1
Petit historique du sapin et de l'épicéa
Ces deux conifères pouvant atteindre quarante mètres de hauteur, non seulement cohabitent souvent sur les versants ubacs de nos montagnes mais aussi se ressemblent à s'y méprendre. Leurs ancêtres sont apparus sur terre il y a 250 millions d'années, 100 millions d'années avant les plantes à fleurs classiques ce qui en fait de ce point de vue de vénérables congénères de la forêt. Tous deux se reproduisent à un âge avancé grâce à des graines regroupées dans des cônes cylindriques qu'ils arborent au bout de leurs rameaux.
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kilomètre
0,28
latitude
44.9395
altitude
1172
m
longitude
5.99453
2
Sapin ou épicéa
Les cônes du sapin, « indéboulonnables » et dressés comme de grosses bougies sont peu visibles tant ils sont haut perchés sur la cime de l'arbre. En revanche, ceux de l'épicéa pendent au bout des branches pour finir par tomber au sol à maturité. Quant au feuillage, les aiguilles de l'épicéa sont légèrement piquantes, pas celles du sapin qui demeurent d'un vert prononcé caractéristique au point de figurer sur la palette des couleurs sous le vocable de « vert sapin ».
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kilomètre
0,47
latitude
44.9389
altitude
1216
m
longitude
5.99418
3
Le pic noir
Agent immobilier de la forêt, ce grand pic noir orné d'une coiffe rouge et d'un long bec clair, réduit à l'état de copeaux le tronc habité de vermine des grands arbres. Là, il se nourrit, se loge et s'abrite puis déménage à la faveur de locataires opportunistes que sont martre, chauve-souris, et autres chouettes forestières (chevêchette ou de Tengmalm). Parfois, on peut entendre les petits brailler dans le trou à l'approche du parent nourricier.
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kilomètre
0,64
latitude
44.9382
altitude
1249
m
longitude
5.99491
4
L'exploitation forestière
La forêt de grands conifères demeure une ressource non négligeable pour les petites communes de montagne. Son exploitation périodique rendue difficile à cause du relief et de la pente consiste à récolter le fruit de son accroissement en volume de bois. Cheminer dans une parcelle forestière après une coupe et un débardage récents donne parfois le sentiment de désolation mais la nature reprend vite ses droits.
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kilomètre
0,82
latitude
44.9377
altitude
1270
m
longitude
5.99371
5
La régénération de la forêt
La forêt d'ubac se remet rapidement - des coupes de bois - grâce à la vitesse de régénération des arbres, au pourrissement des troncs rémanents et à la recolonisation du sol par les herbes et les mousses. L'homme n'est pas le seul responsable du renouvellement de la forêt. Dés le départ du sentier à partir de la cascade de Confolens, les trouées de chablis causées par la tempête du 5 janvier 2012 montrent que Dame nature est parfois cruelle avec ses sujets.
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kilomètre
0,85
latitude
44.9374
altitude
1284
m
longitude
5.99371
6
La gélinotte des bois
Chanceux celui qui pourra la rencontrer tant elle est discrète et fidèle au couvert forestier. Elle ne vole guère et préfère fuir à pied, «en piétant» pour s'éloigner de tout danger. Bourgeons, chatons de saule et fruits de sorbier sont sa subsistance. Pas étonnant qu'elle ait choisi cet habitat !
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kilomètre
1,57
latitude
44.9342
altitude
1481
m
longitude
5.99721
7
La chrysomèle de l'adénostyle
Cet insecte, du même genre que le bien connu doryphore (coléoptère dévastateur de plants de pomme de terre), s'intéresse essentiellement aux feuilles d'adénostyle quelque soit l'espèce. Cette chrysomèle s'illustre par la brillance de ses élytres variant du bleu au vert mais pas seulement. En été, sa voracité et son impressionnante prolifération l'amène à confectionner de la « dentelle végétale » sur sa plante hôte. Oreina cacaliae sévit aussi sur les feuilles de pétasites et accessoirement sur celles du benjoin ou impératoire.
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kilomètre
2,90
latitude
44.9295
altitude
1748
m
longitude
6.00388
8
La rhubarbe des moines
La rhubarbe des moines ou rhubarbe des Alpes (Rumex pseudoalpinus en latin) est la cousine montagnarde de l'illustre rhubarbe cultivée. Elle fut introduite en Europe par Marco Polo de retour de ses voyages en Asie. Subalpine de confession, cette inconditionnelle des reposoirs à bestiaux en estive repousse par sa volumineuse morphologie, toute autre plante de l'alpe. Seule l'ortie parvient à s'immiscer sur son territoire. Aujourd'hui, d'aucun secours pour le randonneur, elle l’inondera même jusqu'aux cuisses de toute sa rosée matinale. Au Moyen-Age, les pétioles de ses feuilles servaient de nourriture acidulée aux paysans et le reste était donné à leurs cochons.
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kilomètre
4,14
latitude
44.9239
altitude
2058
m
longitude
6.00311
9
Le pastoralisme bovin
Jusque dans les années 1970, toute famille habitant les vallées de montagne possédait quelques vaches qui lui fournissaient lait, beurre et viande. Aujourd'hui les moutons ont supplanté les bovins en vallée comme en alpage. Malgré ce changement, le vallon de Rif Meyol accueille encore un petit troupeau de vaches autochtones en estive libre parce que moins vagabondes que les brebis. Dans l'alpe, leur point de repère et de ralliement est la cabane où l'éleveur fixe son cheptel grâce à du sel parsemé au sol ou sur des pierres plates. Une aubaine pour les chamois qui profitent de cette saline inattendue, alors chut.... à votre arrivée.
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kilomètre
4,15
latitude
44.9239
altitude
2069
m
longitude
6.00414