Les Clés de Vimoutiers- version longue

Exposition de photos d'avant-guerre dans le hall de l'Hotel de Ville. Ces photos permettent de découvrir l'aspect de la ville avant les bombardements américains du 14 juin 1944. Exposition accessible aux heures d'ouverture de la Mairie.

Marie Harel est une fermière du XVIIIe siècle, inventrice du camembert. L'histoire de cette statue : grâce à Margaret Mitchell, le Pilot Club International adopta Vimoutiers pour financer sa reconstruction. Pour mieux faire connaître leur cause, une jeune normande fut envoyée aux Etats-Unis. Elle revêtit le costume traditionnel normand et passa dans toute la presse américaine. Les ouvriers d'une fromagerie de l'Ohio, la Borden Cheese Company, après s'être cotisés, firent faire une statue à son effigie. Ils l'offrirent à la Ville de Vimoutiers en s'excusant pour les dégâts causés par les bombardements. En effet, la première statue de Marie Harel (Boulevard Dentu), fut décapitée par les bombardements américains du 14 juin 1944, qui détruisirent la ville.The history of this statue : The International Pilot Club adopted the town of Vimoutiers to help with its reconstruction. To publicize their cause, a young Norman girl flew to the United States donned traditional Norman Norman dress and had articles published in the press throughout America. Workers in a cheese factory in Ohio - the Borden Cheese Company - raised the money to have a statue made of her. They donated it as a gift to the town of Vimoutiers, apologizing for the damage caused, the first statue of Marie Harel (Boulevard Dentu) having been decapitated by U.S. bombing in 1944.

Il s'agit de la première statue de Marie Harel, décapitée par les bombardements américains le 14 juin 1944.Son histoire : le 15 Mars 1926, sur la grand’place de Vimoutiers, un étranger se dirige vers la pharmacie Gavin. Faute de pouvoir se faire comprendre, il sortit un bout de papier sur lequel il était écrit qu’il avait chanté les mérites du camembert dans son pays car il avait souffert d’indigestion, quelques années auparavant, et que le fameux fromage était pour ainsi dire la seule nourriture qu’il pouvait supporter. En reconnaissance, il voulait déposer une gerbe sur le monument de Marie Harel. Cet étranger, médecin et directeur d’une clinique à New York (selon la légende, mais en réalité propriétaire d'un bar), semblait bien connaître Madame Harel alors que les Vimonastériens ignoraient tout d’elle ! Après des recherches laborieuses on trouva au cimetière de Champosoult le tombeau de la famille Paynel au cimetière de Champosoult le nom de Marie Harel y figurait. Le docteur avait accomplit son désir mais il lui restât un souhait : un monument à l’effigie de la fabricante de camembert. Il donna 10 dollars de sa poche, puis 10 autres de 3 de ses amis guéris par l’incroyable remède : le camembert. En attendant les fonds nécessaires à la réalisation de la future statue, une stèle commémorative a été réalisée en 1927 à Camembert, par le granitier de Vimoutiers. En parallèle, le conseil municipal de Vimoutiers débaptisa une rue pour lui donner le nom de "Marie Harel". Située à côté de la Halle au Beurre, la très attendue statue fut inaugurée le 11 avril 1928 en présence de Monsieur Alexandre Millerand, alors Président de la République. Malheureusement, les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale eurent raison d’elle et de deux cents civils. Quelques jours plus tard, traversant la grand place de Mackau pour se rendre à ses herbages, un Vimonastérien aperçut la tête de la statue, intacte, au milieu des gravas. Il la prit dans ses bras et la déposa délicatement au pied du monument. Elle resta là durant plusieurs semaines puis, un jour, disparut… Après la guerre, la statue mutilée fut placée au centre de la place Marie Harel.

Propriété privée. Ne se visite pas, visible de la rue.

Jean Brêteau, l’ancien meunier de Vimoutiers, prend grand soin de son moulin. Installé sur la rivière la Vie, ce moulin à eau, construit en 1336 par les moines de Jumièges, est en parfait état de marche et a conservé tout son matériel ancien et ses accessoires : brosse, séparateur nettoyeur, meules, bluterie, pétrin, four à pain au bois. Durant l'Occupation, il fut scellé avec un sceau de plomb par les Allemands qui voulaient en garder le contrôle. En 1944, il fut épargné par les bombardements car il était juste à côté de l'église qui servait de point de repère aux bombardiers. L'ayant remarqué, des habitants se sont réfugiés sous le moulin, dans l'eau, pour échapper aux bombes. A la Libération, les Américains devaient envoyer du blé à la population pour fabriquer du pain ; mais une erreur de traduction fit qu'au lieu du blé, c'est du maïs qui fut livré. C'est ainsi que les Augerons durent se mettre au pain de maïs. Aujourd'hui encore, il abrite la salle des meules, un logement et un magasin. Visite guidée uniquement. Don libre. Ouverture en fonction de la disponibilité des meuniers.

Eglise datant du VIIe siècle. Elle se trouve sur le chemin de pèlerinage "Rouen - Le Mont-Saint-Michel" depuis le Moyen-Âge.

Le dimanche 19 août 1944, plusieurs chars allemands se rendant à un dépôt de carburant installé au château de l'Horloge (Ticheville) durent faire un détour par Vimoutiers. Il y avait là des chars d'unités très mélangées sortant de la poche de Chambois. Ce détour fit que beaucoup tombèrent en panne sèche avant d'arriver au but. D'autres furent abandonnés avec des réservoirs à moitié pleins, sans que la raison précise nous soit connue. La petite ville de Vimoutiers, à 6km du château, allait mériter une place à part dans l'histoire des chars allemands en Normandie. On doit, en effet, à la Ville et à l’un de ses habitants d'avoir préservé un des vestiges de cette aventure, en l'espèce un des "TIGER" type E engagés. Classé Monument Historique en 1975. Il ne subsiste que six exemplaires dans le monde, dont deux en France. Le char est visible à la sortie de Vimoutiers, sur une aire spécialement aménagée en bord de route, dans la côte en direction de Gacé.