LABASSERE, SUR LES PAS DE L'ABBE PEDEFER, AU GRÉ DE L'ADOUR
- Mis à jour le 22/11/2017
- Identifiant 296829
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Voiture
|
distance
6,9 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
4 Rue Carrère de Dessus
65200 Labassère |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
description
Sur les pas de l'abbé Pedefer, premier découvreur de la source de Labassère, remontons la vallée de l'Oussouet...
C'est au fond de la vallée sauvage et préservée de l'Oussouet qu'on découvrit au XIXe siècle une source sulfureuse à près de 1000 mètres d'altitude. La station thermale voisine, Bagnères-de-Bigorre, alors en pleine expansion, choisit d'acheminer l'eau de Labassère jusqu'au quartier thermal où de nombreux baigneurs se pressaient pour profiter de ses vertus thérapeutiques. On appréciait l'eau de la source pour sa richesse en soufre, gage d'un efficacité alors incontestée dans la guérison des affections respiratoires.
C'est au fond de la vallée sauvage et préservée de l'Oussouet qu'on découvrit au XIXe siècle une source sulfureuse à près de 1000 mètres d'altitude. La station thermale voisine, Bagnères-de-Bigorre, alors en pleine expansion, choisit d'acheminer l'eau de Labassère jusqu'au quartier thermal où de nombreux baigneurs se pressaient pour profiter de ses vertus thérapeutiques. On appréciait l'eau de la source pour sa richesse en soufre, gage d'un efficacité alors incontestée dans la guérison des affections respiratoires.
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Points d'interêt (4)
A
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LE BIENFAITEUR DE LABASSERE
La fière allure du buste de Pedefer, sur la place du village de Labassère, nous rappelle que la découverte de l'ancien curé du village fut à l'origine d'une renommée inespérée.
Au centre du village trône son buste ...
Pedefer, le découvreur
En 1911, la commune de Labassère décide de témoigner sa reconnaissance à son plus grand bienfaiteur, le curé Jacques Pedefer, qui en 1800, découvrit la source de Labassère. Elle fit sculpter son buste dans un bloc de marbre blanc, qui trône fièrement aujourd’hui sur la place principale du village, nous rappelant le passé glorieux des eaux de Labassère.
Le naturaliste Ramond de Carbonnières, s'adressant à Pedefer :
"Vous avez fait une trouvaille bien précieuse. Cette souce une fois connue, pourra être très utile et très salutaire à ceux qui fréquentent les eaux thermales de Bagnères ; elle est peut-être aussi d'un grand avenir et la principale richesse de la commune."
(Extrait de "Source sulfureuse Pe-det-Soc de labassère", Archives municipales de Labassère, 1851)
+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Au centre du village trône son buste ...
Pedefer, le découvreur
En 1911, la commune de Labassère décide de témoigner sa reconnaissance à son plus grand bienfaiteur, le curé Jacques Pedefer, qui en 1800, découvrit la source de Labassère. Elle fit sculpter son buste dans un bloc de marbre blanc, qui trône fièrement aujourd’hui sur la place principale du village, nous rappelant le passé glorieux des eaux de Labassère.
Le naturaliste Ramond de Carbonnières, s'adressant à Pedefer :
"Vous avez fait une trouvaille bien précieuse. Cette souce une fois connue, pourra être très utile et très salutaire à ceux qui fréquentent les eaux thermales de Bagnères ; elle est peut-être aussi d'un grand avenir et la principale richesse de la commune."
(Extrait de "Source sulfureuse Pe-det-Soc de labassère", Archives municipales de Labassère, 1851)
+ d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour
Informations complémentaires
12 Place de la Mairie
65200 Labassère
65200 Labassère
kilomètre
0,03
latitude
43.0588
altitude
785
m
longitude
0.0955172
B
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AU HASARD D'UNE PROMENADE
L'histoire d'une découverte inattendue par le "bienfaiteur" de la paroisse : celle de "l'eau blanche" de Labassère.
L'histoire commence il y a un peu plus de deux siècles, en octobre 1800, lorsque l'abbé Pedefer, au hasard d'une petite promenade dans sa nouvelle paroisse, découvre la source de Labassère. Elle avait pourtant déjà été décrite par le docteur Descaunet, en 1793, mais ce n'est que grâce à la volonté de Pedefer que la source sera officiellement reconnue.
Quelques temps après cette découverte inattendue, Pedefer raconte...
"Après une heure de repos, pressés par la soif, nous demandâmes à une berger qui gardait son troupeau, de nous indiquer une fontaine où nous puissions boire, ce qu'il fit aussitôt.
