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L'aventure commence au pied du sapin 

 L'IGN vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année !

 

Le refuge du glacier Blanc

  • Thématique Historique, patrimoine
  • Mis à jour le 29/04/2022
  • Identifiant 26495
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Revendeur cartes IGN
Parking
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
03h - Moyen
distance
9,0 km
type parcours
altitude
2541 m 892 m 1871 m -891 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
Pelvoux
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
randonneurs_aguerris

Photos & vidéos (2)

description

Une randonnée pour côtoyer le glacier blanc et approcher les sommets mythiques conquis par les alpinistes de la fin du XIXe siècle.Depuis le chalet-hôtel, remonter vers le nord-est pour traverser les passerelles du torrent de la Momie et du Glacier noir. Le sentier s'élève ensuite pour rejoindre un moutonnement de roches lisses, usées et polies.Le sentier croise la bifurcation de l'itinéraire du glacier Noir (qui part sur la gauche). Ensuite, monter par des lacets.Traverser la passerelle du torrent du glacier Blanc, le sentier progresse alors en rive gauche du torrent puis s'élève jusqu'à l'ancien refuge Tuckett. Poursuivre à flanc pour arriver au refuge du glacier Blanc. Revenir sur vos pas pour redescendre au Pré de Madame Carle.

Départ

Pré de Madame Carle, Pelvoux

Arrivée

Refuge du glacier Blanc

Ambiance

J'ai commencé ma carrière de garde moniteur dans le Valgaudemar avant de rejoindre la Vallouise en 1982. Je me souviens de mon étonnement lorsque, remontant au glacier blanc, je constatais un mur de glace immense qui surplombait la passerelle... Dans mes souvenirs, dix ans auparavant, le front glaciaire s'achevait bien en amont. Intéressé par cette progression, j'ai commencé à prendre des mesures, aidé de mes collègues, pour suivre cette évolution. A partir de 1986, le glacier est entré dans une phase de recul. Joël Faure, garde moniteur.

Accès routier

A 23 km de l'Argentière-la-Bessée par la D994E, rejoindre Vallouise. Puis traverser Pelvoux, Ailefroide et prendre la D204T jusqu'au Pré de Madame Carle.

Parking conseillé

Pré de Madame Carle

Transport en commun

Arrêt de car : Pré Madame Carle

Recommandations

Itinéraire estival : s'assurer de l'ouverture de la route d'accès au Pré de Madame Carle et de la remise en place des passerelles sur les torrents. Le parking communal du Pré de Madame Carle est payant depuis 2013.

En coeur de parc

Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

infos parcours (13)

1

Torrents en tresse

Milieu en constante évolution, les torrents en tresse se sont formés sur les vestiges d'un ancien lac glaciaire. Ils sont constitués d'entrelacs de bras d'eau qui fluctuent au gré des crues dans une zone où la pente devient brusquement plus faible. Les matériaux charriés par les torrents aux fortes pentes se déposent pour créer des îlots qui s'érodent et se reconstruisent au fil du temps. Ces habitats naturels rares et fragiles abritent une flore particulière. Les torrents en tresse donnent un caractère singulier aux paysages des fonds de vallées glacières. Ils sont avantageusement mis en valeurs depuis les sommets ou les verrous glaciaires environnants.
Informations complémentaires


kilomètre 0,28
latitude 44.9193
altitude 1882 m
longitude 6.41444
2

Une vallée glaciaire

La particularité de cette vallée est d'abriter à la fois un glacier blanc dont la glace cumulée reste affleurante et un glacier noir composé de glace recouverte de rochers. Leurs langues glaciaires fluctuent au fil des conditions climatiques, ce qui contribue fortement à façonner le paysage. Une lithographie de 1854 représente les deux glaciers se rejoignant au Pré de Madame Carle, dix ans avant la première ascension de la Barre des Ecrins. Le glacier Blanc a perdu plus de 2 kilomètres de longueur entre 1885 et les années 2000.
Informations complémentaires


kilomètre 0,37
latitude 44.9198
altitude 1889 m
longitude 6.41345
3

Trèfle des rochers

Minuscule trèfle inféodé aux alluvions ou moraines toujours en mouvance, le trèfle des rochers se reproduit par graine chaque année à l'inverse des autres plantes alpines généralement vivaces. Cette stratégie lui permet de coloniser des milieux sans arrêt remaniés. C'est une espèce rare et protégée sur le plan national.
Informations complémentaires


