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Tour du plateau d'Emparis depuis Mizoën en 4 jours

  • Thématique Balade
  • Mis à jour le 04/05/2022
  • Identifiant 1788833
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Parking
Commerces
Location
Transport
Garage / Réparation
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
96h01 - Difficile
distance
43,4 km
type parcours
altitude
3008 m 2821 m 1264 m -2851 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
Mizoen
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
sportifs

Photos & vidéos (4)

description

Cette itinérance de 4 jours permet de côtoyer le plateau d’Emparis, lieu unique du massif des Écrins, et d’atteindre le Pic du Mas de La Grave (3020m).Le tour commence par une courte étape qui invite à flâner de villages en hameaux. Le sentier prend de la hauteur sur des chemins schisteux en balcons, et permet d’arriver au lac du Lauvitel et son sentier découverte, puis au hameau des Clots, surplombé par une des plus belles cascades pétrifiantes d'Isère.La seconde étape longe tout d’abord le torrent de la Pisse amenant en surplomb de la fameuse cascade pétrifiante. On accède ensuite rapidement aux refuges du Fay et des Mouterres via une piste pastorale. Le chemin rejoint alors le Plateau d’Emparis et ses deux lacs emblématiques : lac Lerié et lac Noir, où se révèlent les glaciers des Écrins et La Meije.Le troisième jour est rythmé par l’imposante présence du Pic du Mas de La Grave (3020m). Du vallon de la Buffe, l’ascension jusqu’au Pic est incontournable pour les randonneurs chevronnés et offre une vue à 360°. Retour ensuite aux refuges du Fay et des Mouterres pour la nuit.La dernière étape, permet de clôturer en toute douceur cette itinérance.  La descente évolue dans les alpages et permet, via des sentiers schisteux, de rejoindre Mizoën. Retour à la civilisation en côtoyant la vie d'antan, à travers ruines de chalets d'alpages et terrasses faites à main d'homme.

Départ

Mizoën

Arrivée

Mizoën

Ambiance

Depuis Emparis, chaque regard apporte son lot de beauté. En bas, le lac du Chambon, en haut, les sommets majestueux des Écrins. Le plateau constitue une des plus belles vues que l'on puisse avoir sur la Meije, le Rateau et le glacier de la Girose. Le Pic du Mas de la Grave est quant à lui majestueux, il est l’objectif incontournable pour les randonneurs aguerris qui viennent dans la vallée.

Accès routier

Depuis le Bourg d'Oisans, emprunter la D1091 jusqu'au lac du Chambon. Après le pont, quitter la route départementale pour vous diriger à gauche vers la route menant à Mizoen. Depuis Briançon, emprunter la D1091 jusqu'au lac du Chambon. Avant le pont, quitter la route départementale pour vous diriger à droite vers la route menant à Mizoen.

Parking conseillé

Parking des Clots, au bout de la piste après le hameau des Aymes.

Transport en commun

Depuis Grenoble ou Bourg d'Oisans, emprunter la ligne 3030 jusqu'au barrage du Chambon, puis traverser le pont et emprunter le GR50 jusqu'à Mizoen. http://www.itinisere.frDepuis Briançon, prendre la ligne LER35, jusqu'au barrage du Chambon, puis traverser le pont et emprunter le GR50 jusqu'à Mizoen.https://zou.maregionsud.fr/https://www.autocars-resalp.com

Recommandations

Le sentier emprunté par le GR 50 fait l'objet d'une interdiction de la pratique du VTT (Arreté du Maire de Mizoën).Sentier un peu vertigineux pour la 1ère étape.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

infos parcours (12)

1

Salicaire

Tout l’été durant, la salicaire, avec ses beaux épis de fleurs pourpres, parsème de couleurs le petit lac du Lovitel. Considérée comme une mauvaise herbe à détruire, elle tient pourtant son rang parmi les simples (plantes à usage médicinal). Ses propriétés astringentes, entre autres, la font considérer comme un bon remède contre les coliques des nourrissons quand poussent les dents. Du côté culinaire, on consommait autrefois ses jeunes pousses ou la moelle de ses tiges cuites en guise de légumes. On pouvait aussi faire infuser ses feuilles en guise de thé.
Informations complémentaires


