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GR®54 - Tour de l'Oisans et des Écrins depuis La Grave, par le GR®54C

  • Thématique Balade
  • Mis à jour le 25/07/2022
  • Identifiant 1008368
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Revendeur cartes IGN
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Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
336h05 - Difficile
distance
181,4 km
type parcours
altitude
2758 m 12205 m 934 m -12159 m
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Lieu de départ
La grave
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
sportifs

Photos & vidéos (4)

description

Au départ d'un haut lieu de l'alpinisme, le randonneur prend place parmi les sommets emblématiques pour un séjour d'exception de deux semaines dans les Écrins.Au départ de La Grave, le Tour de l'Oisans et des Écrins entame son grand tour, au pied du majestueux sommet de la Meije, le long de la Romanche jusqu'à ses sources sur l'alpage de Villar d'Arène. Arrivé au col d’Arsine, le spectacle est saisissant. L’univers de haute montagne invite à rendre visite au lac glacière d’Arsine avant d’entamer une longue descente le long du torrent du Petit Tabuc jusqu’à la vallée de la Guisane et Monêtier-les-Bains. Objectif: la Vallouise par le col de l’Eychauda et les paisibles chalets de Chambran. Huit kms de route carrossable le long du torrent de l’Onde et voici l’alpage de Jas Lacroix. Le passage du Col de l’Aup Martin, le plus haut de tout l’itinéraire, est toujours un moment fort de l’aventure, et la descente sur le Pré de la Chaumette est tout aussi sportive. Pour atteindre le lac de Vallonpierre et le Valgaudemar, pas moins de trois cols taillés dans le schiste sont à négocier avec prudence. Le long de la Séveraisse, le sentier rejoint La Chapelle en Valgaudemar où l'on quitte le sentier principal pour prendre de la hauteur par une variante du GR®54 sur les hauteurs de la vallée. Du refuge de l'Olan, la vue est imprenable sur les sommets du Valgaudemar et leurs glaciers. On rejoint l'itinéraire au niveau du refuge des Souffles puis l'impressionnant col de la Vaurze. Tout aussi impressionnante est la descente sur le Valjouffrey sauvage. Le col de Côte Belle, bien vert, contraste avec les paysages de schiste rencontrés précédemment. Valsenestre, dans le vallon du Béranger, est une halte salvatrice avant de repartir pour les derniers méandres. Place au vertical col de la Muzelle, porte d’entrée pour le Vénéon. Une longue descente vers Vénosc constitue la deuxième variante du GR® où l'itinéraire côtoie la célèbre station des Deux-Alpes sur les deux versants (Vénosc et Mont-de-Lans) et rejoint le joli village de Mizoen. La suite s’élève en altitude à flanc de montagne, longeant le grand lac du Chambon situé en contrebas, pour rejoindre les refuges au pied du plateau d’Emparis. Au-dessus, le col de Souchet offre une vue cinq étoiles sur la Meije. Près de 1000 mètres de dénivelé négatif permettent de rejoindre La Grave pour cloturer cette boucle itinérante d'exception.

Départ

La Grave

Ambiance

Le GR®54 - Tour de l'Oisans et des Ecrins est un itinéraire mythique permettant de faire le tour du coeur du Parc national, l'espace protégé du massif des Ecrins. Au programme : des sommets emblématiques, des cols à l'accès parfois difficile, des refuges accueillants et une faune et flore d'exception vous attendent au départ de La Grave. Le petit plus de cet itinéraire ? Un détour par la variante alpine de l'Olan sur les hauteurs de la vallée du Valgaudemar pour profiter d'une vue spectaculaire.

Accès routier

Depuis Grenoble : 80 Km par la RD1091 direction Les stations de l'Oisans / La Grave / BriançonDepuis Gap :120 Km par la RN94 direction Briançon puis RD1091 en direction de Grenoble par le Col du Lautaret

Parking conseillé

Parking à proximité des téléphériques

Transport en commun

BUS:Ligne LER 35 au départ de Grenoble Gare SNCF / Routière - La Grave-Villar d'Arène-Briançon (Aller-Retour) / RESERVATION OBLIGATOIRE 24h à l'avance http://info-ler.fr/118-Boutique-en-ligne-LER-35.htmlLigne 3030 Transisère au depart du Barrage du Chambon ( situé à 20mn en voiture de La Grave-Villar d'Arène ) / Bourg d'Oisans puis Grenoble (Aller-Retour) http://www.transisere.fr/TRAIN:Gare SNCF de Grenoble (Isère) : liaisons régulières depuis la France entièreGare SNCF de Briançon (Hautes-Alpes) : liaisons régulières depuis Gap et Marseille. Train de nuit depuis Paris http://www.voyages-sncf.com/ ou 08 36 35 35 35.AVION:Aéroport International de Lyon St Exupéry : 166Km http://www.lyonaeroports.com Navettes jusqu'à Grenoble http://www.faurevercors-aeroport.fr/ ou 08 25 82 55 36Navettes jusqu'à La Grave, Les Samedis & Dimanches https://www.linkbus-alps.com/lignes/grenoble-aeroport/Aéroport Grenoble-St Geoirs : 125Km http://www.grenoble-airport.com/Navettes jusqu'à Grenoble http://www.actibus.com/aeroport/ ou 04 76 06 48 66Navettes jusqu'à La Grave, Les Samedis https://www.linkbus-alps.com/lignes/grenoble-aeroport/Aéroport International de Genève Cointrin : 223Km http://www.gva.ch/DesktopDefault.aspxNavettes jusqu'à Grenoble http://www.aerocar.fr/ ou 04 76 60 46 97

Recommandations

La meilleure période pour réaliser ce tour s’étend de la fin juin à la mi-septembre.Se renseigner sur les conditions météo et d’enneigement des cols en début d’été. Certains passages, à la limite de la haute montagne, évoluent en terrain délicat. Il est possible de bivouaquer le long du tour (voir réglementation du coeur du Parc national) ou de dormir dans des campings, hôtels, gîtes ou refuges. Des étapes nécessitent d'être autonome en nourriture.

infos parcours (144)

1

L’église Notre-Dame de l’Assomption

Classée monument historique, l'église Notre Dame de l'Assomption domine La Grave. De style roman lombard, ce remarquable édifice a été daté du XIe siècle. Cela fait de cette construction la plus ancienne des lieux. Tout autour de l'église se trouve un cimetière avec des tombes, surmontées de croix en bois et décorées d'un coeur de laiton, qui font face aux géants de glace.
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kilomètre 0,09
latitude 45.0458
altitude 1511 m
longitude 6.30483
2

Four banal de Villar d’Arène

Tourtes, ravioles et autres crozets font partie intégrante des spécialités culinaires de Villar d’Arène, mais c’est surtout le fameux « Pô Buli » pain bouilli, qui a fait la réputation du village. Une fois par an, en novembre, les habitants du bourg préparent ce pain selon une recette ancestrale. Depuis plus de 500 ans, il est pétri avec de la farine de seigle et de l’eau bouillante. Il est ensuite cuit dans le four banal situé au milieu du village, près de la chapelle des Pénitents.
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kilomètre 3,42
latitude 45.0427
altitude 1646 m
longitude 6.33646
3

Vallée de la Romanche, Charles Bertier

Source d'inspiration pour de nombreux artistes de montagne, la Romanche fut peinte à maintes reprises. Elle inspire notamment à Charles Bertier (1860-1924) Vallée de la Romanche au Pied-du-Col et Les Fréaux près de La Grave, deux huiles sur toile réalisées en 1894. Initié à la peinture de paysage par Jean Achard et à la peinture de montagne par l'abbé Guétal, cet artiste d'origine grenobloise n'hésite pas à planter son chevalet sur les plus hauts sommets des Alpes dauphinoises. Par ailleurs, il se donne pour mission de "faire comprendre la montagne" à ses contemporains.
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kilomètre 7,93
latitude 45.0146
altitude 1765 m
longitude 6.37202
4

La "bosse" des marmottes

La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ici, elle occupe un lieu singulier que l'on à coutume d'appeler la "bosse" des marmottes.  Ce rongeur hibernant n’est visible que d’avril à octobre. La marmotte vit en famille respectant une hiérarchie. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.
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kilomètre 9,32
latitude 45.0066
altitude 2058 m
longitude 6.38004
5

Swertie vivace

Au début du mois d'août, les étoiles violettes de la swertie s'ouvrent sous le soleil. A la base de chacun des cinq pétales, deux fossettes luisantes emplies de nectar attirent les insectes. De la famille des gentianes, cette belle fleur est une vivace qui résiste à la mauvaise saison grâce à son bourgeon hivernal persistant au ras du sol, entouré d'une rosette de feuilles protectrices.
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kilomètre 12,04
latitude 44.9863
altitude 2218 m
longitude 6.39751
6

Alouette des champs

Un oiseau funambule suspendu dans le ciel égrène longuement sa ritournelle de notes qui se bousculent. Puis, les ailes triangulaires repliées et suivant une spirale parfaite, l’oiseau se pose à terre au milieu de la prairie. Au sol, il est peu visible : son ramage aux différentes teintes brunes lui assure un camouflage confondant. Dans sa quête de nourriture, ses déplacements, succession de petites courses et d’arrêts brusques, lui permettent par ailleurs de repérer d’éventuels prédateurs.
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kilomètre 14,03
latitude 44.9796
altitude 2315 m
longitude 6.41625
7

