La Via Cluny au départ de Dole
- Thématique Culturel
- Mis à jour le 06/10/2024
- Identifiant 1454323
durée / niveau
Rando pédestre
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distance
441,0 km
type parcours
Aller Simple
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Lieu de départ
4bis Rue de Beaupaquier
2 Mouthe |
accessibilite
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
Bitume
Graviers Terre Herbe |
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Mots clés
nature, GR, histoire, jura, patrimoine, bourgogne, chemins, clunisien, itinérant, Cluny
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Photos & vidéos (2)
description
ViaCluny.fr a été pensé pour permettre à chacun de profiter de cette aventure, que vous souhaitiez parcourir les 570 km de cet itinéraire de grande randonnée de Fribourg à Cluny, ou simplement d’en emprunter quelques tronçons. Adeptes des balades tranquilles, des boucles à découvrir à la journée vous sont également proposées alors que vous, les curieux désireux de découvrir l’héritage clunisien et plus largement le patrimoine et les richesses des territoires traversés, trouverez également de quoi satisfaire vos envies.
Randonneurs avides de marche, de découvertes naturelles et culturelles mais aussi de ressourcement : posez vos pas dans ceux des pèlerins d’autrefois…
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infos parcours (42)
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Points d'interêt (13)
Dole et sa collègiale
39100 Dole
Saline royale d'Arc-et-Senans
Manufacture destinée à la production de sel, la Saline Royale a été créée de par la volonté de Louis XV et construite entre 1775 et 1779.
La Saline Royale fonctionnait comme une usine intégrée où vivait presque toute la communauté du travail. Construite en forme d’arc de cercle, elle abritait lieux d’habitation et de production, soit 11 bâtiments en tout : la Maison du Directeur, les Ecuries, les bâtiments des Sels Est et Ouest, les Commis Est et Ouest, les Berniers Est et Ouest, la Tonnellerie, le bâtiment des Gardes et la Maréchalerie.
Rendue obsolète par l’apparition de nouvelles technologies, la Saline Royale a fermé ses portes en 1895. Abandonnée, pillée, endommagée par un incendie en 1918, le Département du Doubs en a fait l’acquisition en 1927 la sauvant ainsi de la ruine. Trois campagnes de restauration successives achevées en 1996, lui redonnèrent son éclat.
Le parti architectural de la Saline royale, son histoire et sa réhabilitation en font un monument unique au monde qui s’ouvre aujourd’hui à tous les publics. Expositions, festival des jardins, concerts, résidences de chercheurs, animations pour les enfants, colloques, expériences innovantes ponctuent chaque saison culturelle.
25610 Arc-et-Senans
Grande Saline de Salins-les-Bains
39110 Salins-les-Bains
Belvédère de la croix de Gizia
Le site est aménagé avec tables, bancs, barbecue, un abri sommaire, un terrain de pétanque.
On y trouve un panneau d'information sur les itinéraires de randonnée du secteur.
Les botanistes amateurs pourront y observer quelques espèces d'orchidées; tandis que les amateurs d'ornithologie ne manqueront pas de scruter les airs à la recherche du faucon pèlerin.
39190 Gizia
Château de Chevreaux
Son existence est confirmée par un texte rédigé par les moines de l'abbaye du Miroir vers 1160.
Il fut détruit en 1637 lors des conflits entre la France et l'Espagne pour la souveraineté sur la Franche-Comté.
Depuis 1990, l'association des amis de Chevreaux-Châtel rend vie à ce site en développant des actions pour la mise en valeur du château et de ses vestiges: chantiers internationaux de jeunes bénévoles, stages, visites guidées, fêtes médiévales...
39190 Chevreaux
Forêt de Chaux
Principalement peuplée de chênes, la forêt de Chaux se développe autour de huit groupements forestiers (cohabitation avec des hêtres, charmes et bouleaux) et un réseau hydrographique dense visible par la présence de nombreux ruisseaux et sources dont certaines réputées localement potables.
Les Celtes, considérant les chênes de la forêt de Chaux comme les piliers d’un temple, ils y invoquaient leur déesse mère. Pour faire oublier cette croyance païenne, les chrétiens l’ont assimilé en plaçant dans ces arbres des statuettes de la Vierge : six de ces chênes sacrés sont encore visibles aujourd’hui.
À partir du 13ème siècle, la forêt de Chaux abrita une population composée de bûcherons-charbonniers, forgerons, laveurs d’écorce… et on estime à 600 le nombre de personnes qui y séjournaient encore au début du 19ème siècle et dont le site des Baraques du 14 conserve le souvenir. Les possibilités offertes par les ressources en bois de chauffage de la forêt de Chaux ont déterminé le choix de l’emplacement de la saline royale d’Arc-et-Senans à proximité en 1775. Une importante verrerie a également fonctionné à La Vieille-Loye de 1295 à 1931 et les forges de Rans et Fraisans furent aussi implantées à proximité immédiate.
