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Grand Tour des Ecrins VTT- Grande Traversée VTT-FFC

  • Thématique Historique, patrimoine
  • Mis à jour le 20/09/2022
  • Identifiant 1786745
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Parking
Commerces
Location
Transport
Garage / Réparation
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
VTT
263h04 - Difficile
distance
398,5 km
type parcours
altitude
2485 m 15256 m 718 m -15315 m
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Lieu de départ
Le bourg-d'oisans
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
sportifs

Photos & vidéos (3)

description

Près de 400 km de VTT alternant villages et vallées de montagne, magnifiques balcons avec vues sur les glaciers et les sommets des Ecrins culminant à plus de 4000m. Ce tour d’un certain niveau est réservé aux initiés par son côté technique en terrain de montagne mais aussi par sa durée.Cotation FFC : noire. Plusieurs départs sont possibles. La proposition suivante part du Bourg d’Oisans. C'est d'ailleurs le début de la célèbre montée vers l'Alpe d'Huez que l’on emprunte pour se hisser vers le plateau d'Emparis en passant par de beaux villages suspendus au dessus de la vallée de la Romanche. La traversée du plateau offre de superbes vues sur les 4000 et les glaciers du massif de la Meije. Après La Grave, l'itinéraire fait passer le Col du Lautaret avant d'emprunter le magnifique sentier en balcon du chemin du Roy surplombant la vallée de la Guisane. Une très belle descente ludique vous permet la descente sur Serre-Chevalier Briançon. Depuis Briançon, on reprend avec une longue montée roulante. L'itinéraire des puys amène vers le Pays des Ecrins par une belle descente technique. Ensuite les longues montées globalement roulantes s’enchaînent suivies par de belles descentes de pur VTT pour rejoindre le Guillestrois dont l'entrée est marquée par le Fort de Montdauphin. Les vues sont nombreuses sur la vallée de la Durance en roulant en balcon pour rejoindre Embrun et son agréable plan d'eau. A partir d'Embrun, c'est le Lac de Serre-Ponçon que l’on admire d'en haut en passant par la sauvage vallée de Réallon, son village et sa petite station. Le décor change en passant le col de Moissière. On quitte la Durance pour rejoindre le Champsaur, ses villages et son bocage d'altitude si particulier. Les parcours alternent entre sentiers agréables et chemins plus larges. La frontière entre Alpes du Sud et du Nord est franchie au niveau du Valgaudemar pour changer de région et département des Hautes-Alpes à l'Isère, de la Région Sud à Auverge Rhônes-Alpes. Les experts apprécieront le sentier au dessus du Lac du Sautet avant d'entamer la longue montée vers Notre-Dame de la Salette. Heureusement la récompense est là avec de très beaux alpages et une belle descente vers Entraigues dans le Valbonnais. On change encore de vallée en passant le Col d'Ornon pour descendre vers Bourg d'Oisans.

Départ

Bourg d'Oisans

Arrivée

Bourg d'Oisans

Ambiance

Le Grand Tour des Ecrins est la première Grande Traversée VTT-FFC faisant le tour de l’aire d’adhésion d’un Parc national en France. Cet itinéraire au long cours  mène à la découverte de ce territoire protégé et préservé. Pas moins de sept vallées à traverser, toutes singulières, toutes accueillantes. Au nord, on grimpe sur les contreforts des plus hauts sommets du massif, au sud on profite de notes plus méridionales. Un subtil mélange.

Accès routier

Le Bourg d’Oisans se trouve à 50 km de Grenoble par l'A48 (sortie 8 Stations de l'Oisans), la N 85, puis la D 1091 à partir de Vizille.

Parking conseillé

Stationnement possible : derrière l’Office du tourisme de Bourg d'Oisans. Le parking du Vénéon est gratuit et sûr.

Transport en commun

Gare SNCF de Grenoble. Aéroport Grenoble Isère www.grenoble-airport.comou Lyon Saint-Exupéry www.lyon.aeroport.frou Genève www.gva.ch Liaisons quotidiennes en bus Grenoble-Le Bourg d’Oisans. VFD +33(0)4 76 80 00 90www.transisere.fr

Recommandations

Ce tour est réservé aux bons vététistes, tant sur la technicité que sur la durée. Tout le parcours est faisable en VTTAE, pour les vététistes de bon niveau. Aucun portage, mais quelques poussages sont à prévoir. Par contre les batteries ne supporteront pas l'intégralité de certaines étapes parfois longues ou avec beaucoup de dénivelé. Ces étapes sont des propositions. Un autre découpage est par exemple proposé sur le Grand Tour des Ecrins à VTTAE. L'itinéraire est commun à la Grande Traversée des Hautes-Alpes de Villar d'Arène au col de Moissière.

infos parcours (79)

1

Cascade de la sarenne

Moins d'une centaine de mètres après le départ du GR54, une impressionnante cascade attend le randonneur. C'est la fille du torrent de Sarennes qui prend sa source au glacier du même nom sur la station de ski de l'Alpe d'Huez. Il dévale ensuite une vallée encaissée avant de rejoindre le village d'Huez puis s'enfonce dans une gorge de raccordement avec la Romanche. Une halte rafraichissante avant d'appréhender la première ascension de ce grand tour.
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kilomètre 2,39
latitude 45.0645
altitude 766 m
longitude 6.04164
2

Besse-en-Oisans

L'arrivée à Besse en Oisans ne peut laisser le randonneur indifférent. Classé à l’inventaire des bâtiments de France, Besse fait partie de ces villages que l'on n'oublie jamais. Avec ses maisons  en pierre, serrées les unes contre  les autres comme pour se protéger des hivers vigoureux et ses étroites ruelles qui invitent à la déambulation, Besse mérite plus qu'une simple traversée.  Pourquoi ne pas se prélasser sur la terrasse du café des Touristes, attenant à l'unique épicerie du village ou un peu plus haut devant la boulangerie qui sert la traditionnelle "Tourte de Besse"?Une pause salvatrice avant la raide montée qui mène aux paisibles alpages d'Emparis. Un terrain de jeux de près de 3000 hectares face au panorama grandiose des aiguilles d’Arves et de la Meije.
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kilomètre 23,61
latitude 45.0715
altitude 1550 m
longitude 6.17005
3

Les zones humides du Rif Tort

Les températures sur le plateau d’Emparis sont caractéristiques d’un climat steppique froid sur un plateau très venté avec une température moyenne annuelle à peine supérieure à 0 degré. L’hiver s’étale sur 8 mois pendant lesquels il gèle tous les jours ou presque. Les contraintes de température particulièrement fortes sur le bassin versant du Rif Tort ont favorisé le maintien d’une flore relictuelle adaptée à ces conditions extrêmes depuis les dernières glaciations. On y trouve des formations végétales dites « arctico-alpines », une flore relique et héritée des avancées glaciaires du Quaternaire, comparable à celle que l’on retrouve sur les côtes du grand Nord. Ces formations, particulièrement rares en Europe, ont un intérêt patrimonial très élevé. On peut y observer de nombreuses espèces protégées : Laîche bicolore, Avoine odorante (relique boréale, seule station en Isère), Potamot filiforme. Le pastoralisme dans le marais est nécessaire car il limite le développement d’herbacées qui pourraient prendre la place des espèces arctico-alpines. Un équilibre délicat est à trouver entre le piétinement susceptible de détruire les espèces végétales liées aux bas-marais et le passage du troupeau qui entretient un rajeunissement du milieu, favorisant ainsi le maintien de l’habitat.
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kilomètre 34,34
latitude 45.0658
altitude 2196 m
longitude 6.22049
4

Le pâturage

L’activité humaine, en maintenant une activité pastorale à des altitudes élevées, doit être préservé. Le pâturage extensif permet l’entretien des prairies d’altitude, mais aussi des marais, des tourbières, des abords des lacs ... En revanche, une charge pastorale trop forte pourrait les dégrader, certains sols meubles étant très sensibles au piétinement. Le maintien des pelouses d’altitude est tributaire du pastoralisme qui en limite l’embroussaillement. En cas d’abandon du pâturage, la végétation sèche, évoluerait très rapidement vers des landes à genévriers ou vers des fourrés arbustifs à églantiers et épine vinette puis vers des ligneux, notamment des bouleaux. Avec les Mesures Agro Environnementales, souscrites par les éleveurs, l’Europe s’engage à aider les agriculteurs à maintenir ces milieux ouverts.
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kilomètre 37,59
latitude 45.0509
altitude 2441 m
longitude 6.22643
5

Les pâturages d'Emparis

Emparis est un des plus riches pâturages d’altitude des Alpes. Ses pentes ondulantes accueillent des milliers de brebis et de vaches chaque été. Historiquement, il y a eu de nombreux conflits entre les villages de La Grave et de Besse-en-Oisans sur les droits d’y faire pâturer les troupeaux. Un procès commencé en 1366 les a opposés durant des siècles et un maire de Besse aurait mystérieusement disparu en chemin alors qu’il était parti apporter des documents importants à ce propos.
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kilomètre 39,51
latitude 45.0575
altitude 2311 m
longitude 6.23991
6

Glacier de la Girose

Ce glacier de calotte s’étend entre le col des Ruillans, point d’arrivée des Téléphériques des Glaciers de la Meije et le haut des remontées des Deux Alpes où il rejoint le glacier de Mont de Lans. Ensemble, ils forment la plus grande calotte glaciaire de France.  Malgré la fonte importante de ces dernières années, plusieurs langues de glace s’étendent vers la vallée, en haut des couloirs qui font le bonheur des skieurs hors-pistes en hiver.
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kilomètre 41,24
latitude 45.052
altitude 2210 m
longitude 6.25891
7

Plateau d'Emparis

Le sentier des mules longe la bordure méridionale de ce plateau d'altitude à forte vocation pastorale et touristique. Il offre un point de vue exceptionnel sur la Meije dont le relief très marqué contraste avec ce paysage doux. Il accueille 7 refuges et cabanes pastorales ainsi qu'une faune remarquable, telle le lièvre variable ou le grand Apollon. L'enjeu du site est le maintien de son caractère pastoral.
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kilomètre 41,79
latitude 45.0533
altitude 2162 m
longitude 6.26543
8

Petit apollon

Le petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
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kilomètre 41,90
latitude 45.0534
altitude 2156 m
longitude 6.2668
9

Cincle plongeur

Posté sur un gros galet en partie immergé, le cincle se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tourbillonnante, tête la première. Cet étonnant passereau à la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture. Grâce à la fine membrane qui protège ses yeux des flots, il trouve ses proies à vue (vers, petits crustacés, larves d'insectes aquatiques) avant de sortir sa tête de l'eau et de se laisser emporter doucement par le courant. Finalement, il rejoint un nouveau poste de chasse et renouvelle l'opération. 
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kilomètre 44,22
latitude 45.0562
altitude 1727 m
longitude 6.28099
10

Perchoir du Chazelet

Pour tester votre appréhension du vide, rien de tel que ce nouveau jeu, grandeur nature, face à la Meije; un promontoire d’acier suspendu dans le vide. Si le premier pas parait difficile, ce sont bien les suivants qui demandent le plus de courage pour atteindre le bout de la passerelle ou plutôt du vide!Sous vos pieds, tout en bas le village des Fréaux blotti contre la Romanche et au-dessus, les géants de glace. Ne manque que l'élément air, quelques rafales de vent souvent présentes, et les sensations sont garanties.!
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kilomètre 45,32
latitude 45.049
altitude 1829 m
longitude 6.28964
11

L'oratoire Sainte-Anne du Chazelet

Bien que situé sur un bord de route banalisant, l'oratoire du Chazelet est connu pour offrir l'un des plus beaux panoramas des Alpes et le massif de la Meije. Construit en pierres sèches, l'ouvrage se situe à 1 834 m et surplombe la vallée pour admirer le massif des Ecrins et la Meije. Il fut l'objet de nombreux croquis, clichés et peintures, dont la célèbre toile "La Meije" du peintre japonais Fujita. Récemment une nouvelle table d’orientation a été construite quelques mètres au-dessus de l’oratoire. Composée de deux parties, elle révèle le versant nord de La Meije et le versant sud en direction du Chazelet et de la Savoie.
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kilomètre 45,33
latitude 45.0489
altitude 1833 m
longitude 6.28984
12

