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Tour du Vieux Chaillol par le Tourond en 6 jours

  • Thématique Balade
  • Mis à jour le 03/02/2022
  • Identifiant 1788997
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Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
144h02 - Difficile
distance
89,2 km
type parcours
altitude
2661 m 4707 m 904 m -4701 m
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Lieu de départ
Saint-jacques-en-valgodemard
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
sportifs

Photos & vidéos (4)

description

Ce tour en 6 jours se rapproche du Vieux Chaillol en passant par le Tourond. Une itinérance idéale pour découvrir à la fois les hauteurs du Valgaudemar et la douceur du Champsaur.Après avoir traversé les Paris, le chemin longe les canaux aux berges fraîches et ombragées en passant par Saint-Jacques-en-Valgaudemar et le Séchier. Rejoindre le GR 54 au pont de Villar-Loubière et continuer vers la Chapelle-en-Valgaudemar en restant sur la rive gauche de la Séveraisse. Passer sur la rive droite et traverser le torrent du Gioberney puis prendre le sentier dit « du Ministre ». Monter pour traverser sur une passerelle le torrent de Vallonpierre et emprunter de nombreux lacets jusqu'au refuge de Vallonpierre. Longer le petit lac, puis monter le versant nord du col de Vallonpierre (2607 m), le col de Gouiran (2597 m), suivi du col de la Vallette (2668 m). Redescendre le vallon côté Champsaur, pour arriver dans l’alpage du Pré de la Chaumette, puis au refuge. Le GR suit la rive droite du Drac et mène au Pont des Auberts. Traverser plusieurs hameaux, et depuis les 3 panneaux d’information du Parc national des Fremonds, monter progressivement en direction du refuge du Tourond qui est visible au dessus du sentier. Après une traversée ascendante dans une forêt de mélèzes clairsemée, le sentier rejoint la « plaine » de Planure, qu’il traverse. A une série de courts lacets plutôt raides s’ensuit une montée sous la pointe sud de Venasque, avant de serpenter dans les éboulis jusqu’à atteindre le Col de Venasque. La descente commence par des pentes herbeuses et affleurements rocheux et continue tout droit direction « Chaillol station » par « Les cabanes ». Rejoindre la route forestière du Bois de la Lauzière, traverser le haut des Combes, et pénétrer dans le bois de Barbeyroux. Après avoir passé la maison forestière de Subeyrannes, descendre jusqu’au village des Infournas Hauts puis au hameau de Charbillac. Le GR rejoint la Motte-en-Champsaur puis emprunte un chemin d’exploitation qui conduit en lacets à la retenue d’eau des Costes, traverse le canal des Costes, et rejoint les Paris par un petit sentier.

Départ

Hameau des Paris, Saint-Jacques-en-Valgaudemar

Arrivée

Hameau des Paris, Saint-Jacques-en-Valgaudemar

Ambiance

Traverser les vallées de haute montagne, franchir les cols du massif, contempler les panoramas sur le bocage… Autant de possibilités offertes par ce GR® de Pays autour du Vieux Chaillol, au plus grand ravissement des randonneurs les plus curieux et aventureux.

Accès routier

De la N85, prendre la D16 en direction de Lallée où il faut suivre la D16a, puis la D316. Suivre la première route à droite après Entrepierre.

Parking conseillé

Au hameau des Paris

Transport en commun

Arrêt à Saint-Firmin sur la ligne de bus Grenoble-Gap (à 2 km des Paris).

En coeur de parc

Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

infos parcours (50)

1

Canal des Herbeys

Depuis longtemps les habitants du Valgaudemar ont essayé de maîtriser l'eau pour pallier les faibles précipitations estivales. Le canal des Herbeys est encore fonctionnel et bien utilisé. Il permet, avec plus de 600 litres à la seconde, d’arroser « à l’arrêt » 289 ha sur les communes de Chauffayer et de St-Jacques. Long de 28 km environ, il fut entrepris puis achevé sous l’initiative de François Dupont de Pontcharra des Herbeys. Il est entretenu tous les ans par les membres du syndicat des utilisateurs, qui passent plusieurs journées à curer le canal et consolider les voûtes.
Informations complémentaires


kilomètre 2,55
latitude 44.7765
altitude 933 m
longitude 6.05347
2

Les "sommets" de l'Olan

L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.
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kilomètre 11,14
latitude 44.8186
altitude 1033 m
longitude 6.1248
3

Cadran Solaire de Rémy Potey

Véritable musée de plein air dans le paysage rural, l’art pictural du cadran solaire se veut silencieux et accessible à tous. Promeneurs aujourd’hui, voyageurs hier. Il appelle à la réflexion et à la méditation, magnifiquement visible sur les édifices religieux, ou jalousement caché, au détour des ruelles des hameaux de montagne. Riche de son climat ensoleillé, le département des Hautes-Alpes abrite la plus grande concentration de ce patrimoine d’art populaire. De nos jours, avec le travail du cadranier Rémy Potey, les chamois et autres aigles royaux côtoient les oiseaux imaginaires du mystérieux et célèbre Zarbula, artiste piémontais du XIXème siècle.
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kilomètre 17,64
latitude 44.8165
altitude 1089 m
longitude 6.19532
4

Prairies de fauche

Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
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kilomètre 18,20
latitude 44.8184
altitude 1097 m
longitude 6.20006
5

Cascades et points de vue sur la vallée

Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
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kilomètre 19,52
latitude 44.8195
altitude 1140 m
longitude 6.21695
6

Un parcours plein d'histoire

Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations. 
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kilomètre 19,80
latitude 44.8209
altitude 1147 m
longitude 6.21921
7

Toponymie du Valgaudemar

Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : «  réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
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kilomètre 19,88
latitude 44.8203
altitude 1147 m
longitude 6.22119
8

Habitat traditionnel

Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
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kilomètre 20,92
latitude 44.8233
altitude 1183 m
longitude 6.23291
9

Aigle royal

Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin. 
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kilomètre 21,86
latitude 44.8213
altitude 1282 m
longitude 6.2378
10

Toune

Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
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kilomètre 23,44
latitude 44.8266
altitude 1404 m
longitude 6.26058
11

Via clause

A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 24,57
latitude 44.829
altitude 1404 m
longitude 6.27314
12

Refuge du Clot Xavier Blanc

Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
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kilomètre 24,76
latitude 44.8294
altitude 1402 m
longitude 6.27532
13

Les oiseaux d'altitude

L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
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kilomètre 28,30
latitude 44.8119
altitude 1685 m
longitude 6.29669
14

