A
Mines
Lieu historique
Quelques vestiges d'exploitation minière ancienne sont disséminés sur le secteur du Fangeas. Ces mines remontent au Moyen-Age, période à laquelle on y exploitait le plomb argentifère et le cuivre. C’était une exploitation de petite taille, sans doute associée aux mines du Fournel. Le métal récolté permettait la frappe de monnaie féodale. Les travaux miniers sont actuellement comblés et inondés, ce qui a permis de retrouver des vestiges bien conservés : échafaudages, bol en bois tourné, semelle de chaussure. Les archéologues fouillent ces mines depuis une dizaine d’années en commençant par siphonner l’eau qui inonde les galeries. Les mines ne sont pas accessibles au public et leur localisation est ici volontairement décalée. Pour plus d’information sur ce patrimoine, s’adresser au musée des mines de l’Argentière la Bessée.
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kilomètre
0,05
latitude
44.7332
altitude
1445
m
longitude
6.44901
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B
Mésange nonnette
Point d'intérêt naturel
Cette mésange discrète est souvent confondue avec la mésange boréale, plus montagnarde. L’identification de visu est délicate : la bavette de la mésange nonnette est plus réduite que celle de la mésange boréale, les ailes sont brun uni alors qu’elles présentent une plage légèrement plus claire chez la boréale. La calotte est plus brillante. Sédentaire, elle fréquente les forêts de feuillus plutôt fraîches, les bosquets ou les jardins, pourvu qu’il y ait de vieux arbres à cavités pour nicher. Elle ne dépasse guère l’étage montagnard hormis dans les secteurs les mieux exposés. Le printemps venu, elle se laisse peu apercevoir dans le vieux frêne. Le plus sûr est de l’écouter : cris et chants de la nonnette sont très sonores, toniques. Mais là encore, elle ne fait pas dans la simplicité, diversifiant ses chants comme pour mieux tromper l’ornithologue amateur.
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kilomètre
1,49
latitude
44.7362
altitude
1699
m
longitude
6.44061
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C
Tétras-lyre
Point d'intérêt naturel
Pour observer le tétras-lyre en été, il faut se lever de très bonne heure. En France, le tétras-lyre ou coq des bruyères ne se rencontre que dans les Alpes. C'est à la limite supérieure du mélézin que l'emblématique tétras lyre effectue l'ensemble de son cycle biologique : parades printanières où les coqs roucoulent et s'affrontent, nichées estivales surveillées par les poules et hivernage dans une loge creusée dans la neige. En hiver, le tétras-lyre est particulièrement sensible au dérangement, car il ne peut pas compenser l'énergie dépensée lorsqu'il quitte précipitamment son igloo au passage d'un skieur hors piste ou d'un randonneur en raquettes.
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kilomètre
1,76
latitude
44.7371
altitude
1745
m
longitude
6.43832
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D
Accenteur alpin
Point d'intérêt naturel
Montagnard endurci, l’accenteur alpin est un passereau robuste au ventre dodu. Sur le dessus, quelques traits noirs rayent son plumage cendré. Des flammes rousses griffent ses flancs de manière caractéristique. Habitant typique des prairies alpines, il trottine sur le gazon ras et pavoise sur la pierre nue. Il vient picorer les miettes autour du refuge. L’hiver venu, il migre vers les vallées. Sa transhumance peut même le conduire jusqu’aux rochers du littoral. À la fonte des neiges, le long des névés, il est le prédateur redoutable des petits invertébrés engourdis par le froid. Il glane aussi graines, baies et petits végétaux, explore les ressauts, fourrage les anfractuosités, tourne et vire sans se méfier de son ennemi juré, l’épervier.
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kilomètre
1,98
latitude
44.7386
altitude
1782
m
longitude
6.43721
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E
Chamois
Point d'intérêt naturel
Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlou (jeune mâle d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.
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kilomètre
2,00
latitude
44.7387
altitude
1783
m
longitude
6.43704
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F
Faucon crécerelle
Point d'intérêt naturel
Le faucon crécerelle est un petit rapace diurne. L'adulte mesure environ 70 cm d'envergure, la femelle étant généralement plus grande que le mâle. Il se caractérise des autres rapaces par son vol sur place dit en "Saint-Esprit". Il se maintient immobile au dessus d'une proie attendant le moment propice pour l'attraper. Sa nourriture est majoritairement composée de petits rongeurs.