Nous pârtimes alors vers les lieux indiqués, et chemin faisant, nous aperçûmes un petit filet d'eau qui coulait lentement de la partie supérieure où nous étions et qui laissait dans son cours une traînée de limon, de couleur blanchâtre, semblable à du savon fondu.
la curiosité me porta à la goûter : je lui trouvais le goût du soufre, ce qui me rendit plus désireux de connaître la source : nous y arrivâmes facilement en suivant la traînée de gaz que l'eau laissait sur son passage.
Nous l'aperçûmes enfin, sortant et coulant difficilement d'un amas considérable de sable et de rochers.
Nous en bûmes à plusieurs reprises pour étancher notre soif, malgré son goût nauséabond;"
(Extrait de "Source sulfureuse Pe-det-Soc de Labassère", Archives Municipales de Labassère, 1851)
Pour être certain qu'il venait bien de découvrir une source sulfureuse, Pedefer la fit analyser par plusieurs spécialistes de l'époque, dont le célèbre naturaliste Ramond de Carbonnières, qui tous confirmèrent la très forte teneur en soufre de l'eau de Labassère. Sans attendre, on réalisa les premiers essais d'application sur des malades.
Des résultats remarquables furent obtenus : ainsi fut lancée la renommée régionale des eaux de Labassère...
L'histoire commence il y a un peu plus de deux siècles, en octobre 1800, lorsque l'abbé Pedefer, au hasard d'une petite promenade dans sa nouvelle paroisse, découvre la source de Labassère. Elle avait pourtant déjà été décrite par le docteur Descaunet, en 1793, mais ce n'est que grâce à la volonté de Pedefer que la source sera officiellement reconnue.
Quelques temps après cette découverte inattendue, Pedefer raconte...
"Après une heure de repos, pressés par la soif, nous demandâmes à une berger qui gardait son troupeau, de nous indiquer une fontaine où nous puissions boire, ce qu'il fit aussitôt.
Nous pârtimes alors vers les lieux indiqués, et chemin faisant, nous aperçûmes un petit filet d'eau qui coulait lentement de la partie supérieure où nous étions et qui laissait dans son cours une traînée de limon, de couleur blanchâtre, semblable à du savon fondu.
la curiosité me porta à la goûter : je lui trouvais le goût du soufre, ce qui me rendit plus désireux de connaître la source : nous y arrivâmes facilement en suivant la traînée de gaz que l'eau laissait sur son passage.
Nous l'aperçûmes enfin, sortant et coulant difficilement d'un amas considérable de sable et de rochers.
Nous en bûmes à plusieurs reprises pour étancher notre soif, malgré son goût nauséabond;"
(Extrait de "Source sulfureuse Pe-det-Soc de Labassère", Archives Municipales de Labassère, 1851)
Pour être certain qu'il venait bien de découvrir une source sulfureuse, Pedefer la fit analyser par plusieurs spécialistes de l'époque, dont le célèbre naturaliste Ramond de Carbonnières, qui tous confirmèrent la très forte teneur en soufre de l'eau de Labassère. Sans attendre, on réalisa les premiers essais d'application sur des malades.
Des résultats remarquables furent obtenus : ainsi fut lancée la renommée régionale des eaux de Labassère...
Informations complémentaires
12 Rue Carrère de Dessus
65200 Labassère
65200 Labassère
kilomètre
0,06
latitude
43.0583
altitude
785
m
longitude
0.0963849
C
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3) L'EXPLOITATION DES EAUX DE LABASSERE
L'eau de Labassère, une opportunité à ne pas manquer pour la cité thermale voisine qui exploitera la source pendant plus d'un siècle.
En route pour la source de Labassère...
Peu après la découverte de la source par le bienfaiteur Pedefer, la station thermale de Bagnères-de-Bigorre saisit l'opportunité et, "moyennant une somme de 16.000 F par an", exploitera les eaux de Labassère pendant plus d'un siècle.
L'eau vertueuse est transportée jusqu'à Bagnères où elle est soit administrée en bains, soit vendue au verre ou au litre à la villa Théas, annexe des Grands Thermes. La buvette attire une foule grandissante de curistes : l'eau de Labassère est désormais emmagasinée dans des bonbonnes, et c'est à dos de mulets que ce précieux chargement parcourt la longue vallée de l'Oussouet pour rejoindre la cité thermale. Bien sûr, les techniques vont rapidement évoluer au cours du XXe siècle.
Dans les dernières années de l'exploitation de la source, l'eau de Labassère sera acheminée jusqu'à Bagnères par camion-citerne. L'eau de Labassère, malgré son transport, conservait, disait-on, toutes ses vertus curatives.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, on présente ses qualités thérapeutiques à l'Exposition Universelle de 1862, puis à celle de 1878, qui lui apporte la consécration, avec l'attribution de la médaille d'or.