La marmotte

Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
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kilomètre 28,74
latitude 44.8122
altitude 1811 m
longitude 6.29319
15

Géologie impressionniste

De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
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kilomètre 30,25
latitude 44.804
altitude 2072 m
longitude 6.29268
16

Le refuge de Vallonpierre

Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 
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kilomètre 31,55
latitude 44.7986
altitude 2273 m
longitude 6.28987
17

Bouquetins

L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
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kilomètre 31,69
latitude 44.7999
altitude 2258 m
longitude 6.28989
18

Le Sirac

Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il se dresse fièrement tout au fond de la vallée de la Séveraisse. Régulièrement au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombés par ses glaciers suspendus. Magique !
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kilomètre 33,17
latitude 44.7889
altitude 2618 m
longitude 6.29252
19

Crave à bec rouge

Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
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kilomètre 41,91
latitude 44.7662
altitude 1814 m
longitude 6.32814
20

Refuge du Pré de la Chaumette

La cabane pastorale de Champoléon est construite pour les éleveurs de la vallée en 1921. C’est en 1972 que la cabane est restaurée pour la première fois. Deux ans plus tard, le Club alpin français (CAF) en prend la gestion afin d’assurer l’abri aux randonneurs toujours plus nombreux du GR54. Devenu trop exigu, le refuge est reconstruit en 1979 sur les ruines d’un vieux hameau et devient le Pré de la Chaumette. Les pierres de parement ont été taillées sur le site même de Champoléon. Les imposantes lauzes du toit soulignent un effort d’intégration dans le paysage. Aujourd’hui encore les troupeaux d’ovins sont “amontagnés” à la fin juin et visités une fois par semaine.
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kilomètre 42,02
latitude 44.7654
altitude 1804 m
longitude 6.32757
21

Cincle plongeur

Le cincle plongeur est facile à observer à condition d'être discret. Il vit le long des rivières et des torrents de montagne. Petit oiseau roux et gris, à la queue courte, il a le bec effilé, une tache blanche du menton à la poitrine. Cet étonnant passereau a la particularité de marcher au fond de l'eau à contre-courant, en quête de nourriture. Il s’aplatit et s’agrippe au fond avec ses doigts, ouvre ces yeux, protégés des flots par une fine membrane et repère alors : vers, larves, petits crustacés et poissons.   
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kilomètre 44,06
latitude 44.7599
altitude 1612 m
longitude 6.30585
22

Chamois

Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.
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kilomètre 45,00
latitude 44.7623
altitude 1566 m
longitude 6.29529
23

Hirondelle de rochers

L'hirondelle de rochers est habillée d'un plumage aux tons beiges guère contrastés. Elle est capable de véritables prouesses en vol, une qualité indispensable pour capturer la multitude d'insectes dont elle se nourrit. Au printemps, une fois une barre rocheuse sûre repérée, l'hirondelle des rochers transporte sans relâche, avec son bec, boue et brins de végétaux. A l'aide de cet unique outil, elle fixe solidement chaque élément de l'édifice à la roche grâce à un savant mélange de salive et d'eau.
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kilomètre 45,35
latitude 44.7627
altitude 1543 m
longitude 6.29101
24

Erable champêtre

« Champêtre » suggère parcelles cultivées et champs fleuris, pistes et chemins ombragés, travail pour les uns et promenade pour les autresC’est un petit arbre touffu avec des feuilles à cinq lobes arrondis et des samares dont les ailes indiquent des directions opposées. L’érable champêtre n’est pas exigeant sur l’humidité du sol, il supporte le froid et la sécheresse. En conditions difficiles, ce n’est qu’un petit arbre qui développe fréquemment des arêtes liégeuses sur ses rameaux mais, dans un sol riche, il peut atteindre une vingtaine de mètres. C’est également une excellente plante mellifère qui peut être valorisée par la proximité d’un rucher.
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kilomètre 52,60
latitude 44.7238
altitude 1412 m
longitude 6.2455
25

Peuplier tremble

La feuille du tremble, arrondie, à la frange sinueuse, est arrimée à un long pétiole fortement aplati qui la rend sensible au moindre souffle : un cliquetis de feuilles est bien audible par temps calme. Le tronc, élancé, a la peau lisse d’un beau gris-vert. Avec l’âge, l’écorce au pied s’épaissit, se crevasse et s’assombrit. Les trembles sont filles ou garçons. Les chatons pendants, bruns pour les mâles, verts pour les femelles, précèdent la pousse des feuilles. Le tremble gagne tous les espaces non travaillés, pâturés ou fauchés, laissés à l’abandon. Sa propagation est rapide par sa capacité à se multiplier par voie souterraine en drageons nombreux et intrépides.
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kilomètre 52,66
latitude 44.7236
altitude 1422 m
longitude 6.24488
26

Noisetier

Cet arbuste buissonnant, de 3 à 5 m de haut, aussi appelé coudrier, prospère dans les taillis, haies et friches de plaines et de basses montagnes. Représentant la fécondité, la noisette, enfermée dans sa coque parée d’une enveloppe campanulée et herbacée, est également le symbole de la patience. En effet, neuf mois s’écouleront de la fleur très précoce au fruit automnal. Les minuscules fleurs mâles, regroupées en chatons pendants très visibles en fin d’hiver, et les fleurs femelles, serrées en un petit bourgeon brun coiffé d’une élégante houppette rouge, se retrouvent sur la même branche.
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kilomètre 52,77
latitude 44.7227
altitude 1423 m
longitude 6.24442
27

Pommier sauvage

Présent à la fois un peu partout et un peu nulle part, le pommier sauvage n’est ni exigeant ni conquérant. Haut de 8 à 10 m, l’arbre à l’écorce gris clair et à la cime arrondie est parfois épineux. À la différence du pommier domestique, ses feuilles, plus petites et plus rondes, deviennent parfaitement glabres dessus et dessous en fin de saison. Ses fleurs roses éclosent au printemps et donnent à l’automne des petits fruits vert-jaune, plus rarement rouges, d’une saveur très acidulée.
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kilomètre 53,12
latitude 44.7213
altitude 1457 m
longitude 6.24136
28

Frêne commun

Le frêne commun apprécie les endroits frais et ombragés. Il pousse fréquemment le long des cours d’eau. Mais en montagne, il est par excellence l’arbre des bocages. Pour certains, son nom viendrait du grec phraxis, qui signifie haie. Ici, dans le vallon du Tourond il colonise les pentes les moins entretenues. Ses rameaux opposés se terminent par de gros bourgeons très noirs. Ses fleurs apparaissent avant ses feuilles et donneront des samares, tourbillonnantes à l’automne.
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kilomètre 53,40
latitude 44.7196
altitude 1490 m
longitude 6.23905
29