L’église Notre-Dame de l’Assomption

Classée monument historique, l'église Notre Dame de l'Assomption domine La Grave. De style roman lombard, ce remarquable édifice a été daté du XIe siècle. Cela fait de cette construction la plus ancienne des lieux. Tout autour de l'église se trouve un cimetière avec des tombes, surmontées de croix en bois et décorées d'un coeur de laiton, qui font face aux géants de glace.
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kilomètre 47,91
latitude 45.0458
altitude 1511 m
longitude 6.30483
13

Eglise Saint-Martin, Villar d'Arène

Sur la place du village de Villar-d'Arêne s'élève l'église Saint-Martin de Tours, construite entre 1866 et 1870 en tuf calcaire (ou travertin) du col du Lautaret. Ses baies géminées sont caractéristiques de l’art néogothique.
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kilomètre 51,03
latitude 45.0426
altitude 1642 m
longitude 6.33556
14

La tufière du col du Lautaret

Le tuf est une roche sédimentaire issue de la précipitation du calcaire dissous dans de l'eau qui sort en surface d’un cours d’eau ou d’une source. Lors de cette solidification minérale des carbonates, de nombreux débris végétaux ou animaux restent emprisonnés et se fossilisent. C'est ainsi qu'une campagne de fouilles réalisée entre 2008 et 2010 a permis de reconstituer la flore du col au moment du dépôt de la roche.  Le tuf est aussi une roche tendre que l'on sculpte facilement et qui fut très prisée pour la construction des bâtiments publics ou des maisons de « bonnes gens ». L'église de Villar d'Arène est construite avec le tuf de la carrière du Lautaret qu'elle a presque épuisée. La tufière du Lautaret est inscrite comme habitat d’intérêt communautaire au sein du site Natura 2000 « Combeynot Lautaret Ecrins ».
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kilomètre 56,87
latitude 45.0364
altitude 2095 m
longitude 6.39877
15

Le climat du col du Lautaret

Le col du Lautaret est une limite climatique entre les Alpes du nord et les Alpes du sud. Il fonctionne comme une barrière pour les perturbations et il n'est pas rare que la vallée de la Romanche à l’ouest soit enneigée et la vallée de la Guisane à l’est soit sèche, ou inversement. La vallée de la Romanche redescend directement sur la région de Grenoble où le climat à la même altitude est marqué par deux fois plus de précipitations, elle fonctionne donc comme un corridor aux perturbations venant de cette zone. Cela explique que le col du Lautaret ainsi que le col du Galibier voisin marquent la limite de répartition de nombreuses plantes d'affinités méditerranéennes. En effet, cette position de charnière est caractérisée par un climat avec une forte influence méditerranéenne en direction de Briançon.
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kilomètre 57,37
latitude 45.0355
altitude 2057 m
longitude 6.40513
16

Paravalanche de la Marionnaise

Dans la vallée de la Guisane, la route du col du Lautaret est par endroits très exposée au risque d'avalanche. Dès sa construction, plusieurs mesures ont été prises. La première est un long ouvrage paravalanche semi-ouvert qui permet aux éventuelles coulées de passer au-dessus de la route pour s'écouler plus bas dans la pente. Un peu plus en aval c'est une autre solution, plutôt originale qui a été choisie : la configuration des lieux ne se prêtant pas à la construction d'un paravalanche classique, deux tunnels de dérivation ont été creusés sur les côtés (le Rif Blanc et les Vallois). En cas de risque avalancheux important, la route est fermée et la circulation déviée temporairement par les tunnels. Une fois l'épisode passé, la route est dégagée et rouverte à la circulation.
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kilomètre 58,62
latitude 45.0398
altitude 2005 m
longitude 6.41269
17

L'Alpe du Lauzet

L'Alpe du Lauzet est un hameau d'alpage planté à 1 940 m d'altitude, en dessous de l'Aiguillette du Lauzet, qui culmine à 2 717 m, sur la commune du Monêtier-les-Bains. Le hameau est aligné à mi-pente afin d'éviter les avalanches qui se déchargent régulièrement dans le fond du vallon. Les quelques maisons servaient autrefois de lieu d'estive pour les habitants du Lauzet, dans la vallée de la Guisane. Sur la porte de la chapelle, une plaque indique que cinq personnes sont mortes ensevelies par une avalanche durant l'hiver 1892.
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kilomètre 66,25
latitude 45.0256
altitude 1943 m
longitude 6.47445
18

L'escalade en rive gauche de la Guisane

Si la rive droite de la vallée de Guisane et les hauts sommets des Écrins font rêver les alpinistes, le massif des Cerces avec ses grandes falaises calcaires en rive gauche est le paradis des grimpeurs. De nombreux sites de tous niveaux y ont été ouverts depuis les années 1930. La Tour Termier ouvre le bal rapidement suivie par Roche Robert, Roche Colombe et la fameuse Aiguillette du Lauzet. Grandes voies, sites écoles ou via ferrata (celle du Lauzet est l'une des premières de France), il y en a pour tous les goûts. En pleine saison, certains parkings sont bondés et on entend résonner le cliquetis des mousquetons !
Informations complémentaires


kilomètre 67,61
latitude 45.0192
altitude 2335 m
longitude 6.4798
19

Captage de la Moulette

De la neige des sommets à l'eau du robinet il n'y a qu'un pas : le captage des sources. Située à plus de 2 150 m d'altitude à l'entrée du vallon de la Moulette, le captage haut de la Moulette fournit à la commune du Monêtier-les-Bains une partie de son eau potable. Avec ses 164 milliers de m3 d'eau souterraine prélevés chaque année, la source est importante pour le village. Cette eau est naturellement potable et répond aux exigences de qualité en vigueur pour l'ensemble des paramètres mesurés par le contrôle sanitaire.
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kilomètre 74,09
latitude 44.9903
altitude 2161 m
longitude 6.52899
20

La Croix de Toulouse

La Croix de Toulouse (Crux Tholosanorum) est érigée, au XVIe siècle, par l’ordre religieux en l’honneur du seigneur Antoine Tholosan, qui avait financé le Couvent des Cordeliers.Les armes de cette famille figuraient à l’origine sur le linteau du portail d’entrée de la Croix de Toulouse mais seul l’écusson est aujourd’hui visible, les armes ayant été martelées à la Révolution Française.    
Informations complémentaires


kilomètre 96,82
latitude 44.9107
altitude 1968 m
longitude 6.64656
21

Fort des Salettes

Le fort a été envisagé par Vauban dès 1692 pour occuper un replat dominant dangereusement la ville. Sa réalisation, à partir de 1709, fut guidée par les plans établis de son vivant. L'ouvrage a été agrandi entre 1845 et 1850.Le fort appartient à la Ville de Briançon et fait partie des ouvrages inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial pour l’œuvre de Vauban
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kilomètre 99,24
latitude 44.9048
altitude 1464 m
longitude 6.65152
22

La calamagrostide argentée

Cette graminée (on dit maintenant poacée) forme de grosses touffes sur les terrains pierreux, secs et ensoleillés. Elle pousse ici en abondance sur le talus de la piste forestière, profitant de l'ensoleillement apporté par la trouée dans la forêt. Ses inflorescences aux reflets dorés argentés sont composées de fleurons munis de longues arêtes et sont très vaporeuses. À la fin de l’été, quand elle est mûre, elle forme de gros bouquets chatoyants dans la lumière du soir. 
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kilomètre 125,01
latitude 44.8422
altitude 1590 m
longitude 6.56561
23

Le hameau de Bouchier

Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 
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kilomètre 126,27
latitude 44.8322
altitude 1510 m
longitude 6.56501
24

Le chêne pubescent

Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 
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kilomètre 128,52
latitude 44.8275
altitude 1503 m
longitude 6.54798
25

La grive draine

Elle est présente toute l'année, profitant en hiver des nombreuses baies du gui poussant sur les pins. En été, ce sera plutôt insectes, escargots ou vers pour le repas. En hiver, elle se déplace souvent en petites troupes pleines de cris d'alarme : trrrrrrrrr, trrrrrrrr. Dès le mois de mars cependant, les mâles lancent leur chant flûté ressemblant un peu à celui du merle.
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kilomètre 130,21
latitude 44.8326
altitude 1369 m
longitude 6.53862
26

L'ascalaphe soufré

Un drôle d’insecte mi-papillon mi-libellule, aux grandes antennes noires, aux ailes transparentes teintées de jaune ou de blanc et aux nervures bien marquées, vole sur la prairie aux heures chaudes de la journée. C’est l’ascalaphe soufré. Les ascalaphes font partie de la famille des névroptères et sont cousins des fourmilions et des chrysopes. Ce sont des prédateurs de petits insectes, surtout des mouches. 
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kilomètre 130,70
latitude 44.8307
altitude 1306 m
longitude 6.53858
27

Les aigles de la Tête d'Aval

On peut observer des aigles planant autour de la Tête d’Aval, qui bénéficient, aux heures chaudes de la journée, de l’air s’élevant au-dessus des falaises calcaires. Ayant ainsi pris de l’altitude, ils peuvent aller rejoindre leur territoire de chasse sans donner un coup d’aile. 
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kilomètre 130,84
latitude 44.8311
altitude 1290 m
longitude 6.53714
28

Le four banal

Le Seigneur faisait construire un four banal dont il assurait l’entretien. Les habitants pouvaient utiliser ce four en contrepartie d’une taxe. Les familles préparaient leur propre pâte dans le pétrin familial et chacune d’elles venait faire cuire le pain dans le four. L'ordre de passage était tiré au sort. 
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kilomètre 132,37
latitude 44.824
altitude 1118 m
longitude 6.53983
29

Le village des Vigneaux

Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.
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kilomètre 132,78
latitude 44.8225
altitude 1077 m
longitude 6.53627
30

Truite

Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).
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kilomètre 134,45
latitude 44.8171
altitude 1022 m
longitude 6.5515
31

Les bergeronnettes

Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.
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kilomètre 135,95
latitude 44.8053
altitude 995 m
longitude 6.55855
32

Les larves de phryganes

Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.
Informations complémentaires


kilomètre 136,16
latitude 44.8058
altitude 995 m
longitude 6.56214
33

Les strates

La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses.
Informations complémentaires


kilomètre 136,17
latitude 44.8062
altitude 995 m
longitude 6.56259
34

Le bulime zébré

S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol.
Informations complémentaires


kilomètre 136,27
latitude 44.8064
altitude 1035 m
longitude 6.56358
35

Le barry de la Batie

On peut voir, en rive droite de la Durance, les vestiges d'un grand mur. Improprement nommé mur des vaudois, cette ligne de fortification (un barri en occitan alpin) édifiée au 14ème siècle servait de barrière douanière et sanitaire entre le Briançonnais et l'Embrunais, dont faisait partie L'Argentière-la-Bessée. Elle barrait toute la vallée de la Durance. Ce qu'il en reste est classé Monument historique.
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kilomètre 136,33
latitude 44.806
altitude 1063 m
longitude 6.56432
36

Les mines d’argent

Le sentier passe à proximité des mines d’argent qui ont donné son nom à la commune de l’Argentière. Leur exploitation a débuté à l’époque médiévale puis s’est éteinte avant de reprendre au XIXème siècle. Elles ont définitivement fermé en 1908. Depuis 1992, le site fait l’objet de fouilles archéologiques avec d’importants travaux de dégagement de matériaux charriés par les crues du Fournel. Leur visite avec un guide (sur réservation) laisse admiratif : que d’ingéniosité et de travail pour extraire la galène argentifère !
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kilomètre 139,97
latitude 44.7878
altitude 1276 m
longitude 6.53264
37

Le Fournel

Le torrent du Fournel est généreux. Ses eaux fournissent une grande partie de l’eau potable de la ville, alimentent des canaux d’irrigation, sont utilisées pour l’hydro-électricité et offrent un espace ludique et économique par son canyon situé dans sa gorge de raccordement à la Durance. Torrent de montagne donc impétueux, il est en revanche aménagé de seuils et endigué plus bas afin d’éviter les catastrophes naturelles. C’est le sort de nombreux torrents de montagne…
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kilomètre 140,94
latitude 44.7903
altitude 1296 m
longitude 6.52186
38

