L'art contemporain en ville
- Thématique Culturel
- Mis à jour le 11/03/2021
- Identifiant 315224
durée / niveau
Rando pédestre
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distance
4,7 km
type parcours
Aller Simple
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Lieu de départ
1 bd de l'europe
68100 Mulhouse |
accessibilite
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
Bitume
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Mots clés
Art, Contemporain
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Photos & vidéos (3)
description
Cette balade urbaine vous propose de partir à la découverte de vingt-six œuvres d’art contemporain disséminées dans le centre-ville de Mulhouse et au Nouveau-Bassin. A chaque œuvre vous pourrez consulter des informations sur l’artiste et sa création.
Le départ de l’itinéraire se fait à la Porte Jeune pour ensuite finir à l’extrémité Nord du Nouveau-Bassin depuis lequel vous pourrez retourner vers le centre-ville en suivant l'allée William Wyler longeant le nouveau bassin puis le boulevard de l'Europe ou en prenant la ligne 2 du tramway direction "Coteaux".
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Points d'interêt (27)
La voix du tram
Deux séries d’annonces sont émises selon les saisons : la première propose de petites entités musicales individuelles très synchronisées, harmonisées et mixées avec les annonces vocales. La seconde présente des séquences composées autour du nom de chaque station, souvent répétées, évoquant l’univers pictural et populaire du dessin animé. Deux univers musicaux ont été composés : l’un tonique et optimiste, l’autre basé sur l’humour et la gaieté.
Au total, ce sont vingt-trois mini-morceaux musicaux qui durent entre six et onze secondes.
68100 Mulhouse
Le rayon de soleil
Le graphiste espagnol a été choisi par les habitants à l’issue d’un concours pour habiller le tramway et dessiner les harmonies intérieures. Sa proposition associe un jaune ardent et chaud avec des motifs graphiques rouges et noirs, spécifiques à chacune des 27 rames et déclinés en trois familles.
L’intérieur est revêtu de gris, relevé de touches rouges et jaunes avec pour les sièges, un tissu reprenant les motifs graphiques extérieurs.
La création de Peret a été déclinée pour les bus du réseau Soléa.
68100 Mulhouse
Le soudeur, Dr Schweisser
68100 Mulhouse
Maison mondrian
68100 Mulhouse
Les trois points d'exclamation
68100 Mulhouse
Tram-Trame
Daniel Buren est connu pour avoir réalisé les colonnes de la cour du Palais Royal ou l'arche du pont de la Salve près du musée Guggenheim à Bilbao.
68200 Mulhouse
Deux repères noirs
68100 Mulhouse
Sans les petites roues
68100 Mulhouse
Les moutons
68100 Mulhouse
Water Table
Quentin Garel a réalisé pour la Place de La Paix, l'œuvre "Water Table". Elle est composée de 120 grenouilles en bronze, de différentes tailles, qui prennent place sur une "table «en acier. Le bassin se remplit partiellement d'eau, qui jaillit de quelques-unes des grenouilles. Certaines sont travaillées dans un détail étonnant. L'œuvre sobre s'intègre parfaitement sur la place récemment rénovée.
68100 Mulhouse
La licorne du Fayé
La Licorne du Fayé trône au milieu du jardin du Musée des beaux-arts. Cette œuvre colorée a pris sa source dans les "racontâtes" d'autrefois. Ces histoires qui se racontaient lors des veillées révèlent les soucis, les peurs et les espoirs des gens du pays sous-vosgien au cours des siècles précédents.
A l'opposé, la "Licorne du Fayé" est une figure positive et solaire qui vient conjurer le mauvais sort. La face avant est constituée de courbes colorées et joyeuses. La face arrière de quatre animaux correspondants aux quatre éléments de l'univers : Terre (figure chevaline ou bovine), air (oiseau), eau (poisson) et feu (salamandre).
68100 Mulhouse
La Clé
68100 Mulhouse
La Pomme de terre d'or
68100 Mulhouse
Hector
Il s’agit d’une réplique d’un bouledogue anglais que l’artiste décline depuis 2004. L’œuvre commandée par la Ville pour le Nouveau Bassin est la quatrième version monumentale d’Hector. L’artiste retravaille donc une image qu’il a déjà utilisée mais en l’intégrant et en le pensant en accord avec un nouvel environnement d’exposition. L’œuvre de Renato Montanaro trouve sa place dans cet environnement naturel, faisant écho aux chiens des passants et des promeneurs de l’allée.
68100 Mulhouse
Cristaux
L’œuvre représente un minerai exploité dans les mines, ici il s’agit d’un sel gemme sous sa forme cristalline, c'est-à-dire une imbrication de différents volumes de formes géométriques simples. Beaucoup ont alors dit que le cubisme avait intégré les œuvres du Nouveau Bassin. En effet, il y a dans cette œuvre un travail de formes, de géométrie, de volumes. Cette œuvre fait écho à la vie et au parcours de l'artiste qui a travaillé lui-même au fond des mines potassiques dans la région.