Alisier blanc

L’alouchier (autre nom de l’alisier blanc) peut atteindre une vingtaine de mètres. Bien adapté au climat montagnard, il supporte la sécheresse et les grands écarts de température. Dans toutes les montagnes françaises, vous le trouverez jusqu’aux abords de l’étage subalpin, aussi bien dans les pierriers que dans les clairières. Ses feuilles présentent un fort contraste de texture et de couleur entre les deux faces : tandis que le dessus est vert foncé, lisse et luisant, le dessous est couvert d’une pilosité très dense et très courte, couleur de neige, d’où son nom d’alisier blanc. Ses feuilles sont souvent découpées vers leur extrémité.
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kilomètre 53,74
latitude 44.7179
altitude 1502 m
longitude 6.23558
30

Merisier

Nous voici entre ombre et lumière face au merisier, un bel arbre, très commun chez nous, dont le fût bien droit peut atteindre 20 à 25 m de hauteur. Il est aussi appelé cerisier des oiseaux à cause du succès qu’ont ses petits fruits rouges et sucrés auprès de la gent ailée. Il se plaît partout où il peut enfoncer ses racines dans des sols profonds à bonne rétention d’eau, surtout en lisière de forêt et dans les haies. Ses grandes feuilles ovales et dentées arborent des couleurs éclatantes au printemps, passant du bronze au vert foncé, et se teintent à l’automne de jaune puis de rouge. Son écorce à l’aspect satiné est à observer de près : on y découvre de fines bandes rouges horizontales qui laissent deviner un bois précieux, encore très utilisé par les luthiers, les ébénistes et les tourneurs lorsqu’il pousse dans des conditions favorables.
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kilomètre 54,23
latitude 44.7164
altitude 1542 m
longitude 6.23034
31

Mélèze d'Europe

Doté d’une très riche palette de couleurs, changeante au cours des saisons, le mélèze a été désigné comme l’arbre de lumière. Dès le printemps, teinté de vert tendre, il se laisse caresser tant ses aiguilles sont douces. Ses rameaux se parent de chatons femelles couleur groseille et de chatons mâles d’un jaune discret. Nuancier de l’automne, il émerveille par la richesse de ses ors, mais l’hiver venu, privé de ses aiguilles, il prend un aspect mort et desséché. Le mélèze, au bois rouge-brun et à la résine ambrée abondante, unique conifère au feuillage caduc, grimpe à l’assaut des cimes.
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kilomètre 54,40
latitude 44.7163
altitude 1561 m
longitude 6.22835
32

Le bouquetin en été

Les mâles forment des groupes et explorent le massif en quête de nouveaux territoires. Au début de l’été, les étagnes (femelles) mettent bas un cabri dans les vires herbeuses et rocheuses du massif. Par la suite, elles se regroupent en nurseries dans les hauts versants.
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kilomètre 54,49
latitude 44.7163
altitude 1578 m
longitude 6.22712
33

Le bouquetin en automne

Les premières neiges d'automne ramènent lentement les bouquetins, surnommés "les boucs des pierres", vers les zones d'hivernage, généralement les grands versants rocheux exposés au Sud. Le pelage varie de beige à chocolat en fonction des saisons et du sexe. Mâle et femelle portent tous deux des cornes ornées d’anneaux qui poussent durant toute leur vie.
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kilomètre 54,63
latitude 44.7155
altitude 1594 m
longitude 6.22588
34

Le bouquetin en hiver

En hiver, la femelle et le mâle se retrouvent pour le rut annuel qui assure la pérennité de l'espèce. Les barres et les vires escarpées accueillent alors les hardes. L’herbe sèche étant moins nourrissante qu’au printemps, le bouquetin passe donc plus de temps à se nourrir. Il peut perdre un tiers de son poids en hiver et ne survit que grâce aux réserves accumulées pendant l’été. Il passe autant de temps à se déplacer qu'en été mais en consacre plus pour son alimentation, au détriment du repos.
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kilomètre 54,78
latitude 44.7153
altitude 1618 m
longitude 6.22428
35

Le bouquetin au printemps

Au printemps, l'herbe nouvelle ramène les bouquetins sur les alpages les plus bas et les prairies en fond de vallées, proche des zones d'hivernage. Les hardes de mâles se recomposent et joutent pour s'assurer un rang social. C'est à cette saison, qu'il est le plus facile de l'apercevoir. Afin de ne pas les déranger, éloignez-vous des bouquetins dès que ces derniers lèvent la tête pour vous observer. Ce comportement nous permet de comprendre que l'animal est dérangé par notre présence.
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kilomètre 54,85
latitude 44.7156
altitude 1628 m
longitude 6.22395
36

Le bouquetin, une espèce rescapée

Face à un danger, le bouquetin ne s'enfuit pas : il se réfugie dans une paroi rocheuse où il se croit à l'abri. Cette stratégie lui a permis pendant des millénaires d'échapper aux prédateurs  terrestres. Mais elle s'est révélée inefficace face à l'homme après l'invention de l'arbalète et du fusil. Résultat, le bouquetin a failli disparaître au XIXe siècle. L'espèce ne doit sa survie qu'à la protection mise en œuvre par l'Italie en créant une réserve royale dans ce qui allait devenir plus tard le Parc national du Grand Paradis, qui hébergeait la dernière population de bouquetins des Alpes.
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kilomètre 54,91
latitude 44.716
altitude 1641 m
longitude 6.22385
37

Sorbier des oiseleurs

Les feuilles pennées à folioles dentelées du sorbier des oiseleurs ondulent doucement dans la brise et jouent avec les rayons de soleil dans ce bois clair aux essences mélangées. Les corymbes de baies rouge vif ajoutent une touche de couleur à cette ambiance automnale fraîche et reposante. Cet arbre qui peut atteindre 20 m de haut est assez commun dans toute l’Europe, de la Sicile au cercle polaire. Dans les Ecrins, le sorbier des oiseleurs s’épanouit particulièrement bien dans les ubacs. Dans les Alpes du Sud, cette espèce peut être confondue avec le sorbier domestique, plus thermophile, aux bourgeons glabres et visqueux et aux fruits brunâtres, massifs et en formes de poires.
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kilomètre 54,98
latitude 44.7163
altitude 1654 m
longitude 6.2231
38

