Borne frontière 1613 - Verjon
- Mis à jour le 28/09/2016
- Identifiant 242799
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
2,3 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
D52B
01370 Courmangoux |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
Photos & vidéos (4)
description
Départ Col de Plain champ (Courmangoux)
A la limite du Jura et de l'Ain, elle fait partie d'une série de bornes frontières posées en 1613, et marquant alors la nouvelle frontière entre le Royaume de France avec la Franche-Comté bourguignonne.
Placer dans un pré non loin du chemin et marque encore aujourd'hui la limite Ain-Jura.
Cette borne fait partie d'une série de bornes frontières posées en 1613, et marquant alors la nouvelle frontière entre le Royaume de France (après la prise du Revermont, de la Bresse et Bugey aux États de Savoie par le roi de France) avec la Franche-Comté bourguignonne. Cela suite aux Traité de Lyon, de 1601, ainsi que celui d'Auxonne, de 1612.
Plusieurs points de vue et panorama sur le parcellaire typique du Revermont. Vestiges de Capettes (cabanes en pierres sèches). Accès au Mont-Myon, à la carrière de Roissiat et à Dingier.
Délimitation avec la Franche-Comté
(voir la Tibériade en illustration : plan en relief)
A découvrir : la délimitation de la Bourgogne et de la Franche-Comté par une tibériade des lieux litigieux vers Coligny (Civria, Chazelles, Saint-Jeand'Etreux, etc.), arrêtée à Saint-Amour, le 21 juillet 1611.
Outre le sort des terres en sursis aux confins septentrionaux des duché et comté de Bourgogne au XVe siècle, le traité du Câteau-Cambrésis entre France et Espagne avait prévu en 1559 que serait aussi réglés à l'amiable d'autres différends sur les limites entre les deux "souverainetés" plus au sud, notamment vers la Bresse. Il fallut toutefois attendre la fin des guerres intestines et extérieures supportées par la France jusque sous Henri IV pour que s'engagent des négociations sur ces litiges frontaliers.
Le 6 juin 1611 débutèrent enfin à Auxonne des conférences entre une députation du Parlement de Dijon, agissant au nom du roi de France, et une députation égale du Parlement de Dole, agissant au nom des archiducs Albert et Isabelle Claire Eugénie, qui gouvernaient alors la Franche-Comté depuis Bruxelles. Les litiges sur toute la zonne frontalière, du Bassigny à la Bresse, furent examinés sur pièces et sur place jusqu'au 15 février 1612, date de la signature d'un traité entre les députés, ratifié le 2 mars par les archiducs et le 3 avril par Louis XIII. D'ultimes ajustements furent encore apportés ensuite pour répondre à des réclamations locales, jusqu'au 20 avril 1613, date à laquelle les députations signèrent la fin du procès verbal de leurs travaux à Auxonne. Les débats sur les lieux contestés aux environs de Coligny se déroulèrent en juillet 1611 et février 1612.
A la limite du Jura et de l'Ain, elle fait partie d'une série de bornes frontières posées en 1613, et marquant alors la nouvelle frontière entre le Royaume de France avec la Franche-Comté bourguignonne.
Placer dans un pré non loin du chemin et marque encore aujourd'hui la limite Ain-Jura.
Cette borne fait partie d'une série de bornes frontières posées en 1613, et marquant alors la nouvelle frontière entre le Royaume de France (après la prise du Revermont, de la Bresse et Bugey aux États de Savoie par le roi de France) avec la Franche-Comté bourguignonne. Cela suite aux Traité de Lyon, de 1601, ainsi que celui d'Auxonne, de 1612.
Plusieurs points de vue et panorama sur le parcellaire typique du Revermont. Vestiges de Capettes (cabanes en pierres sèches). Accès au Mont-Myon, à la carrière de Roissiat et à Dingier.
Délimitation avec la Franche-Comté
(voir la Tibériade en illustration : plan en relief)
A découvrir : la délimitation de la Bourgogne et de la Franche-Comté par une tibériade des lieux litigieux vers Coligny (Civria, Chazelles, Saint-Jeand'Etreux, etc.), arrêtée à Saint-Amour, le 21 juillet 1611.
Outre le sort des terres en sursis aux confins septentrionaux des duché et comté de Bourgogne au XVe siècle, le traité du Câteau-Cambrésis entre France et Espagne avait prévu en 1559 que serait aussi réglés à l'amiable d'autres différends sur les limites entre les deux "souverainetés" plus au sud, notamment vers la Bresse. Il fallut toutefois attendre la fin des guerres intestines et extérieures supportées par la France jusque sous Henri IV pour que s'engagent des négociations sur ces litiges frontaliers.
Le 6 juin 1611 débutèrent enfin à Auxonne des conférences entre une députation du Parlement de Dijon, agissant au nom du roi de France, et une députation égale du Parlement de Dole, agissant au nom des archiducs Albert et Isabelle Claire Eugénie, qui gouvernaient alors la Franche-Comté depuis Bruxelles. Les litiges sur toute la zonne frontalière, du Bassigny à la Bresse, furent examinés sur pièces et sur place jusqu'au 15 février 1612, date de la signature d'un traité entre les députés, ratifié le 2 mars par les archiducs et le 3 avril par Louis XIII. D'ultimes ajustements furent encore apportés ensuite pour répondre à des réclamations locales, jusqu'au 20 avril 1613, date à laquelle les députations signèrent la fin du procès verbal de leurs travaux à Auxonne. Les débats sur les lieux contestés aux environs de Coligny se déroulèrent en juillet 1611 et février 1612.
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