Bergeronnette des ruisseaux

Avec élégance, la bergeronnette des ruisseaux sautille et s’active sur les rochers au bord des rivières. Présente ici dans un torrent de montagne, elle affectionne tous les cours d’eau, à la montagne, à la campagne ou à la ville, et même les petits lacs d’altitude. Comme les autres bergeronnettes, elle hoche perpétuellement sa longue queue noire bordée de blanc. Son ventre est jaune comme celui de la bergeronnette printanière, mais elle s’en distingue par son dos gris cendré. En période nuptiale, le mâle exhibe fièrement une bavette noire qui permet alors de mieux le différencier de sa femelle, qui garde le sourcil et la gorge blanche. Leurs pattes rosées sont une spécificité, celles des autres bergeronnettes sont noires.
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kilomètre 14,65
latitude 44.9821
altitude 2251 m
longitude 6.42262
8

Papillon de jour, papillon de nuit

Les papillons diurnes se différencient des nocturnes à la forme de leurs antennes. On remarque également qu’au repos, les ailes des diurnes sont repliées verticalement au-dessus du corps – discrétion oblige – alors que les nocturnes s’en recouvrent. Le solitaire, craintif et prudent, a une autre particularité comportementale : dès que la température est moins favorable pour voler, il se pose et offre son flanc aux rayons du soleil pour emmagasiner de l’énergie, allant même jusqu’à se pencher légèrement, alors que d’autres étalent dangereusement leur anatomie dans sa totalité.
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kilomètre 15,28
latitude 44.9814
altitude 2191 m
longitude 6.43024
9

Solitaire

La lande fermée d'éricacées et de saules soyeux abrite une population d'un papillon peu commun et protégé : le solitaire. En d'autres lieux, il occupe également d'autres milieux comme les landes à airelles et les tourbières, le solitaire est rare et difficile à observer. Ce papillon de jour se reconnaît à sa parure jaune délicatement saupoudrée de gris sous les ailes postérieures du mâle alors que Madame a opté pour une voilure blanche presque immaculée. Tous deux portent un modeste liseré rose surlignant le pourtour de leurs ailes, ponctuées d’un minuscule ocelle blanc cerné de brun et d’un discret croissant gris.
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kilomètre 15,46
latitude 44.9811
altitude 2172 m
longitude 6.43252
10

Couleur de l'eau des méandres

La couleur turquoise des eaux qui serpentent dans les méandres du torrent du Petit Tabuc donne un caractère particulièrement remarquable au site. Le vallon est prisé des photographes et artistes pour l'interprétation photographique et picturale.
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kilomètre 16,23
latitude 44.9793
altitude 2097 m
longitude 6.44162
11

Venturon montagnard

Un petit oiseau vert-jaune-gris se balance sur une haute branche. « Tchèt ». Le  venturon montagnard s’envole pour se poser sur un lambeau de pelouse écorchée. Il ressemble à un verdier de petite taille, mais son cri métallique émis lors de ses petits vols ne laisse pas de doute. Son observation prolongée montre un joli gris bleuté sur la tête et les côtés de la poitrine. Des barres alaires jaunes sont bien visibles. Sur de longs parcours, avec son vol ondulé, il fait penser à un chardonneret. Tout comme son cousin, il est sociable et circule en petits groupes pour explorer une touffe d’ortie ou une pelouse.
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kilomètre 16,76
latitude 44.9781
altitude 2027 m
longitude 6.44647
12

Merle à plastron

Au milieu des alpages parsemés de mélèzes ou de "brousses", un cri d’alarme suivi d’une amorce de chant retentit. Un merle ? Oui, mais un merle à plastron. Ce merle de montagne, farouche, au vol rapide, habite les lisières des forêts de mélèzes, de pins sylvestres, d’épicéas et de pins cembros, de 1 000 à 2 500 m d’altitude. Essentiellement migrateur, le merle à plastron hiverne en Espagne et en Afrique du Nord et sera de retour en montagne dès le mois de mars.
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kilomètre 17,10
latitude 44.9759
altitude 1891 m
longitude 6.45014
13

Mélèze

Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses aiguilles en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles de la montagne, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres. Le site du Petit Tabuc est un bel exemple de la capacité de colonisation de cette essence, même si elle est régulièrement mise à mal par les avalanches.
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kilomètre 17,61
latitude 44.9763
altitude 1787 m
longitude 6.45617
14

Un prédateur volant

L’aigle est un prédateur par excellence. Tout en lui évoque la force et l’audace. Son aspect bien sûr, avec un regard impressionnant que souligne une arcade sourcilière proéminente, mais surtout des armes redoutables : un vol rapide adaptable aux situations les plus acrobatiques, et des serres acérées d’une grande puissance. Sa vue perçante lui permet de détecter ses proies : de la marmotte au jeune chamois, en passant par le lagopède et le lièvre. En hiver, il prélève régulièrement sa nourriture sur les cadavres d’animaux contribuant ainsi à l'épuration naturelle de la nature.
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kilomètre 17,84
latitude 44.9767
altitude 1749 m
longitude 6.45886
15

L'aigle royal, mascotte des Ecrins

Le site du Petit Tabuc est un territoire de nidification très favorable à l'aigle royal. L'aigle royal compte parmi les espèces protégées considérées comme rares en Europe. L'importance des populations recensées dans le massif des Ecrins confère au Parc une responsabilité particulière dans la conservation de l'espèce. Des comptages sont organisés régulièrement depuis 1985 ainsi qu'un suivi fin de la reproduction, des causes de perturbation et de la mortalité.
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kilomètre 17,92
latitude 44.9768
altitude 1735 m
longitude 6.45985
16

Aigle royal

Près du versant, aux heures chaudes de la journée, un grand oiseau tournoie, exploitant le vent pour s’élever. Bientôt, cette silhouette brune se dissout dans le bleu du ciel, happée par l’altitude. L’aigle parcourt ainsi son immense territoire, dont les détails ne peuvent échapper à sa vue légendaire. Il passe aussi de longues heures perché, à entretenir son plumage ou à scruter les environs à la recherche de sa prochaine victime. Bien qu’il soit très farouche, il est relativement aisé de pouvoir observer un aigle royal ou sa "moitié" puisque les adultes vivent généralement en couple. Sa grande taille, sa coloration sombre, ses ailes rectangulaires et ses fréquents déplacements en plein ciel font de lui un élément presque familier pour qui sait "observer" la montagne.
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kilomètre 18,11
latitude 44.9775
altitude 1706 m
longitude 6.46203
17

Les chamois

Rupicapra rupicapra, la chèvre des rochers n'est pas à l'origine exclusivement inféodée à la haute montagne. L'espèce affectionne tout particulièrement les escarpements rocheux et les fortes pentes plus que l'altitude. Toutefois, la forte pression humaine exercée sur le chamois l'a conduit à se retirer toujours plus haut. Convoité pour sa chasse sportive, il a trouvé refuge ici dans le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 18,81
latitude 44.9818
altitude 1673 m
longitude 6.46537
18

Le cincle plongeur

Au promeneur attentif, le torrent de montagne livre ses secrets. Le maître des lieux est un petit oiseau brun, roux et gris, à la queue courte et au plastron d'un blanc pur, séparé de l'abdomen foncé par une bande couleur châtain. On l'aperçoit souvent en vol, rasant la surfaces des eaux pour saisir les insectes. Le cingle plongeur doit son nom à ses habitudes alimentaires; pour trouver des larves aquatiques, il plonge tête la première et vient s'agripper au fond pour marcher à contre courant.
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kilomètre 19,25
latitude 44.9813
altitude 1739 m
longitude 6.47116
19

Blaireau européen

La rencontre avec le blaireau a souvent lieu la nuit au bord d'un chemin, d'un talus ou d'une route. Son allure tranquille et sa démarche ronde de plantigrade font penser à un petit ours ; à moins qu’il ne laisse voir les bandes noires et blanches de sa tête avant de fuir. Vers de terre, reptiles, grenouilles, fruits, plantes… sont à son menu. Les familles de blaireaux vivent dans des terriers parfois très étendus et très anciens, aux nombreuses chambres et galeries. Tolérants, ils les partagent quelquefois avec les lapins ou les renards. Le « tesson » fait partie de ces voisins discrets qui nous côtoient sans laisser deviner leur présence hormis leurs empreintes composées de 5 doigts presque alignés et laissant apparaître les traces de longues griffes.
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kilomètre 19,55
latitude 44.9839
altitude 1563 m
longitude 6.47201
20

L'amoureux des vieilles pierres

Le moineau soulcie est un sédentaire. Généralement, il s’installe dans les zones agricoles riches en pierres, terrasses de culture, ruines, clapiers, vieux bâtiments… toujours bien exposées. Ce moineau est un méridional que l’on trouve jusqu’à plus de 2 000 m d’altitude, pourvu que le paysage soit dégagé et riche en éléments minéraux. Il niche dans un trou de rocher, dans un mur, parfois sous le toit d’une habitation. Il peut alors se mélanger au moineau domestique. C’est un oiseau sociable qui vit en petites colonies éparses.
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kilomètre 20,42
latitude 44.9875
altitude 1517 m
longitude 6.48149
21

