelques kilomètres du village de Pierrefiche, en bordure du CD 45, se dresse l’ancienne et imposante grange monastique cistercienne de Galinières, dite “château de Galinières” (classé MH). Cette grange fut, de 1168 à 1791, le plus important des domaines ayant appartenu à l’abbaye cistercienne de Bonneval (au-dessus d’Espalion).
La grange est attestée sur le site dès le XII° s. Mais la présence de dolmens, de vestiges protohistoriques et gallo-romains à sa périphérie montre qu’une occupation humaine existait sur les lieux de façon continue, depuis plusieurs millénaires.
Selon les principes de Citeaux (règle de St Benoît), le système grangier cistercien permettait aux monastères cisterciens d’avoir une production la plus complète possible pour vivre en autarcie. Les granges comme Galinières étaient dotées de terres fertiles pour l’élevage et la production céréalière, de moulins, d’un système d’irrigation des prairies, d’un vivier pour l’approvisionnement en poissons, d’un vignoble, d’un four à pain, d’une chapelle, de corps de logis pour les moines convers, de dépendances pour le personnel, des animaux et du matériel, etc...
Galinières était un des greniers à blé de l’abbaye, mais sa richesse et sa réputation tenaient à l’élevage des ovins (moutons) puis des bovins (vaches) pratiqué à une grande échelle. Ce sont, en effet, les monastères d’Aubrac et de Bonneval qui furent, au XIV° s., les précurseurs de la célèbre transhumance sur les monts d’Aubrac.
Le site de Galinières n’était pas qu’une simple grange, il était en outre, un édifice prestigieux, le fleuron des possessions de l’abbaye. Symbole de pouvoir, largement représenté par l’imposant donjon, l’édifice était aussi, depuis le XIV° s., la résidence privilégiée des abbés de Bonneval. Bénéficiant de la bienveillance des évêques de Rodez, des grandes familles du haut-Rouergue et des Papes d’Avignon, il semblerait que les abbés aient voulu reproduire dans la pierre, l’empreinte de ces derniers. C’est ainsi que l’on observe dans l’architecture des similitudes avec les “livrées cardinalices” d’Avignon.
À la Révolution, le domaine fut confisqué puis vendu en lots comme bien national. Le site, devenu hameau, a cependant conservé sa vocation agricole.
Aujourd’hui, malgré la disparition d’une partie de son enceinte, la grange de Galinières est, avec la grange des Bourrines, près de Laissac, une des mieux conservées de l’ancien Rouergue. Certaines parties de ce château de style ogival ont été remaniées à différentes époques. Son noyau, constitué des bâtiments les plus anciens (le donjon et son corps de logis, ainsi que deux tours du XV° s.), conserve une élégance et une fière allure.
Le donjon et son corps de logis des XIII-XIV° s. sont, depuis plus d’une décennie, en cours de restauration.
La grange est attestée sur le site dès le XII° s. Mais la présence de dolmens, de vestiges protohistoriques et gallo-romains à sa périphérie montre qu’une occupation humaine existait sur les lieux de façon continue, depuis plusieurs millénaires.
Selon les principes de Citeaux (règle de St Benoît), le système grangier cistercien permettait aux monastères cisterciens d’avoir une production la plus complète possible pour vivre en autarcie. Les granges comme Galinières étaient dotées de terres fertiles pour l’élevage et la production céréalière, de moulins, d’un système d’irrigation des prairies, d’un vivier pour l’approvisionnement en poissons, d’un vignoble, d’un four à pain, d’une chapelle, de corps de logis pour les moines convers, de dépendances pour le personnel, des animaux et du matériel, etc...
Galinières était un des greniers à blé de l’abbaye, mais sa richesse et sa réputation tenaient à l’élevage des ovins (moutons) puis des bovins (vaches) pratiqué à une grande échelle. Ce sont, en effet, les monastères d’Aubrac et de Bonneval qui furent, au XIV° s., les précurseurs de la célèbre transhumance sur les monts d’Aubrac.
Le site de Galinières n’était pas qu’une simple grange, il était en outre, un édifice prestigieux, le fleuron des possessions de l’abbaye. Symbole de pouvoir, largement représenté par l’imposant donjon, l’édifice était aussi, depuis le XIV° s., la résidence privilégiée des abbés de Bonneval. Bénéficiant de la bienveillance des évêques de Rodez, des grandes familles du haut-Rouergue et des Papes d’Avignon, il semblerait que les abbés aient voulu reproduire dans la pierre, l’empreinte de ces derniers. C’est ainsi que l’on observe dans l’architecture des similitudes avec les “livrées cardinalices” d’Avignon.
À la Révolution, le domaine fut confisqué puis vendu en lots comme bien national. Le site, devenu hameau, a cependant conservé sa vocation agricole.
Aujourd’hui, malgré la disparition d’une partie de son enceinte, la grange de Galinières est, avec la grange des Bourrines, près de Laissac, une des mieux conservées de l’ancien Rouergue. Certaines parties de ce château de style ogival ont été remaniées à différentes époques. Son noyau, constitué des bâtiments les plus anciens (le donjon et son corps de logis, ainsi que deux tours du XV° s.), conserve une élégance et une fière allure.
Le donjon et son corps de logis des XIII-XIV° s. sont, depuis plus d’une décennie, en cours de restauration.
visite du donjon
Des visites du donjon sont organisées, sur réservation, durant l'été.