Le sapin

Sur ce versant exposé au nord, nommé ubac, le sapin se plaît. Ses aiguilles ont 2 bandes blanches en dessous. Elles sont implantées de part et d’autre des rameaux et non tout autour comme chez l’épicéa. Les cônes allongés sont dressés et non pendants. Il est ici bien présent, souvent mélangé à du mélèze, à l’ombre duquel il peut pousser. À l’inverse, le mélèze, arbre de lumière, ne peut pousser sous un couvert de sapins !
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kilomètre 141,84
latitude 44.7881
altitude 1390 m
longitude 6.52114
39

Le chardon bleu

Le vallon du Fournel est bien connu pour abriter le plus grand site des Alpes de chardons bleus. Cette réserve se situe aux Deslioures, au bout de la route. Cependant d'autres localités existent dans le vallon, comme ici. Cette espèce rare s'étant adaptée aux prairies de fauche d'altitude, des mesures agro-environnementales de report de pâturage ou de fauche tardive en fin d'été sont pratiquées afin qu'elle ait le temps de fabriquer ses graines.
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kilomètre 143,67
latitude 44.7825
altitude 1557 m
longitude 6.52965
40

L'alpage de Crouzet-les Lauzes

Ce parcours passe tout près de la cabane pastorale des Lauzes, camp de base du berger ou de la bergère en charge de l'alpage de Crouzet-les-Lauzes. Les quartiers bas de ce pâturage sont difficiles à surveiller car en forêt, sous le mélézin, on perd de vue de nombreuses bêtes. Les quartiers hauts, exploités en août, sont quant à eux éloignés.
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kilomètre 145,99
latitude 44.7798
altitude 1741 m
longitude 6.52396
41

La libellule à quatre taches

Autour du lac circulent des libellules. L'une d'entre elles est assez facilement identifiable : la libellule à quatre taches. Elle se nomme ainsi car une tache est présente sur chacune de ses quatre ailes. La femelle pond ses oeufs sur la végétation flottante et les larves sont aquatiques. Elle se nourrit principalement de moustiques et de moucherons qu’elle capture dans les airs. C’est également dans les airs que le mâle et la femme s'accouplent… Une véritable acrobate !
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kilomètre 147,79
latitude 44.768
altitude 1844 m
longitude 6.53616
42

Le rougequeue à front blanc

Le rougequeue à front blanc, cousin du rougequeue noir, s’en distingue par… son front blanc, ainsi que par son poitrail orange. Du moins chez le mâle, la femelle de l’un comme de l’autre étant plus terne et brunâtre, mais avec une queue orangée également. Il revient d’Afrique début avril et trouve dans les alentours une cavité dans un arbre ou dans un vieux mur pour nicher. 
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kilomètre 150,18
latitude 44.7585
altitude 1406 m
longitude 6.53056
43

L’huile de marmotte

D’antan, l’huile permettait aux habitants de Freissinières de cuisiner mais aussi de s’éclairer. L’huile de noix ou d’amandes était difficile à produire du fait de l’altitude. Le prunier de Briançon résiste en montagne et les prunes jaunes de cet arbre fruitier contiennent des amandes. Ces amandes étaient pressées dans des moulins pour produire une huile aux vertus médicinales : l’huile de marmotte. 
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kilomètre 151,34
latitude 44.7535
altitude 1195 m
longitude 6.53466
44

Le cincle plongeur

On peut souvent observer le cincle plongeur, qui comme son nom l'indique plonge ! Puis il marche à contre-courant au fond de l'eau pour chasser des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. C'est un indicateur de la présence de ces petits animaux et donc de la bonne qualité des eaux.
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kilomètre 152,33
latitude 44.7514
altitude 1200 m
longitude 6.5229
45

Le mélèze

Emblème des Alpes du sud, ce résineux perdant ses aiguilles en hiver, se pare d’or et illumine la montagne à l’automne. Les mélézins sont entretenus par le pâturage des troupeaux. Sans eux, d’autres arbres comme le sapin ou différents pins peuvent pousser pour donner un autre type de forêt. Espèce pionnière, le mélèze ne craint pas la lumière pour s’installer. Son bois résistant et imputrescible a toujours servi pour la construction des maisons.
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kilomètre 155,48
latitude 44.7457
altitude 1601 m
longitude 6.52398
46

Le demi deuil

De nombreux papillons profitent du soleil le long de la piste. L’un d’eux est très facile à reconnaître. Tout en noir et blanc, il a été nommé demi-deuil, peut-être parce que son « inventeur » était pessimiste ! Les anglais ont privilégié le blanc, qui l’on nomme « marbled white », le blanc marbré ! C’est un papillon commun dont les chenilles se nourrissent de graminées. 
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kilomètre 161,63
latitude 44.7297
altitude 1457 m
longitude 6.55643
47

Le gardon

C’est l’un des poissons « blancs » les plus répandus. Il a un corps en forme de fuseau, comprimé latéralement, et recouvert de grandes écailles argentées. Ses nageoires inférieures et ses yeux sont teintés de rouge. Opportunistes, ils consomment aussi bien des végétaux que de toutes petites proies comme les larves et les moustiques. Ils forment des bancs importants et la plupart des pêcheurs du lac font leurs premiers pas au bord de l’eau en les péchant.
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kilomètre 208,68
latitude 44.5483
altitude 781 m
longitude 6.47567
48

La Perche commune

La Perche a le corps gris-vert, avec des zébrures sombres. Ses écailles sont rugueuses. Elle possède deux nageoires dorsales dont une à rayons épineux. Ses nageoires inférieurs et caudales sont orangées. Elle peut atteindre une quarantaine de centimètres. C’est un carnassier grégaire et opportuniste. Elle se nourrit d’invertébrés et d’écrevisses, mais chasse aussi les poissons en meutes organisées. Elle permet à de nombreux débutants pécheurs de faire leurs premières armes dans la pêche aux carnassiers.
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kilomètre 208,68
latitude 44.5478
altitude 777 m
longitude 6.47629
49

Le Canard colvert

Peu farouche, ce barboteur préfère s’alimenter en surface ou à faible profondeur en avançant à coups de pattes circulaires et alternés : il plonge la tête dans l’eau et bascule vers l’avant. Il niche en bord de Durance, il est omnivore et se nourrit de d'invertébrés, de petits poissons et d’herbes... Le mâle est facilement reconnaissable pendant la période nuptiale par sa tête vert brillant. Après cette période, il mue et prend une couleur gris-brun proche de celle des femelles et des jeunes.
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kilomètre 208,92
latitude 44.5479
altitude 781 m
longitude 6.47273
50

L’amour blanc

Ce poisson tient son nom du fleuve dont il est originaire, le fleuve Amour qui tient lieu de frontière entre la Chine et la Sibérie. Son corps est puissant et ressemble à celui de la carpe, mais ses yeux implantés très bas diffèrent nettement. L’introduction raisonnée et réversible de cette espèce par la ville d’Embrun et les pêcheurs, est une manière douce, écologique et maitrisée de résoudre le problème de la prolifération des végétaux dans le plan d’Eau d’Embrun.
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kilomètre 208,97
latitude 44.5475
altitude 781 m
longitude 6.47202
51

Goéland Leucophée

Il a remonté la Durance et s'est installé sur le lac où il retrouve des conditions favorables à sa survie (eau libre). Ce goéland, cousin des mouettes, est omnivore. On peut observer la colonie fixée autour du lac toute l’année.  Ils sont généralement gris ou blancs, avec des marques noires sur les ailes. Ils ont un bec long et épais et des pieds palmés de couleur jaune. Les jeunes sont de couleurs grises et mettent deux à quatre ans pour acquérir le plumage adulte.
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kilomètre 209,35
latitude 44.5465
altitude 779 m
longitude 6.46743
52

Grand Cormoran

Taille : 90 cmEnvergure : jusqu’à 150 cmPoids : 2000 à 2500 grAge : 20 ans maxAspect :Oiseau aquatique de la taille d'une oie, le Grand Cormoran est presque complètement noir avec des reflets métalliques bleutés et un peu bronze, discernables à faible distance.En plumage nuptial, il arbore une gorge blanche, et une tache blanche sur la cuisse, qui disparaît souvent dès juin. Cette grande tache blanche, portée par les deux sexes, sert de signal au moment des parades. En hiver, ces marques blanches disparaissent sur les cuisses et celle de la tête diminue, ce qui rend difficile la distinction avec le Cormoran huppé, pourtant plus petit.Le Grand Cormoran possède un bec jaune puissant doté d'un crochet acéré à l'extrémité, et donc bien adapté à la capture des poissons.Le grand cormoran vit sur les côtes rocheuses ou sablonneuses, dans les estuaires, près des lacs et des grands cours d'eau. Il niche sur les falaises et les îles rocheuses, et se nourrit dans les eaux abritées. Il hiverne le long des côtes.Le grand cormoran se nourrit principalement de poisson. Il plonge pour capturer sa proie avec le bec, et il est capable de rester sous l'eau pendant plus d'une minute. Il remonte le poisson à la surface afin de l'étourdir en le secouant et de le lancer en l'air pour le retourner avant de l'avaler. Cette espèce est grégaire et niche en colonies sur les corniches des falaises, dans des arbres, sur les côtes ou à l'intérieur des terres. 
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kilomètre 209,41
latitude 44.5472
altitude 779 m
longitude 6.46685
53

Pinson des arbres

Le Pinson est facilement reconnaissable à la double barre blanche sur ses ailes. C'est la plus fréquente et la plus répandue des trois espèces de pinsons. Territorial en période de reproduction, ce pinson se nourrit en grandes bandes en hiver. Du bord de la mer jusqu'à l'étage alpin, le pinson des arbres est peu exigeant même s'il a une préférence pour les forêts peu denses et fraîches. Granivore, il devient insectivore pendant la reproduction. 
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kilomètre 223,61
latitude 44.5783
altitude 1562 m
longitude 6.41628
54

Point de vue sur le Lac de Serre-Ponçon

Ce point de vue situé au Bois de Pra Martin offre un magnifique panorama sur le lac de Serre-Ponçon. Tout à gauche, le pont de Savines-le-Lac ainsi que le Pic Morgon. A droite la vue s’ étend presque jusqu’au barrage qui se trouve en aval de Sauze-du-Lac.  En rive droite du lac se trouve le hameau de Chèrines, ainsi que la station de ski de Réallon au pied des Aiguilles de Chabrières.
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kilomètre 224,24
latitude 44.5819
altitude 1602 m
longitude 6.41374
55

Le Mélèze

Arbre roi dans les montagnes des Alpes du Sud, le mélèze est le seul conifère à perdre ses aiguilles en hiver. Ses cônes, au printemps, sont d'un violet sombre caractéristique. Le mélèze est une des rares essences européennes imputrescibles (qui ne pourissent pas). C'est pourquoi malgré sa torsion au séchage il est beaucoup utilisé dans les charpentes, les abreuvoirs et autres rigoles des villages montagnards. Incapable de se régénérer sous son propre sous-bois, il a besoin d'ouvertures naturelles, parfois créés par des avalanches, pour que les jeunes pousses se développent. On le retrouve jusqu'à plus de 2200 mètres d'altitude, où il adopte alors des formes naines dans ces zones de combat. Le mélèze présenté en ce point de la randonnée est plusieurs fois centenaire.
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kilomètre 225,16
latitude 44.5878
altitude 1650 m
longitude 6.41304
56

Les clapiers

« Clapier » est le terme employé dans le Sud des Alpes pour désigner un amas de pierres. Ils sont la trace d’anciennes activités agricoles. En effet, les épierrements permettent de regrouper les pierres afin de nettoyer les champs. Cela facilite le travail du sol et permet de gagner de la place.  A l’époque tout se faisait à la main.
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kilomètre 225,28
latitude 44.5883
altitude 1645 m
longitude 6.4123
57

Murs de soutènement

Les murs de soutènement sont réalisés en pierre sèche. On les appelle des restanques en Provence. Ils permettent dans les zones pentues de pouvoir mettre en place des terrasses de culture en retenant la terre. A l’époque, leurs constructions ont permis à des générations de paysans de vivre de leurs terres, devenues ainsi fertiles et cultivables. Aujourd’hui, de nombreux chercheurs et artisans essayent de se réapproprier cette technique ancestrale.
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kilomètre 230,24
latitude 44.5927
altitude 1369 m
longitude 6.36837
58

