1
Canal des Herbeys
Depuis longtemps les habitants du Valgaudemar ont essayé de maîtriser l'eau pour pallier les faibles précipitations estivales. Le canal des Herbeys est encore fonctionnel et bien utilisé. Il permet, avec plus de 600 litres à la seconde, d’arroser « à l’arrêt » 289 ha sur les communes de Chauffayer et de St-Jacques. Long de 28 km environ, il fut entrepris puis achevé sous l’initiative de François Dupont de Pontcharra des Herbeys. Il est entretenu tous les ans par les membres du syndicat des utilisateurs, qui passent plusieurs journées à curer le canal et consolider les voûtes.
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kilomètre
2,46
latitude
44.7765
altitude
933
m
longitude
6.05347
2
Les "sommets" de l'Olan
L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.
Informations complémentaires
kilomètre
11,05
latitude
44.8186
altitude
1033
m
longitude
6.1248
3
Cadran Solaire de Rémy Potey
Véritable musée de plein air dans le paysage rural, l’art pictural du cadran solaire se veut silencieux et accessible à tous. Promeneurs aujourd’hui, voyageurs hier. Il appelle à la réflexion et à la méditation, magnifiquement visible sur les édifices religieux, ou jalousement caché, au détour des ruelles des hameaux de montagne. Riche de son climat ensoleillé, le département des Hautes-Alpes abrite la plus grande concentration de ce patrimoine d’art populaire. De nos jours, avec le travail du cadranier Rémy Potey, les chamois et autres aigles royaux côtoient les oiseaux imaginaires du mystérieux et célèbre Zarbula, artiste piémontais du XIXème siècle.
Informations complémentaires
kilomètre
17,54
latitude
44.8165
altitude
1089
m
longitude
6.19532
4
Prairies de fauche
Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
Informations complémentaires
kilomètre
18,11
latitude
44.8184
altitude
1097
m
longitude
6.20006
5
Cascades et points de vue sur la vallée
Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
Informations complémentaires
kilomètre
19,43
latitude
44.8195
altitude
1140
m
longitude
6.21695
6
Un parcours plein d'histoire
Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations.
Informations complémentaires
kilomètre
19,71
latitude
44.8209
altitude
1147
m
longitude
6.21921
7
Toponymie du Valgaudemar
Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : « réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
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kilomètre
19,78
latitude
44.8203
altitude
1147
m
longitude
6.22119
8
Habitat traditionnel
Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
Informations complémentaires
kilomètre
20,83
latitude
44.8233
altitude
1183
m
longitude
6.23291
9
Aigle royal
Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin.
Informations complémentaires
kilomètre
21,76
latitude
44.8213
altitude
1282
m
longitude
6.2378
10
Toune
Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
Informations complémentaires
kilomètre
23,35
latitude
44.8266
altitude
1404
m
longitude
6.26058
11
Via clause
A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
Informations complémentaires
kilomètre
24,48
latitude
44.829
altitude
1404
m
longitude
6.27314
12
Refuge du Clot Xavier Blanc
Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
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kilomètre
24,66
latitude
44.8294
altitude
1402
m
longitude
6.27532
13
Les oiseaux d'altitude
L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
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kilomètre
28,20
latitude
44.8119
altitude
1685
m
longitude
6.29669
14
La marmotte
Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
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kilomètre
28,46
latitude
44.8122
altitude
1811
m
longitude
6.29319
15
Géologie impressionniste
De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
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kilomètre
30,18
latitude
44.804
altitude
2072
m
longitude
6.29268
16
Le refuge de Vallonpierre
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien.
Informations complémentaires
kilomètre
31,45
latitude
44.7986
altitude
2273
m
longitude
6.28987
17
Bouquetins
L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
Informations complémentaires
kilomètre
31,59
latitude
44.7999
altitude
2258
m
longitude
6.28989
18
Le Sirac
Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il se dresse fièrement tout au fond de la vallée de la Séveraisse. Régulièrement au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombés par ses glaciers suspendus. Magique !