Un espace de stockage

Jusqu'au début du siècle dernier, gens et bêtes de la vallée venaient s’amontagner au village du Tourond pour l’été. Les ovins broutaient l'herbe fraîche des pâturages jusqu'aux névés. Autour du refuge, les anciens clapiers reflètent la mémoire d’un passé agricole intense. Certains amoncellements de pierre délimitaient les parcelles de fauches afin de les protéger des brebis. Le chalet était réservé au stockage du foin récolté aux abords des chalets.
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kilomètre 55,04
latitude 44.7165
altitude 1665 m
longitude 6.2228
39

Réintroduction du bouquetin

A la fin du XIXe siècle, le bouquetin a été sauvé in extremis de la disparition. Dans le massif des Écrins, quatre réintroductions ont eu lieu ; la première en 1959 dans le Combeynot. En 1977, une réintroduction dans l’Embrunais, mal préparée, a échoué, a contrario de celle de 1989-1990 dans le Valbonnais. En 1994 et 1995, une trentaine d’individus prélevés dans le Parc national de la Vanoise a été réintroduite dans la vallée de Champoléon. Depuis, les trois foyers de populations se sont installés et investissent progressivement les vallées du massif.
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kilomètre 55,07
latitude 44.7163
altitude 1669 m
longitude 6.22255
40

Erable sycomore

Espèce montagnarde à l’enracinement profond, l’érable sycomore accompagne volontiers hêtres et sapins à l’assaut des sommets. En versant nord, il forme, avec l’orme de montagne et le tilleul à grandes feuilles, l’érablaie sur éboulis. Ce grand arbre, qui peut atteindre 30 m de haut, ressemble un peu au platane par son écorce et la découpe de ses feuilles aux cinq lobes pointus. Mais il s’en reconnait aisément par sa ramification opposée et par la forme singulière de ses fruits, les samares. Au printemps, son feuillage précoce le distingue des autres arbres encore dans la torpeur de l’hiver.
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kilomètre 55,10
latitude 44.7165
altitude 1675 m
longitude 6.22215
41

Suivi du bouquetin

En 2013, une importante opération de capture pour marquer et équiper des bouquetins de collier GPS est mise en place dans le Champsaur, le Valbonnais et l’Oisans. D’une durée de vie d’environ 3 ans, ces colliers GPS permettent plusieurs enregistrements de localisation par jour et une transmission quotidienne des données par système satellite.La collecte de ces données va permettre de mieux connaître les déplacements des animaux et de réaliser un point sanitaire sur les populations réintroduites dans le parc national.
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kilomètre 55,11
latitude 44.7166
altitude 1679 m
longitude 6.2221
42

Un lieu de résistance

Durant la dernière guerre, les vallons de Méollion et du Tourond abritent un maquis très actif. Le 13 Novembre 1943, les Allemands attaquent la résistance locale, incendiant le refuge et d'autres hameaux aux alentours. Quatre ans plus tard, les deux chalets sont reconstruits grâce aux indemnités de guerre. Un des chalets est emporté par une avalanche. Puis en 1987, la commune finance de gros travaux. Depuis, le refuge du Tourond accueille les randonneurs à la journée ou pour de court séjour.
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kilomètre 55,20
latitude 44.7164
altitude 1669 m
longitude 6.22138
43

Cascade de la Pisse

Du refuge du Tourond, la cascade de la Pisse se laisse apercevoir au fond de la vallée. Comme la plupart des cours d'eau d'ici, elle a profité d'une faiblesse dans la roche pour s'installer.
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kilomètre 56,92
latitude 44.7118
altitude 1849 m
longitude 6.21477
44

Le Vieux Chaillol

Très visible du Champsaur et au-delà de Gap, le Vieux Chaillol est constitué comme le massif des Ecrins de roches granitiques issues du socle de l’ère primaire qui ont surgi rapidement il y a environ 5 millions d’années. Mais les roches du Vieux Chaillol ont subi une recristallisation particulière et se sont transformées en conglomérats et schistes métamorphiques.
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kilomètre 66,71
latitude 44.6982
altitude 1750 m
longitude 6.17099
45

Canal de Mal Cros

Bien que l'installation d'un système d'irrigation s'impose pour le Champsaur dès l'été 1819, après une sécheresse particulièrement dévastatrice, les travaux de construction d'un canal ne commencent qu'en 1871. Partant du glacier de Mal Cros à 2750 m d'altitude, il est construit est en pierre sèche et bois de mélèze à partir du col de la Pisse. L'arrosage des culture était réalisé au niveau du bassin de répartition des eaux par un système d'écluses. Achevé 1878, le canal ne va fonctionner que 27 ans en raison des travaux d'entretien qui se révèlent trop onéreux.
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kilomètre 68,57
latitude 44.7004
altitude 1901 m
longitude 6.15941
46

Toponymie du "Champsaur"

Le nom "Champsaur" connaît une douzaine d’origines. L ‘étymologie la moins vraisemblable est évidemment la plus jolie est celle de « champ d’or » car Napoléon se serait écrié en découvrant le pays « quel beau champ d’or !". On trouve aussi le "champ des lézards" (sauros en grec signifie « lézard  ») ou le "champ des Sarrasins" (campus sauracenorum) à cause des nombreuses invasions de ces derniers . Mais l’étymologie la plus probable viendrait de "campus saurus", le champ ou la campagne de Saurus, nom du propriétaire de l’époque.
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kilomètre 71,23
latitude 44.7018
altitude 1897 m
longitude 6.13284
47

Architecture du Champsaur

Les paysages d’aujourd’hui et les maisons ne sont pas le fruit du hasard. Ils portent la trace de l’homme qui, moins animé du souci de faire de belles choses que d’une volonté fonctionnelle rigoureuse, a trouvé les meilleures relations qu’il convenait d’avoir avec son pays. Dans la partie nord-sud de la vallée du Drac, région ventée par la bise souvent froide, on connaissait le bocage et les bâtiments sont très serrés, avec un mur pratiquement aveugle au Nord. Sur les balcons de l’est comme à St-Michel-de-Chaillol ou St-Julien-en-Champsaur, on recherche le soleil : la façade présente souvent un vaste porche.
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kilomètre 75,62
latitude 44.7132
altitude 1371 m
longitude 6.11014
48

Bocage

Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !
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kilomètre 80,26
latitude 44.7195
altitude 1133 m
longitude 6.0645
49