Rougequeue noir

Monsieur Rougequeue noir arbore une calotte grise et une tâche blanche sur les ailes, une queue et un croupion roux. Oiseau montagnard à l'origine, il s'est adapté à d'autres milieux, pour peu qu'il y trouve un ambiance rocheuse. C'est le cas ici, sur le versant de Roche Méanne. Le rougequeue noir est un oiseau commun, vif et très actif : il chasse sans cesse les insectes en volant au sol. Souvent haut perché sur un mur ou un rocher, il lance ses cris d'alarmes brefs en ployant ses pattes. Son chant bavard, ponctué de « froissements de papier » est caractéristique. Migrateur partiel, il descend dans les basses vallées pour passer l'hiver.
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kilomètre 231,16
latitude 44.5972
altitude 1435 m
longitude 6.36331
59

Merle de roche

Le merle de roche ou monticole de roche affectionne les pierres et le soleil. Il ne nous rend visite que d'avril à fin août pour nicher soit à même le sol, soit dans une anfractuosité de rocher. Poitrine orangée, tête bleue, croupion blanc, il lance de douces et claires strophes mélodieuses.
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kilomètre 231,24
latitude 44.5981
altitude 1482 m
longitude 6.36258
60

Perdrix bartavelle

La perdrix bartavelle vit en montagne sur les versants bien exposés, comme ici sur le versant de Roche Méanne. Tous les deux ans, les gardes du Parc national des Ecrins les dénombrent sur ce versant. Avant le lever du jour, ils partent chacun sur des « quartiers » différents avec de petits magnétophones pour imiter le chant de ces oiseaux. « Nous gardons l'oreille attentive en guise d'une éventuelle réponse ». Le chant indique la présence d'un « mâle chanteur ». « Parfois nous n'entendons que leur chant, mais quelques fois, tout à coup, le silence de la montagne est interrompu par un fracas de battements d'ailes nous faisant sursauter. Nous avons juste le temps de les compter et de les voir plonger à grande vitesse ».
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kilomètre 231,38
latitude 44.5987
altitude 1508 m
longitude 6.36146
61

Chênes et pins

Chênes et pins vivent ici ensemble. Ils remplacent d'anciennes prairies de fauche entretenues jadis par les réallonais. La pinède se compose de pins noirs et de quelques pins sylvestres. Le pin noir d'Autriche a des aiguilles longues, rigides, piquantes et vert foncé ; celles du Pin sylvestre sont courtes, vrillées d'un vert glauque. En raison de sa rusticité, le Pin noir d'Autriche fût introduit au XIXème siècle et fut souvent utilisé pour restaurer les sols érodés des montagnes méridionales. Ce fût le cas ici, sur le versant « adroit » (adret ou sud) de Réallon où il fut planté par les services de Restauration en Montagne au début du XXème siècle pour stabiliser les pentes et ainsi protéger le village et la route.
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kilomètre 231,53
latitude 44.5986
altitude 1530 m
longitude 6.35961
62

Chevreuil

Caché dans les bois de pins, le chevreuil montre parfois sa tête fine à l'aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces ou crottes peuvent trahir sa présence : une empreinte en forme de cœur de ses frêles sabots, des troncs d'arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours, le sol gratté par le brocard qui marque son territoire à la période du rut. Ses petites crottes rondes et noires en amas sont appelées « moquettes » ! Parfois c'est un aboiement sonore et guttural qui résonne depuis le bois. A vos oreilles !
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kilomètre 231,58
latitude 44.5989
altitude 1560 m
longitude 6.35918
63

Écureuil

Saviez-vous que l’écureuil utilise un langage très élaboré ? C'est un langage des signes, avec des mimiques et des attitudes, sans oublier les mouvements de la queue.  Il possède aussi un langage sonore assez étendu. Il glousse, glapit, grogne ou râle, il caquette aussi. Alors, si vous n'en voyez pas sortir du bois, ne faîtes pas de bruit, peut-être aurez vous la chance d'entendre s'exprimer furtivement ce petit animal.
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kilomètre 231,66
latitude 44.5983
altitude 1522 m
longitude 6.35812
64

Circaète Jean le Blanc

Le circaète Jean-le-Blanc est un gros rapace très reconnaissable à sa face ventrale blanche et sa grosse tête souvent marron chocolat. La confusion est toutefois possible avec certaines buses variables très claires. Ce migrateur transsaharien se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques, les garrigues, les friches, les milieux rocheux mais aussi en montagne jusque dans les pelouses alpines. Le nid assez petit est souvent bâti dans les pins.
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kilomètre 233,33
latitude 44.6053
altitude 1473 m
longitude 6.34101
65

Catananche bleue

Cette plante appelée aussi cupidone est une espèce sub-méditerranéenne, elle vit dans les zones sèches et n'est présente qu'au sud du territoire du parc national des Écrins, dans le Champsaur, l'Embrunais et la Vallouise. Haute de 70cm et mauve au cœur violet foncé, elle fleuri de juin à septembre. Fanée, il ne reste que les bractées translucides qui crissent sous les doigts d'où son autre nom : la cigaline.
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kilomètre 234,04
latitude 44.6108
altitude 1464 m
longitude 6.33689
66

Lis martagon

Dans le sous-bois au début de l’itinéraire, puis dans les pelouses, il est remarquable par sa longue hampe florale dressée. Elle est agrémentée de trois à dix fleurs d’un rose violacé ponctué de pourpre qui laissent apparaître de longues étamines orangées. Il faut l'admirer sans le respirer car il est aussi beau que malodorant !
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kilomètre 235,09
latitude 44.6153
altitude 1550 m
longitude 6.32824
67

Aigle royal

L'Aigle Royal est un grand rapace atteignant 2,30 mètres d'envergure. Il est un prédateur par excellence équipé d'armes redoutables : un vol rapide adaptable aux situations les plus acrobatiques et des serres acérées d’une grande puissance. Sa vue perçante, huit fois plus précise que celle de l'être humain, lui permet de détecter ses proies : de la marmotte au jeune chamois, en passant par le lagopède et le lièvre. L'Aigle Royal est également volontier charognard, notament en hiver quand la nourriture se fait rare.
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kilomètre 245,91
latitude 44.567
altitude 1637 m
longitude 6.34764
68

Ruines du village de Faudon

Mais que ce sont ces amas de pierres alignés dans les herbages sous la Croix St-Philippe ? Bien placés sur un petit plateau ensoleillé, des murs, des entrées, des rues. Il s'agit de l'ancien village de Faudon, résidence séculaire des habitants d'Ancelle. Des fouilles archéologiques ont pu faire remonter l'occupation du site aux environs de 400 à 600 av. J.-C., le village serait donc plus ancien que Gap elle-même ! La position stratégique de ce promontoire vit se succéder plusieurs constructions de surveillance, dont une tour à signaux romaine fortifiée au XIe siècle. Au Moyen-âge, le site accueillait plus de 400 personnes, mais en 1210, un incendie détruisit la Tour Saint-Félix ainsi que l'église et les habitations, provoquant l'abandon du village. Les habitants allèrent s'installer au lieu-dit « Le Château d'Ancelle ». 
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kilomètre 267,27
latitude 44.6015
altitude 1650 m
longitude 6.20037
69

Le plateau d’Ancelle

Après le recul des glaciers venant de la Durance et de la Roanne, les moraines frontales et latérales formèrent un barrage naturel au bout du bassin d’Ancelle. Un grand lac glacière se créa progressivement. Entre le Vème et le VIème siècle, le lac se vida. La forêt envahit alors le plateau fertile et ce n’est qu’au VIIIème siècle que les hommes le déforestèrent pour des cultures.
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kilomètre 272,06
latitude 44.6337
altitude 1375 m
longitude 6.19047
70

Bocage

Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !
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kilomètre 307,26
latitude 44.7195
altitude 1133 m
longitude 6.0645
71

Richesse ornithologique

Trente années d’inventaires attentifs ont permis de recenser 220 espèces d’oiseaux dans la vallée. Une richesse exceptionnelle qui tient tant à la variété des paysages (entre bocage, zones humides, forêts et haute montagne) qu’à la situation charnière du Champsaur : plus tout à fait nord-alpin, déjà bien ouvert sur le sud par les seuils de Manse et de Bayard, propice aux échanges et donc aux migrateurs tels aigrettes, sarcelles, kobez ou gobemouches …
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kilomètre 310,40
latitude 44.7362
altitude 1187 m
longitude 6.05359
72

Prairies de fauche

Lorsqu’elles n’ont pas été bouleversées par les techniques récentes de fertilisation et d’ensilage, elles abritent encore régulièrement une cinquantaine d’espèces végétales. Les plus emblématiques tels le narcisse des poètes, le salsifis des Alpes, la sauge des prés, le sainfoin, le trolle d’Europe rythment tour à tour les paysages de leurs variations colorées.
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kilomètre 311,22
latitude 44.7417
altitude 1163 m
longitude 6.04908
73

Canal des Herbeys

Depuis longtemps les habitants du Valgaudemar ont essayé de maîtriser l'eau pour pallier les faibles précipitations estivales. Le canal des Herbeys est encore fonctionnel et bien utilisé. Il permet, avec plus de 600 litres à la seconde, d’arroser « à l’arrêt » 289 ha sur les communes de Chauffayer et de St-Jacques. Long de 28 km environ, il fut entrepris puis achevé sous l’initiative de François Dupont de Pontcharra des Herbeys. Il est entretenu tous les ans par les membres du syndicat des utilisateurs, qui passent plusieurs journées à curer le canal et consolider les voûtes.
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kilomètre 317,52
latitude 44.7765
altitude 933 m
longitude 6.05347
74

La Séveraisse

La Séveraisse est un sous-affluent du Rhône par le Drac et l'Isère. Située dans la vallée du Valgaudemar, elle prend sa source dans les glaciers du Massif des Écrins et se jette dans le Drac au niveau de La Trinité. La longueur de son cours d'eauest de 33 km. La Séveraisse a vingt-neuf affluents dont les plus importants sont :- le torrent du Gioberney,- le ruisseau de Navette,- le torrent de Prentiq.
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kilomètre 319,08
latitude 44.7844
altitude 877 m
longitude 6.06392
75

Lac du Sautet

Idéalement construit dans le canyon du Sautet, le barrage permet la production de 175 millions de kWh par an avec une puissance maximale de 76000 kW, depuis 1935. Il régule le débit du Drac, permettant les activités touristiques et nautiques (pêche, baignade, canotage, tyrolienne, via-ferrata...) dans le cadre agricole fertile de la vallée du Drac surnommée « petit paradis » ou « petit Nice ».
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kilomètre 333,24
latitude 44.8004
altitude 754 m
longitude 5.95217
76

La faille de Chantelouve

Située sur les communes de Chantelouve et d'Ornon et se poursuivant vers le nord et vers le sud, la faille du Col d'Ornon est un accident géologique majeur qui a permis, grâce à sa découverte et à son interprétation, de compléter la théorie de la formation de la chaîne alpine. L'interprétation géologique du site remarquable de « La Chalp de Chantelouve » a favorisé la datation et la compréhension de certaines phases de la formation des Alpes. C’est notamment à partir de l’observation de la faille du Col d’Ornon que les géologues ont développé la théorie des « blocs basculés » et compris le rôle et le mode de fonctionnement d’accidents géologiques alpins fondamentaux. Aujourd’hui, de nombreux étudiants en géologie et géologues de France et du monde entier viennent observer ce site clé.
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kilomètre 370,67
latitude 44.9771
altitude 1135 m
longitude 5.95809
77

Aulnaie blanche

L’aulnaie blanche est composée principalement d’aulnes blancs. Leur nom vient du fait que le dessous de leurs feuillages est recouvert d’un duvet blanchâtre et argenté. Se situant le long des torrents, l’aulnaie pour se développer a besoin de terrains régulièrement remaniés par les crues torrentielles. Du fait de nombreux travaux d’endiguement des torrents et de prélèvement de matériaux dans les lits des cours d’eau, l’Aulnaie blanche devient rare en Europe. L’Aulnaie blanche du col d’Ornon, d'intérêt national et inscrite au réseau Nature 2000, est la plus vaste de France, avec une superficie d’environ 250 ha. Elle s’observe le long de la Malsanne, du Merdaret et de la Lignarre.
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kilomètre 375,44
latitude 45.0092
altitude 1386 m
longitude 5.96948
78