En 1885, le projet de construire un établissement thermal sur le site de Labassère, avec baignoires et buvette, fut même envisagé.
L'eau de Labassère a été commercialisée dans toutes les pharmacies de France jusqu'à la fin de la première moitié du XXe siècle. On alla jusqu'à tenter, en 1939, une vente sous forme d'ampoules, mais ce fut sans succès.
Désormais, c'est au fond de la vallée de l'Oussouet qu'il faudra venir vous approvisionner !
En route pour la source de Labassère...
Peu après la découverte de la source par le bienfaiteur Pedefer, la station thermale de Bagnères-de-Bigorre saisit l'opportunité et, "moyennant une somme de 16.000 F par an", exploitera les eaux de Labassère pendant plus d'un siècle.
L'eau vertueuse est transportée jusqu'à Bagnères où elle est soit administrée en bains, soit vendue au verre ou au litre à la villa Théas, annexe des Grands Thermes. La buvette attire une foule grandissante de curistes : l'eau de Labassère est désormais emmagasinée dans des bonbonnes, et c'est à dos de mulets que ce précieux chargement parcourt la longue vallée de l'Oussouet pour rejoindre la cité thermale. Bien sûr, les techniques vont rapidement évoluer au cours du XXe siècle.
Dans les dernières années de l'exploitation de la source, l'eau de Labassère sera acheminée jusqu'à Bagnères par camion-citerne. L'eau de Labassère, malgré son transport, conservait, disait-on, toutes ses vertus curatives.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, on présente ses qualités thérapeutiques à l'Exposition Universelle de 1862, puis à celle de 1878, qui lui apporte la consécration, avec l'attribution de la médaille d'or.
En 1885, le projet de construire un établissement thermal sur le site de Labassère, avec baignoires et buvette, fut même envisagé.
L'eau de Labassère a été commercialisée dans toutes les pharmacies de France jusqu'à la fin de la première moitié du XXe siècle. On alla jusqu'à tenter, en 1939, une vente sous forme d'ampoules, mais ce fut sans succès.
Désormais, c'est au fond de la vallée de l'Oussouet qu'il faudra venir vous approvisionner !
Informations complémentaires
Courbet
65200 Germs-sur-l'Oussouet
65200 Germs-sur-l'Oussouet
kilomètre
6,76
latitude
43.024
altitude
772
m
longitude
0.074668
D
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LE HAUT ADOUR ET SES SOURCES SULFUREUSES
Labassère... et les autres ?
La haute vallée de l'Adour présente plusieurs autres sources sulfureuses, mais aucune d'entre elles n'a pu connaître un destin comparable à celui de la source de Labassère.
Dans la vallée de Gripp, sur le territoire de la commune de Campan, la source du Bagnet a néanmoins fait l'objet d'une importante exploitation au XIXe siècle. Malheureusement, son établissement thermal a fait les frais des colères de la nature...
D'abord emporté par une avalanche en 1895, il fut rebâti aussitôt, puis de nouveau détruit, deux ans plus tard, cette fois à la suite d'une crue de l'Adour. Dès lors, il ne sera plus reconstruit et ses pierres seront utilisées pour la construction d'une digue de protection. Seule subsiste aujourd'hui une petite fontaine fréquentée par les habitués.
A Germs-sur-l'Oussouet, non loin de Labassère, la source de Doubaou, découverte en 1848, a également été exploitée jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Aujourd'hui abandonnée, elle se perd dans le ruisseau de l'Oussouet et l'ancien établissement thermal a totalement disparu.
La haute vallée de l'Adour présente plusieurs autres sources sulfureuses, mais aucune d'entre elles n'a pu connaître un destin comparable à celui de la source de Labassère.
Dans la vallée de Gripp, sur le territoire de la commune de Campan, la source du Bagnet a néanmoins fait l'objet d'une importante exploitation au XIXe siècle. Malheureusement, son établissement thermal a fait les frais des colères de la nature...
D'abord emporté par une avalanche en 1895, il fut rebâti aussitôt, puis de nouveau détruit, deux ans plus tard, cette fois à la suite d'une crue de l'Adour. Dès lors, il ne sera plus reconstruit et ses pierres seront utilisées pour la construction d'une digue de protection. Seule subsiste aujourd'hui une petite fontaine fréquentée par les habitués.
A Germs-sur-l'Oussouet, non loin de Labassère, la source de Doubaou, découverte en 1848, a également été exploitée jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Aujourd'hui abandonnée, elle se perd dans le ruisseau de l'Oussouet et l'ancien établissement thermal a totalement disparu.
Informations complémentaires
Courbet
65200 Germs-sur-l'Oussouet
65200 Germs-sur-l'Oussouet
kilomètre
6,76
latitude
43.024
altitude
772
m
longitude
0.074668
Note moyenne