kilomètre 1,13
latitude 44.9222
altitude 1987 m
longitude 6.40578
4

Barre des Ecrins

La Barre des Ecrins (4 102m d'altitude, situé en direction du glacier Noir) fut gravie pour la première fois en 1864, du côté nord, par Edouard Whymper accompagné de Moore, Walker ainsi que de ses guides Almer et Michel. Le versant sud, quant à lui, fut gravi pour la première fois par Henri Duhamel en 1880, avec ses guides Pierre Gaspard père et fils depuis la Bérarde. Vint le temps de la recherche de nouvelles voies, toujours plus difficiles. En 1893, Auguste Reynier avec ses guides Joseph Turc et Maximin Gaspard, ouvrait la voie qui porte son nom dans la face sud-est. Le pilier sud fut ouvert en 1944 par Jeanne et Jean Franco.
Informations complémentaires


kilomètre 1,42
latitude 44.9236
altitude 2032 m
longitude 6.40675
5

Le plus haut sommet des Ecrins

Aux confins de l'Isère et des Hautes-Alpes, méconnue et appelée anciennement "pointe des Arsines", la barre des Ecrins fut ainsi nommée par erreur par les cartographes. Le Pelvoux était alors considéré comme le point culminant de la région et également de la France à une époque où la Savoie était un Comté indépendant. Aussi lorsque en 1828 le Capitaine Durand, cartographe, fit la première ascension du Pelvoux, il fut convaincu que le statut de plus haut sommet devait être attribué à la Barre des Ecrins (4 102m).
Informations complémentaires


kilomètre 1,66
latitude 44.9243
altitude 2073 m
longitude 6.40727
6

Le glacier Blanc … en mouvement

Le glacier Blanc est suivi depuis plus d'un siècle. A la fin du XIXe siècle, le glacier Blanc rejoignait le glacier Noir au pré de Madame Carle. Le sentier cheminait en rive droite en suivant la moraine et traversait sous le refuge du glacier Blanc. Au cours du XXe siècle, les deux glaciers reculèrent de manière constante. Cette décrue glaciaire était entrecoupée d’avancées dont une très spectaculaire dans les années 1980. Deux repères de ces impressionnants mouvements sont les mesures de la vitesse d’écoulement par des balises ainsi que l’échelle mise en place au début des années 1980. Le débat concernant cet aménagement se trouve relancé : fallait-il le faire, faut-il le conserver ? L'échelle, devenue inutile et dangereuse, a finalement été démontée en 2008 car l’itinéraire d’antan a été libéré des glaces et donc est empruntable. Une partie est conservée à la maison de la montagne à Ailefroide. Alors que l'on parle de neiges éternelles, le glacier poursuit ses fluctuations au gré des aléas climatiques …
Informations complémentaires


kilomètre 2,37
latitude 44.926
altitude 2176 m
longitude 6.40883
7

Chocard à bec jaune

Grand voltigeur et acrobate des cimes, le chocard à bec jaune est également très adroit pour glaner les restes de repas des promeneurs. Il se déplace le plus souvent en nombre et égaie son passage de petits cris flûtés facilement reconnaissables. Il est aussi bien le compagnon des alpinistes chevronnés que celui des contemplatifs d'un jour.
Informations complémentaires


kilomètre 3,10
latitude 44.9307
altitude 2276 m
longitude 6.40984
8

Accenteur alpin

L'accenteur alpin, plus discret que le chocard à bec jaune, de la taille d'un moineau, est un autre habitant de ces altitudes. Il ne se tient jamais bien loin. Sur le dessus, quelques traits noirs rayent son plumage cendré. Des flammes rousses griffent ses flancs de manière caractéristique. Il trottine sur le gazon ras des prairies alpines et pavoise sur la pierre nue. Il vient picorer les miettes autour du refuge. L’hiver venu, il migre vers les vallées. Sa transhumance peut même le conduire jusqu’aux rochers du littoral. À la fonte des neiges, le long des névés, il est le prédateur redoutable des petits invertébrés engourdis par le froid.
Informations complémentaires