Prairies de fauche du Col d'Ornon

Les spécialistes agricoles considèrent qu'une prairie est naturelle dans la mesure où elle n'a subi aucun apport de fumure ni de labour durant les dix dernières années écoulées. Ces prairies sont d'une grande richesse floristique quant au nombre d'espèces de plantes et par conséquent elles accueillent une myriade d'insectes pollinisateurs, dont les abeilles domestiques évidemment.
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kilomètre 376,10
latitude 45.0147
altitude 1365 m
longitude 5.97151
79

La vie des habitants au XXème siècle

Autrefois, les populations vivaient essentiellement d’agriculture et d’élevage. Les terres étaient rares, d’autant plus que la plaine du Bourg-d’Oisans était inondée en permanence et constituait même un lac (le lac Saint Laurent) jusqu’au XIIIe siècle. Alors les paysans allaient conquérir sur la forêt des espaces cultivables. C’était aussi une manière de s’affranchir des obligations qu’imposaient les seigneurs de l’époque. Ils recherchaient naturellement des sites épargnés par les risques naturels et  si possible, bien ensoleillés.
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kilomètre 387,87
latitude 45.0567
altitude 738 m
longitude 6.02594

Points d'interêt (79)

A

Cascade de la sarenne

Point d'intérêt naturel
Moins d'une centaine de mètres après le départ du GR54, une impressionnante cascade attend le randonneur. C'est la fille du torrent de Sarennes qui prend sa source au glacier du même nom sur la station de ski de l'Alpe d'Huez. Il dévale ensuite une vallée encaissée avant de rejoindre le village d'Huez puis s'enfonce dans une gorge de raccordement avec la Romanche. Une halte rafraichissante avant d'appréhender la première ascension de ce grand tour.
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kilomètre 2,39
latitude 45.0645
altitude 766 m
longitude 6.04164
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B

Besse-en-Oisans

Lieu historique
L'arrivée à Besse en Oisans ne peut laisser le randonneur indifférent. Classé à l’inventaire des bâtiments de France, Besse fait partie de ces villages que l'on n'oublie jamais. Avec ses maisons  en pierre, serrées les unes contre  les autres comme pour se protéger des hivers vigoureux et ses étroites ruelles qui invitent à la déambulation, Besse mérite plus qu'une simple traversée.  Pourquoi ne pas se prélasser sur la terrasse du café des Touristes, attenant à l'unique épicerie du village ou un peu plus haut devant la boulangerie qui sert la traditionnelle "Tourte de Besse"?Une pause salvatrice avant la raide montée qui mène aux paisibles alpages d'Emparis. Un terrain de jeux de près de 3000 hectares face au panorama grandiose des aiguilles d’Arves et de la Meije.
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kilomètre 23,61
latitude 45.0715
altitude 1550 m
longitude 6.17005
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C

Les zones humides du Rif Tort

Point d'intérêt naturel
Les températures sur le plateau d’Emparis sont caractéristiques d’un climat steppique froid sur un plateau très venté avec une température moyenne annuelle à peine supérieure à 0 degré. L’hiver s’étale sur 8 mois pendant lesquels il gèle tous les jours ou presque. Les contraintes de température particulièrement fortes sur le bassin versant du Rif Tort ont favorisé le maintien d’une flore relictuelle adaptée à ces conditions extrêmes depuis les dernières glaciations. On y trouve des formations végétales dites « arctico-alpines », une flore relique et héritée des avancées glaciaires du Quaternaire, comparable à celle que l’on retrouve sur les côtes du grand Nord. Ces formations, particulièrement rares en Europe, ont un intérêt patrimonial très élevé. On peut y observer de nombreuses espèces protégées : Laîche bicolore, Avoine odorante (relique boréale, seule station en Isère), Potamot filiforme. Le pastoralisme dans le marais est nécessaire car il limite le développement d’herbacées qui pourraient prendre la place des espèces arctico-alpines. Un équilibre délicat est à trouver entre le piétinement susceptible de détruire les espèces végétales liées aux bas-marais et le passage du troupeau qui entretient un rajeunissement du milieu, favorisant ainsi le maintien de l’habitat.
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kilomètre 34,34
latitude 45.0658
altitude 2196 m
longitude 6.22049
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D

Le pâturage

Point d'intérêt naturel
L’activité humaine, en maintenant une activité pastorale à des altitudes élevées, doit être préservé. Le pâturage extensif permet l’entretien des prairies d’altitude, mais aussi des marais, des tourbières, des abords des lacs ... En revanche, une charge pastorale trop forte pourrait les dégrader, certains sols meubles étant très sensibles au piétinement. Le maintien des pelouses d’altitude est tributaire du pastoralisme qui en limite l’embroussaillement. En cas d’abandon du pâturage, la végétation sèche, évoluerait très rapidement vers des landes à genévriers ou vers des fourrés arbustifs à églantiers et épine vinette puis vers des ligneux, notamment des bouleaux. Avec les Mesures Agro Environnementales, souscrites par les éleveurs, l’Europe s’engage à aider les agriculteurs à maintenir ces milieux ouverts.
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kilomètre 37,59
latitude 45.0509
altitude 2441 m
longitude 6.22643
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E

Les pâturages d'Emparis

Point d'intérêt naturel
Emparis est un des plus riches pâturages d’altitude des Alpes. Ses pentes ondulantes accueillent des milliers de brebis et de vaches chaque été. Historiquement, il y a eu de nombreux conflits entre les villages de La Grave et de Besse-en-Oisans sur les droits d’y faire pâturer les troupeaux. Un procès commencé en 1366 les a opposés durant des siècles et un maire de Besse aurait mystérieusement disparu en chemin alors qu’il était parti apporter des documents importants à ce propos.
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kilomètre 39,51
latitude 45.0575
altitude 2311 m
longitude 6.23991
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F

Glacier de la Girose

Points de vue, panorama
Ce glacier de calotte s’étend entre le col des Ruillans, point d’arrivée des Téléphériques des Glaciers de la Meije et le haut des remontées des Deux Alpes où il rejoint le glacier de Mont de Lans. Ensemble, ils forment la plus grande calotte glaciaire de France.  Malgré la fonte importante de ces dernières années, plusieurs langues de glace s’étendent vers la vallée, en haut des couloirs qui font le bonheur des skieurs hors-pistes en hiver.
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kilomètre 41,24
latitude 45.052
altitude 2210 m
longitude 6.25891
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G

Plateau d'Emparis

Points de vue, panorama
Le sentier des mules longe la bordure méridionale de ce plateau d'altitude à forte vocation pastorale et touristique. Il offre un point de vue exceptionnel sur la Meije dont le relief très marqué contraste avec ce paysage doux. Il accueille 7 refuges et cabanes pastorales ainsi qu'une faune remarquable, telle le lièvre variable ou le grand Apollon. L'enjeu du site est le maintien de son caractère pastoral.
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kilomètre 41,79
latitude 45.0533
altitude 2162 m
longitude 6.26543
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H

Petit apollon

Point d'intérêt naturel
Le petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
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kilomètre 41,90
latitude 45.0534
altitude 2156 m
longitude 6.2668
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I

Cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
Posté sur un gros galet en partie immergé, le cincle se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tourbillonnante, tête la première. Cet étonnant passereau à la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture. Grâce à la fine membrane qui protège ses yeux des flots, il trouve ses proies à vue (vers, petits crustacés, larves d'insectes aquatiques) avant de sortir sa tête de l'eau et de se laisser emporter doucement par le courant. Finalement, il rejoint un nouveau poste de chasse et renouvelle l'opération. 
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kilomètre 44,22
latitude 45.0562
altitude 1727 m
longitude 6.28099
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J

Perchoir du Chazelet

Points de vue, panorama
Pour tester votre appréhension du vide, rien de tel que ce nouveau jeu, grandeur nature, face à la Meije; un promontoire d’acier suspendu dans le vide. Si le premier pas parait difficile, ce sont bien les suivants qui demandent le plus de courage pour atteindre le bout de la passerelle ou plutôt du vide!Sous vos pieds, tout en bas le village des Fréaux blotti contre la Romanche et au-dessus, les géants de glace. Ne manque que l'élément air, quelques rafales de vent souvent présentes, et les sensations sont garanties.!
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kilomètre 45,32
latitude 45.049
altitude 1829 m
longitude 6.28964
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K

L'oratoire Sainte-Anne du Chazelet

Monument & architecture
Bien que situé sur un bord de route banalisant, l'oratoire du Chazelet est connu pour offrir l'un des plus beaux panoramas des Alpes et le massif de la Meije. Construit en pierres sèches, l'ouvrage se situe à 1 834 m et surplombe la vallée pour admirer le massif des Ecrins et la Meije. Il fut l'objet de nombreux croquis, clichés et peintures, dont la célèbre toile "La Meije" du peintre japonais Fujita. Récemment une nouvelle table d’orientation a été construite quelques mètres au-dessus de l’oratoire. Composée de deux parties, elle révèle le versant nord de La Meije et le versant sud en direction du Chazelet et de la Savoie.
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kilomètre 45,33
latitude 45.0489
altitude 1833 m
longitude 6.28984
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L

L’église Notre-Dame de l’Assomption

Monument & architecture
Classée monument historique, l'église Notre Dame de l'Assomption domine La Grave. De style roman lombard, ce remarquable édifice a été daté du XIe siècle. Cela fait de cette construction la plus ancienne des lieux. Tout autour de l'église se trouve un cimetière avec des tombes, surmontées de croix en bois et décorées d'un coeur de laiton, qui font face aux géants de glace.
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kilomètre 47,91
latitude 45.0458
altitude 1511 m
longitude 6.30483
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M

Eglise Saint-Martin, Villar d'Arène

Monument & architecture
Sur la place du village de Villar-d'Arêne s'élève l'église Saint-Martin de Tours, construite entre 1866 et 1870 en tuf calcaire (ou travertin) du col du Lautaret. Ses baies géminées sont caractéristiques de l’art néogothique.
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kilomètre 51,03
latitude 45.0426
altitude 1642 m
longitude 6.33556
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N

La tufière du col du Lautaret

Point d'intérêt naturel
Le tuf est une roche sédimentaire issue de la précipitation du calcaire dissous dans de l'eau qui sort en surface d’un cours d’eau ou d’une source. Lors de cette solidification minérale des carbonates, de nombreux débris végétaux ou animaux restent emprisonnés et se fossilisent. C'est ainsi qu'une campagne de fouilles réalisée entre 2008 et 2010 a permis de reconstituer la flore du col au moment du dépôt de la roche.  Le tuf est aussi une roche tendre que l'on sculpte facilement et qui fut très prisée pour la construction des bâtiments publics ou des maisons de « bonnes gens ». L'église de Villar d'Arène est construite avec le tuf de la carrière du Lautaret qu'elle a presque épuisée. La tufière du Lautaret est inscrite comme habitat d’intérêt communautaire au sein du site Natura 2000 « Combeynot Lautaret Ecrins ».
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kilomètre 56,87
latitude 45.0364
altitude 2095 m
longitude 6.39877
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O

Le climat du col du Lautaret

Col
Le col du Lautaret est une limite climatique entre les Alpes du nord et les Alpes du sud. Il fonctionne comme une barrière pour les perturbations et il n'est pas rare que la vallée de la Romanche à l’ouest soit enneigée et la vallée de la Guisane à l’est soit sèche, ou inversement. La vallée de la Romanche redescend directement sur la région de Grenoble où le climat à la même altitude est marqué par deux fois plus de précipitations, elle fonctionne donc comme un corridor aux perturbations venant de cette zone. Cela explique que le col du Lautaret ainsi que le col du Galibier voisin marquent la limite de répartition de nombreuses plantes d'affinités méditerranéennes. En effet, cette position de charnière est caractérisée par un climat avec une forte influence méditerranéenne en direction de Briançon.
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kilomètre 57,37
latitude 45.0355
altitude 2057 m
longitude 6.40513
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P