Murin à moustaches

Le murin à moustaches est une chauve-souris à museau sombre. Il est assez commun dans certaines régions de montagne, où il peut être l’une des espèces les plus fréquentes après ses cousines les pipistrelles. Il affectionne les arbres, depuis les berges des rivières jusqu’aux forêts d’altitude, mais on le rencontre aussi dans les jardins, les villages, comme au hameau du Casset. Ce petit mammifère se nourrit d'insectes volants participant ainsi à leur régulation. Comme tous les mammifères, la femelle nourrit son unique petit en l'allaitant.
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kilomètre 20,46
latitude 44.9873
altitude 1515 m
longitude 6.48183
22

Moineau soulcie

Le moineau soulcie se trouve dans le site en limite nord-ouest et altitudinale de son aire de répartition et niche régulièrement dans la zone. Cette espèce en régression au niveau national a été inscrite sur la liste rouge en Rhône-Alpes et fait l'objet d'études en PACA. Les moineaux domestiques sont parfois ignorés des hommes car trop proches d'eux. Et pourtant ! Celui-là est plus grand, et si son plumage l’apparente à une femelle de moineau domestique, ses cris le distinguent à coup sûr : un « tilip» ou un «thui» quand ce n’est pas un «tchei» typique du pinson du Nord !
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kilomètre 20,46
latitude 44.9873
altitude 1515 m
longitude 6.48195
23

Portes et cours

Au hasard des rues du Casset, certaines portes d’habitation attirent le regard, réunissant la plupart des éléments décoratifs des façades. Elles sont en mélèze, moulurées ou sculptées de motifs géométriques ou floraux et sont surmontées d’un tympan souvent orné d’une grille. Derrière la porte se cache la cour, vestibule commun aux hommes et aux bêtes. La façon d’habiter et d’organiser la maison prévoyait autrefois cette entrée unique, espace de circulation donnant accès à l’étable et aux pièces d’habitation. Entre extérieur et intérieur, la cour a une fonction de passage, d’isolation, mais aussi de rangement.
Informations complémentaires


kilomètre 20,49
latitude 44.9877
altitude 1520 m
longitude 6.48233
24

Cadrans solaires

En vous promenant dans le hameau du Lauzet, vous aller découvrir des cadrans solaires récents, réalisés à la mode d’autrefois. Bien visibles depuis les principales ruelles, ils égayent les façades bien restaurées des maisons d’antan.
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kilomètre 20,53
latitude 44.9869
altitude 1512 m
longitude 6.48265
25

Le Casset

Situé à l'entrée de la vallée, le Casset est un village carapace qui est entouré de paysages de cultures. Son nom provient du verbe “cassare” (casser, briser, en bas-latin), et désigne un lieu couvert d’éboulis. Or ils sont nombreux, dans cette haute vallée jadis creusée par un énorme glacier. Le hameau, sur la rive gauche de la Guisane, est à l’abri des avalanches, sous le regard de quelques sommets et glaciers prestigieux qui “bougent” à une autre échelle de temps que la nôtre.
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kilomètre 20,54
latitude 44.9873
altitude 1516 m
longitude 6.48293
26

Eglise Saint-Claude au Casset

Avec son clocher démesurément élevé, l’église du Casset ne peut passer inaperçue. Son dôme à l’impériale à quatre pans est construit sur le modèle de la collégiale de Briançon. L’église, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, est placée sous la protection principale de Saint-Claude. Dans son aspect actuel, elle date du XVIIIe siècle. L'édifice précédent était antérieur au début du 16e siècle. A l’intérieur, l’œil est immédiatement attiré par les ogives du chœur, créant une ambiance intime, d’autant plus forte que le clocher disproportionné ne  présuppose pas un intérieur de taille aussi modeste Le chœur est reconstruit en 1716-1717, probablement après l’incendie de la chapelle précédente. Les traces de cette période figurent sur la clé de voûte. La clôture du chœur en fer forgé porte elle aussi les inscriptions  « HM 1717 », une date que l’on retrouve sur la grille en fer forgé de l’imposte de la fenêtre axiale de l’abside et sur les fonts baptismaux.
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kilomètre 20,55
latitude 44.9866
altitude 1510 m
longitude 6.48262
27

Les anciennes prairies de fauche

On peut distinguer dans la zone traversée et en contrebas, vers la cabane pastorale de l’Eychauda, des tas de pierre, les clapiers, résultant de l’épierrage des prairies de fauche. Pour nourrir le bétail pendant tout l’hiver, il fallait engranger beaucoup de foin ! Avec la modification des pratiques pastorales, elles ne sont plus utilisées en tant que telles mais pâturées. Seule une infime partie du vallon, la plus plate, est encore fauchée, de façon mécanique.
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kilomètre 32,79
latitude 44.9147
altitude 1875 m
longitude 6.50064
28

Au front des nappes

Les deux versants du vallon de Chambran sont bien différents : en rive droite, le minéral est très présent. Il s’agit de granites et gneiss appartenant au socle cristallin du massif des Ecrins. En rive gauche, des alpages sur grès et calcaires. Ces derniers font partie de nappes de charriage : ce sont d’anciens sédiments déposés plus à l’est, dans l’océan alpin, puis charriés jusque là par les compressions lors de la formation des Alpes.
Informations complémentaires


kilomètre 33,70
latitude 44.9104
altitude 1760 m
longitude 6.4954
29

Evolution du pastoralisme

Dans le vallon, des ruines et de nombreux clapiers résultant de l’épierrage des prairies de fauche témoignent dune époque révolue. La plupart de ces anciennes prairies sont maintenant broutées par les moutons. Le pastoralisme a en effet évolué : plus de petits troupeaux locaux et donc plus de foin à engranger, le vallon est maintenant occupé par un grand troupeau venu des Alpes-de-Haute-Provence. 
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kilomètre 33,87
latitude 44.9091
altitude 1792 m
longitude 6.49378
30

Le parc à moutons

Le vallon de Chambran ainsi que tout son bassin versant constitue un très grand alpage. Les brebis de plusieurs propriétaires sont rassemblées ici pour l’estive. Un grand nombre vient des Alpes-de-Haute-Provence. Le paysage (passage des moutons, anciennes prairies de fauche), la végétation, les constructions (ancienne laiterie, cabanes pastorales), tout est marqué par des siècles de pastoralisme.
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kilomètre 33,95
latitude 44.9064
altitude 1732 m
longitude 6.49531
31

Hameau de Chambran

A 1700 mètres d’altitude, ce hameau était habité en été, lors de l’estive. L’ancienne laiterie a repris des couleurs et est devenue une buvette. Sa jolie petite chapelle dédiée à Saint Jean est très dépouillée et simple.
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kilomètre 34,48
latitude 44.9021
altitude 1718 m
longitude 6.49323
32

Chalets de Chambran

Vestiges d’une vie aujourd’hui révolue, les chalets de Chambran étaient autrefois un hameau d’altitude occupé pendant la période d’estivage des troupeaux. C’est aujourd’hui une halte bienfaitrice sur le GR54 et le départ des randonnées pour le lac de l’Eychauda.
Informations complémentaires


kilomètre 34,76
latitude 44.8997
altitude 1716 m
longitude 6.49273
33

Chocards et craves

Un vol d’oiseaux noirs tournoie avant de s’abattre sur l’alpage. Les chocards viennent chercher pitance, de préférence de petits invertébrés ! Grands voltigeurs, oiseaux sociaux, ils se caractérisent par leur bec jaune et leurs pattes rouges. Se mêlent parfois à eux quelques craves, plus farouches et dont le bec et les pattes sont rouges. Ces deux espèces nichent dans les falaises.
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kilomètre 35,59
latitude 44.8952
altitude 1922 m
longitude 6.49755
34

La chapelle du Sarret

Avant 1930, la route principale passe juste devant la chapelle du Sarret. Les enterrements se font au Poët jusqu'à ce que, dans les années quarante, le cimetière soit déplacé pour laisser passer la nouvelle voie d'accès à Pelvoux.
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kilomètre 39,97
latitude 44.8591
altitude 1262 m
longitude 6.4919
35

Les pénitents blancs

Au XIXe siècle, les pénitents blancs participent à la vie religieuse des hameaux du Poët et du Sarret. Rassemblant tous les hommes des villages, ils tiennent un rôle spécifique lors des enterrements. Ils chantent le «misère» devant  la maison du mort et accompagnent les processions en habit et capuchon, avec bannière, cloche, bâtons et lanternes. Une confrérie macabre dont le symbole de ralliement est la tête de mort...
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kilomètre 40,12
latitude 44.8581
altitude 1258 m
longitude 6.49231
36

La chapelle du Poët

Saint-Pancrace, patron de la chapelle du Poët, était autrefois peint sur la façade, en habit de guerrier des croisades. Pour sa fête, le 12 mai, «il y avait une messe le matin et on faisait le riz au lait» pour partager avec les habitants des autres communes qui font le déplacement. Presque deux mois auparavant, on a déjà fêté la Saint-Joseph en assistant à la messe au Sarret avec les familles des hameaux voisins invités à manger la daube et le traditionnel riz au lait.
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kilomètre 40,42
latitude 44.8556
altitude 1236 m
longitude 6.4928
37