kilomètre 2,70
latitude 45.0424
altitude 1435 m
longitude 6.17581
2

Lac Lovitel

Outre le fait d'être l'une des rares zones humides d'altitude de la haute Romanche, le lac Lovitel a la particularité de s'assécherpartiellement au cours de l'été pour se transformer en marais. Il devient ainsi idéal pour le développement des amphibiens qui bénéficie de l'absence de poissons, leurs prédateurs. Par ailleurs, la qualité écologique du milieu est remarquable. Plusieurs espèces à forte valeur patrimoniale sont présentes sur le site, notamment l'ophioglosse commun et le pigamon simple, tous deux protégés à l'échelon régional.
Informations complémentaires


kilomètre 2,75
latitude 45.0422
altitude 1425 m
longitude 6.17697
3

Alyte ou crapaud accoucheur

Au printemps, une note brève émise à intervalles réguliers résonne aux alentours du lac. C’est la période amoureuse de ce petit crapaud terrestre gris, tacheté de noir et de brun ; c’est le chant du mâle pour attirer les femelles. La singularité de cet anoure là est que le mâle entoure autour de ses pattes postérieures le chapelet d’ovules émis par la femelle pour les féconder d’un jet de semence et d’urine mélangées. Il veille ainsi sur les œufs pendant plusieurs semaines. Quand  l’éclosion est proche, il se rend au point d’eau et y libère les jeunes têtards.
Informations complémentaires


kilomètre 2,75
latitude 45.0427
altitude 1425 m
longitude 6.17721
4

Fontaine pétrifiante

L’eau qui traverse le plateau d’Emparis composé de roches sédimentaires perméables, se charge de bicarbonate de calcium. Quand, plus bas, elle rencontre la couche de roches cristallines imperméables du vieux socle hercynien, l'eau suit un plan de faille établi entre les deux couches et finit par surgir en cascade aérienne. Les carbonates dissous se transforment au contact de l’air en une roche tendre appelée tuf, qui s’accumule là depuis des millénaires. Cette résurgence, ou fontaine pétrifiante, compte parmi les plus belles de France.
Informations complémentaires


kilomètre 3,05
latitude 45.0432
altitude 1520 m
longitude 6.18235
5

Le pâturage

L’activité humaine, en maintenant une activité pastorale à des altitudes élevées, doit être préservé. Le pâturage extensif permet l’entretien des prairies d’altitude, mais aussi des marais, des tourbières, des abords des lacs ... En revanche, une charge pastorale trop forte pourrait les dégrader, certains sols meubles étant très sensibles au piétinement. Le maintien des pelouses d’altitude est tributaire du pastoralisme qui en limite l’embroussaillement. En cas d’abandon du pâturage, la végétation sèche, évoluerait très rapidement vers des landes à genévriers ou vers des fourrés arbustifs à églantiers et épine vinette puis vers des ligneux, notamment des bouleaux. Avec les Mesures Agro Environnementales, souscrites par les éleveurs, l’Europe s’engage à aider les agriculteurs à maintenir ces milieux ouverts.
Informations complémentaires


kilomètre 10,10
latitude 45.0509
altitude 2441 m
longitude 6.22643
6

Exploitation et usages du tuf

Les dépôts de tuf peuvent être parfois très épais et exploités sous forme de carrières. On les trouve dans des petits cours d’eau comme en rive droite du Gâ, au niveau des Combettes. Cela donne un aspect caractéristique à ces petits torrents, qu’on appelle alors sources pétrifiantes ou tufières. Cette pierre devient très solide après sa découpe en carrière : une fois sec, le tuf constitue un matériau de construction léger, isolant et facile à tailler que l’on trouve dans le canton intégré aux constructions traditionnelles (cheminées, encadrements de fenêtres, pierres d’angle) et comme principal matériau de construction des églises, comme celle des Terrasses.
Informations complémentaires


kilomètre 17,38
latitude 45.0828
altitude 1974 m
longitude 6.25735
7

Refuge du Pic du Mas de La Grave

Ce refuge situé en bordure du torrent le Gâ et au pied du pic éponyme est une ancienne « montagne » (maison d’alpage) reconvertie en refuge depuis 2017. Le refuge, exemplaire en matière d’énergie renouvelable, vous accueille pour dormir mais aussi pour des simples repas de midi.
Informations complémentaires