Paravalanche de la Marionnaise

Monument & architecture
Dans la vallée de la Guisane, la route du col du Lautaret est par endroits très exposée au risque d'avalanche. Dès sa construction, plusieurs mesures ont été prises. La première est un long ouvrage paravalanche semi-ouvert qui permet aux éventuelles coulées de passer au-dessus de la route pour s'écouler plus bas dans la pente. Un peu plus en aval c'est une autre solution, plutôt originale qui a été choisie : la configuration des lieux ne se prêtant pas à la construction d'un paravalanche classique, deux tunnels de dérivation ont été creusés sur les côtés (le Rif Blanc et les Vallois). En cas de risque avalancheux important, la route est fermée et la circulation déviée temporairement par les tunnels. Une fois l'épisode passé, la route est dégagée et rouverte à la circulation.
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kilomètre 58,62
latitude 45.0398
altitude 2005 m
longitude 6.41269
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Q

L'Alpe du Lauzet

Monument & architecture
L'Alpe du Lauzet est un hameau d'alpage planté à 1 940 m d'altitude, en dessous de l'Aiguillette du Lauzet, qui culmine à 2 717 m, sur la commune du Monêtier-les-Bains. Le hameau est aligné à mi-pente afin d'éviter les avalanches qui se déchargent régulièrement dans le fond du vallon. Les quelques maisons servaient autrefois de lieu d'estive pour les habitants du Lauzet, dans la vallée de la Guisane. Sur la porte de la chapelle, une plaque indique que cinq personnes sont mortes ensevelies par une avalanche durant l'hiver 1892.
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kilomètre 66,25
latitude 45.0256
altitude 1943 m
longitude 6.47445
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R

L'escalade en rive gauche de la Guisane

Point d'intérêt naturel
Si la rive droite de la vallée de Guisane et les hauts sommets des Écrins font rêver les alpinistes, le massif des Cerces avec ses grandes falaises calcaires en rive gauche est le paradis des grimpeurs. De nombreux sites de tous niveaux y ont été ouverts depuis les années 1930. La Tour Termier ouvre le bal rapidement suivie par Roche Robert, Roche Colombe et la fameuse Aiguillette du Lauzet. Grandes voies, sites écoles ou via ferrata (celle du Lauzet est l'une des premières de France), il y en a pour tous les goûts. En pleine saison, certains parkings sont bondés et on entend résonner le cliquetis des mousquetons !
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kilomètre 67,61
latitude 45.0192
altitude 2335 m
longitude 6.4798
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S

Captage de la Moulette

Point d'intérêt naturel
De la neige des sommets à l'eau du robinet il n'y a qu'un pas : le captage des sources. Située à plus de 2 150 m d'altitude à l'entrée du vallon de la Moulette, le captage haut de la Moulette fournit à la commune du Monêtier-les-Bains une partie de son eau potable. Avec ses 164 milliers de m3 d'eau souterraine prélevés chaque année, la source est importante pour le village. Cette eau est naturellement potable et répond aux exigences de qualité en vigueur pour l'ensemble des paramètres mesurés par le contrôle sanitaire.
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kilomètre 74,09
latitude 44.9903
altitude 2161 m
longitude 6.52899
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T

La Croix de Toulouse

Points de vue, panorama
La Croix de Toulouse (Crux Tholosanorum) est érigée, au XVIe siècle, par l’ordre religieux en l’honneur du seigneur Antoine Tholosan, qui avait financé le Couvent des Cordeliers.Les armes de cette famille figuraient à l’origine sur le linteau du portail d’entrée de la Croix de Toulouse mais seul l’écusson est aujourd’hui visible, les armes ayant été martelées à la Révolution Française.    
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kilomètre 96,82
latitude 44.9107
altitude 1968 m
longitude 6.64656
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U

Fort des Salettes

Lieu historique
Le fort a été envisagé par Vauban dès 1692 pour occuper un replat dominant dangereusement la ville. Sa réalisation, à partir de 1709, fut guidée par les plans établis de son vivant. L'ouvrage a été agrandi entre 1845 et 1850.Le fort appartient à la Ville de Briançon et fait partie des ouvrages inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial pour l’œuvre de Vauban
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kilomètre 99,24
latitude 44.9048
altitude 1464 m
longitude 6.65152
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V

La calamagrostide argentée

Point d'intérêt naturel
Cette graminée (on dit maintenant poacée) forme de grosses touffes sur les terrains pierreux, secs et ensoleillés. Elle pousse ici en abondance sur le talus de la piste forestière, profitant de l'ensoleillement apporté par la trouée dans la forêt. Ses inflorescences aux reflets dorés argentés sont composées de fleurons munis de longues arêtes et sont très vaporeuses. À la fin de l’été, quand elle est mûre, elle forme de gros bouquets chatoyants dans la lumière du soir. 
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kilomètre 125,01
latitude 44.8422
altitude 1590 m
longitude 6.56561
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W

Le hameau de Bouchier

Lieu historique
Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 
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kilomètre 126,27
latitude 44.8322
altitude 1510 m
longitude 6.56501
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X

Le chêne pubescent

Point d'intérêt naturel
Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 
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kilomètre 128,52
latitude 44.8275
altitude 1503 m
longitude 6.54798
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Y

La grive draine

Point d'intérêt naturel
Elle est présente toute l'année, profitant en hiver des nombreuses baies du gui poussant sur les pins. En été, ce sera plutôt insectes, escargots ou vers pour le repas. En hiver, elle se déplace souvent en petites troupes pleines de cris d'alarme : trrrrrrrrr, trrrrrrrr. Dès le mois de mars cependant, les mâles lancent leur chant flûté ressemblant un peu à celui du merle.
Informations complémentaires


kilomètre 130,21
latitude 44.8326
altitude 1369 m
longitude 6.53862
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Z

L'ascalaphe soufré

Point d'intérêt naturel
Un drôle d’insecte mi-papillon mi-libellule, aux grandes antennes noires, aux ailes transparentes teintées de jaune ou de blanc et aux nervures bien marquées, vole sur la prairie aux heures chaudes de la journée. C’est l’ascalaphe soufré. Les ascalaphes font partie de la famille des névroptères et sont cousins des fourmilions et des chrysopes. Ce sont des prédateurs de petits insectes, surtout des mouches. 
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kilomètre 130,70
latitude 44.8307
altitude 1306 m
longitude 6.53858
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Les aigles de la Tête d'Aval

Point d'intérêt naturel
On peut observer des aigles planant autour de la Tête d’Aval, qui bénéficient, aux heures chaudes de la journée, de l’air s’élevant au-dessus des falaises calcaires. Ayant ainsi pris de l’altitude, ils peuvent aller rejoindre leur territoire de chasse sans donner un coup d’aile. 
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kilomètre 130,84
latitude 44.8311
altitude 1290 m
longitude 6.53714
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Le four banal

Monument & architecture
Le Seigneur faisait construire un four banal dont il assurait l’entretien. Les habitants pouvaient utiliser ce four en contrepartie d’une taxe. Les familles préparaient leur propre pâte dans le pétrin familial et chacune d’elles venait faire cuire le pain dans le four. L'ordre de passage était tiré au sort. 
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kilomètre 132,37
latitude 44.824
altitude 1118 m
longitude 6.53983
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Le village des Vigneaux

Lieu historique
Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.
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kilomètre 132,78
latitude 44.8225
altitude 1077 m
longitude 6.53627
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Truite

Point d'intérêt naturel
Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).
Informations complémentaires


kilomètre 134,45
latitude 44.8171
altitude 1022 m
longitude 6.5515
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Les bergeronnettes

Point d'intérêt naturel
Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.
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kilomètre 135,95
latitude 44.8053
altitude 995 m
longitude 6.55855
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Les larves de phryganes

Point d'intérêt naturel
Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.
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kilomètre 136,16
latitude 44.8058
altitude 995 m
longitude 6.56214
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Les strates

Point d'intérêt naturel
La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses.
Informations complémentaires


kilomètre 136,17
latitude 44.8062
altitude 995 m
longitude 6.56259
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Le bulime zébré

Point d'intérêt naturel
S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol.
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kilomètre 136,27
latitude 44.8064
altitude 1035 m
longitude 6.56358
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Le barry de la Batie

Lieu historique
On peut voir, en rive droite de la Durance, les vestiges d'un grand mur. Improprement nommé mur des vaudois, cette ligne de fortification (un barri en occitan alpin) édifiée au 14ème siècle servait de barrière douanière et sanitaire entre le Briançonnais et l'Embrunais, dont faisait partie L'Argentière-la-Bessée. Elle barrait toute la vallée de la Durance. Ce qu'il en reste est classé Monument historique.
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kilomètre 136,33
latitude 44.806
altitude 1063 m
longitude 6.56432
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Les mines d’argent

Monument & architecture
Le sentier passe à proximité des mines d’argent qui ont donné son nom à la commune de l’Argentière. Leur exploitation a débuté à l’époque médiévale puis s’est éteinte avant de reprendre au XIXème siècle. Elles ont définitivement fermé en 1908. Depuis 1992, le site fait l’objet de fouilles archéologiques avec d’importants travaux de dégagement de matériaux charriés par les crues du Fournel. Leur visite avec un guide (sur réservation) laisse admiratif : que d’ingéniosité et de travail pour extraire la galène argentifère !
Informations complémentaires


kilomètre 139,97
latitude 44.7878
altitude 1276 m
longitude 6.53264
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Le Fournel

Point d'intérêt naturel
Le torrent du Fournel est généreux. Ses eaux fournissent une grande partie de l’eau potable de la ville, alimentent des canaux d’irrigation, sont utilisées pour l’hydro-électricité et offrent un espace ludique et économique par son canyon situé dans sa gorge de raccordement à la Durance. Torrent de montagne donc impétueux, il est en revanche aménagé de seuils et endigué plus bas afin d’éviter les catastrophes naturelles. C’est le sort de nombreux torrents de montagne…
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kilomètre 140,94
latitude 44.7903
altitude 1296 m
longitude 6.52186
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Le sapin

Point d'intérêt naturel
Sur ce versant exposé au nord, nommé ubac, le sapin se plaît. Ses aiguilles ont 2 bandes blanches en dessous. Elles sont implantées de part et d’autre des rameaux et non tout autour comme chez l’épicéa. Les cônes allongés sont dressés et non pendants. Il est ici bien présent, souvent mélangé à du mélèze, à l’ombre duquel il peut pousser. À l’inverse, le mélèze, arbre de lumière, ne peut pousser sous un couvert de sapins !
Informations complémentaires


kilomètre 141,84
latitude 44.7881
altitude 1390 m
longitude 6.52114
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Le chardon bleu

Point d'intérêt naturel
Le vallon du Fournel est bien connu pour abriter le plus grand site des Alpes de chardons bleus. Cette réserve se situe aux Deslioures, au bout de la route. Cependant d'autres localités existent dans le vallon, comme ici. Cette espèce rare s'étant adaptée aux prairies de fauche d'altitude, des mesures agro-environnementales de report de pâturage ou de fauche tardive en fin d'été sont pratiquées afin qu'elle ait le temps de fabriquer ses graines.
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kilomètre 143,67
latitude 44.7825
altitude 1557 m
longitude 6.52965
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L'alpage de Crouzet-les Lauzes

Point d'intérêt naturel
Ce parcours passe tout près de la cabane pastorale des Lauzes, camp de base du berger ou de la bergère en charge de l'alpage de Crouzet-les-Lauzes. Les quartiers bas de ce pâturage sont difficiles à surveiller car en forêt, sous le mélézin, on perd de vue de nombreuses bêtes. Les quartiers hauts, exploités en août, sont quant à eux éloignés.
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kilomètre 145,99
latitude 44.7798
altitude 1741 m
longitude 6.52396
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La libellule à quatre taches

Point d'intérêt naturel
Autour du lac circulent des libellules. L'une d'entre elles est assez facilement identifiable : la libellule à quatre taches. Elle se nomme ainsi car une tache est présente sur chacune de ses quatre ailes. La femelle pond ses oeufs sur la végétation flottante et les larves sont aquatiques. Elle se nourrit principalement de moustiques et de moucherons qu’elle capture dans les airs. C’est également dans les airs que le mâle et la femme s'accouplent… Une véritable acrobate !
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kilomètre 147,79
latitude 44.768
altitude 1844 m
longitude 6.53616
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Le rougequeue à front blanc