Richesse ornithologique

Trente années d’inventaires attentifs ont permis de recenser 220 espèces d’oiseaux dans la vallée. Une richesse exceptionnelle qui tient tant à la variété des paysages (entre bocage, zones humides, forêts et haute montagne) qu’à la situation charnière du Champsaur : plus tout à fait nord-alpin, déjà bien ouvert sur le sud par les seuils de Manse et de Bayard, propice aux échanges et donc aux migrateurs tels aigrettes, sarcelles, kobez ou gobemouches …
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kilomètre 83,13
latitude 44.7362
altitude 1187 m
longitude 6.05359
50

Prairies de fauche

Lorsqu’elles n’ont pas été bouleversées par les techniques récentes de fertilisation et d’ensilage, elles abritent encore régulièrement une cinquantaine d’espèces végétales. Les plus emblématiques tels le narcisse des poètes, le salsifis des Alpes, la sauge des prés, le sainfoin, le trolle d’Europe rythment tour à tour les paysages de leurs variations colorées.
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kilomètre 83,93
latitude 44.7417
altitude 1163 m
longitude 6.04908

Points d'interêt (50)

A

Canal des Herbeys

Monument & architecture
Depuis longtemps les habitants du Valgaudemar ont essayé de maîtriser l'eau pour pallier les faibles précipitations estivales. Le canal des Herbeys est encore fonctionnel et bien utilisé. Il permet, avec plus de 600 litres à la seconde, d’arroser « à l’arrêt » 289 ha sur les communes de Chauffayer et de St-Jacques. Long de 28 km environ, il fut entrepris puis achevé sous l’initiative de François Dupont de Pontcharra des Herbeys. Il est entretenu tous les ans par les membres du syndicat des utilisateurs, qui passent plusieurs journées à curer le canal et consolider les voûtes.
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kilomètre 2,55
latitude 44.7765
altitude 933 m
longitude 6.05347
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B

Les "sommets" de l'Olan

Points de vue, panorama
L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.
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kilomètre 11,14
latitude 44.8186
altitude 1033 m
longitude 6.1248
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C

Cadran Solaire de Rémy Potey

Lieu historique
Véritable musée de plein air dans le paysage rural, l’art pictural du cadran solaire se veut silencieux et accessible à tous. Promeneurs aujourd’hui, voyageurs hier. Il appelle à la réflexion et à la méditation, magnifiquement visible sur les édifices religieux, ou jalousement caché, au détour des ruelles des hameaux de montagne. Riche de son climat ensoleillé, le département des Hautes-Alpes abrite la plus grande concentration de ce patrimoine d’art populaire. De nos jours, avec le travail du cadranier Rémy Potey, les chamois et autres aigles royaux côtoient les oiseaux imaginaires du mystérieux et célèbre Zarbula, artiste piémontais du XIXème siècle.
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kilomètre 17,64
latitude 44.8165
altitude 1089 m
longitude 6.19532
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D

Prairies de fauche

Point d'intérêt naturel
Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
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kilomètre 18,20
latitude 44.8184
altitude 1097 m
longitude 6.20006
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E

Cascades et points de vue sur la vallée

Points de vue, panorama
Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
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kilomètre 19,52
latitude 44.8195
altitude 1140 m
longitude 6.21695
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F

Un parcours plein d'histoire

Lieu historique
Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations. 
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kilomètre 19,80
latitude 44.8209
altitude 1147 m
longitude 6.21921
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G

Toponymie du Valgaudemar

Lieu historique
Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : «  réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
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kilomètre 19,88
latitude 44.8203
altitude 1147 m
longitude 6.22119
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H

Habitat traditionnel

Monument & architecture
Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
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kilomètre 20,92
latitude 44.8233
altitude 1183 m
longitude 6.23291
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I

Aigle royal

Point d'intérêt naturel
Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin. 
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kilomètre 21,86
latitude 44.8213
altitude 1282 m
longitude 6.2378
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J

Toune

Monument & architecture
Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
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kilomètre 23,44
latitude 44.8266
altitude 1404 m
longitude 6.26058
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K

Via clause

Monument & architecture
A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 24,57
latitude 44.829
altitude 1404 m
longitude 6.27314
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L

Refuge du Clot Xavier Blanc

Refuge
Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
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kilomètre 24,76
latitude 44.8294
altitude 1402 m
longitude 6.27532
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M

Les oiseaux d'altitude

Point d'intérêt naturel
L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
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kilomètre 28,30
latitude 44.8119
altitude 1685 m
longitude 6.29669
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N

La marmotte

Point d'intérêt naturel
Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
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kilomètre 28,74
latitude 44.8122
altitude 1811 m
longitude 6.29319
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O

Géologie impressionniste

Point d'intérêt naturel
De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
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kilomètre 30,25
latitude 44.804
altitude 2072 m
longitude 6.29268
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P

Le refuge de Vallonpierre

Refuge
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 
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kilomètre 31,55
latitude 44.7986
altitude 2273 m
longitude 6.28987
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Q

Bouquetins

Point d'intérêt naturel
L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
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kilomètre 31,69
latitude 44.7999
altitude 2258 m
longitude 6.28989
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R

Le Sirac

Points de vue, panorama
Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il se dresse fièrement tout au fond de la vallée de la Séveraisse. Régulièrement au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombés par ses glaciers suspendus. Magique !
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kilomètre 33,17
latitude 44.7889
altitude 2618 m
longitude 6.29252
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S

Crave à bec rouge

Point d'intérêt naturel
Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
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kilomètre 41,91
latitude 44.7662
altitude 1814 m
longitude 6.32814
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T

Refuge du Pré de la Chaumette

Refuge
La cabane pastorale de Champoléon est construite pour les éleveurs de la vallée en 1921. C’est en 1972 que la cabane est restaurée pour la première fois. Deux ans plus tard, le Club alpin français (CAF) en prend la gestion afin d’assurer l’abri aux randonneurs toujours plus nombreux du GR54. Devenu trop exigu, le refuge est reconstruit en 1979 sur les ruines d’un vieux hameau et devient le Pré de la Chaumette. Les pierres de parement ont été taillées sur le site même de Champoléon. Les imposantes lauzes du toit soulignent un effort d’intégration dans le paysage. Aujourd’hui encore les troupeaux d’ovins sont “amontagnés” à la fin juin et visités une fois par semaine.
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kilomètre 42,02
latitude 44.7654
altitude 1804 m
longitude 6.32757
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U

Cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
Le cincle plongeur est facile à observer à condition d'être discret. Il vit le long des rivières et des torrents de montagne. Petit oiseau roux et gris, à la queue courte, il a le bec effilé, une tache blanche du menton à la poitrine. Cet étonnant passereau a la particularité de marcher au fond de l'eau à contre-courant, en quête de nourriture. Il s’aplatit et s’agrippe au fond avec ses doigts, ouvre ces yeux, protégés des flots par une fine membrane et repère alors : vers, larves, petits crustacés et poissons.   
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kilomètre 44,06
latitude 44.7599
altitude 1612 m
longitude 6.30585
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V

Chamois

Point d'intérêt naturel
Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.
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kilomètre 45,00
latitude 44.7623
altitude 1566 m
longitude 6.29529
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W

Hirondelle de rochers

Point d'intérêt naturel
L'hirondelle de rochers est habillée d'un plumage aux tons beiges guère contrastés. Elle est capable de véritables prouesses en vol, une qualité indispensable pour capturer la multitude d'insectes dont elle se nourrit. Au printemps, une fois une barre rocheuse sûre repérée, l'hirondelle des rochers transporte sans relâche, avec son bec, boue et brins de végétaux. A l'aide de cet unique outil, elle fixe solidement chaque élément de l'édifice à la roche grâce à un savant mélange de salive et d'eau.
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kilomètre 45,35
latitude 44.7627
altitude 1543 m
longitude 6.29101
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X

Erable champêtre

Point d'intérêt naturel
« Champêtre » suggère parcelles cultivées et champs fleuris, pistes et chemins ombragés, travail pour les uns et promenade pour les autresC’est un petit arbre touffu avec des feuilles à cinq lobes arrondis et des samares dont les ailes indiquent des directions opposées. L’érable champêtre n’est pas exigeant sur l’humidité du sol, il supporte le froid et la sécheresse. En conditions difficiles, ce n’est qu’un petit arbre qui développe fréquemment des arêtes liégeuses sur ses rameaux mais, dans un sol riche, il peut atteindre une vingtaine de mètres. C’est également une excellente plante mellifère qui peut être valorisée par la proximité d’un rucher.
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kilomètre 52,60
latitude 44.7238
altitude 1412 m
longitude 6.2455
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Y

Peuplier tremble

Point d'intérêt naturel
La feuille du tremble, arrondie, à la frange sinueuse, est arrimée à un long pétiole fortement aplati qui la rend sensible au moindre souffle : un cliquetis de feuilles est bien audible par temps calme. Le tronc, élancé, a la peau lisse d’un beau gris-vert. Avec l’âge, l’écorce au pied s’épaissit, se crevasse et s’assombrit. Les trembles sont filles ou garçons. Les chatons pendants, bruns pour les mâles, verts pour les femelles, précèdent la pousse des feuilles. Le tremble gagne tous les espaces non travaillés, pâturés ou fauchés, laissés à l’abandon. Sa propagation est rapide par sa capacité à se multiplier par voie souterraine en drageons nombreux et intrépides.
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kilomètre 52,66
latitude 44.7236
altitude 1422 m
longitude 6.24488
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Z

Noisetier

Point d'intérêt naturel
Cet arbuste buissonnant, de 3 à 5 m de haut, aussi appelé coudrier, prospère dans les taillis, haies et friches de plaines et de basses montagnes. Représentant la fécondité, la noisette, enfermée dans sa coque parée d’une enveloppe campanulée et herbacée, est également le symbole de la patience. En effet, neuf mois s’écouleront de la fleur très précoce au fruit automnal. Les minuscules fleurs mâles, regroupées en chatons pendants très visibles en fin d’hiver, et les fleurs femelles, serrées en un petit bourgeon brun coiffé d’une élégante houppette rouge, se retrouvent sur la même branche.
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kilomètre 52,77
latitude 44.7227
altitude 1423 m
longitude 6.24442
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Pommier sauvage

Point d'intérêt naturel
Présent à la fois un peu partout et un peu nulle part, le pommier sauvage n’est ni exigeant ni conquérant. Haut de 8 à 10 m, l’arbre à l’écorce gris clair et à la cime arrondie est parfois épineux. À la différence du pommier domestique, ses feuilles, plus petites et plus rondes, deviennent parfaitement glabres dessus et dessous en fin de saison. Ses fleurs roses éclosent au printemps et donnent à l’automne des petits fruits vert-jaune, plus rarement rouges, d’une saveur très acidulée.
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kilomètre 53,12
latitude 44.7213
altitude 1457 m
longitude 6.24136
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Frêne commun

Point d'intérêt naturel
Le frêne commun apprécie les endroits frais et ombragés. Il pousse fréquemment le long des cours d’eau. Mais en montagne, il est par excellence l’arbre des bocages. Pour certains, son nom viendrait du grec phraxis, qui signifie haie. Ici, dans le vallon du Tourond il colonise les pentes les moins entretenues. Ses rameaux opposés se terminent par de gros bourgeons très noirs. Ses fleurs apparaissent avant ses feuilles et donneront des samares, tourbillonnantes à l’automne.
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kilomètre 53,40
latitude 44.7196
altitude 1490 m
longitude 6.23905
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Alisier blanc

Point d'intérêt naturel
L’alouchier (autre nom de l’alisier blanc) peut atteindre une vingtaine de mètres. Bien adapté au climat montagnard, il supporte la sécheresse et les grands écarts de température. Dans toutes les montagnes françaises, vous le trouverez jusqu’aux abords de l’étage subalpin, aussi bien dans les pierriers que dans les clairières. Ses feuilles présentent un fort contraste de texture et de couleur entre les deux faces : tandis que le dessus est vert foncé, lisse et luisant, le dessous est couvert d’une pilosité très dense et très courte, couleur de neige, d’où son nom d’alisier blanc. Ses feuilles sont souvent découpées vers leur extrémité.
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kilomètre 53,74
latitude 44.7179
altitude 1502 m
longitude 6.23558
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Merisier

Point d'intérêt naturel
Nous voici entre ombre et lumière face au merisier, un bel arbre, très commun chez nous, dont le fût bien droit peut atteindre 20 à 25 m de hauteur. Il est aussi appelé cerisier des oiseaux à cause du succès qu’ont ses petits fruits rouges et sucrés auprès de la gent ailée. Il se plaît partout où il peut enfoncer ses racines dans des sols profonds à bonne rétention d’eau, surtout en lisière de forêt et dans les haies. Ses grandes feuilles ovales et dentées arborent des couleurs éclatantes au printemps, passant du bronze au vert foncé, et se teintent à l’automne de jaune puis de rouge. Son écorce à l’aspect satiné est à observer de près : on y découvre de fines bandes rouges horizontales qui laissent deviner un bois précieux, encore très utilisé par les luthiers, les ébénistes et les tourneurs lorsqu’il pousse dans des conditions favorables.
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kilomètre 54,23
latitude 44.7164
altitude 1542 m
longitude 6.23034
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Mélèze d'Europe