Informations complémentaires
kilomètre
33,07
latitude
44.7889
altitude
2618
m
longitude
6.29252
19
Crave à bec rouge
Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
Informations complémentaires
kilomètre
41,81
latitude
44.7662
altitude
1814
m
longitude
6.32814
20
Pré de la Chaumette
Le refuge est situé au cœur d'un vaste pré formé de pelouses alpines prospèrent, aux pentes faibles à moyennes. Bien qu'elles soient recouvertes de neige 8 mois par an, elles accueillent en été de petits troupeaux de moutons, disséminés ça et là. Ne vous attendez pas à voir le berger, ici, nous sommes en présence de troupeaux gardés « à la rage ». En revanche, les vestiges d'anciennes constructions pastorales sont visibles en arrivant sur le petit plateau (murets et restes de cabanes en pierre).
Informations complémentaires
kilomètre
41,99
latitude
44.7651
altitude
1802
m
longitude
6.32867
21
Crave à bec rouge
Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
Informations complémentaires
kilomètre
42,09
latitude
44.7643
altitude
1802
m
longitude
6.32874
22
Cascade de Prelles
La cascade alimente le Drac blanc. Le lit mineur du torrent est très large donnant une idée de sa violence et de sa capacité à charrier des blocs de pierre.
Informations complémentaires
kilomètre
43,86
latitude
44.7566
altitude
1645
m
longitude
6.31058
23
Bouquetin des Alpes
Le bouquetin, alias « bouc des pierres », est massif et vêtu d’un pelage beige à chocolat suivant les saisons et le sexe. Mâle et femelle portent tous deux des cornes ornées d’anneaux qui poussent durant toute leur vie. Le bouquetin des Alpes vit en groupe, mâles d’un côté, étagnes (femelles) et jeunes de l’autre. En hiver, les femelles se mêlent aux mâles lors de la période de rut et mettent bas au début de l’été. Afin de l'observer, regarder sur le versant opposé, le bouquetin se laisser parfois apercevoir au printemps.
Informations complémentaires
kilomètre
44,31
latitude
44.7589
altitude
1616
m
longitude
6.30643
24
Circaète Jean-le-Blanc
Le printemps est à peine de retour que résonnent à l'aplomb du clocher des cris perçants. Il faut lever la tête pour admirer deux grands oiseaux volant de concert, alternant voltige et surplace dans le ciel comme deux cerfs-volants argentés jouant avec le vent. Leur silhouette claire, trapue et leur tête plus sombre permettent d'identifier le Circaète Jean-le-Blanc. Il se nourrit principalement de reptiles (lézard et serpent) qu'il capture par la tête, qu'il peut régurgiter ensuite au poussin lors de l'élevage du jeune.
Informations complémentaires
kilomètre
44,88
latitude
44.7599
altitude
1581
m
longitude
6.29949
25
Tétras lyre
Pour observer le tétras-lyre en été, il faut se lever de très bonne heure. En France, le tétras-lyre ou coq des bruyères ne se rencontre que dans les Alpes. Au printemps, le mâle au plumage noir, la queue en lyre avec les sous-caudales blanches parade pour attirer les poules. En hiver, il passe le plus clair de son temps réfugié dans des igloos creusés dans la neige pour se protéger du froid. Période où il est particulièrement sensible car il ne peut compenser l'énergie dépensée lorsqu'il quitte précipitamment son igloo au passage d'un skieur hors piste ou d'un randonneur en raquettes.
Informations complémentaires
kilomètre
45,37
latitude
44.7615
altitude
1569
m
longitude
6.2938
26
Aigle royal
L’aigle royal compte parmi les espèces rares et protégées d' Europe. Sa grande taille, sa coloration sombre, ses ailes rectangulaires et ses fréquents déplacements en plein air permettent de l’identifier aisément. Aux heures chaudes de la journée, il tournoie régulièrement dans les airs profitant du vent pour s’élever. Grâce à son excellente vue, l'aigle royal scrute les environs à la recherche d’une marmotte imprudente ou d’un jeune chamois. En hiver, il prélève régulièrement sa nourriture sur des cadavres d’animaux.