Le four à pain

Il existe déjà sur le cadastre napoléonien. Sa rénovation par la commune s'est faite il y a moins de 10 ans avec les pierres d'origines et de la brique réfractaire pour la voûte. Chaque hameau avait son four banal. Économie de bois et lien social expliquent aujourd'hui l'importance d'une cuisson commune du pain. C'est presque un mois entier, jour et nuit, entre novembre et décembre, qui était consacré à la cuisson du pain. Un rituel qui se traduit à présent par des cuissons estivales lors de la fête patronale ou d'autres manifestations locales.
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kilomètre 40,47
latitude 44.8551
altitude 1230 m
longitude 6.49292
38

Le torcol

Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  
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kilomètre 42,32
latitude 44.8414
altitude 1166 m
longitude 6.48331
39

Le solidage géant

Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale. 
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kilomètre 43,03
latitude 44.8393
altitude 1190 m
longitude 6.47523
40

Le merisier à grappe

Là où le sol est suffisamment frais, un petit arbre aux feuilles ovales et pointues borde la piste. En mai, alors qu’il commence à feuiller, le merisier à grappe, cousin du merisier que l’on connaît d’ordinaire, donne de nombreuses grappes de fleurs blanches très odorantes. Ces dernières donnent ensuite de petites merises noires, en grappes lâches, guère comestibles. Il a été nommé putiet ou bois puant, non pas en raison de ses fleurs, bien sûr, mais de son écorce.
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kilomètre 43,47
latitude 44.8395
altitude 1199 m
longitude 6.46973
41

Le gazé

Quoi de mieux qu’un gros tas de fumier dont le liquide nutritif s’écoule sur la route ? Cette manne attire de très nombreux papillons se posant par dizaines sur la route, au péril de leur vie. C’est l’endroit (presque !) rêvé pour les admirer, tant ils sont occupés à siroter ce nectar. Parmi eux, on reconnaît aisément le gazé, papillon blanc aux nervures noires très apparentes. Ce papillon est commun aussi  peut-on l’observer couramment, même loin des tas de fumier ! 
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kilomètre 44,41
latitude 44.8397
altitude 1223 m
longitude 6.45863
42

L'Onde

L'Onde est issue d’un bassin versant d'environ 50 km². Comparées aux crues du Gyr, ses crues sont surtout liquides, les matériaux mobilisables étant plus rares. La vallée de l’Onde n’est accessible en voiture qu'à la belle saison. En hiver, la route est fermée au hameau du Villard, la vallée étant soumise à de forts risques d’avalanches.
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kilomètre 46,65
latitude 44.8348
altitude 1396 m
longitude 6.4329
43

Bouleau verruqueux

Au bord de l'Onde, dès qu'on a passé la passerelle, le sentier de galets se faufile entre les bouleaux. Cet arbre est reconnaissable entre tous avec sa fine écorce blanche. En raison des goudrons qu'elle contient, l'écorce du bouleau reste intacte même quand le bois est pourri depuis longtemps. Elle a été utilisée comme parchemin et comme tanin dans les régions boréales. Chez nous, le bouleau était surtout utilisé pour confectionner des balais avec les jeunes rameaux.
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kilomètre 50,55
latitude 44.8251
altitude 1691 m
longitude 6.39697
44

Zygène transalpine

Elle fait partie de la trentaine d’espèces de zygènes de France, ces petits papillons de nuit qui volent le jour et, dont les ailes allongées sont tachées de rouge sur un fond noir parfois bleuté. Ces couleurs vives annoncent leur toxicité aux éventuels prédateurs. Capable de soutirer de leurs plantes hôtes des composés chimiques proches du cyanure, les zygènes sécrètent ce poison par la bouche et les articulations dès qu’elles se sentent en danger.
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kilomètre 51,36
latitude 44.8181
altitude 1809 m
longitude 6.39581
45

Séneçon doronic

Au mois de juin, il ne passe pas inaperçu avec ses grandes fleurs jaunes telles des soleils au bord du chemin. Ses feuilles charnues, grisâtres, semblent avoir poussé au travers d'une toile d'araignée. Fin juillet, le séneçon doronic est méconnaissable : ses feuilles sont devenues vertes, débarrassées de leur peluche grise. Quant à ses fleurs, fanées, elles ont cédé la place à desakènes (« graines ») munis d'une aigrette blanche qui permet leur dissémination par le vent. Les anciens les comparaient à la chevelure d'un vieillard (senex en latin), ce qui a donné son nom de séneçon.
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kilomètre 51,78
latitude 44.815
altitude 1801 m
longitude 6.39157
46

Euphorbe faux cyprès

On l'appelle aussi « herbe à lait » à cause du liquide blanc et collant qui s'échappe de ses blessures, un latex toxique et irritant. On la reconnaît à ses feuilles étroites et molles et à ses fleurs originales, aux couleurs changeantes, regroupées en inflorescence. En y regardant de plus près, on distingue, au cœur d'une sorte de « coupe » composée de deux bractées, une fleur femelle réduite à une boule (l'ovaire) portée par un long pied, ainsi que des fleurs mâles chacune réduite à une étamine et quatre glandes à nectar en forme de croissant.
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kilomètre 52,44
latitude 44.8114
altitude 1837 m
longitude 6.38591
47

Criquet « Popeye »

Dans l’alpage, au mois d'août, des dizaines de criquets sautent puis se fondent dans l'herbe à chacun de nos pas. Parmi eux, le plus original est sans doute le gomphocère des alpages surnommé « criquet de Sibérie » car il a une grande résistance au froid. Le mâle porte aussi le surnom de « criquet Popeye » car ses tibias antérieurs sont dilatés comme des ampoules. Sans ce détail anatomique et sans le long et uniforme « crè-crè-crè-crè » terminé par quelques « crè » isolés qu'il répète pour attirer une femelle, il pourrait passer inaperçu avec sa couleur oscillant entre le vert et le brun.
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kilomètre 52,65
latitude 44.8101
altitude 1850 m
longitude 6.38378
48

Aulne vert

L'arbuste buissonnant forme d'inextricables fourrés, refuges pour les oiseaux et les chamois qui viennent y chercher fraîcheur et tranquillité. C'est un pionnier qui n'a pas peur de s'implanter dans les terrains raides et pauvres. Ses puissantes racines lui permettent de s'accrocher là où tout glisse. Sa souplesse lui permet de courber sous le poids de la neige, permettant aux avalanches de glisser sur lui. Ses chatons mâles pendent à maturité, exposant le jaune pâle de leurs fleurs. Les chatons femelles, donneront des fruits caractéristiques, sortes de petites pommes de pin d'abord vertes puis brunes, persistant toute l'année.
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kilomètre 52,81
latitude 44.8096
altitude 1850 m
longitude 6.38156
49

Rougequeue noir

Monsieur Rougequeue noir arbore une calotte grise et une tache blanche sur les ailes, une queue et un croupion roux. Oiseau commun vif et actif, il aime les ambiances rocheuses et chasse sans cesse les insectes en vol ou au sol. Il lance de brefs cris d'alarme en ployant ses pattes, perché sur un rocher ou un mur de pierres. Son chant bavard ponctué de « froissements de papier » est caractéristique. Migrateur partiel, il s'observe en altitude pendant l'été mais descend dans les basses vallées pour passer l'hiver.
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kilomètre 53,45
latitude 44.8061
altitude 1957 m
longitude 6.37791
50

L'activité pastorale dans le vallon de la Selle

Entre le col de l'Aup Martin et Entre les Aygues, le vallon de la Selle forme l'alpage communal de Vallouise. Pendant l'été, cet alpage est pâturé par un troupeaux de brebis, un troupeau de vaches, quelques chevaux et les ânes qui accompagnent la bergère. Le rôle de cette dernière ne consiste pas seulement à garder et guider les brebis sur l'alpage à l'aide des chiens. Elle les soigne aussi, notamment pour prévenir le piétin, une affection bactérienne des sabots qui pourrait se transmettre à la faune sauvage.
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kilomètre 53,49
latitude 44.8058
altitude 1934 m
longitude 6.37564
51

Chamois

L'été, c'est aux heures les plus fraîches de la journée que l'on peut observer les chamois, occupés à brouter. Quand le soleil chauffe le vallon, ils préfèrent se coucher à l'ombre des aulnes verts, à moins qu'ils restent sur les névés. Leur ouïe et leur odorat particulièrement développés rendent leur approche difficile. Mieux vaut avoir des jumelles pour les observer ! Crochets des cornes très recourbés : c'est un mâle, un bouc. Crochets ouverts : c'est une femelle, une chèvre. Les cornes ne dépassent pas les oreilles : c'est un éterlou ou une éterle, jeune dans sa deuxième année. Cornes qui pointent à peine : c'est un chevreau.
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kilomètre 53,58
latitude 44.8082
altitude 2021 m
longitude 6.37386
52

Rhubarbe des moines

Autour de la cabane pastorale, la rhubarbe des moines forme un océan vert vif. Cette espèce partage avec le chénopode Bon-Henri et l'ortie dioïque un goût immodéré pour les fumures abondantes. Elle s'installe donc en vastes tapis touffus sur les reposoirs des troupeaux et autour des cabanes pastorales où elle élimine la plupart des autres végétaux par sa vigueur germinative et l'ombre humide de ses larges feuilles. Sur sa tige, les hampes florales aux allures de cierges sont composées d'innombrables fleurs verdâtres qui deviendront, à maturité, des fruits bruns, ailés et trigones. C'est une rhubarbe sauvage dont on peut cuisiner les pétioles des feuilles, charnus, juteux et acidulés.
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kilomètre 53,62
latitude 44.8049
altitude 1974 m
longitude 6.37578
53