Point d'intérêt naturel
Doté d’une très riche palette de couleurs, changeante au cours des saisons, le mélèze a été désigné comme l’arbre de lumière. Dès le printemps, teinté de vert tendre, il se laisse caresser tant ses aiguilles sont douces. Ses rameaux se parent de chatons femelles couleur groseille et de chatons mâles d’un jaune discret. Nuancier de l’automne, il émerveille par la richesse de ses ors, mais l’hiver venu, privé de ses aiguilles, il prend un aspect mort et desséché. Le mélèze, au bois rouge-brun et à la résine ambrée abondante, unique conifère au feuillage caduc, grimpe à l’assaut des cimes.
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kilomètre 54,40
latitude 44.7163
altitude 1561 m
longitude 6.22835
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Le bouquetin en été

Point d'intérêt naturel
Les mâles forment des groupes et explorent le massif en quête de nouveaux territoires. Au début de l’été, les étagnes (femelles) mettent bas un cabri dans les vires herbeuses et rocheuses du massif. Par la suite, elles se regroupent en nurseries dans les hauts versants.
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kilomètre 54,49
latitude 44.7163
altitude 1578 m
longitude 6.22712
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Le bouquetin en automne

Point d'intérêt naturel
Les premières neiges d'automne ramènent lentement les bouquetins, surnommés "les boucs des pierres", vers les zones d'hivernage, généralement les grands versants rocheux exposés au Sud. Le pelage varie de beige à chocolat en fonction des saisons et du sexe. Mâle et femelle portent tous deux des cornes ornées d’anneaux qui poussent durant toute leur vie.
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kilomètre 54,63
latitude 44.7155
altitude 1594 m
longitude 6.22588
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Le bouquetin en hiver

Point d'intérêt naturel
En hiver, la femelle et le mâle se retrouvent pour le rut annuel qui assure la pérennité de l'espèce. Les barres et les vires escarpées accueillent alors les hardes. L’herbe sèche étant moins nourrissante qu’au printemps, le bouquetin passe donc plus de temps à se nourrir. Il peut perdre un tiers de son poids en hiver et ne survit que grâce aux réserves accumulées pendant l’été. Il passe autant de temps à se déplacer qu'en été mais en consacre plus pour son alimentation, au détriment du repos.
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kilomètre 54,78
latitude 44.7153
altitude 1618 m
longitude 6.22428
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Le bouquetin au printemps

Point d'intérêt naturel
Au printemps, l'herbe nouvelle ramène les bouquetins sur les alpages les plus bas et les prairies en fond de vallées, proche des zones d'hivernage. Les hardes de mâles se recomposent et joutent pour s'assurer un rang social. C'est à cette saison, qu'il est le plus facile de l'apercevoir. Afin de ne pas les déranger, éloignez-vous des bouquetins dès que ces derniers lèvent la tête pour vous observer. Ce comportement nous permet de comprendre que l'animal est dérangé par notre présence.
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kilomètre 54,85
latitude 44.7156
altitude 1628 m
longitude 6.22395
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Le bouquetin, une espèce rescapée

Point d'intérêt naturel
Face à un danger, le bouquetin ne s'enfuit pas : il se réfugie dans une paroi rocheuse où il se croit à l'abri. Cette stratégie lui a permis pendant des millénaires d'échapper aux prédateurs  terrestres. Mais elle s'est révélée inefficace face à l'homme après l'invention de l'arbalète et du fusil. Résultat, le bouquetin a failli disparaître au XIXe siècle. L'espèce ne doit sa survie qu'à la protection mise en œuvre par l'Italie en créant une réserve royale dans ce qui allait devenir plus tard le Parc national du Grand Paradis, qui hébergeait la dernière population de bouquetins des Alpes.
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kilomètre 54,91
latitude 44.716
altitude 1641 m
longitude 6.22385
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Sorbier des oiseleurs

Point d'intérêt naturel
Les feuilles pennées à folioles dentelées du sorbier des oiseleurs ondulent doucement dans la brise et jouent avec les rayons de soleil dans ce bois clair aux essences mélangées. Les corymbes de baies rouge vif ajoutent une touche de couleur à cette ambiance automnale fraîche et reposante. Cet arbre qui peut atteindre 20 m de haut est assez commun dans toute l’Europe, de la Sicile au cercle polaire. Dans les Ecrins, le sorbier des oiseleurs s’épanouit particulièrement bien dans les ubacs. Dans les Alpes du Sud, cette espèce peut être confondue avec le sorbier domestique, plus thermophile, aux bourgeons glabres et visqueux et aux fruits brunâtres, massifs et en formes de poires.
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kilomètre 54,98
latitude 44.7163
altitude 1654 m
longitude 6.2231
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Un espace de stockage

Point d'intérêt naturel
Jusqu'au début du siècle dernier, gens et bêtes de la vallée venaient s’amontagner au village du Tourond pour l’été. Les ovins broutaient l'herbe fraîche des pâturages jusqu'aux névés. Autour du refuge, les anciens clapiers reflètent la mémoire d’un passé agricole intense. Certains amoncellements de pierre délimitaient les parcelles de fauches afin de les protéger des brebis. Le chalet était réservé au stockage du foin récolté aux abords des chalets.
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kilomètre 55,04
latitude 44.7165
altitude 1665 m
longitude 6.2228
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Réintroduction du bouquetin

Point d'intérêt naturel
A la fin du XIXe siècle, le bouquetin a été sauvé in extremis de la disparition. Dans le massif des Écrins, quatre réintroductions ont eu lieu ; la première en 1959 dans le Combeynot. En 1977, une réintroduction dans l’Embrunais, mal préparée, a échoué, a contrario de celle de 1989-1990 dans le Valbonnais. En 1994 et 1995, une trentaine d’individus prélevés dans le Parc national de la Vanoise a été réintroduite dans la vallée de Champoléon. Depuis, les trois foyers de populations se sont installés et investissent progressivement les vallées du massif.
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kilomètre 55,07
latitude 44.7163
altitude 1669 m
longitude 6.22255
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Erable sycomore