kilomètre 3,23
latitude 44.9315
altitude 2277 m
longitude 6.41048
9

Vie sur le glacier Blanc

La vie se niche partout. Pas d’exception pour les glaciers ! Des algues unicellulaires sont capables de se développer à la surface de la neige provoquant une coloration rougeâtre des névés. Le monde animal est représenté par la puce des glaciers (collembole), un insecte primitif qui mesure 1 à 2 mm, et qui vit dans de petites mares sur la glace. Il se nourrit de particules nutritives apportées par le vent. Son développement s’effectue entre 0 et 4°c. Dès que la température atteint 12°c, il s’enfonce pour satisfaire l’exigence thermique indispensable à sa survie. Parfois d'autres animaux s'y aventurent au péril de leur vie.
Informations complémentaires


kilomètre 3,43
latitude 44.9331
altitude 2314 m
longitude 6.41039
10

Suivi des glaciers

Chaque année, le Parc national des Ecrins réalise des photo constats, des bilans de masse, des suivis du front et des relevés topographiques. Dans un contexte d'évolution des climats plutôt préoccupant, il s'agit d'un programme capital pour le domaine de la haute montagne en Europe.
Informations complémentaires


kilomètre 3,50
latitude 44.9332
altitude 2360 m
longitude 6.41123
11

Refuge Tuckett

Le refuge est un ancien témoin de l'époque pionnière de l'alpinisme en Vallouise dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il se situait à l'époque au pied du glacier. Il fût construit en 1886 pour suppléer un abri sous roche utilisé par les premiers alpinistes. De petites dimensions, aux matériaux de pierres et de bois, il représente une référence historique. Ses vestiges abritent une exposition retraçant son histoire.
Informations complémentaires


kilomètre 3,77
latitude 44.9332
altitude 2437 m
longitude 6.41332
12

Evolution des glaciers

Le glacier symbolise l’évolution du climat au cours des âges : son immobilisme n’est qu’apparente. C'est l'importance relative de l'accumulation de neige en hiver dans la partie supérieure du glacier et de la fonte de la glace dans la partie inférieure en été qui détermine la progression ou le retrait du glacier. Depuis les années 1990, sous l'effet probable du réchauffement climatique avec des étés plus chauds et des hivers moins enneigés, les glaciers reculent très fortement. Pour ce qui est de l’écoulement du glacier, un flocon de neige tombé au sommet du dôme mettra environ un siècle pour atteindre le front du glacier. Transformé en goutte d’eau, il ira nourrir le torrent glaciaire.
Informations complémentaires


kilomètre 3,99
latitude 44.9352
altitude 2440 m
longitude 6.41249
13

Les refuges

Pour apporter un peu plus de confort aux alpinistes, des refuges remplacèrent progressivement les bivouacs et abris pionniers utilisés. Ainsi, le refuge Tuckett, construit en 1886, suppléa l’abri sous roche encore visible non loin. Il fut remplacé en 1948 par le refuge du glacier Blanc puis fut réhabilité en musée. L’actuel refuge des Ecrins, situé en haut du glacier, fut construit en 1968. Il succéda au refuge Caron construit en 1922, lui-même remplaçant un premier abri Caron bâti en 1903.
Informations complémentaires


kilomètre 4,50
latitude 44.9376
altitude 2540 m
longitude 6.41157

Points d'interêt (13)

A

Torrents en tresse

Point d'intérêt naturel
Milieu en constante évolution, les torrents en tresse se sont formés sur les vestiges d'un ancien lac glaciaire. Ils sont constitués d'entrelacs de bras d'eau qui fluctuent au gré des crues dans une zone où la pente devient brusquement plus faible. Les matériaux charriés par les torrents aux fortes pentes se déposent pour créer des îlots qui s'érodent et se reconstruisent au fil du temps. Ces habitats naturels rares et fragiles abritent une flore particulière. Les torrents en tresse donnent un caractère singulier aux paysages des fonds de vallées glacières. Ils sont avantageusement mis en valeurs depuis les sommets ou les verrous glaciaires environnants.
Informations complémentaires


kilomètre 0,28
latitude 44.9193
altitude 1882 m
longitude 6.41444
Voir la fiche du point d'intéret »
B