kilomètre 17,83
latitude 45.0857
altitude 1913 m
longitude 6.25931
8

Pullulation des campagnols

Le campagnol terrestre, aussi appelé rat taupier, est l'une des plus grosses espèces de campagnols. Son cycle de reproduction est tel que l'espèce peut connaître des phases de pullulation. Sans que l'on en comprenne les causes, ce problème cyclique a débuté il y a quelques années au fond du vallon de la Buffe, à 2000 m d'altitude. Si les premiers indices de la présence de campagnols dans une prairie sont sans conteste les "taupinières", leur pullulation se traduit par des terrains totalement bouleversés que l'on peut prendre pour des terres labourées.
Informations complémentaires


kilomètre 18,24
latitude 45.0884
altitude 1967 m
longitude 6.25808
9

Alpages de la Buffe

Les vastes prairies du vallon pastoral de la Buffe accueillent des troupeaux de brebis d’ici et d’ailleurs. Les troupeaux transhumants viennent parfois de loin, comme ceux qui passent l’été ici et l’hiver sur la plaine de la Crau en Provence.
Informations complémentaires


kilomètre 18,87
latitude 45.0918
altitude 1970 m
longitude 6.25345
10

Vautours fauves

En vol, la silhouette des vautours fauves, rectangulaire, monolithique et contrastée, est unique. Leur envergure varie de 2,60 m à 2,80 m pour un poids de 6 à 9 kg... à jeun ! Posés, ils se caractérisent par des couleur brune et crème et un long cou couvert d'un duvet blanc et ras qui émerge d'une collerette de plumes blanches duveteuses. Grégaires, les vautours vivent en colonie dans les falaises.
Informations complémentaires


kilomètre 23,74
latitude 45.1129
altitude 2642 m
longitude 6.24381
11

Les zones humides du Rif Tort

Les températures sur le plateau d’Emparis sont caractéristiques d’un climat steppique froid sur un plateau très venté avec une température moyenne annuelle à peine supérieure à 0 degré. L’hiver s’étale sur 8 mois pendant lesquels il gèle tous les jours ou presque. Les contraintes de température particulièrement fortes sur le bassin versant du Rif Tort ont favorisé le maintien d’une flore relictuelle adaptée à ces conditions extrêmes depuis les dernières glaciations. On y trouve des formations végétales dites « arctico-alpines », une flore relique et héritée des avancées glaciaires du Quaternaire, comparable à celle que l’on retrouve sur les côtes du grand Nord. Ces formations, particulièrement rares en Europe, ont un intérêt patrimonial très élevé. On peut y observer de nombreuses espèces protégées : Laîche bicolore, Avoine odorante (relique boréale, seule station en Isère), Potamot filiforme. Le pastoralisme dans le marais est nécessaire car il limite le développement d’herbacées qui pourraient prendre la place des espèces arctico-alpines. Un équilibre délicat est à trouver entre le piétinement susceptible de détruire les espèces végétales liées aux bas-marais et le passage du troupeau qui entretient un rajeunissement du milieu, favorisant ainsi le maintien de l’habitat.
Informations complémentaires


kilomètre 33,10
latitude 45.0658
altitude 2196 m
longitude 6.22049
12

Le Vautour fauve

L'été, le Vautour fauve quitte le site de nidification, attiré par les nombreux ovins qui paissent dans les alpages. Il prend les ascendances au-dessus des crêtes. Charognard spécialisé, il tient une place fondamentale dans la chaîne alimentaire en éliminant rapidement les cadavres, limitant ainsi les risques de dispersion des maladies. Ce rôle de fossoyeur a longtemps provoqué chez les hommes dégoût et peur. En déclin dans les Alpes, il est de nouveau présent dans le massif des Écrins, suite aux programmes de réintroduction conduits depuis 1980 dans les Causses et plus récemment dans les Pré-Alpes.
Informations complémentaires


kilomètre 34,48
latitude 45.0583
altitude 2276 m
longitude 6.21176

Points d'interêt (12)

A

Salicaire

Point d'intérêt naturel
Tout l’été durant, la salicaire, avec ses beaux épis de fleurs pourpres, parsème de couleurs le petit lac du Lovitel. Considérée comme une mauvaise herbe à détruire, elle tient pourtant son rang parmi les simples (plantes à usage médicinal). Ses propriétés astringentes, entre autres, la font considérer comme un bon remède contre les coliques des nourrissons quand poussent les dents. Du côté culinaire, on consommait autrefois ses jeunes pousses ou la moelle de ses tiges cuites en guise de légumes. On pouvait aussi faire infuser ses feuilles en guise de thé.
Informations complémentaires


kilomètre 2,70
latitude 45.0424
altitude 1435 m
longitude 6.17581
Voir la fiche du point d'intéret »
B

