Baume-les-Messieurs
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 06/10/2024
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
46.7092
|
longitude
5.64719
|
altitude
316 m
|
|||
adresse
7 Rue de Crancot
3 Baume-les-Messieurs |
accessibilite
|
Photos & vidéos (1)
description
Impossible d’oublier l’impression ressentie en arrivant à Baume-les-Messieurs tant tout est démesuré ici. Blottie au fond de la vallée entre de hautes falaises, l’abbaye paraît bien minuscule, et pourtant…
Les grottes ont été fréquentées par l’homme dès la Préhistoire mais il faut attendre 869 pour que le nom de Baume apparaisse dans les textes : Lothaire II, roi de Bourgogne, confie alors à l’archevêque de Besançon la cellula de Baume et l’abbatiola de Château-Chalon. En fait, les récentes recherches archéologiques conduites à Baume révèlent que les bâtiments conventuels du haut Moyen Âge étaient déjà d’importance, avec des fenêtres ornées de vitraux aux motifs géométriques : le monastère a-t-il été fondé, comme Gigny et Cluny, dans un domaine préexistant ? En tout cas, Bernon, abbé de Gigny, fait entrer Baume dans l’histoire lorsqu’il en reçoit en 890 la cellula. Selon la tradition, c’est avec six moines de Gigny et six de Baume qu’il partira fonder Cluny en 910.
L’abbaye de Baume a toujours cherché à marquer son indépendance par rapport à Cluny : puissante, bien dotée, elle passe en commende au 15ème siècle. Ses abbés successifs ont procédé à de nombreuses campagnes de construction et embellissements : l’état actuel de l’abbaye donne une bonne idée de l’articulation des espaces nécessaires à la vie des moines et les vestiges d’un décor fastueux, une statuaire de grand qualité, un retable remarquable offert par la Ville de Gand vers 1525 rappellent la splendeur passée de cette abbaye sécularisée en 1759. Les bâtiments sont désormais partagés entre divers propriétaires, publics et privés.
Autour de l’abbaye, les bâtiments du village conservent le souvenir des activités agricoles qui ont longtemps été indispensables à la vie des hommes. Durant des siècles, les paysans du plateau empruntaient le sentier très raide des Échelles de Crançot pour amener moudre leurs céréales au moulin banal de l’abbaye. Les touristes utilisent aujourd’hui ce chemin escarpé pour atteindre les belvédères d’où le regard plonge dans la reculée parcourue par le Dard qui jaillit des grottes en cascades et actionnait autrefois de nombreux moulins.
Baume-les-Messieurs aime les légendes… La chanson « Les trois cloches », immortalisée par Edit Piaf et les Compagnons de la chanson, qu’une légende tenace dit avoir été écrite à Baume-les-Messieurs, est en fait inspirée d’un chant populaire des montagnes du Valais. Elle a été écrite en 1939 en Suisse par le chansonnier Jean Villard, dit Gilles, qui n’est jamais venu à Baume-les-Messieurs. Dommage ! Il aurait dû : il aurait sans doute été impressionné ! Un site à découvrir en parcourant la boucle de randonnée associée proposée en parallèle de l’itinéraire de ViaCluny.fr.
Les grottes ont été fréquentées par l’homme dès la Préhistoire mais il faut attendre 869 pour que le nom de Baume apparaisse dans les textes : Lothaire II, roi de Bourgogne, confie alors à l’archevêque de Besançon la cellula de Baume et l’abbatiola de Château-Chalon. En fait, les récentes recherches archéologiques conduites à Baume révèlent que les bâtiments conventuels du haut Moyen Âge étaient déjà d’importance, avec des fenêtres ornées de vitraux aux motifs géométriques : le monastère a-t-il été fondé, comme Gigny et Cluny, dans un domaine préexistant ? En tout cas, Bernon, abbé de Gigny, fait entrer Baume dans l’histoire lorsqu’il en reçoit en 890 la cellula. Selon la tradition, c’est avec six moines de Gigny et six de Baume qu’il partira fonder Cluny en 910.
L’abbaye de Baume a toujours cherché à marquer son indépendance par rapport à Cluny : puissante, bien dotée, elle passe en commende au 15ème siècle. Ses abbés successifs ont procédé à de nombreuses campagnes de construction et embellissements : l’état actuel de l’abbaye donne une bonne idée de l’articulation des espaces nécessaires à la vie des moines et les vestiges d’un décor fastueux, une statuaire de grand qualité, un retable remarquable offert par la Ville de Gand vers 1525 rappellent la splendeur passée de cette abbaye sécularisée en 1759. Les bâtiments sont désormais partagés entre divers propriétaires, publics et privés.
Autour de l’abbaye, les bâtiments du village conservent le souvenir des activités agricoles qui ont longtemps été indispensables à la vie des hommes. Durant des siècles, les paysans du plateau empruntaient le sentier très raide des Échelles de Crançot pour amener moudre leurs céréales au moulin banal de l’abbaye. Les touristes utilisent aujourd’hui ce chemin escarpé pour atteindre les belvédères d’où le regard plonge dans la reculée parcourue par le Dard qui jaillit des grottes en cascades et actionnait autrefois de nombreux moulins.
Baume-les-Messieurs aime les légendes… La chanson « Les trois cloches », immortalisée par Edit Piaf et les Compagnons de la chanson, qu’une légende tenace dit avoir été écrite à Baume-les-Messieurs, est en fait inspirée d’un chant populaire des montagnes du Valais. Elle a été écrite en 1939 en Suisse par le chansonnier Jean Villard, dit Gilles, qui n’est jamais venu à Baume-les-Messieurs. Dommage ! Il aurait dû : il aurait sans doute été impressionné ! Un site à découvrir en parcourant la boucle de randonnée associée proposée en parallèle de l’itinéraire de ViaCluny.fr.
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