La cabane pastorale et l'abri randonneur

La cabane pastorale de Jas Lacroix est le lieu de vie de la bergère pendant l'estive. C'est là qu'elle regroupe le troupeau pour compter ou soigner les bêtes. A droite de la cabane se trouve un abri pour les randonneurs du GR54. Il est entretenu par un bénévole de la vallée. Merci de le laisser dans l'état de propreté dans lequel vous souhaitez le trouver en entrant.
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kilomètre 53,65
latitude 44.8055
altitude 1945 m
longitude 6.37404
54

Le bouquetin, une espèce rescapée

Face à un danger, le bouquetin ne s'enfuit pas : il se réfugie dans une paroi rocheuse où il se croit à l'abri. Cette stratégie lui a permis pendant des millénaires d'échapper aux prédateurs  terrestres. Mais elle s'est révélée inefficace face à l'homme après l'invention de l'arbalète et du fusil. Résultat, le bouquetin a failli disparaître au XIXe siècle. L'espèce ne doit sa survie qu'à la protection mise en œuvre par l'Italie en créant une réserve royale dans ce qui allait devenir plus tard le Parc national du Grand Paradis.
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kilomètre 53,67
latitude 44.8067
altitude 1962 m
longitude 6.37384
55

Bouquetin des Alpes

En 1995, quelques bouquetins ont été introduits dans le Champsaur. Depuis, la population s'étoffe lentement et peuple progressivement les vallées du massif. Un petit groupe de bouquetins vient passer la belle saison dans les falaises du vallon de Chanteloube qui surplombe la cabane du Jas Lacroix, en rive gauche. Le plus souvent perchés dans des falaises, ils restent difficilement visibles mais depuis la butte au-dessus de la cabane, avec une longue vue, on peut avoir la chance de les observer dans les rochers.
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kilomètre 53,77
latitude 44.8071
altitude 2031 m
longitude 6.37248
56

Cingle plongeur

Trapu, queue courte, bec effilé, une plage blanche du menton à la poitrine, le reste du plumage entre roux et gris ardoise, voici le portrait de ce fantastique oiseau des torrents. Posté sur un gros galet en partie immergé, il se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tumultueuse, tête la première. Il a la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture : petits invertébrés aquatiques qu'il déloge en poussant les galets de son bec.
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kilomètre 54,01
latitude 44.8028
altitude 1961 m
longitude 6.37121
57

Petite astrance

Au sommet d'une tige divisée, fine et fragile, s'agite au moindre souffle quatre à cinq petites et délicates étoiles blanches. La petite astrance éclaire de ses ombelles les lieux ombragés qu'elle affectionne, sous les arbrisseaux de la lande. Ses feuilles en éventail, finement dentées tentent d'émerger de la végétation au bout de leur long pétiole.
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kilomètre 54,94
latitude 44.7985
altitude 2075 m
longitude 6.36753
58

Grenouilles rousses

Passé le verrou au-dessus de la cabane du Jas Lacroix, non loin du sentier qui conduit au col, un tout petit lac accueille des grenouilles rousses. C'est la grenouille la plus commune en montagne. Elle peut vivre jusqu'à 2800 m d'altitude, un record ! Elle porte un beau masque chocolat autour de ses yeux d'or.
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kilomètre 55,17
latitude 44.7966
altitude 2111 m
longitude 6.36556
59

Saxifrage des ruisseaux

Au bord de l'eau limpide du ruisseau, ses parterres d'étoiles jaunes attirent le regard. Les jeunes fleurs sont d'abord mâles et ne possèdent que dix étamines et un large disque luisant, rempli de nectar. Plus tard, une fois les étamines tombées, elles deviennent femelles et deux petits tétons apparaissent à la place du disque nectarifère, prêts à accueillir le pollen d'une voisine plus jeune. C'est cette plante qu'a choisi le petit apollon, un papillon rare et protégé, pour protéger ses œufs et nourrir ses chenilles.
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kilomètre 55,34
latitude 44.7951
altitude 2107 m
longitude 6.36534
60

Myrtille

Cet arbrisseau ne s'aventure guère au-dessus des derniers arbres où il compose la lande qui recouvre le sol en compagnie d'autres arbrisseaux. Ses feuilles finement dentées et vert tendre, son bois toujours vert et ses fruits noirs, juteux et sucrés, qui teintent de violet la langue permettent de ne pas le confondre avec ses cousins. Ces baies sont un véritable trésor de la montagne aux multiples usages culinaires et médicinaux.
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kilomètre 55,58
latitude 44.7932
altitude 2139 m
longitude 6.36401
61

Bovins

Le vallon de la Selle est l'alpage communal de Vallouise où les éleveurs mènent leurs bêtes en été. L'alpage se répartit en plusieurs quartiers où paissent ovins, bovins et équins. Chaque groupe se déplace en fonction de la pousse de l'herbe, ne se mélangeant pas ou peu.
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kilomètre 55,68
latitude 44.7934
altitude 2130 m
longitude 6.36633
62

Alchemille des Alpes

Luxuriance du feuillage, élégance de ses cinq à sept folioles, sobriété de l’inflorescence, voici le « pied de lion satiné », une petite plante commune au bord du sentier. Ce surnom, elle le doit à la face inférieure argentée de ses feuilles. Ses fleurs sont peu séduisantes pour les insectes. Elle n'a pas besoin d'eux comme pollinisateurs. Ses graines se forment spontanément, sans fécondation : c'est l'apogamie. Est-ce pourquoi cette plante est utilisée en infusion par les femmes des hautes terres dans tous les domaines de la gynécologie ?
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kilomètre 56,19
latitude 44.7889
altitude 2221 m
longitude 6.36238
63

Fourmis rousses

Un dôme de brindilles grouille de vie au bord du sentier : une fourmilière en pleine activité ! Elle abrite en moyenne 300 000 fourmis rousses. Cet insecte social est un bijou de perfection : de puissantes mandibules pour creuser, couper, transporter ; des antennes pour communiquer et s'orienter ; trois paires de pattes antidérapantes pour se déplacer ; des yeux à facettes pour voir le monde en kaléidoscope ; une armure de chitine pour se protéger et un réservoir d'acide formique pour attaquer. Petite expérience : placer la main à ras de la fourmilière, sans la toucher. Laisser réagir les fourmis et toucher la main du bout de la langue... acide formique !
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kilomètre 56,46
latitude 44.7874
altitude 2274 m
longitude 6.36295
64

Pointe de Verdonne

Au-dessus de la cabane de Jas Lacroix, s'ouvre sur la droite le vallon de Chanteloube, en forme de cirque. Le point culminant du cirque est la pointe de Verdonne qui culmine à 3328m. Parfois, on aperçoit un point brillant à son sommet. C'est un relais radio du Grand réseau Radio des Alpes (GRA), réseau de secours en montagne. Il permet de contacter par radio les bases d'écoute du PGHM ou des CRS de Briançon.
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kilomètre 56,48
latitude 44.798
altitude 2720 m
longitude 6.34938
65

Raiponce hémisphérique

Si Raiponce est une star des contes de Grimm puis des studios Walt-Disney, elle est avant tout une jolie fleur bleue ! En montant au col de l'Aup Martin, c'est la raiponce hémisphérique que l'on peut admirer, dans les prairies et les rocailles d’altitude. Petite boule de pétales et d'étamines ébouriffés, d'un bleu violet luisant, elle est perchée au sommet d'une courte tige et entourée de longues et fines feuilles.
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kilomètre 57,19
latitude 44.7855
altitude 2408 m
longitude 6.36041
66

Murs

Au-dessus du ravin de la Saume, les lacets serrés du sentier sont soutenus par des murs de pierre, vestiges du sentier muletier que l'armée s'employait autrefois à maintenir entre Vallouise et Champoléon, au cas où...Ce sentier était autrefois emprunté par les éleveurs de Champoléon qui amenaient leurs bêtes à la foire aux tardons de Vallouise, le 4 octobre.
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kilomètre 57,36
latitude 44.7845
altitude 2464 m
longitude 6.3595
67

Marmotte des Alpes

Au détour du sentier, elle fait sursauter le randonneur de son sifflement aigu ! Elle vit en famille, composée d'un couple d'adultes dominants et de subordonnées issues de portées successives. Toilettage, jeux ou bagarres assurent la cohésion du groupe et le respect de la hiérarchie. Chacun participe à la délimitation du territoire en déposant crotte ou urine aux frontières et en frottant les joues contre les rochers pour y laisser son odeur.
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kilomètre 57,90
latitude 44.7827
altitude 2462 m
longitude 6.36023
68

Céraiste à larges feuilles

Elle illumine les éboulis d'altitude que les névés tardent à libérer. Collée et blottie contre la roche, elle épate les randonneurs qui admirent son feuillage délicatement velouté et ses fleurs à la blancheur pure dans cet univers gris. Mais comment peut-elle montrer une floraison si exubérante dans un milieu si hostile ? Sous l'amas de pierres, elle développe un important réseau de racines qui lui permet de puiser ses ressources vitales dans le sol gorgé d'eau de fonte des neiges. Elle produit aussi des rejets souples et rampants qui trouvent toujours à de fixer dans l'éboulis.
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kilomètre 58,46
latitude 44.7775
altitude 2625 m
longitude 6.35871
69