Lac Lovitel

Lac / Etendue d'eau
Outre le fait d'être l'une des rares zones humides d'altitude de la haute Romanche, le lac Lovitel a la particularité de s'assécherpartiellement au cours de l'été pour se transformer en marais. Il devient ainsi idéal pour le développement des amphibiens qui bénéficie de l'absence de poissons, leurs prédateurs. Par ailleurs, la qualité écologique du milieu est remarquable. Plusieurs espèces à forte valeur patrimoniale sont présentes sur le site, notamment l'ophioglosse commun et le pigamon simple, tous deux protégés à l'échelon régional.
Informations complémentaires


kilomètre 2,75
latitude 45.0422
altitude 1425 m
longitude 6.17697
Voir la fiche du point d'intéret »
C

Alyte ou crapaud accoucheur

Point d'intérêt naturel
Au printemps, une note brève émise à intervalles réguliers résonne aux alentours du lac. C’est la période amoureuse de ce petit crapaud terrestre gris, tacheté de noir et de brun ; c’est le chant du mâle pour attirer les femelles. La singularité de cet anoure là est que le mâle entoure autour de ses pattes postérieures le chapelet d’ovules émis par la femelle pour les féconder d’un jet de semence et d’urine mélangées. Il veille ainsi sur les œufs pendant plusieurs semaines. Quand  l’éclosion est proche, il se rend au point d’eau et y libère les jeunes têtards.
Informations complémentaires


kilomètre 2,75
latitude 45.0427
altitude 1425 m
longitude 6.17721
Voir la fiche du point d'intéret »
D

Fontaine pétrifiante

Point d'intérêt naturel
L’eau qui traverse le plateau d’Emparis composé de roches sédimentaires perméables, se charge de bicarbonate de calcium. Quand, plus bas, elle rencontre la couche de roches cristallines imperméables du vieux socle hercynien, l'eau suit un plan de faille établi entre les deux couches et finit par surgir en cascade aérienne. Les carbonates dissous se transforment au contact de l’air en une roche tendre appelée tuf, qui s’accumule là depuis des millénaires. Cette résurgence, ou fontaine pétrifiante, compte parmi les plus belles de France.
Informations complémentaires


kilomètre 3,05
latitude 45.0432
altitude 1520 m
longitude 6.18235
Voir la fiche du point d'intéret »
E

Le pâturage

Point d'intérêt naturel
L’activité humaine, en maintenant une activité pastorale à des altitudes élevées, doit être préservé. Le pâturage extensif permet l’entretien des prairies d’altitude, mais aussi des marais, des tourbières, des abords des lacs ... En revanche, une charge pastorale trop forte pourrait les dégrader, certains sols meubles étant très sensibles au piétinement. Le maintien des pelouses d’altitude est tributaire du pastoralisme qui en limite l’embroussaillement. En cas d’abandon du pâturage, la végétation sèche, évoluerait très rapidement vers des landes à genévriers ou vers des fourrés arbustifs à églantiers et épine vinette puis vers des ligneux, notamment des bouleaux. Avec les Mesures Agro Environnementales, souscrites par les éleveurs, l’Europe s’engage à aider les agriculteurs à maintenir ces milieux ouverts.
Informations complémentaires


kilomètre 10,10
latitude 45.0509
altitude 2441 m
longitude 6.22643
Voir la fiche du point d'intéret »
F

Exploitation et usages du tuf

Point d'intérêt naturel
Les dépôts de tuf peuvent être parfois très épais et exploités sous forme de carrières. On les trouve dans des petits cours d’eau comme en rive droite du Gâ, au niveau des Combettes. Cela donne un aspect caractéristique à ces petits torrents, qu’on appelle alors sources pétrifiantes ou tufières. Cette pierre devient très solide après sa découpe en carrière : une fois sec, le tuf constitue un matériau de construction léger, isolant et facile à tailler que l’on trouve dans le canton intégré aux constructions traditionnelles (cheminées, encadrements de fenêtres, pierres d’angle) et comme principal matériau de construction des églises, comme celle des Terrasses.
Informations complémentaires


kilomètre 17,38
latitude 45.0828
altitude 1974 m
longitude 6.25735
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G