Une vallée glaciaire

Point d'intérêt naturel
La particularité de cette vallée est d'abriter à la fois un glacier blanc dont la glace cumulée reste affleurante et un glacier noir composé de glace recouverte de rochers. Leurs langues glaciaires fluctuent au fil des conditions climatiques, ce qui contribue fortement à façonner le paysage. Une lithographie de 1854 représente les deux glaciers se rejoignant au Pré de Madame Carle, dix ans avant la première ascension de la Barre des Ecrins. Le glacier Blanc a perdu plus de 2 kilomètres de longueur entre 1885 et les années 2000.
Informations complémentaires


kilomètre 0,37
latitude 44.9198
altitude 1889 m
longitude 6.41345
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C

Trèfle des rochers

Point d'intérêt naturel
Minuscule trèfle inféodé aux alluvions ou moraines toujours en mouvance, le trèfle des rochers se reproduit par graine chaque année à l'inverse des autres plantes alpines généralement vivaces. Cette stratégie lui permet de coloniser des milieux sans arrêt remaniés. C'est une espèce rare et protégée sur le plan national.
Informations complémentaires


kilomètre 1,13
latitude 44.9222
altitude 1987 m
longitude 6.40578
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D

Barre des Ecrins

Lieu historique
La Barre des Ecrins (4 102m d'altitude, situé en direction du glacier Noir) fut gravie pour la première fois en 1864, du côté nord, par Edouard Whymper accompagné de Moore, Walker ainsi que de ses guides Almer et Michel. Le versant sud, quant à lui, fut gravi pour la première fois par Henri Duhamel en 1880, avec ses guides Pierre Gaspard père et fils depuis la Bérarde. Vint le temps de la recherche de nouvelles voies, toujours plus difficiles. En 1893, Auguste Reynier avec ses guides Joseph Turc et Maximin Gaspard, ouvrait la voie qui porte son nom dans la face sud-est. Le pilier sud fut ouvert en 1944 par Jeanne et Jean Franco.
Informations complémentaires


kilomètre 1,42
latitude 44.9236
altitude 2032 m
longitude 6.40675
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E

Le plus haut sommet des Ecrins

Points de vue, panorama
Aux confins de l'Isère et des Hautes-Alpes, méconnue et appelée anciennement "pointe des Arsines", la barre des Ecrins fut ainsi nommée par erreur par les cartographes. Le Pelvoux était alors considéré comme le point culminant de la région et également de la France à une époque où la Savoie était un Comté indépendant. Aussi lorsque en 1828 le Capitaine Durand, cartographe, fit la première ascension du Pelvoux, il fut convaincu que le statut de plus haut sommet devait être attribué à la Barre des Ecrins (4 102m).
Informations complémentaires


kilomètre 1,66
latitude 44.9243
altitude 2073 m
longitude 6.40727
Voir la fiche du point d'intéret »
F

Le glacier Blanc … en mouvement

Point d'intérêt naturel
Le glacier Blanc est suivi depuis plus d'un siècle. A la fin du XIXe siècle, le glacier Blanc rejoignait le glacier Noir au pré de Madame Carle. Le sentier cheminait en rive droite en suivant la moraine et traversait sous le refuge du glacier Blanc. Au cours du XXe siècle, les deux glaciers reculèrent de manière constante. Cette décrue glaciaire était entrecoupée d’avancées dont une très spectaculaire dans les années 1980. Deux repères de ces impressionnants mouvements sont les mesures de la vitesse d’écoulement par des balises ainsi que l’échelle mise en place au début des années 1980. Le débat concernant cet aménagement se trouve relancé : fallait-il le faire, faut-il le conserver ? L'échelle, devenue inutile et dangereuse, a finalement été démontée en 2008 car l’itinéraire d’antan a été libéré des glaces et donc est empruntable. Une partie est conservée à la maison de la montagne à Ailefroide. Alors que l'on parle de neiges éternelles, le glacier poursuit ses fluctuations au gré des aléas climatiques …
Informations complémentaires


kilomètre 2,37
latitude 44.926
altitude 2176 m
longitude 6.40883
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G

Chocard à bec jaune

Point d'intérêt naturel
Grand voltigeur et acrobate des cimes, le chocard à bec jaune est également très adroit pour glaner les restes de repas des promeneurs. Il se déplace le plus souvent en nombre et égaie son passage de petits cris flûtés facilement reconnaissables. Il est aussi bien le compagnon des alpinistes chevronnés que celui des contemplatifs d'un jour.
Informations complémentaires


kilomètre 3,10
latitude 44.9307
altitude 2276 m
longitude 6.40984
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H