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kilomètre
2,07
latitude
44.739
altitude
1781
m
longitude
6.43768
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G
Pontillat (pont de pierre)
Point d'intérêt naturel
Ce pont au charme antique est parfois qualifié de romain bien qu’il soit de construction plus récente. Il enjambe le torrent de Chichin au-dessus d’une impressionnante oule ou marmite de géant formée par l’érosion progressive de la roche par les cailloux emportés dans le mouvement circulaire de l’eau tumultueuse. C’est le point de départ pour quelques amateurs de sensations fortes très expérimentés en descente de canyon.
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kilomètre
2,17
latitude
44.7394
altitude
1758
m
longitude
6.43878
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H
Lièvre variable
Point d'intérêt naturel
Nombreux sont les lièvres variables, ou blanchons, qui vous ont observés…l’inverse est rarement vrai. Brun l’été, blanc l’hiver, le blanchon, est naturellement présent dans toutes les Alpes. Comme le lièvre d'Europe, dont il diffère par une taille plus petite, une queue blanche et des oreilles plus courtes, il laisse dans la neige des traces en Y dues à son mode de déplacement par bonds (il ramène ses pattes arrières devant les pattes avant). D’ailleurs, ce sont souvent ses empreintes et ses quelques crottes en billes rondes et sèches qui trahissent son passage. Ses larges pattes poilues sont de véritables raquettes lui permettant de rester à la surface de la neige, même poudreuse.
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kilomètre
2,26
latitude
44.74
altitude
1765
m
longitude
6.43828
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I
Chevreuil d'Europe
Point d'intérêt naturel
Les chevreuils sont nombreux autour du village de Dormillouse. Cachés dans les buissons le jour, au coin des près à l'aube et à l'aurore, ils broutent paisiblement l'herbe tendre. La tache blanche sur le derrière des chevreuils s'appelle le « miroir ». Celui de la chevrette, la femelle, est en forme de cœur et celui du brocard, le mâle, en forme de haricot. Très visible, ce miroir s'agrandit en cas de danger par hérissement des poils pour avertir les congénères.
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kilomètre
2,58
latitude
44.7397
altitude
1781
m
longitude
6.44199
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J
Marmotte des Alpes
Point d'intérêt naturel
Le nom Dormillouse viendrait, selon une hypothèse parmi d'autres, de « dormilhosa » qui signifie marmotte en provençal. Elles sont en effet nombreuses à siffler et gambader autour et au-dessus du village dès que la neige a fondu. La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ce gros rongeur n’est visible que d’avril à octobre, réfugié pendant la mauvaise saison dans le terrier où il hiberne. Elle vit en famille, respectant une hiérarchie stricte. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.
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kilomètre
2,66
latitude
44.7394
altitude
1779
m
longitude
6.44276
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K
Maison Félix Neff
Lieu historique
La maison de Félix Neff domine le village, campée sur le roc. Elle est aujourd'hui en ruines. Un projet de réhabilitation est en attente de concrétisation mené par l'Association des amis de Félix Neff. Cette maison réhabilitée sera un lieu de mémoire, de réflexion et de formation dans la continuité de la pensée neffien.
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kilomètre
2,79
latitude
44.7388
altitude
1778
m
longitude
6.44407
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L
Félix Neff, l'apôtre des Hautes-Alpes
Lieu historique
Pasteur protestant genevois, Félix Neff (1797-1829) passe plusieurs années dans les Hautes-Alpes où il œuvre en tant qu'évangéliste, enseignant, agronome et ingénieur. Il s'établit en 1823 à Dormillouse, au fond de cette vallée de Freissinières qui fut un refuge pour les Vaudois. Dans ce hameau, il prêche la Parole protestante. En bon philanthrope, il contribue à l'amélioration des conditions de vie des habitants en introduisant la culture de la pomme de terre, en réalisant des canaux d'irrigation et en assainissant les étables. En 1825, à Dormillouse, il fonde la première « école normale » destinée à former les instituteurs pour tous les villages de la région.
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kilomètre
2,85
latitude
44.7385
altitude
1767
m
longitude
6.44464
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M
Céphalaire des Alpes
Point d'intérêt naturel
La présence de cette grande céphalaire autour du village de Dormillouse est liée aux pratiques agricoles anciennes. Elle se reconnaît à sa grande taille, ses petits capitules jaunâtres et ses feuilles très profondément découpées. Les inflorescences (disposition des fleurs sur la tige) des céphalaires sont toutes de même diamètre, contrairement à celles des scabieuses et des knauties (espèces dont les fleurs sont mauve-violet).