Point d'intérêt naturel
Le rougequeue à front blanc, cousin du rougequeue noir, s’en distingue par… son front blanc, ainsi que par son poitrail orange. Du moins chez le mâle, la femelle de l’un comme de l’autre étant plus terne et brunâtre, mais avec une queue orangée également. Il revient d’Afrique début avril et trouve dans les alentours une cavité dans un arbre ou dans un vieux mur pour nicher. 
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kilomètre 150,18
latitude 44.7585
altitude 1406 m
longitude 6.53056
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L’huile de marmotte

Point d'intérêt naturel
D’antan, l’huile permettait aux habitants de Freissinières de cuisiner mais aussi de s’éclairer. L’huile de noix ou d’amandes était difficile à produire du fait de l’altitude. Le prunier de Briançon résiste en montagne et les prunes jaunes de cet arbre fruitier contiennent des amandes. Ces amandes étaient pressées dans des moulins pour produire une huile aux vertus médicinales : l’huile de marmotte. 
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kilomètre 151,34
latitude 44.7535
altitude 1195 m
longitude 6.53466
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Le cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
On peut souvent observer le cincle plongeur, qui comme son nom l'indique plonge ! Puis il marche à contre-courant au fond de l'eau pour chasser des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. C'est un indicateur de la présence de ces petits animaux et donc de la bonne qualité des eaux.
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kilomètre 152,33
latitude 44.7514
altitude 1200 m
longitude 6.5229
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Le mélèze

Point d'intérêt naturel
Emblème des Alpes du sud, ce résineux perdant ses aiguilles en hiver, se pare d’or et illumine la montagne à l’automne. Les mélézins sont entretenus par le pâturage des troupeaux. Sans eux, d’autres arbres comme le sapin ou différents pins peuvent pousser pour donner un autre type de forêt. Espèce pionnière, le mélèze ne craint pas la lumière pour s’installer. Son bois résistant et imputrescible a toujours servi pour la construction des maisons.
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kilomètre 155,48
latitude 44.7457
altitude 1601 m
longitude 6.52398
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Le demi deuil

Point d'intérêt naturel
De nombreux papillons profitent du soleil le long de la piste. L’un d’eux est très facile à reconnaître. Tout en noir et blanc, il a été nommé demi-deuil, peut-être parce que son « inventeur » était pessimiste ! Les anglais ont privilégié le blanc, qui l’on nomme « marbled white », le blanc marbré ! C’est un papillon commun dont les chenilles se nourrissent de graminées. 
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kilomètre 161,63
latitude 44.7297
altitude 1457 m
longitude 6.55643
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Le gardon

Point d'intérêt naturel
C’est l’un des poissons « blancs » les plus répandus. Il a un corps en forme de fuseau, comprimé latéralement, et recouvert de grandes écailles argentées. Ses nageoires inférieures et ses yeux sont teintés de rouge. Opportunistes, ils consomment aussi bien des végétaux que de toutes petites proies comme les larves et les moustiques. Ils forment des bancs importants et la plupart des pêcheurs du lac font leurs premiers pas au bord de l’eau en les péchant.
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kilomètre 208,68
latitude 44.5483
altitude 781 m
longitude 6.47567
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La Perche commune

Point d'intérêt naturel
La Perche a le corps gris-vert, avec des zébrures sombres. Ses écailles sont rugueuses. Elle possède deux nageoires dorsales dont une à rayons épineux. Ses nageoires inférieurs et caudales sont orangées. Elle peut atteindre une quarantaine de centimètres. C’est un carnassier grégaire et opportuniste. Elle se nourrit d’invertébrés et d’écrevisses, mais chasse aussi les poissons en meutes organisées. Elle permet à de nombreux débutants pécheurs de faire leurs premières armes dans la pêche aux carnassiers.
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kilomètre 208,68
latitude 44.5478
altitude 777 m
longitude 6.47629
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Le Canard colvert

Point d'intérêt naturel
Peu farouche, ce barboteur préfère s’alimenter en surface ou à faible profondeur en avançant à coups de pattes circulaires et alternés : il plonge la tête dans l’eau et bascule vers l’avant. Il niche en bord de Durance, il est omnivore et se nourrit de d'invertébrés, de petits poissons et d’herbes... Le mâle est facilement reconnaissable pendant la période nuptiale par sa tête vert brillant. Après cette période, il mue et prend une couleur gris-brun proche de celle des femelles et des jeunes.
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kilomètre 208,92
latitude 44.5479
altitude 781 m
longitude 6.47273
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L’amour blanc

Point d'intérêt naturel
Ce poisson tient son nom du fleuve dont il est originaire, le fleuve Amour qui tient lieu de frontière entre la Chine et la Sibérie. Son corps est puissant et ressemble à celui de la carpe, mais ses yeux implantés très bas diffèrent nettement. L’introduction raisonnée et réversible de cette espèce par la ville d’Embrun et les pêcheurs, est une manière douce, écologique et maitrisée de résoudre le problème de la prolifération des végétaux dans le plan d’Eau d’Embrun.
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kilomètre 208,97
latitude 44.5475
altitude 781 m
longitude 6.47202
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Goéland Leucophée

Point d'intérêt naturel
Il a remonté la Durance et s'est installé sur le lac où il retrouve des conditions favorables à sa survie (eau libre). Ce goéland, cousin des mouettes, est omnivore. On peut observer la colonie fixée autour du lac toute l’année.  Ils sont généralement gris ou blancs, avec des marques noires sur les ailes. Ils ont un bec long et épais et des pieds palmés de couleur jaune. Les jeunes sont de couleurs grises et mettent deux à quatre ans pour acquérir le plumage adulte.
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kilomètre 209,35
latitude 44.5465
altitude 779 m
longitude 6.46743
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Grand Cormoran

Point d'intérêt naturel
Taille : 90 cmEnvergure : jusqu’à 150 cmPoids : 2000 à 2500 grAge : 20 ans maxAspect :Oiseau aquatique de la taille d'une oie, le Grand Cormoran est presque complètement noir avec des reflets métalliques bleutés et un peu bronze, discernables à faible distance.En plumage nuptial, il arbore une gorge blanche, et une tache blanche sur la cuisse, qui disparaît souvent dès juin. Cette grande tache blanche, portée par les deux sexes, sert de signal au moment des parades. En hiver, ces marques blanches disparaissent sur les cuisses et celle de la tête diminue, ce qui rend difficile la distinction avec le Cormoran huppé, pourtant plus petit.Le Grand Cormoran possède un bec jaune puissant doté d'un crochet acéré à l'extrémité, et donc bien adapté à la capture des poissons.Le grand cormoran vit sur les côtes rocheuses ou sablonneuses, dans les estuaires, près des lacs et des grands cours d'eau. Il niche sur les falaises et les îles rocheuses, et se nourrit dans les eaux abritées. Il hiverne le long des côtes.Le grand cormoran se nourrit principalement de poisson. Il plonge pour capturer sa proie avec le bec, et il est capable de rester sous l'eau pendant plus d'une minute. Il remonte le poisson à la surface afin de l'étourdir en le secouant et de le lancer en l'air pour le retourner avant de l'avaler. Cette espèce est grégaire et niche en colonies sur les corniches des falaises, dans des arbres, sur les côtes ou à l'intérieur des terres. 
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kilomètre 209,41
latitude 44.5472
altitude 779 m
longitude 6.46685
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Pinson des arbres

Point d'intérêt naturel
Le Pinson est facilement reconnaissable à la double barre blanche sur ses ailes. C'est la plus fréquente et la plus répandue des trois espèces de pinsons. Territorial en période de reproduction, ce pinson se nourrit en grandes bandes en hiver. Du bord de la mer jusqu'à l'étage alpin, le pinson des arbres est peu exigeant même s'il a une préférence pour les forêts peu denses et fraîches. Granivore, il devient insectivore pendant la reproduction. 
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kilomètre 223,61
latitude 44.5783
altitude 1562 m
longitude 6.41628
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Point de vue sur le Lac de Serre-Ponçon

Points de vue, panorama
Ce point de vue situé au Bois de Pra Martin offre un magnifique panorama sur le lac de Serre-Ponçon. Tout à gauche, le pont de Savines-le-Lac ainsi que le Pic Morgon. A droite la vue s’ étend presque jusqu’au barrage qui se trouve en aval de Sauze-du-Lac.  En rive droite du lac se trouve le hameau de Chèrines, ainsi que la station de ski de Réallon au pied des Aiguilles de Chabrières.
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kilomètre 224,24
latitude 44.5819
altitude 1602 m
longitude 6.41374
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Le Mélèze

Point d'intérêt naturel
Arbre roi dans les montagnes des Alpes du Sud, le mélèze est le seul conifère à perdre ses aiguilles en hiver. Ses cônes, au printemps, sont d'un violet sombre caractéristique. Le mélèze est une des rares essences européennes imputrescibles (qui ne pourissent pas). C'est pourquoi malgré sa torsion au séchage il est beaucoup utilisé dans les charpentes, les abreuvoirs et autres rigoles des villages montagnards. Incapable de se régénérer sous son propre sous-bois, il a besoin d'ouvertures naturelles, parfois créés par des avalanches, pour que les jeunes pousses se développent. On le retrouve jusqu'à plus de 2200 mètres d'altitude, où il adopte alors des formes naines dans ces zones de combat. Le mélèze présenté en ce point de la randonnée est plusieurs fois centenaire.
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kilomètre 225,16
latitude 44.5878
altitude 1653 m
longitude 6.41304
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Les clapiers

Monument & architecture
« Clapier » est le terme employé dans le Sud des Alpes pour désigner un amas de pierres. Ils sont la trace d’anciennes activités agricoles. En effet, les épierrements permettent de regrouper les pierres afin de nettoyer les champs. Cela facilite le travail du sol et permet de gagner de la place.  A l’époque tout se faisait à la main.
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kilomètre 225,28
latitude 44.5883
altitude 1649 m
longitude 6.4123
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Murs de soutènement

Lieu historique
Les murs de soutènement sont réalisés en pierre sèche. On les appelle des restanques en Provence. Ils permettent dans les zones pentues de pouvoir mettre en place des terrasses de culture en retenant la terre. A l’époque, leurs constructions ont permis à des générations de paysans de vivre de leurs terres, devenues ainsi fertiles et cultivables. Aujourd’hui, de nombreux chercheurs et artisans essayent de se réapproprier cette technique ancestrale.
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kilomètre 230,24
latitude 44.5927
altitude 1369 m
longitude 6.36837
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Rougequeue noir

Point d'intérêt naturel
Monsieur Rougequeue noir arbore une calotte grise et une tâche blanche sur les ailes, une queue et un croupion roux. Oiseau montagnard à l'origine, il s'est adapté à d'autres milieux, pour peu qu'il y trouve un ambiance rocheuse. C'est le cas ici, sur le versant de Roche Méanne. Le rougequeue noir est un oiseau commun, vif et très actif : il chasse sans cesse les insectes en volant au sol. Souvent haut perché sur un mur ou un rocher, il lance ses cris d'alarmes brefs en ployant ses pattes. Son chant bavard, ponctué de « froissements de papier » est caractéristique. Migrateur partiel, il descend dans les basses vallées pour passer l'hiver.
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kilomètre 231,16
latitude 44.5972
altitude 1435 m
longitude 6.36331
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Merle de roche

Point d'intérêt naturel
Le merle de roche ou monticole de roche affectionne les pierres et le soleil. Il ne nous rend visite que d'avril à fin août pour nicher soit à même le sol, soit dans une anfractuosité de rocher. Poitrine orangée, tête bleue, croupion blanc, il lance de douces et claires strophes mélodieuses.
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kilomètre 231,24
latitude 44.5981
altitude 1482 m
longitude 6.36258
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Perdrix bartavelle

Point d'intérêt naturel
La perdrix bartavelle vit en montagne sur les versants bien exposés, comme ici sur le versant de Roche Méanne. Tous les deux ans, les gardes du Parc national des Ecrins les dénombrent sur ce versant. Avant le lever du jour, ils partent chacun sur des « quartiers » différents avec de petits magnétophones pour imiter le chant de ces oiseaux. « Nous gardons l'oreille attentive en guise d'une éventuelle réponse ». Le chant indique la présence d'un « mâle chanteur ». « Parfois nous n'entendons que leur chant, mais quelques fois, tout à coup, le silence de la montagne est interrompu par un fracas de battements d'ailes nous faisant sursauter. Nous avons juste le temps de les compter et de les voir plonger à grande vitesse ».
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kilomètre 231,38
latitude 44.5987
altitude 1508 m
longitude 6.36146
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Chênes et pins