68100 Mulhouse
L'Arbre
L’Arbre a été réalisé avec des fers à bétons, des longues tiges de ferraille qui ont été récupérées dans des friches d’anciens bâtiments des mines de potasse. Au sommet de l’œuvre, on trouve des fleurs qui sont en fait des anciens éléments de véhicules agricoles.
Cette œuvre s’intègre très bien à son environnement, d’une part parce qu’elle fait référence à l’environnement, il s’agit d’un arbre parmi les arbres, mais aussi par sa couleur, qui se fond dans le décor.
68100 Mulhouse
Maternité
Au premier abord, le spectateur découvre un ensemble de formes géométriques s’imbriquant, jouant les unes avec les autres. Sans connaitre le titre de cette œuvre, il est alors difficile de déceler l’intention de l’artiste. Le titre de l’œuvre est Maternité. Directement, les formes prennent vie. On peut y voir une mère enlaçant son enfant. On peut aussi y voir un seul personnage, la silhouette de femme enceinte.
L’artiste lui-même a déclaré avoir créé cette sculpture telle un hymne à la femme, à la gestation, à la naissance. On retrouve cette idée de naissance à travers l’environnement dans lequel l’œuvre se place : la nature où les fleurs, les arbres naissent, vivent, fanent, etc.
68100 Mulhouse
Réserve (pour tout bagage)
Au final, une autre lecture semble possible. Ce cube rouge est un signe fort, de danger peut-être, qui cherche à délimiter, protégé, une zone. En effet, si on s’approche de l’œuvre on voit que la partie de terre qui est sous cette cage n’est plus accessible et que la végétation, du lierre, y pousse sans contrôle de l’homme. On retrouve ici un lien avec le titre de l’œuvre. Cette petite parcelle de terre serait réservée. Cependant, on comprend très vite l’ironie et le paradoxe de cette idée puisque finalement, certes l’homme ne peut plus accéder, ni avoir une incidence sur cette parcelle, mais la cage délimite, fait figure de prison pour cette végétation libre sans l’être. L’idée du titre Réserve peut donc aussi renvoyer à des préoccupations écologiques.
68100 Mulhouse
La Jonque
La Jonque est une association de bronze patiné auquel l’artiste ajoute un mélange particulier de sable et de ciment pour arriver à une matière proche du mortier qui va se couler entre le métal. La matière déborde petit à petit faisant presque oublier le métal. La pierre sort peu à peu de la structure métallique.
L’œuvre est en lien étroit avec la nature et répond à l’environnement dans lequel elle s’inscrit. Le travail de Vincente Blanchard est très lié à l’idée de nature, comme on a pu le voir avec le titre qu’elle donne à ses séries, les invertébrés qui sont ces animaux qu’on trouve dans la nature (insectes, crustacé, etc.). Le titre de l’œuvre en lui-même renvoie à la nature et surtout à l’eau puisqu’une jonque est aussi le nom d’un bateau traditionnel d’Asie.
68100 Mulhouse
La Girafe
Le travail artistique de Françoise Matt-Halm repose sur trois critères majeurs qui dominent dans ce projet :
- La stylisation pour la forme : l’artiste part d’une image figurative dont on a un indice dans le titre, ici une girafe. L’artiste va styliser, épurer, clarifier au maximum les traits de cette image pour arriver à un ensemble de formes simples et géométriques, qui en les assemblant entre elles vont reformer à la vue du spectateur l’image de départ. Il n’y a plus de détails sur l’œuvre finale, c’est au spectateur de redessiner dans son imagination les traits ou détails manquants.
- La légèreté pour la structure : l’artiste travaille la tôle électrozinguée qui est un matériau très souple, se travaillant facilement mais aussi très léger. En effet, la girafe du Nouveau Bassin semble légère, par ses traits fins, épurés et la finesse de son matériau.
- La gaieté pour la couleur : Françoise Matt-Halm utilise plus généralement dans son travail artistique des couleurs vives, parfois contraires à la réalité (ici la Girafe est composée d’orange et de bleu). Cela confère à la sculpture une gaieté, un enchantement supplémentaire.
68100 Mulhouse
Julia
L’artiste a nommé sa création Julia. Il veut par le biais de ce prénom, si commun de nos jours, créer un lien avec le passant qui se promène le long du Bassin. Pourtant ce n’est pas l’artiste qui a une connaissance qui s’appelle Julia, mais bien le spectateur qui pourrait connaitre quelqu’un portant ce prénom et ainsi par le biais de la sculpture se rappeler des souvenirs, une histoire avec une personne prénommée Julia. Le fait d’apposer un prénom sur la sculpture permet également d’humaniser la sculpture, de lui donner une identité. Yves Lemarque a également percé la sculpture de petits trous qui font tout le tour de la sculpture. A hauteur d’yeux, ces trous permettent au spectateur de regarder à l’intérieur, à travers les trous. Une autre perspective et nouvelle relation à l’œuvre s’offre au spectateur.