Les colonnes-guidons sont l’une des curiosités de la forêt de Chaux et renvoient également à l’époque où la forêt était un lieu de vie et de travail puisque huit « bornes-guidon » ont été commandées par les Eaux et Forêts au 19ème siècle et implantées aux principaux carrefours de la route du grand contour afin de guider les ouvriers de la forêt vers leur lieu de travail. L’ensemble des colonnes d’origine a été inscrit monument historique par arrêté du 5 novembre 2013. Le terme de « guidons » était le nom donné autrefois aux poteaux portant sur leur partie supérieure le nom et la direction des lieux proches.
Si une faune et une flore importante font l’objet de divers classements, la forêt de Chaux est surtout connue pour avoir abrité l’un des plus beaux spécimens français de cerf élaphe, surnommé Vincent (originellement en référence à ses vingt cors) : âgé de 16 à 19 ans en 2019, il aurait eu au moins vingt-quatre cors à cette période, fait rarissime à l’état sauvage. Vincent est mort en 2023.
Cluny
En 910, le duc d’Aquitaine et comte de Mâcon, Guillaume, confie sa villa de Cluny, sur les bords de la Grosne, à l’abbé Bernon dont il connaît la réputation : il dirige alors dans le Jura les abbayes de Gigny, qu’il a créée, et celle de Baume. Dans ce domaine de Cluny, Bernon va bâtir une église (Cluny I) à laquelle succédera bientôt Cluny II, plus grande et consacrée en 981. Des reliques des saints Pierre et Paul en font un lieu de pèlerinage prospère bientôt doté d’une nouvelle église, la Major Ecclesia (Cluny III). Une vaste enceinte clôt le bourg qui entoure l’abbaye dès le 12ème siècle. Les bâtiments monastiques, reconstruits à plusieurs reprises, ont accueilli jusqu’à quatre cent moines, les quarante derniers quittant les lieux en 1791.
Du patrimoine architectural immense que représentait la Major Ecclesia, l’abbaye et le bourg, il reste une grande partie de l’enceinte avec ses cinq tours romanes, l’ancien hospice (Ecuries de saint Hugues), le cellier surmonté du farinier, le palais abbatial de Jean de Bourbon qui abrite le Musée (15ème siècle) et celui de Jacques d’Amboise, actuelle mairie (15ème et 16ème siècles). D’autres vestiges sont enchâssés dans la ville comme un bel ensemble de maisons romanes ou encore l’Ecole des Arts et Métiers qui conserve le cloître et les bâtiments de l’abbaye du 18ème siècle.
Les recherches archéologiques conduites à Cluny documentent les différentes étapes de la construction de l’abbaye et révèlent des trésors parfois inattendus.
7 Cluny
Gigny-sur-Suran
Au fil des siècles, les relations avec Cluny évoluent, Gigny devenant un simple prieuré mais conservant dix-huit prieurés et cinquante cures lui apportant des bénéfices. Des fouilles archéologiques ont permis d’en savoir un peu plus sur l’histoire de ce lieu emblématique.
L’ensemble de l’abbaye, autrefois enclose d’un mur de clôture, est classé au titre des Monuments Historiques. L’église a fait l’objet de restaurations importantes qui lui ont redonné sa grandeur passée. L’intérieur de l’édifice est très sobre. Les vitraux du 19ème siècle dialoguent avec ceux, très contemporains, commandés dans les années 1950 au grand peintre verrier Jacques Le Chevallier. On remarque aussi dans l’édifice des modillons sculptés, dont plusieurs têtes de bovins : faut-il y voir un écho au culte de saint Taurin, dont les reliques ont été accueillies à Gigny vers 919-925, permettant ainsi le développement de pèlerinages ? À l’extérieur, sous le toit, courent des modillons sculptés appartenant à la reprise du voûtement du 12ème siècle, caractéristiques du courant populaire qui s’est manifesté en Franche-Comté à cette époque.
L’abbaye a été sécularisée en 1760. Plusieurs beaux bâtiments subsistent et conservent leur aspect d’alors : maisons du chapitre, du chambrier et du prieur. La fontaine, autrefois sur la place du Chapitre, se trouve désormais sur la place du village, entourée des façades des nombreuses boutiques et ateliers d’artisans qui l’animaient encore au début du 20ème siècle. Un sentier du patrimoine doté de panneaux didactiques, ainsi qu’une boucle de randonnée à la journée proposée en parallèle de l’itinéraire de ViaCluny.fr, permettent d’approfondir la visite de ce village dont la structure est encore fortement marquée par les bâtiments de l’abbaye et dont de nombreux détails méritent le détour.