Point d'intérêt naturel
Chênes et pins vivent ici ensemble. Ils remplacent d'anciennes prairies de fauche entretenues jadis par les réallonais. La pinède se compose de pins noirs et de quelques pins sylvestres. Le pin noir d'Autriche a des aiguilles longues, rigides, piquantes et vert foncé ; celles du Pin sylvestre sont courtes, vrillées d'un vert glauque. En raison de sa rusticité, le Pin noir d'Autriche fût introduit au XIXème siècle et fut souvent utilisé pour restaurer les sols érodés des montagnes méridionales. Ce fût le cas ici, sur le versant « adroit » (adret ou sud) de Réallon où il fut planté par les services de Restauration en Montagne au début du XXème siècle pour stabiliser les pentes et ainsi protéger le village et la route.
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kilomètre 231,53
latitude 44.5986
altitude 1530 m
longitude 6.35961
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Chevreuil

Point d'intérêt naturel
Caché dans les bois de pins, le chevreuil montre parfois sa tête fine à l'aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces ou crottes peuvent trahir sa présence : une empreinte en forme de cœur de ses frêles sabots, des troncs d'arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours, le sol gratté par le brocard qui marque son territoire à la période du rut. Ses petites crottes rondes et noires en amas sont appelées « moquettes » ! Parfois c'est un aboiement sonore et guttural qui résonne depuis le bois. A vos oreilles !
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kilomètre 231,58
latitude 44.5989
altitude 1560 m
longitude 6.35918
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Écureuil

Point d'intérêt naturel
Saviez-vous que l’écureuil utilise un langage très élaboré ? C'est un langage des signes, avec des mimiques et des attitudes, sans oublier les mouvements de la queue.  Il possède aussi un langage sonore assez étendu. Il glousse, glapit, grogne ou râle, il caquette aussi. Alors, si vous n'en voyez pas sortir du bois, ne faîtes pas de bruit, peut-être aurez vous la chance d'entendre s'exprimer furtivement ce petit animal.
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kilomètre 231,66
latitude 44.5983
altitude 1522 m
longitude 6.35812
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Circaète Jean le Blanc

Point d'intérêt naturel
Le circaète Jean-le-Blanc est un gros rapace très reconnaissable à sa face ventrale blanche et sa grosse tête souvent marron chocolat. La confusion est toutefois possible avec certaines buses variables très claires. Ce migrateur transsaharien se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques, les garrigues, les friches, les milieux rocheux mais aussi en montagne jusque dans les pelouses alpines. Le nid assez petit est souvent bâti dans les pins.
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kilomètre 233,33
latitude 44.6053
altitude 1473 m
longitude 6.34101
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Catananche bleue

Point d'intérêt naturel
Cette plante appelée aussi cupidone est une espèce sub-méditerranéenne, elle vit dans les zones sèches et n'est présente qu'au sud du territoire du parc national des Écrins, dans le Champsaur, l'Embrunais et la Vallouise. Haute de 70cm et mauve au cœur violet foncé, elle fleuri de juin à septembre. Fanée, il ne reste que les bractées translucides qui crissent sous les doigts d'où son autre nom : la cigaline.
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kilomètre 234,04
latitude 44.6108
altitude 1464 m
longitude 6.33689
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Lis martagon

Point d'intérêt naturel
Dans le sous-bois au début de l’itinéraire, puis dans les pelouses, il est remarquable par sa longue hampe florale dressée. Elle est agrémentée de trois à dix fleurs d’un rose violacé ponctué de pourpre qui laissent apparaître de longues étamines orangées. Il faut l'admirer sans le respirer car il est aussi beau que malodorant !
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kilomètre 235,09
latitude 44.6153
altitude 1550 m
longitude 6.32824
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Aigle royal

Point d'intérêt naturel
L'Aigle Royal est un grand rapace atteignant 2,30 mètres d'envergure. Il est un prédateur par excellence équipé d'armes redoutables : un vol rapide adaptable aux situations les plus acrobatiques et des serres acérées d’une grande puissance. Sa vue perçante, huit fois plus précise que celle de l'être humain, lui permet de détecter ses proies : de la marmotte au jeune chamois, en passant par le lagopède et le lièvre. L'Aigle Royal est également volontier charognard, notament en hiver quand la nourriture se fait rare.
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kilomètre 245,91
latitude 44.567
altitude 1637 m
longitude 6.34764
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Ruines du village de Faudon

Lieu historique
Mais que ce sont ces amas de pierres alignés dans les herbages sous la Croix St-Philippe ? Bien placés sur un petit plateau ensoleillé, des murs, des entrées, des rues. Il s'agit de l'ancien village de Faudon, résidence séculaire des habitants d'Ancelle. Des fouilles archéologiques ont pu faire remonter l'occupation du site aux environs de 400 à 600 av. J.-C., le village serait donc plus ancien que Gap elle-même ! La position stratégique de ce promontoire vit se succéder plusieurs constructions de surveillance, dont une tour à signaux romaine fortifiée au XIe siècle. Au Moyen-âge, le site accueillait plus de 400 personnes, mais en 1210, un incendie détruisit la Tour Saint-Félix ainsi que l'église et les habitations, provoquant l'abandon du village. Les habitants allèrent s'installer au lieu-dit « Le Château d'Ancelle ». 
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kilomètre 267,27
latitude 44.6015
altitude 1650 m
longitude 6.20037
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Le plateau d’Ancelle

Point d'intérêt naturel
Après le recul des glaciers venant de la Durance et de la Roanne, les moraines frontales et latérales formèrent un barrage naturel au bout du bassin d’Ancelle. Un grand lac glacière se créa progressivement. Entre le Vème et le VIème siècle, le lac se vida. La forêt envahit alors le plateau fertile et ce n’est qu’au VIIIème siècle que les hommes le déforestèrent pour des cultures.
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kilomètre 272,06
latitude 44.6337
altitude 1375 m
longitude 6.19047
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Bocage

Point d'intérêt naturel
Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !
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kilomètre 307,26
latitude 44.7195
altitude 1133 m
longitude 6.0645
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Richesse ornithologique

Point d'intérêt naturel
Trente années d’inventaires attentifs ont permis de recenser 220 espèces d’oiseaux dans la vallée. Une richesse exceptionnelle qui tient tant à la variété des paysages (entre bocage, zones humides, forêts et haute montagne) qu’à la situation charnière du Champsaur : plus tout à fait nord-alpin, déjà bien ouvert sur le sud par les seuils de Manse et de Bayard, propice aux échanges et donc aux migrateurs tels aigrettes, sarcelles, kobez ou gobemouches …
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kilomètre 310,40
latitude 44.7362
altitude 1187 m
longitude 6.05359
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Prairies de fauche

Point d'intérêt naturel
Lorsqu’elles n’ont pas été bouleversées par les techniques récentes de fertilisation et d’ensilage, elles abritent encore régulièrement une cinquantaine d’espèces végétales. Les plus emblématiques tels le narcisse des poètes, le salsifis des Alpes, la sauge des prés, le sainfoin, le trolle d’Europe rythment tour à tour les paysages de leurs variations colorées.
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kilomètre 311,22
latitude 44.7417
altitude 1163 m
longitude 6.04908
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Canal des Herbeys

Monument & architecture
Depuis longtemps les habitants du Valgaudemar ont essayé de maîtriser l'eau pour pallier les faibles précipitations estivales. Le canal des Herbeys est encore fonctionnel et bien utilisé. Il permet, avec plus de 600 litres à la seconde, d’arroser « à l’arrêt » 289 ha sur les communes de Chauffayer et de St-Jacques. Long de 28 km environ, il fut entrepris puis achevé sous l’initiative de François Dupont de Pontcharra des Herbeys. Il est entretenu tous les ans par les membres du syndicat des utilisateurs, qui passent plusieurs journées à curer le canal et consolider les voûtes.
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kilomètre 317,52
latitude 44.7765
altitude 933 m
longitude 6.05347
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La Séveraisse

Point d'intérêt naturel
La Séveraisse est un sous-affluent du Rhône par le Drac et l'Isère. Située dans la vallée du Valgaudemar, elle prend sa source dans les glaciers du Massif des Écrins et se jette dans le Drac au niveau de La Trinité. La longueur de son cours d'eauest de 33 km. La Séveraisse a vingt-neuf affluents dont les plus importants sont :- le torrent du Gioberney,- le ruisseau de Navette,- le torrent de Prentiq.
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kilomètre 319,08
latitude 44.7844
altitude 877 m
longitude 6.06392
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Lac du Sautet

Point d'intérêt naturel
Idéalement construit dans le canyon du Sautet, le barrage permet la production de 175 millions de kWh par an avec une puissance maximale de 76000 kW, depuis 1935. Il régule le débit du Drac, permettant les activités touristiques et nautiques (pêche, baignade, canotage, tyrolienne, via-ferrata...) dans le cadre agricole fertile de la vallée du Drac surnommée « petit paradis » ou « petit Nice ».
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kilomètre 333,24
latitude 44.8004
altitude 754 m
longitude 5.95217
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La faille de Chantelouve

Point d'intérêt naturel
Située sur les communes de Chantelouve et d'Ornon et se poursuivant vers le nord et vers le sud, la faille du Col d'Ornon est un accident géologique majeur qui a permis, grâce à sa découverte et à son interprétation, de compléter la théorie de la formation de la chaîne alpine. L'interprétation géologique du site remarquable de « La Chalp de Chantelouve » a favorisé la datation et la compréhension de certaines phases de la formation des Alpes. C’est notamment à partir de l’observation de la faille du Col d’Ornon que les géologues ont développé la théorie des « blocs basculés » et compris le rôle et le mode de fonctionnement d’accidents géologiques alpins fondamentaux. Aujourd’hui, de nombreux étudiants en géologie et géologues de France et du monde entier viennent observer ce site clé.
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kilomètre 370,67
latitude 44.9771
altitude 1135 m
longitude 5.95809
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Aulnaie blanche

Point d'intérêt naturel
L’aulnaie blanche est composée principalement d’aulnes blancs. Leur nom vient du fait que le dessous de leurs feuillages est recouvert d’un duvet blanchâtre et argenté. Se situant le long des torrents, l’aulnaie pour se développer a besoin de terrains régulièrement remaniés par les crues torrentielles. Du fait de nombreux travaux d’endiguement des torrents et de prélèvement de matériaux dans les lits des cours d’eau, l’Aulnaie blanche devient rare en Europe. L’Aulnaie blanche du col d’Ornon, d'intérêt national et inscrite au réseau Nature 2000, est la plus vaste de France, avec une superficie d’environ 250 ha. Elle s’observe le long de la Malsanne, du Merdaret et de la Lignarre.
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kilomètre 375,44
latitude 45.0092
altitude 1386 m
longitude 5.96948
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Prairies de fauche du Col d'Ornon

Point d'intérêt naturel
Les spécialistes agricoles considèrent qu'une prairie est naturelle dans la mesure où elle n'a subi aucun apport de fumure ni de labour durant les dix dernières années écoulées. Ces prairies sont d'une grande richesse floristique quant au nombre d'espèces de plantes et par conséquent elles accueillent une myriade d'insectes pollinisateurs, dont les abeilles domestiques évidemment.
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kilomètre 376,10
latitude 45.0147
altitude 1365 m
longitude 5.97151
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La vie des habitants au XXème siècle

Lieu historique
Autrefois, les populations vivaient essentiellement d’agriculture et d’élevage. Les terres étaient rares, d’autant plus que la plaine du Bourg-d’Oisans était inondée en permanence et constituait même un lac (le lac Saint Laurent) jusqu’au XIIIe siècle. Alors les paysans allaient conquérir sur la forêt des espaces cultivables. C’était aussi une manière de s’affranchir des obligations qu’imposaient les seigneurs de l’époque. Ils recherchaient naturellement des sites épargnés par les risques naturels et  si possible, bien ensoleillés.
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kilomètre 387,87
latitude 45.0567
altitude 738 m
longitude 6.02594
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