Refuge du Pic du Mas de La Grave

Refuge
Ce refuge situé en bordure du torrent le Gâ et au pied du pic éponyme est une ancienne « montagne » (maison d’alpage) reconvertie en refuge depuis 2017. Le refuge, exemplaire en matière d’énergie renouvelable, vous accueille pour dormir mais aussi pour des simples repas de midi.
Informations complémentaires


kilomètre 17,83
latitude 45.0857
altitude 1913 m
longitude 6.25931
Voir la fiche du point d'intéret »
H

Pullulation des campagnols

Point d'intérêt naturel
Le campagnol terrestre, aussi appelé rat taupier, est l'une des plus grosses espèces de campagnols. Son cycle de reproduction est tel que l'espèce peut connaître des phases de pullulation. Sans que l'on en comprenne les causes, ce problème cyclique a débuté il y a quelques années au fond du vallon de la Buffe, à 2000 m d'altitude. Si les premiers indices de la présence de campagnols dans une prairie sont sans conteste les "taupinières", leur pullulation se traduit par des terrains totalement bouleversés que l'on peut prendre pour des terres labourées.
Informations complémentaires


kilomètre 18,24
latitude 45.0884
altitude 1967 m
longitude 6.25808
Voir la fiche du point d'intéret »
I

Alpages de la Buffe

Point d'intérêt naturel
Les vastes prairies du vallon pastoral de la Buffe accueillent des troupeaux de brebis d’ici et d’ailleurs. Les troupeaux transhumants viennent parfois de loin, comme ceux qui passent l’été ici et l’hiver sur la plaine de la Crau en Provence.
Informations complémentaires


kilomètre 18,87
latitude 45.0918
altitude 1970 m
longitude 6.25345
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J

Vautours fauves

Point d'intérêt naturel
En vol, la silhouette des vautours fauves, rectangulaire, monolithique et contrastée, est unique. Leur envergure varie de 2,60 m à 2,80 m pour un poids de 6 à 9 kg... à jeun ! Posés, ils se caractérisent par des couleur brune et crème et un long cou couvert d'un duvet blanc et ras qui émerge d'une collerette de plumes blanches duveteuses. Grégaires, les vautours vivent en colonie dans les falaises.
Informations complémentaires


kilomètre 23,74
latitude 45.1129
altitude 2642 m
longitude 6.24381
Voir la fiche du point d'intéret »
K

Les zones humides du Rif Tort

Point d'intérêt naturel
Les températures sur le plateau d’Emparis sont caractéristiques d’un climat steppique froid sur un plateau très venté avec une température moyenne annuelle à peine supérieure à 0 degré. L’hiver s’étale sur 8 mois pendant lesquels il gèle tous les jours ou presque. Les contraintes de température particulièrement fortes sur le bassin versant du Rif Tort ont favorisé le maintien d’une flore relictuelle adaptée à ces conditions extrêmes depuis les dernières glaciations. On y trouve des formations végétales dites « arctico-alpines », une flore relique et héritée des avancées glaciaires du Quaternaire, comparable à celle que l’on retrouve sur les côtes du grand Nord. Ces formations, particulièrement rares en Europe, ont un intérêt patrimonial très élevé. On peut y observer de nombreuses espèces protégées : Laîche bicolore, Avoine odorante (relique boréale, seule station en Isère), Potamot filiforme. Le pastoralisme dans le marais est nécessaire car il limite le développement d’herbacées qui pourraient prendre la place des espèces arctico-alpines. Un équilibre délicat est à trouver entre le piétinement susceptible de détruire les espèces végétales liées aux bas-marais et le passage du troupeau qui entretient un rajeunissement du milieu, favorisant ainsi le maintien de l’habitat.
Informations complémentaires


kilomètre 33,10
latitude 45.0658
altitude 2196 m
longitude 6.22049
Voir la fiche du point d'intéret »
L

Le Vautour fauve

Point d'intérêt naturel
L'été, le Vautour fauve quitte le site de nidification, attiré par les nombreux ovins qui paissent dans les alpages. Il prend les ascendances au-dessus des crêtes. Charognard spécialisé, il tient une place fondamentale dans la chaîne alimentaire en éliminant rapidement les cadavres, limitant ainsi les risques de dispersion des maladies. Ce rôle de fossoyeur a longtemps provoqué chez les hommes dégoût et peur. En déclin dans les Alpes, il est de nouveau présent dans le massif des Écrins, suite aux programmes de réintroduction conduits depuis 1980 dans les Causses et plus récemment dans les Pré-Alpes.
Informations complémentaires


kilomètre 34,48
latitude 45.0583
altitude 2276 m
longitude 6.21176
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