Informations complémentaires
kilomètre
45,80
latitude
44.7611
altitude
1540
m
longitude
6.2888
27
La digue du Drac
Comme toutes les vallées de montagnes la vallée de Champoléon est soumise aux aléas climatiques, et en particulier aux crues torrentielles. Le phénomène est particulièrement violent quand de fortes pluies viennent s'ajouter à la fonte des neiges. Le niveau de l'eau monte alors drastiquement emportant avec lui énormément de sédiments dont de gros blocs. A la Toussaint 1790 l'ancienne église Saint-Vincent aux Borels et son cimetière furent détruits. Pour les plus proches de nous les crues d'octobre 2006 sont encore dans tous les esprits. La digue permet donc de limiter les dégâts et d'orienter l'écoulement des eaux vers les zones non habitées.
Informations complémentaires
kilomètre
52,18
latitude
44.7297
altitude
1298
m
longitude
6.25129
28
La chapelle des Gondouins
Construite en 1700 par la famille Pourroy, La chapelle Saint-Jean-Baptiste est édifiée à 1311 m d'altitude dans le hameau des Gondouins. Elle possède un portail ouvragé surmonté d'une petite croix, étonnant pour une chapelle de montagne ainsi qu'un élégant clocheton-mur (une panelle) à une cloche qui se prolonge au-dessus du faîtage. L'intérieur est simple et épuré à part un tableau représentant Jésus baptisé par Saint-Jean-Baptiste.
Informations complémentaires
kilomètre
52,38
latitude
44.7297
altitude
1306
m
longitude
6.24968
29
Paysage d'antan
En parcourant la vallée de Champoléon, vous avez constaté la place importante que tient le lit du Drac. Au temps où cette vallée comptait près de 600 habitants (en 1789, contre 110 aujourd’hui), on raconte que les gens se jetaient le marteau à faux d’une rive à l’autre de ce torrent impétueux… L’abondance de main-œuvre permettait de construire et d’entretenir murets et digues pour retenir la terre qu’on rapportait à dos d’homme ou de mulet. Après les inondations et les crues dévastatrices de 1914, le Drac a emporté les terres et les pâturages ; plusieurs hameaux furent abandonnés, comme celui des Gondouins.
Informations complémentaires
kilomètre
52,38
latitude
44.7297
altitude
1305
m
longitude
6.24974
30
Le tardon
Le tardon est un agneau élevé sous la mère dans les alpages du massif des Ecrins. Chaque automne la foire agricole de Champolléon célèbre le tardon. Cet événement met le pastoralisme à l'honneur et rassemble les éleveurs, bergers et le grand public. Au programme : vente de moutons, marché des producteurs, repas à base de tardon et animations.
Informations complémentaires
kilomètre
53,79
latitude
44.7218
altitude
1293
m
longitude
6.25975
31
Les Borels
C’est le bourg le plus important de la commune de Champoléon (il n’y a pas de hameau portant ce nom). Jusque vers la guerre de 1914, la vallée vivait forcément en circuit fermé pour tout ce qui était nécessaire à la vie de tous les jours. Aux Borels on trouvait un tisserand (laine et chanvre ), un meunier-boulanger, un forgeron, un maçon, un culottière et dans les autres hameaux, un sabotier, deux meuniers, un scieur, un menuisier-ébéniste, deux cordonniers. Ces derniers travaillaient à domicile.
Informations complémentaires
kilomètre
53,84
latitude
44.72
altitude
1268
m
longitude
6.25775
32
Le bouquetin
En remontant quelques minutes en fond de vallée, vous pourrez observer des bouquetins. En septembre 1994 fut lâchée à Champoléon, une trentaine de bêtes provenant de la Vanoise par les agents du Parc national des Ecrins. Plus lourd (100 kg) et moins farouche que le chamois, ce superbe animal, proche de la chèvre domestique, a manqué de disparaître des Alpes. Totalement protégé en France, il est à présent sauvé de l’extinction.