Accenteur alpin

Point d'intérêt naturel
L'accenteur alpin, plus discret que le chocard à bec jaune, de la taille d'un moineau, est un autre habitant de ces altitudes. Il ne se tient jamais bien loin. Sur le dessus, quelques traits noirs rayent son plumage cendré. Des flammes rousses griffent ses flancs de manière caractéristique. Il trottine sur le gazon ras des prairies alpines et pavoise sur la pierre nue. Il vient picorer les miettes autour du refuge. L’hiver venu, il migre vers les vallées. Sa transhumance peut même le conduire jusqu’aux rochers du littoral. À la fonte des neiges, le long des névés, il est le prédateur redoutable des petits invertébrés engourdis par le froid.
Informations complémentaires


kilomètre 3,23
latitude 44.9315
altitude 2277 m
longitude 6.41048
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I

Vie sur le glacier Blanc

Point d'intérêt naturel
La vie se niche partout. Pas d’exception pour les glaciers ! Des algues unicellulaires sont capables de se développer à la surface de la neige provoquant une coloration rougeâtre des névés. Le monde animal est représenté par la puce des glaciers (collembole), un insecte primitif qui mesure 1 à 2 mm, et qui vit dans de petites mares sur la glace. Il se nourrit de particules nutritives apportées par le vent. Son développement s’effectue entre 0 et 4°c. Dès que la température atteint 12°c, il s’enfonce pour satisfaire l’exigence thermique indispensable à sa survie. Parfois d'autres animaux s'y aventurent au péril de leur vie.
Informations complémentaires


kilomètre 3,43
latitude 44.9331
altitude 2314 m
longitude 6.41039
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J

Suivi des glaciers

Point d'intérêt naturel
Chaque année, le Parc national des Ecrins réalise des photo constats, des bilans de masse, des suivis du front et des relevés topographiques. Dans un contexte d'évolution des climats plutôt préoccupant, il s'agit d'un programme capital pour le domaine de la haute montagne en Europe.
Informations complémentaires


kilomètre 3,50
latitude 44.9332
altitude 2360 m
longitude 6.41123
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K

Refuge Tuckett

Refuge
Le refuge est un ancien témoin de l'époque pionnière de l'alpinisme en Vallouise dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il se situait à l'époque au pied du glacier. Il fût construit en 1886 pour suppléer un abri sous roche utilisé par les premiers alpinistes. De petites dimensions, aux matériaux de pierres et de bois, il représente une référence historique. Ses vestiges abritent une exposition retraçant son histoire.
Informations complémentaires


kilomètre 3,77
latitude 44.9332
altitude 2437 m
longitude 6.41332
Voir la fiche du point d'intéret »
L

Evolution des glaciers

Point d'intérêt naturel
Le glacier symbolise l’évolution du climat au cours des âges : son immobilisme n’est qu’apparente. C'est l'importance relative de l'accumulation de neige en hiver dans la partie supérieure du glacier et de la fonte de la glace dans la partie inférieure en été qui détermine la progression ou le retrait du glacier. Depuis les années 1990, sous l'effet probable du réchauffement climatique avec des étés plus chauds et des hivers moins enneigés, les glaciers reculent très fortement. Pour ce qui est de l’écoulement du glacier, un flocon de neige tombé au sommet du dôme mettra environ un siècle pour atteindre le front du glacier. Transformé en goutte d’eau, il ira nourrir le torrent glaciaire.
Informations complémentaires


kilomètre 3,99
latitude 44.9352
altitude 2440 m
longitude 6.41249
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M

Les refuges

Refuge
Pour apporter un peu plus de confort aux alpinistes, des refuges remplacèrent progressivement les bivouacs et abris pionniers utilisés. Ainsi, le refuge Tuckett, construit en 1886, suppléa l’abri sous roche encore visible non loin. Il fut remplacé en 1948 par le refuge du glacier Blanc puis fut réhabilité en musée. L’actuel refuge des Ecrins, situé en haut du glacier, fut construit en 1968. Il succéda au refuge Caron construit en 1922, lui-même remplaçant un premier abri Caron bâti en 1903.
Informations complémentaires


kilomètre 4,50
latitude 44.9376
altitude 2540 m
longitude 6.41157
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Note moyenne
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