Shistes en feuillets

Le col de l'Aup Martin est un étonnant désert de schiste gris foncé, brillant, formant de fins feuillets parallèles. Cette roche s'est formée sous l'influence des contraintes tectoniques qui ont orienté les minéraux constitutifs de la roche parallèlement les uns par rapport aux autres. Particulièrement friable, cette roche rend l'accès au col glissant voire dangereux selon les conditions météorologiques et vaut au col sa mauvaise réputation : « un col monstrueux » selon Simon, « identique aux terres du Mordor décrites par Tolkien dans le Seigneur des Anneaux » selon  François !
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kilomètre 58,89
latitude 44.7743
altitude 2756 m
longitude 6.36169
70

Gypaète barbu

Lors du comptage international organisé en octobre de chaque année, un poste se situe au Pré de la Chaumette. Le gypaète y a déjà été observé, malheureusement pas à chaque sortie ! Accusé à tort d'enlever agneaux et enfants, ce grand oiseau de 2,80 m d'envergure, a été persécuté par l'homme. Tir, capture, poison, ajoutés à la raréfaction de ses ressources alimentaires, ont conduit à son extinction dans les Alpes en 1930. Un programme européen de réintroduction a été mis en œuvre à partir de 1986. Depuis, il regagne peu à peu du terrain...
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kilomètre 63,70
latitude 44.7648
altitude 1812 m
longitude 6.32986
71

Pré de la Chaumette

Le refuge est situé au cœur d'un vaste pré formé de pelouses alpines prospèrent, aux pentes faibles à moyennes. Bien qu'elles soient recouvertes de neige 8 mois par an, elles accueillent en été de petits troupeaux de moutons, disséminés ça et là. Ne vous attendez pas à voir le berger, ici, nous sommes en présence de troupeaux gardés « à la rage ». En revanche, les vestiges d'anciennes constructions pastorales sont visibles en arrivant sur le petit plateau (murets et restes de cabanes en pierre). 
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kilomètre 63,85
latitude 44.7651
altitude 1802 m
longitude 6.32867
72

Crave à bec rouge

Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
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kilomètre 64,04
latitude 44.7662
altitude 1814 m
longitude 6.32814
73

Le Sirac

Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il se dresse fièrement tout au fond de la vallée de la Séveraisse. Régulièrement au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombés par ses glaciers suspendus. Magique !
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kilomètre 73,04
latitude 44.7889
altitude 2618 m
longitude 6.29252
74

Le refuge de Vallonpierre

Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 
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kilomètre 73,48
latitude 44.7986
altitude 2273 m
longitude 6.28987
75

Bouquetins

L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
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kilomètre 73,60
latitude 44.7999
altitude 2258 m
longitude 6.28989
76

Géologie impressionniste

De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
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kilomètre 74,68
latitude 44.804
altitude 2072 m
longitude 6.29268
77

La marmotte

Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
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kilomètre 76,46
latitude 44.8122
altitude 1811 m
longitude 6.29319
78

Les oiseaux d'altitude

L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
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kilomètre 76,53
latitude 44.8119
altitude 1685 m
longitude 6.29669
79

Refuge du Clot Xavier Blanc

Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
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kilomètre 79,99
latitude 44.8294
altitude 1402 m
longitude 6.27532
80

Via clause

A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 80,15
latitude 44.829
altitude 1404 m
longitude 6.27314
81

Toune

Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
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kilomètre 81,26
latitude 44.8266
altitude 1404 m
longitude 6.26058
82

Aigle royal

Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin. 
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kilomètre 83,48
latitude 44.8213
altitude 1282 m
longitude 6.2378
83

Habitat traditionnel

Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
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kilomètre 83,75
latitude 44.8233
altitude 1183 m
longitude 6.23291
84

Toponymie du Valgaudemar

Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : «  réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
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kilomètre 84,77
latitude 44.8203
altitude 1147 m
longitude 6.22119
85

Un parcours plein d'histoire

Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations. 
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kilomètre 85,02
latitude 44.8209
altitude 1147 m
longitude 6.21921
86

Cascades et points de vue sur la vallée

Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
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kilomètre 85,12
latitude 44.8195
altitude 1140 m
longitude 6.21695
87

Prairies de fauche

Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
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kilomètre 86,58
latitude 44.8184
altitude 1097 m
longitude 6.20006
88

Cascade de Combefroide

Au départ du sentier, se trouve une grande cascade que l'on peut approcher par une sente juste avant de gravir la côte. Située sur le torrent de Combefroide au niveau d’une escarpement rocheux, cette chute d’eau compte plusieurs ressauts et présente une hauteur de chute totale de quelques dizaines de mètres.
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kilomètre 88,64
latitude 44.8243
altitude 1208 m
longitude 6.19978
89

Champs de callunes

Sur une centaine de mètres de dénivelé, un recouvrement de callunes apporte du pollen pour les abeilles et des couleurs pourpres à l’automne. Sous-abrisseau persistant aux feuilles minusculeset aux petites fleurs roses, sa ressemblance avec la bruyère lui a valu l'appellation courante de bruyère commune et fausse bruyère.
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kilomètre 88,66
latitude 44.8256
altitude 1355 m
longitude 6.20004
90

La gorge de la Bourelle

Depuis la fin de l'âge glaciaire, les eaux ont incisé la roche avec le charriage des matériaux créant une petite gorge polissant la roche mère (gneiss, micaschistes). Le Parc national a relevé le défi de construire une passerelle en bois pour que les marcheurs puissent franchir cette gorge.
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kilomètre 89,64
latitude 44.8318
altitude 1623 m
longitude 6.1964
91

Jas du croisement de la Bourelle

Juste au-dessus du panneau, il se trouve quelques ruines d'un abri d'alpage, communément appelé « jas ». Souvent bâti en pierres sèches, ce type d'abri couvert servait à protéger les troupeaux lors de la saison d'estive.
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kilomètre 90,01
latitude 44.8335
altitude 1735 m
longitude 6.19451
92

Refuge de l'Olan

Situé à 2350 m d'altitude, ce gros bâtiment construit en 1957 fut emporté par une avalanche deux ans plus tard. En témoigne une dalle de béton en contre-bas du refuge. Reconstruit en 1966, il est définitivement agrandi en 1978 avec une capacité de 54 places. Étape sur le Tour de l'Oisans (GR 54), il accueille les randonneurs à la belle saison et possède un abri d'hiver, il appartient au Club Alpin Français.
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kilomètre 92,37
latitude 44.8415
altitude 2318 m
longitude 6.2039
93

Vue sur La Chapelle et les montagnes environnantes

Le toit du refuge de l'Olan offre un remarquable belvédère sur le village de La Chapelle et les montagnes environnantes que sont l'imposant Olan, la Cime du Vallon et la Rouye. Un peu plus haut, le Pas de l'Olan propose un point de vue sur l'entrée de la vallée du Valgaudemar et sur l'autre face de l'Olan.
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kilomètre 92,57
latitude 44.8429
altitude 2339 m
longitude 6.20389
94

Chamois, bouquetins, ...

Tout au long du parcours, la faune est présente. Soyez attentif à l'aigle et aux vautours qui viennent prendre les vents ascendants, ainsi qu'aux chamois qui épient le monde d'en-bas. Quelques bouquetins sont parfois observés par les alpinistes sur les flancs de l'Olan, sans oublier la marmotte qui ponctuera la montée de son cri strident.
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kilomètre 93,23
latitude 44.8452
altitude 2485 m
longitude 6.20036
95

Ancien refuge du Pas de l'Olan

En arrivant au Pas de l'Olan, on devine quelques traces du premier refuge qui se trouvait sous la paroi rocheuse. Ressemblant plutôt à une grosse cabane en bois, il fut malencontreusement écrasé par un rocher. En raison de l'éloignement avec le bas de la vallée, les hommes ont choisi de le reconstruire sur le lieu actuel.
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kilomètre 93,88
latitude 44.8472
altitude 2629 m
longitude 6.19779
96

Les « sommets » de l'Olan

L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.
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kilomètre 94,98
latitude 44.8526
altitude 2880 m
longitude 6.19193
97

Flore d'altitude

Avec l'amplitude altitudinale, la variété des milieux etla forte exposition sud, le cortège floristique est extrêmement riche et varié. On trouve notamment des lys orangés, qui se démarquent de leur environnement par l'éclat et l'originalité de leur couleur et des gentianes jaunesdont les racines permettent de faire une eau-de-vie amère et pleine de vertus.
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kilomètre 95,18
latitude 44.8427
altitude 2325 m
longitude 6.19188
98

Perdrix bartavelle

La perdrix bartavelle affectionne les rochers et les landes ouvertes où les jeunes peuvent se nourrir d’insectes indispensables à leur croissance. Il n’est pas rare d'apercevoir une compagnie vers le lac Lautier ou au col de Colombe.
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kilomètre 97,59
latitude 44.8428
altitude 2416 m
longitude 6.16767
99