Informations complémentaires
kilomètre
53,97
latitude
44.7189
altitude
1264
m
longitude
6.25759
33
Champoléon
Aux 24 questions posées par les procureurs des Etats Généraux du Dauphiné, les Consuls de Champoléon répondirent en 1789 : « Champoléon se trouve dans le plus affreux pays du Haut-Dauphiné. Il y a dans la communauté 16 villages très écartés et tous bien cabrés dans la montagne… 80 familles et 600 âmes. Les toits des maisons sont tous en paille […] les rivières et les torrents causent de grands dégâts ". De fait, en 1790, le jour de la Toussaint, l’église de Champoléon fut détruite par une crue. Une partie du cimetière disparut, entraînant également loin de Champoléon cercueils et cadavres.
Informations complémentaires
kilomètre
54,47
latitude
44.7146
altitude
1255
m
longitude
6.25827
34
Géologie
En amont des Borels, la rive droite de Champoléon est dominée par des sommets sans stratification, constitués de roches cristallines (granit et gneiss). Elles sortent et repoussent les roches sédimentaires plus anciennes et plus tendres que l’on trouve sur l’autre rive (calcaire et grés). Ses mouvements ont provoqué des failles et des minéralisations qui furent exploitées autrefois (pyrite, galène, cuivre…)
Informations complémentaires
kilomètre
55,56
latitude
44.7109
altitude
1475
m
longitude
6.25613
35
Les Richards
Perché à 1548 m d'altitude au-dessus du Pont-du-Fossé sur la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas, le hameau des Richards est un havre de tranquillité. La vue est splendide sur les deux Autanes et le bocage champsaurin. C'est un départ de randonnée très prisé pour les balcons ou le sommet du Palastre et un décollage de vol libre pour les adeptes du vol de distance. Il n'est pas rare qu'un pilote se pose à Grenoble et parfois même à Chamonix après une longue journée de vol au départ des Richards ! Le record est de 162 km avec un atterrissage à Chamonix en 2002.
Informations complémentaires
kilomètre
60,83
latitude
44.6823
altitude
1536
m
longitude
6.2326
36
Le Circaète Jean le Blanc
Ce rapace se reconnaît à sa tête volumineuse, son envergure respectable (1.80m) et à son plumage blanc sous les ailes et le corps. Malgré sa taille, il mange peu de petits mammifères. Son alimentation se compose surtout de lézards et de serpents. Quand il chasse, sa position en vol, face au vent, est caractéristique : vol statique, les ailes déployées en « Saint Esprit »
Informations complémentaires
kilomètre
63,57
latitude
44.683
altitude
1523
m
longitude
6.21484
37
La chapelle des Roranches
Édifiée en 1780 sur l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à Notre Dame de l'Assomption la chapelle des Roranches est dédiée à Saint-Pancrace, protecteur des animaux domestiques. De facture architecturale modeste elle est très représentative des petits édifices cultuels du bocage champsaurin ou, comme souvent en montagne les matériaux utilisés ont été extrait sur place. Elle fait l'objet de deux campagnes de restauration depuis 2013 accompagnées par le Parc national des Ecrins. La première s'est attachée à la stabilisation de la voûte en plein cintre et à la réfection de la charpente et couverture dans son matériau d'origine, l'ardoise. La seconde campagne à permis de restaurer les enduits extérieurs et intérieurs et leurs badigeons, les vitraux et les planchers.
Informations complémentaires
kilomètre
64,56
latitude
44.6825
altitude
1467
m
longitude
6.20309
38
Le pin sylvestre
Le pin sylvestre se reconnaît à son long tronc brun rougeâtre et sa ramure peu fournie. Les aiguilles, gris-vert, légèrement recourbées, sont regroupées par 2. Il a besoin de beaucoup de soleil et se contente d’un sol pauvre et sablonneux qui ne convient pas aux autres arbres. Son bois est léger et de bonne qualité.