68100 Mulhouse
La danse des trois
L’œuvre est partie d’une idée de symboliser trois pays, la Suisse, l’Allemagne et la France. Ces pays voisins ont un socle commun mais connaissent leur histoire propre avec une voie personnelle et une politique différente. L’œuvre montre finalement que chaque pays peut vivre et grandir seul mais qu’un lien historique et géographique liera les pays continuellement. Le socle commun leur donne puissance et énergie pour danser et s’élever vers le ciel ; mais tout en se séparant elles restent unies.
68100 Mulhouse
Nos ombres en attendant la nuit
Christian Lapie, en dressant ces troncs d’arbres, fait apparaitre d’imposantes figures. Présentées en groupe ou en couple, ces figures s’imposent tout à coup au spectateur dans des lieux que l’artiste prend beaucoup en compte. A Mulhouse, on retrouve ces colosses de chaque côté de la rue, il y a cinq figures en tout, qui dialoguent face à face. Ces sculptures sont positionnées là telles des figures totémiques, monumentales.
Une figure humaine apparaît grâce à la petite tête située au sommet. Cependant, quand on s’approche on voit qu’il s’agit d’une sculpture sans âge, sans visage, sans membres, de toutes nations, de toutes cultures, sans race. On retrouve ici la volonté de construire un dialogue universel, s’adressant à tout le monde. Les âmes que créent l’artiste peuvent évoquer quelque chose de différent à tout un chacun, tout en gardant à l’esprit la figure métaphorique de l’être. Certains parlent de brutalité manifeste face à ces colosses muets, lointains, tels des fantômes ; d’autres y voient davantage des gardiens, des figures de protection qui gardent et veillent le lieu. Le lien avec la nature est dans cette œuvre très présent avec l’utilisation du bois mais aussi par cette idée à la fois d’enracinement du tronc dans la terre, et l’élévation vers le ciel, comme les arbres alentours.
68100 Mulhouse
Ouroboros
La forme sculptée par l’artiste est en fait le symbole mathématique de l’infini, appelé aussi la lemniscate. Cela crée comme un trait continu, comme le signe de l’infini. On peut aussi parlers d’Ouroboros pour désigner cette forme, terme que l’artiste a utilisé pour le titre de son œuvre. Le titre de l’œuvre renvoie tout d’abord au symbole de l’infini mais aussi à cette sculpture qui continuera à vivre au fil des années avec la multitude des passants qui vont la regarder, l’utiliser et infiniment réactualiser l’œuvre.
68100 Mulhouse
La Grande Ourse
L’œuvre intitulée La Grande ourse a été installée au Nouveau Bassin en 2011. Cette œuvre résulte d’un concours d’art plastique lancé auprès des lycéens sur le thème de « La planète se réchauffe, n’ayons pas froid aux yeux ! ».
Ce sont deux lycées qui ont remporté le concours : le lycée général Lambert et le lycée professionnel Stoessel. Julie Wittich et Marie Kebs sont les deux conceptrices de l’œuvre qui suivaient l’option arts plastiques au lycée Lambert. L’œuvre a ensuite été réalisée par des élèves en CAP métallerie du lycée Stoessel. La fabrication a nécessité 148 tuyaux en acier inoxydable et plusieurs fûts métalliques recyclés. L’œuvre pèse environ 700 kilos.
L’image de l’ours a été choisie comme lien fort avec le réchauffement climatique. Choisir des tuyaux percés et entrouverts permet aussi de donner cet aspect fragile à l’ours, pour signifier qu’il s’agit d’un animal en danger, déjà atteint par les dégâts causés sur la nature et son environnement. Le lien peut aussi se faire avec les animaux du zoo, deux ours polaires présents à Mulhouse. Enfin, le titre de l’œuvre fait bien entendu référence à la constellation céleste qui serait comme un cap à suivre pour trouver les solutions face aux dégâts que connaissent la nature et la planète.
68100 Mulhouse
Pégase
68100 Mulhouse
Space
L’œuvre Space a été commandée par la Ville de Mulhouse, avec l’aide financière de l’Etat. Il s’agit d’une volonté politique de mettre en place un véritable programme de commandes publiques d’œuvres d’art. Pour l’adjoint au Maire Michel Samuel-Weis, Mulhouse était une des dernières villes à n’avoir pas fait de commandes publiques et était en manque d’œuvres d’art dans l’espace public.
La sculpture présente un ensemble circulaire et ascendant de huit colonnes blanches érigées. L’œuvre est assez épurée, prend naissance dans le sol d’où s’élèvent ces huit colonnes ou stèles suivant une progression mathématique qui les attire vers le ciel. La blancheur de la sculpture se confronte à la brutalité du bruit du circuit autoroutier proche et même la nuit, elle est relevée par les feux des voitures. Pour l’artiste, il s’agit à la fois d’une « œuvre d’art, d’une architecture, d’un signal, d’une énigme », mais qui crée un nouvel espace dans la ville, un espace public avec une pensée libre.
68100 Mulhouse