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kilomètre
2,93
latitude
44.7383
altitude
1755
m
longitude
6.4453
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N
Chénopode bon Henri
Point d'intérêt naturel
Aussi appelé épinard sauvage, le chénopode bon-Henri doit son nom au roi Henri IV qui prônait les jardins de plantes comestibles pour vaincre la famine. Il pousse en touffe sur les lieux riches en matière organique où sont restés les moutons. Plante compagne de l'homme, ses feuilles se prêtent à toutes sortes de recettes savoureuses.
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kilomètre
2,93
latitude
44.7383
altitude
1755
m
longitude
6.4453
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O
Pastoralisme
Point d'intérêt naturel
Au début de l’été, un troupeau de brebis pâture autour du village de Dormillouse. Il dort au cœur du village la nuit et pendant la chôme (sieste digestive aux heures les plus chaudes de la journée). Au cours de l’été il se déplace sur l’adret ensoleillé de la Jaline. Deux autres troupeaux sont présents dans la vallée en été : le premier à Palluel et Chichin, le second à Faravel et aux Terres Blanches.
Informations complémentaires
kilomètre
2,96
latitude
44.7381
altitude
1751
m
longitude
6.4451
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P
Temple protestant
Monument & architecture
Le temple a été construit en 1758. Il était à l'origine destiné au culte catholique. Cependant, tous les habitants étant protestants, l'office était toujours désert. Le curé resta 30 ans avant de partir. Ainsi, l'église fut affecté au culte protestant.
Informations complémentaires
kilomètre
3,12
latitude
44.7375
altitude
1728
m
longitude
6.44424
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Q
Jusquiame noire
Point d'intérêt naturel
Aussi appelée « main du Diable », cette plante très toxique pousse dans les décombres, les talus, au bord des chemins mais aussi aux alentours des cimetières. Une habitante des Hautes-Alpes a émis l'hypothèse que ses graines étaient placées dans les cercueils pour conserver les vêtements du défunt. Cette étrange fleur au cœur noir aime se promener et pousse rarement au même endroit chaque année.
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kilomètre
3,12
latitude
44.7374
altitude
1725
m
longitude
6.44422
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R
Gîte de l'école
Monument & architecture
Installé dans l'ancienne école communale qui était autrefois l'habitation du curé, le Gîte de l'école de Dormillouse est ouvert toute l'année pour une pause détente, un repas montagnard ou un séjour prolongé en pension ou demi-pension. Il dispose de 14 couchages et de douches chaudes.
Informations complémentaires
kilomètre
3,13
latitude
44.7372
altitude
1721
m
longitude
6.44455
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S
Habitants de Dormillouse
Lieu historique
Les habitants de Dormillouse portent le sobriquet « Becarus ». Ce terme signifie en occitan « qui se rebèque », qui réplique à tout propos, qui a de la répartie. A l'origine, Beccaru était le surnom de Claude Baridon, habitant de Dormillouse. Il a acquis une certaine célébrité en 1660 lorsqu'il s'opposa à un petit seigneur local qui voulu spolier les habitants de leurs terres afin de s'en emparer.
Informations complémentaires
kilomètre
3,21
latitude
44.7377
altitude
1725
m
longitude
6.44334
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T
Dormillouse et les Vaudois
Lieu historique
AU XIIe siècle, Pierre Valdo (ou Valdès) fonde la fraternité des Pauvres de Lyon en réaction à l'opulence de la religion catholique. Accompagné de ses disciples, il prêche dans les rues de Lyon. Chassé de la ville par les autorités religieuses, les Vaudois se dispersent dans le Languedoc, en Provence et notamment dans la vallée de Freissinières. Quelques siècles plus tard, Dormillouse sert d'abri lors des périodes d'intense persécution.
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kilomètre
3,23
latitude
44.7366
altitude
1705
m
longitude
6.44384
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U
Des édifices publics au cœur des hameaux
Lieu historique
Unique en son genre, le village de Dormillouse s'étage en plusieurs quartiers ou hameaux, chacun autour d'un équipement public : le moulin aux Enflous, en bas du village ; le temple, l'école et la fontaine aux Escleyers ; le four aux Romans, en haut du village. Les habitations de pierres et de bois sont caractéristiques de l'architecture de montagne sur un site isolé.
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kilomètre
3,47
latitude
44.7364
altitude
1683
m
longitude
6.44145
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