Informations complémentaires
kilomètre
67,60
latitude
44.6888
altitude
1697
m
longitude
6.18071
39
Le Vieux Chaillol
Très visible du Champsaur et au-delà de Gap, le Vieux Chaillol est constitué comme le massif des Ecrins de roches granitiques issues du socle de l’ère primaire qui ont surgi rapidement il y a environ 5 millions d’années. Mais les roches du Vieux Chaillol ont subi une recristallisation particulière et se sont transformées en conglomérats et schistes métamorphiques.
Informations complémentaires
kilomètre
69,60
latitude
44.6982
altitude
1750
m
longitude
6.17099
40
Canal de Mal Cros
Bien que l'installation d'un système d'irrigation s'impose pour le Champsaur dès l'été 1819, après une sécheresse particulièrement dévastatrice, les travaux de construction d'un canal ne commencent qu'en 1871. Partant du glacier de Mal Cros à 2750 m d'altitude, il est construit est en pierre sèche et bois de mélèze à partir du col de la Pisse. L'arrosage des culture était réalisé au niveau du bassin de répartition des eaux par un système d'écluses. Achevé 1878, le canal ne va fonctionner que 27 ans en raison des travaux d'entretien qui se révèlent trop onéreux.
Informations complémentaires
kilomètre
71,44
latitude
44.7004
altitude
1901
m
longitude
6.15941
41
Toponymie du "Champsaur"
Le nom "Champsaur" connaît une douzaine d’origines. L ‘étymologie la moins vraisemblable est évidemment la plus jolie est celle de « champ d’or » car Napoléon se serait écrié en découvrant le pays « quel beau champ d’or !". On trouve aussi le "champ des lézards" (sauros en grec signifie « lézard ») ou le "champ des Sarrasins" (campus sauracenorum) à cause des nombreuses invasions de ces derniers . Mais l’étymologie la plus probable viendrait de "campus saurus", le champ ou la campagne de Saurus, nom du propriétaire de l’époque.
Informations complémentaires
kilomètre
74,09
latitude
44.7018
altitude
1897
m
longitude
6.13284
42
Architecture du Champsaur
Les paysages d’aujourd’hui et les maisons ne sont pas le fruit du hasard. Ils portent la trace de l’homme qui, moins animé du souci de faire de belles choses que d’une volonté fonctionnelle rigoureuse, a trouvé les meilleures relations qu’il convenait d’avoir avec son pays. Dans la partie nord-sud de la vallée du Drac, région ventée par la bise souvent froide, on connaissait le bocage et les bâtiments sont très serrés, avec un mur pratiquement aveugle au Nord. Sur les balcons de l’est comme à St-Michel-de-Chaillol ou St-Julien-en-Champsaur, on recherche le soleil : la façade présente souvent un vaste porche.
Informations complémentaires
kilomètre
78,48
latitude
44.7132
altitude
1371
m
longitude
6.11014
43
Bocage
Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !
Informations complémentaires
kilomètre
83,11
latitude
44.7195
altitude
1133
m
longitude
6.0645
44
Richesse ornithologique
Trente années d’inventaires attentifs ont permis de recenser 220 espèces d’oiseaux dans la vallée. Une richesse exceptionnelle qui tient tant à la variété des paysages (entre bocage, zones humides, forêts et haute montagne) qu’à la situation charnière du Champsaur : plus tout à fait nord-alpin, déjà bien ouvert sur le sud par les seuils de Manse et de Bayard, propice aux échanges et donc aux migrateurs tels aigrettes, sarcelles, kobez ou gobemouches …
Informations complémentaires
kilomètre
85,99
latitude
44.7362
altitude
1187
m
longitude
6.05359
45
Prairies de fauche
Lorsqu’elles n’ont pas été bouleversées par les techniques récentes de fertilisation et d’ensilage, elles abritent encore régulièrement une cinquantaine d’espèces végétales. Les plus emblématiques tels le narcisse des poètes, le salsifis des Alpes, la sauge des prés, le sainfoin, le trolle d’Europe rythment tour à tour les paysages de leurs variations colorées.
Informations complémentaires
kilomètre
86,77
latitude
44.7417
altitude
1163
m
longitude
6.04908