Le terroir de Gigny possédait autrefois un vignoble dont les fosses de plantation ont été retrouvées à l’occasion de fouilles archéologiques. L’historien de Gigny, Bernard Gaspard, indique qu’en 1788 les moines de Gigny tiraient de bons revenus de leurs vignes. Aujourd’hui l’élevage est destiné à la production de lait à Comté.
3 Gigny
Abbaye de Gigny
39320 Gigny
Vaux-sur-Poligny
De cette histoire mouvementée, Vaux garde d’impressionnants bâtiments dont les toitures aux tuiles vernissées surmontées de frises en fonte de Baudin illuminent la reculée de Vaux. Des éléments architecturaux et sculptés intéressants méritent le détour, comme la chapelle, propriété de la commune de Vaux, ainsi que le château : à découvrir en empruntant la boucle de randonnée reliant Vaux et Poligny proposée en parallèle de l’itinéraire de ViaCluny.fr.
3 Poligny
Baume-les-Messieurs
Les grottes ont été fréquentées par l’homme dès la Préhistoire mais il faut attendre 869 pour que le nom de Baume apparaisse dans les textes : Lothaire II, roi de Bourgogne, confie alors à l’archevêque de Besançon la cellula de Baume et l’abbatiola de Château-Chalon. En fait, les récentes recherches archéologiques conduites à Baume révèlent que les bâtiments conventuels du haut Moyen Âge étaient déjà d’importance, avec des fenêtres ornées de vitraux aux motifs géométriques : le monastère a-t-il été fondé, comme Gigny et Cluny, dans un domaine préexistant ? En tout cas, Bernon, abbé de Gigny, fait entrer Baume dans l’histoire lorsqu’il en reçoit en 890 la cellula. Selon la tradition, c’est avec six moines de Gigny et six de Baume qu’il partira fonder Cluny en 910.
L’abbaye de Baume a toujours cherché à marquer son indépendance par rapport à Cluny : puissante, bien dotée, elle passe en commende au 15ème siècle. Ses abbés successifs ont procédé à de nombreuses campagnes de construction et embellissements : l’état actuel de l’abbaye donne une bonne idée de l’articulation des espaces nécessaires à la vie des moines et les vestiges d’un décor fastueux, une statuaire de grand qualité, un retable remarquable offert par la Ville de Gand vers 1525 rappellent la splendeur passée de cette abbaye sécularisée en 1759. Les bâtiments sont désormais partagés entre divers propriétaires, publics et privés.
Autour de l’abbaye, les bâtiments du village conservent le souvenir des activités agricoles qui ont longtemps été indispensables à la vie des hommes. Durant des siècles, les paysans du plateau empruntaient le sentier très raide des Échelles de Crançot pour amener moudre leurs céréales au moulin banal de l’abbaye. Les touristes utilisent aujourd’hui ce chemin escarpé pour atteindre les belvédères d’où le regard plonge dans la reculée parcourue par le Dard qui jaillit des grottes en cascades et actionnait autrefois de nombreux moulins.
Baume-les-Messieurs aime les légendes… La chanson « Les trois cloches », immortalisée par Edit Piaf et les Compagnons de la chanson, qu’une légende tenace dit avoir été écrite à Baume-les-Messieurs, est en fait inspirée d’un chant populaire des montagnes du Valais. Elle a été écrite en 1939 en Suisse par le chansonnier Jean Villard, dit Gilles, qui n’est jamais venu à Baume-les-Messieurs. Dommage ! Il aurait dû : il aurait sans doute été impressionné ! Un site à découvrir en parcourant la boucle de randonnée associée proposée en parallèle de l’itinéraire de ViaCluny.fr.
3 Baume-les-Messieurs
Abbaye de Cluny
Les bâtiments de l'abbaye abritent depuis la fin du xixe siècle l'un des huit campus d'Arts et Métiers ParisTech, grande école d'ingénieurs française.
71250 Cluny
Blanot
Le village actuel par lequel passe ViaCluny.fr reste organisé autour de l’église Saint-Martin et des bâtiments contigus : celui du 15ème siècle dit « prieuré », où logeaient probablement les gestionnaires du domaine clunisien, est séparé de l’église par une porte cochère, autrefois porterie du domaine.
Non loin de Blanot, au sommet du mont Saint-Romain, l’oratoire dédié au saint éponyme a été un lieu de repos et de méditation, fréquenté entre autres par l’abbé Pierre le Vénérable au 12ème siècle. Si rien ne subsiste de l’ermitage, le panorama que l’on découvre s’étend au Clunisois, au Mâconnais et au Châlonnais.
7 Blanot