Point d'intérêt naturel
Espèce montagnarde à l’enracinement profond, l’érable sycomore accompagne volontiers hêtres et sapins à l’assaut des sommets. En versant nord, il forme, avec l’orme de montagne et le tilleul à grandes feuilles, l’érablaie sur éboulis. Ce grand arbre, qui peut atteindre 30 m de haut, ressemble un peu au platane par son écorce et la découpe de ses feuilles aux cinq lobes pointus. Mais il s’en reconnait aisément par sa ramification opposée et par la forme singulière de ses fruits, les samares. Au printemps, son feuillage précoce le distingue des autres arbres encore dans la torpeur de l’hiver.
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kilomètre 55,10
latitude 44.7165
altitude 1675 m
longitude 6.22215
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Suivi du bouquetin

Point d'intérêt naturel
En 2013, une importante opération de capture pour marquer et équiper des bouquetins de collier GPS est mise en place dans le Champsaur, le Valbonnais et l’Oisans. D’une durée de vie d’environ 3 ans, ces colliers GPS permettent plusieurs enregistrements de localisation par jour et une transmission quotidienne des données par système satellite.La collecte de ces données va permettre de mieux connaître les déplacements des animaux et de réaliser un point sanitaire sur les populations réintroduites dans le parc national.
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kilomètre 55,11
latitude 44.7166
altitude 1679 m
longitude 6.2221
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Un lieu de résistance

Lieu historique
Durant la dernière guerre, les vallons de Méollion et du Tourond abritent un maquis très actif. Le 13 Novembre 1943, les Allemands attaquent la résistance locale, incendiant le refuge et d'autres hameaux aux alentours. Quatre ans plus tard, les deux chalets sont reconstruits grâce aux indemnités de guerre. Un des chalets est emporté par une avalanche. Puis en 1987, la commune finance de gros travaux. Depuis, le refuge du Tourond accueille les randonneurs à la journée ou pour de court séjour.
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kilomètre 55,20
latitude 44.7164
altitude 1669 m
longitude 6.22138
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Cascade de la Pisse

Point d'intérêt naturel
Du refuge du Tourond, la cascade de la Pisse se laisse apercevoir au fond de la vallée. Comme la plupart des cours d'eau d'ici, elle a profité d'une faiblesse dans la roche pour s'installer.
Informations complémentaires


kilomètre 56,92
latitude 44.7118
altitude 1849 m
longitude 6.21477
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Le Vieux Chaillol

Point d'intérêt naturel
Très visible du Champsaur et au-delà de Gap, le Vieux Chaillol est constitué comme le massif des Ecrins de roches granitiques issues du socle de l’ère primaire qui ont surgi rapidement il y a environ 5 millions d’années. Mais les roches du Vieux Chaillol ont subi une recristallisation particulière et se sont transformées en conglomérats et schistes métamorphiques.
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kilomètre 66,71
latitude 44.6982
altitude 1750 m
longitude 6.17099
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Canal de Mal Cros

Monument & architecture
Bien que l'installation d'un système d'irrigation s'impose pour le Champsaur dès l'été 1819, après une sécheresse particulièrement dévastatrice, les travaux de construction d'un canal ne commencent qu'en 1871. Partant du glacier de Mal Cros à 2750 m d'altitude, il est construit est en pierre sèche et bois de mélèze à partir du col de la Pisse. L'arrosage des culture était réalisé au niveau du bassin de répartition des eaux par un système d'écluses. Achevé 1878, le canal ne va fonctionner que 27 ans en raison des travaux d'entretien qui se révèlent trop onéreux.
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kilomètre 68,57
latitude 44.7004
altitude 1901 m
longitude 6.15941
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Toponymie du "Champsaur"

Lieu historique
Le nom "Champsaur" connaît une douzaine d’origines. L ‘étymologie la moins vraisemblable est évidemment la plus jolie est celle de « champ d’or » car Napoléon se serait écrié en découvrant le pays « quel beau champ d’or !". On trouve aussi le "champ des lézards" (sauros en grec signifie « lézard  ») ou le "champ des Sarrasins" (campus sauracenorum) à cause des nombreuses invasions de ces derniers . Mais l’étymologie la plus probable viendrait de "campus saurus", le champ ou la campagne de Saurus, nom du propriétaire de l’époque.
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kilomètre 71,23
latitude 44.7018
altitude 1897 m
longitude 6.13284
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Architecture du Champsaur

Monument & architecture
Les paysages d’aujourd’hui et les maisons ne sont pas le fruit du hasard. Ils portent la trace de l’homme qui, moins animé du souci de faire de belles choses que d’une volonté fonctionnelle rigoureuse, a trouvé les meilleures relations qu’il convenait d’avoir avec son pays. Dans la partie nord-sud de la vallée du Drac, région ventée par la bise souvent froide, on connaissait le bocage et les bâtiments sont très serrés, avec un mur pratiquement aveugle au Nord. Sur les balcons de l’est comme à St-Michel-de-Chaillol ou St-Julien-en-Champsaur, on recherche le soleil : la façade présente souvent un vaste porche.
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kilomètre 75,62
latitude 44.7132
altitude 1371 m
longitude 6.11014
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Bocage

Point d'intérêt naturel
Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !
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kilomètre 80,26
latitude 44.7195
altitude 1133 m
longitude 6.0645
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Richesse ornithologique

Point d'intérêt naturel
Trente années d’inventaires attentifs ont permis de recenser 220 espèces d’oiseaux dans la vallée. Une richesse exceptionnelle qui tient tant à la variété des paysages (entre bocage, zones humides, forêts et haute montagne) qu’à la situation charnière du Champsaur : plus tout à fait nord-alpin, déjà bien ouvert sur le sud par les seuils de Manse et de Bayard, propice aux échanges et donc aux migrateurs tels aigrettes, sarcelles, kobez ou gobemouches …
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kilomètre 83,13
latitude 44.7362
altitude 1187 m
longitude 6.05359
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Prairies de fauche

Point d'intérêt naturel
Lorsqu’elles n’ont pas été bouleversées par les techniques récentes de fertilisation et d’ensilage, elles abritent encore régulièrement une cinquantaine d’espèces végétales. Les plus emblématiques tels le narcisse des poètes, le salsifis des Alpes, la sauge des prés, le sainfoin, le trolle d’Europe rythment tour à tour les paysages de leurs variations colorées.
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kilomètre 83,93
latitude 44.7417
altitude 1163 m
longitude 6.04908
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Note moyenne
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    Consultez la liste des applications compatibles avec IGNrando’.



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