Triton alpestre et mares

En altitude on rencontre deux espèces d'amphibien ; la Grenouille rousse et le Triton alpestre. Ce dernier est plus rare. C'est une espèce fragile et a ce titre protégée. Son stade adulte ressemble a un petit lézard. En phase aquatique le mâle présente une coloration orangée sur le ventre et la gorge. Le plus souvent lorsqu'on l'observe dans un lac il est immobile, comme en apesanteur, les pattes écartées. Si il est inquiété, un mouvement brusque de sa queue lui permet de trouver refuge sous un caillou.Le lac est aleviné, ce qui n’est pas très propice pour les tritons qui servent de nourriture aux poissons. Par contre les mares qui se situent en dessous du lac sont indemne de poisson et accueillent des tritons alpestres qui s’y reproduisent.
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kilomètre 97,82
latitude 44.8429
altitude 2363 m
longitude 6.16555
100

Lac du Lautier

Le lac du Lautier est un site remarquable. Il est aleviné avec des truites fario et peut faire le bonheur des pécheurs.
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kilomètre 97,89
latitude 44.8436
altitude 2361 m
longitude 6.16589
101

Vues remarquables

Le point du vue sur le bas de la vallée depuis le refuge des Souffles vaut le déplacement. Le long de la traversée du col des clochettes au col de Colombe les points de vues se succèdent en donnant de multiples variations sur un même thème : une vallée de haute montagne. 
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kilomètre 100,19
latitude 44.8438
altitude 2025 m
longitude 6.14843
102

Refuge des Souffles

Le refuge des Souffles est géré par le CAF. Un gardien vous accueille de juin à septembre. C’est l’occasion de vous restaurer en échangeant avec un professionnel de la montagne ou, si vous le souhaitez, passer une nuit en altitude, une bonne façon de scinder l'itinéraire en deux jours.
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kilomètre 100,30
latitude 44.8448
altitude 1963 m
longitude 6.14637
103

Paravalanche

En 1961 et 1962 de grosses avalanches sont descendues jusqu'au lit de la Bonne, menaçant des maisons du hameau du Désert en Vajouffrey.En 1982 d’importants travaux permettent de construire un paravalanche afin de sécuriser le hameau et les prairies, en détournant les éventuelles menaces venues du vallon de Côte-belle.
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kilomètre 110,84
latitude 44.8732
altitude 1369 m
longitude 6.09263
104

Nouveau sentier

Le dernier tronçon  de sentier permettant d'accéder au col a nécessité de nombreuses journées d’entretien depuis sa création. En effet le caractère instable du sol associé à la raideur de la pente ont obligé les gardes à créer des banquettes en bois pour contenir le poids de la terre. À l'automne 2012, il est décidé de créer une nouvelle portion du sentier en empruntant une partie d'un biais de brebis plus à l'Est en direction du col des Marmes. Le travail a été effectué en équipe à raison de 50 m par jour pendant une durée de 26 jours avec des pioches et du courage. Au total, c'est une portion de 1300 m qui a vu le jour, ce qui rend le sentier moins raide et beaucoup plus stable.
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kilomètre 113,42
latitude 44.8899
altitude 2116 m
longitude 6.08308
105

Lézard vivipare

Le lézard vivipare se distingue du lézard des murailles par son museau arrondi. Il est capable de vivre jusqu'à 2500m et c'est dans les alpages que sa rencontre se produira le plus souvent. Il aime se réchauffer au soleil , posé sur l'herbe ou la mousse sèche et chasse sauterelles, criquets ou araignées. Pour hiverner, ils s'enfouit dans la terre où il peut supporter en léthargie des températures négatives. Le lézard vivipare est nommé ainsi car les femelles gardent leurs œufs dans leur ventre jusqu'à l’éclosion. Les jeunes sont donc complètement formés lorsqu'ils naissent, c'est une adaptation à un  milieu froid.
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kilomètre 114,31
latitude 44.8933
altitude 2259 m
longitude 6.08362
106

Edelweiss

En latin léontopodium signifie pied de lion par la forme générale de l'edelweiss. En y regardant de près, on se rend compte que ce n'est pas une fleur mais un ensemble de 5 à 10 fleurs groupées dans un capitule. L’edelweiss est de la famille des astéracées comme les pissenlits. C'est une plante blanche, laineuse et vivace poussant dans les pelouses d'altitude rocailleuses à l'étage subalpin jusqu'à 2900 m. Elle se mêle souvent à l'aster des alpes. Emblème de nombreuses compagnies de guides, elle symbolise la haute montagne et représente la force en langage des fleurs.
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kilomètre 114,46
latitude 44.8933
altitude 2313 m
longitude 6.08173
107

Paysage du cirque de Valsenestre

Du col, monter sur un petit sommet au dessus pour profiter au mieux du paysage qu'offre le cirque de Valsenestre : à gauche le Signal du Lauvitel (2901m) et le Clapier du Perron (3169m), le col de la Muzelle (2613m) où se poursuit le GR54. A ce niveau on aperçoit très bien une faille géologique séparant le bloc des grandes rousses constitué de granite du bloc de la muzelle en gneiss. A droite, les principaux sommets sont la roche de la Muzelle (3465 m), et la pointe Swan (3294m). Le col  de Côte-Belle quant à lui sépare le Pic de Valsenestre (2752m) à gauche de l’aiguille des Marmes (3046 m) à droite.
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kilomètre 114,73
latitude 44.893
altitude 2327 m
longitude 6.08063
108

Saule soyeux

C'est un arbuste de l'étage subalpin. Il mesure moins d'un mètre de haut et pousse en petites concentrations sur les ubacs. A plus basse altitude, il peut atteindre une taille plus importante. De loin vous pourrez le reconnaître à sa couleur argentée et brillante très caractéristique et son port en massifs circulaires. Les feuilles adultes sont très soyeuses sur les deux faces.
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kilomètre 115,05
latitude 44.8935
altitude 2237 m
longitude 6.07825
109

Troupeau de moutons

Un troupeau de moutons d'éleveurs locaux pâture au sommet du col et vers le pic de Valsenestre. L’été, ces animaux laineux peuvent se rafraîchir à l’ombre des saules soyeux que vous pouvez observer juste avant l’arrivée au col (alt. 2220 m). 
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kilomètre 115,18
latitude 44.8947
altitude 2182 m
longitude 6.07827
110

Orgues de Côte Belle

Véritable phénomène géologique, les « grandes orgues », appelées aussi « la grande bibliothèque », se sont dressées lors de la genèse des Alpes. Elles sont formées de minces feuilles de calcaire gris bleu et de marnes schisteuses tendres plus érodées. Un réseau de fissures perpendiculaires aux couches découpe les dalles en de remarquables colonnes.
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kilomètre 115,34
latitude 44.896
altitude 2173 m
longitude 6.07959
111

Ancolie des Alpes

C’est une espèce peu fréquente et protégée. Elle mesure entre 30 et 60 cm. Ces fleurs, assez grosses, d’un bleu magnifique, épanouies au sommet de leur tige sont les seules à posséder une corolle à cinq éperons. Ne confondez pas : si les fleurs sont plus petites et plus nombreuses, il s’agit de l’ancolie vulgaire.   
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kilomètre 115,42
latitude 44.8966
altitude 2159 m
longitude 6.08012
112

Pleurosperme d’Autriche

De la famille du persil et de la carotte, cette robuste plante vivace à tige épaisse, creuse et sillonnée, peut mesurer de 60 à 150 cm. Ses grandes ombelles de fleurs blanches fleurissent de juillet à septembre. Méconnue, elle pousse en France seulement dans les départements alpins et mérite à cet égard qu'on lui prête un peu d'attention.
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kilomètre 116,00
latitude 44.8975
altitude 2061 m
longitude 6.07869
113

Aconit paniculé

C'est une plante typique de la mégaphorbiaie, elle mesure de 50 à 100 cm. Ces fleurs bleu roi en forme de casque sont regroupées en grappes lâches. Sa particularité : son extrême toxicité ! Les herbivores la connaissent bien et ne la consomment pas.
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kilomètre 116,76
latitude 44.9011
altitude 1877 m
longitude 6.08055
114

Barrages en bois

Dans la combe des Echarennes, au moment de prendre le sentier sur votre gauche, vous pouvez observer dans les gorges du torrent du Béranger, des barrages en bois réalisés par la RTM (service de restauration des terrains de montagne del'ONF) pour retenir les laves torrentielles qui descendent des sommets lors des  fortes pluies et des crues.
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kilomètre 118,29
latitude 44.9045
altitude 1556 m
longitude 6.07825
115

Mégaphorbiaies

Les mégaphorbiaies sont des formations herbacées hautes à larges feuilles  qui forment un ensemble paysager lié à des conditions très strictes à la fois climatiques (été humide et hiver neigeux), topographiques (long versant d’ubac abritant parfois des névés jusqu’au cœur de l’été), altitudinales (étage subalpin de 1600 à 2100 mètres) et pédologiques (sols désaturés à forte réserve en eau).
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kilomètre 118,47
latitude 44.9034
altitude 1542 m
longitude 6.07694
116

Carrière de cipolin

A partir du 19ème siècle, on a exploité ici une carrière de cipolin, un marbre au fond blanc-vert, parcouru par des nervures ondulées vertes et traversé par d'épaisses couches de mica. La cabane des Cantines fut ainsi nommée car elle était utilisée par les ouvriers pour prendre leurs repas. Rénovée récemment, elle est utilisée par le berger en début et en fin de saison.
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kilomètre 123,06
latitude 44.9104
altitude 1646 m
longitude 6.08275
117

Cabane des Cantines

Les cabanes en pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier, relèvent d'une « architecture sans architecte »; elles sont l'œuvre non pas d'architectes (contrairement aux bâtiments religieux, militaires et civils du passé) mais de paysans et d'ouvriers auto-constructeurs ou de maçons dont le nom s'est perdu. Les noms donnés à ces cabanes sont nombreux et variés. Ils sont pour la plupart issus des langues régionales et généralement francisés. Abris de bergers pendant la période d’estive, la cabane des Cantines doit sûrement son nom aux repas pris en montagne.
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kilomètre 123,07
latitude 44.91
altitude 1634 m
longitude 6.08242
118

La gestion pastorale

De juillet à septembre, un troupeau de brebis occupe ce vallon escarpé. Un berger assure la surveillance et les soins aux animaux. L'alpage est divisé en quartiers qui sont pâturés selon un calendrier de pâturage tenant compte des expositions et de la ressource en herbe. En outre, des mesures agri-environnementales permettent de préserver des zones où nichent des tétras lyres. Quand les poussins sont capables de voler, après le15 août environ, les brebis peuvent alors occuper l'espace.
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kilomètre 123,99
latitude 44.9168
altitude 1941 m
longitude 6.08249
119

Polis glaciaires

Il y a environ 15 000 ans, la dernière glaciation s'achève. En se retirant, le glacier laisse apparaître des traces de son passage. En effet, le retrait de cette énorme masse de glace polit les roches et leur donne des formes arrondies, très visibles sur la rive gauche du vallon. Ces roches sont dites « moutonnées ». 
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kilomètre 124,40
latitude 44.9197
altitude 1914 m
longitude 6.08569
120

Aménagement du sentier

Après de nombreuses plaintes de la part des randonneurs, la décision a été prise en 2010 d'utiliser les grands moyens pour améliorer la sécurité sur cet itinéraire. Pendant un jour et demi, une pelle araignée a gravi la pente jusqu'au col. Elle a  ensuite taillé le sentier à la descente dans les schistes noirs, sur une pente à 40 degrés ! Chaque année, un important travail manuel est indispensable afin de permettre un accès sécurisé aux randonneurs.
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kilomètre 125,70
latitude 44.93
altitude 2393 m
longitude 6.08646
121

Tichodrome

Il se peut que lors de la montée finale sous le col, votre oreille perçoive des sifflements aigus. Si la chance vous sourit, vous pourrez admirer l'auteur de cette mélodie : le tichodrome échelette, un très bel oiseau rouge, blanc et noir. Défiant la verticalité, le tichodrome s'aide de ses pattes aux longs doigts pourvus de griffes pour prospecter les parois à la recherche d'insectes et d'araignées. Son long bec fin lui permet ensuite de les déloger des anfractuosités du rocher.
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kilomètre 125,89
latitude 44.9312
altitude 2533 m
longitude 6.08801
122

Flore d'altitude

Aux abords du col, vous pourrez admirer des petits coussins gris-vert parsemés de fleurs blanches : c'est l'androsace helvétique, espèce protégée rare. Cette plante d'altitude est parfaitement adaptée à ce type de milieu hostile. C'est aussi le cas de la saxifrage à feuilles opposées. Toutes deux aiment le calcaire, contrairement à la silène acaule, petit coussin vert vif aux fleurs roses, ou encore à l'éritriche nain, petite plante aux fleurs bleues qui affectionnent les roches cristallines de part et d'autre du col.
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kilomètre 125,97
latitude 44.9319
altitude 2609 m
longitude 6.08828
123

Affrontement géologique

Au cours de cette randonnée, le sentier passe dans des roches sédimentaires, noires et friables. Au col, ces roches sont en contact avec du gneiss cristallin, de couleur claire : le contraste est surprenant. C'est l'emplacement d'une faille importante où des forces monumentales s'affrontent depuis des millions d'années.
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kilomètre 126,01
latitude 44.9325
altitude 2610 m
longitude 6.08802
124

Lac de la Muzelle

Le lac de la Muzelle est un lac glaciaire aux eaux froides et pauvres. La population de poissons se limite aux salmonidés (ombles, saumons de fontaines, etc.). Leur période active se réduisant à l'été. L'apport de nourriture étant faible, ils sont atteints de nanisme. Chaque année, des suivis scientifiques sont réalisés par diverses universités et par le Parc national : prélèvements de poissons, phytoplancton, zooplancton, mesures physiques.
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kilomètre 128,39
latitude 44.9517
altitude 2104 m
longitude 6.09582
125

Le refuge de la Muzelle

Le fond du vallon vient buter contre les parois de la roche de la Muzelle, du pic du Clapier du Peyron et de la tête de la Muraillette. L'histoire moderne de ce lieu est marquée par l'alpinisme. C’est le 2 Juillet 1875 que Coolidge guidé par Almer père et fils ouvrit la voie normale à la Roche de la Muzelle par la face est-nord-est et l’arête nord-est. A cette époque, même si une cabane pastorale servait d’abri aux alpinistes, le bivouac était encore de mise dans le vallon de la Muzelle. En 1967, c'est dans ce cirque rocailleux que la commune a édifié le refuge au bord du lac de la Muzelle.   
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kilomètre 128,56
latitude 44.9529
altitude 2112 m
longitude 6.09713
126

Faune et flore de la tourbière

La tourbière est un milieu très particulier qui, par définition produit de la tourbe. Elle se présente sous l'aspect d'un tapis spongieux de sphaignes, végétaux gorgés d'eau proches des mousses qui s'accumulent au fil du temps. Leur étude scientifique permet de retracer l’évolution des climats en même temps que celle de la végétation. Les tourbières se repèrent de loin quand la linaigrette est en fleur. Ethymologiquement son nom désigne un “portelaine” : ses touffes duveteuses et son aspect cotonneux en font une plante aisément identifiable. Vous pourrez également rencontrer alentours un animal très actif par temps humide : la grenouille rousse. Résistant au froid, c’est un batracien fort bien adapté au milieu montagnard. Le ventre jaune et la grande tache sombre à l’arrière de l’œil englobant le tympan sont deux caractéristiques bien observables de l’espèce.
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kilomètre 128,90
latitude 44.9555
altitude 2144 m
longitude 6.09845
127

Tourbière de la Muzelle

La zone humide, traversée peu avant d’arriver au lac de la Muzelle, regorge d’une étonnante biodiversité. Reste d’un grand lac issu du retrait glaciaire, ce marécage s’est peu à peu comblé de végétaux formant ainsi une tourbière, la plus grande de la vallée du Vénéon. Depuis de nombreuses générations, les bergers ont utilisé lsa tourbe comme combustible. Aujourd’hui son extraction est prohibée. Le lieu est protégé par des clôtures dans le cadre d’une mesure agri-environnementale.
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kilomètre 128,91
latitude 44.9557
altitude 2145 m
longitude 6.09854
128

Faille de Ser Barbier

La faille de Ser Barbier met en contact un socle cristallin (aiguille de Venosc) et un dépôt marneux (col du Vallon). Elle s'est formée au jurassique lors de l'ouverture de la mer Téthys, par cassure et effondrement du massif cristallin. Le frottement des deux parties a créé un beau miroir strié bien dégagé par l'érosion.
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kilomètre 129,07
latitude 44.9567
altitude 2079 m
longitude 6.09663
129

Un vallon de pastoralisme

La configuration du site en fait un territoire très favorable au pastoralisme depuis plusieurs siècles. Cette zone d’alpages est louée au XIXe et XXe siècles à des transhumants du sud de la France. Les troupeaux locaux de Venosc et en particulier du hameau de Laffreyte s’y rendent également. A l'époque, les premiers animaux emmontagnés chaque année sont les vaches, puis par la suite les ovins. Depuis les années 1980, un troupeau de moutons d'environ 1200 têtes transhume en provenance des Hautes-Alpes dès le mois de juin et passe l'été sur cet alpage.
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kilomètre 129,08
latitude 44.956
altitude 2134 m
longitude 6.10037
130

Un peu d'histoire du vallon de la Muzelle

A la fin du XIXe siècle la forêt était quasi inexistante, réduite  pour favoriser l'activité pastorale (sur les hauteurs) et la culture des céréales, principalement de l’orge, au dessus des zones habitées. Vers 1945, les hameaux les plus hauts, comme celui de Laffreyte au dessus du Bourg-d’Arud, se sont vidées de leurs habitants. Aujourd’hui la forêt a repris le dessus, dissimulant le souvenir de quelques ruines au bas du sentier. Avant l'avènement de l'automobile et la création des routes, cet itinéraire du lac puis du col de la Muzelle était très emprunté par les habitants de Venosc pour passer dans la vallée voisine du Valbonnais.
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kilomètre 132,80
latitude 44.9772
altitude 1209 m
longitude 6.11966
131

Salicaire

Tout l’été durant, la salicaire, avec ses beaux épis de fleurs pourpres, parsème de couleurs le petit lac du Lovitel. Considérée comme une mauvaise herbe à détruire, elle tient pourtant son rang parmi les simples (plantes à usage médicinal). Ses propriétés astringentes, entre autres, la font considérer comme un bon remède contre les coliques des nourrissons quand poussent les dents. Du côté culinaire, on consommait autrefois ses jeunes pousses ou la moelle de ses tiges cuites en guise de légumes. On pouvait aussi faire infuser ses feuilles en guise de thé.
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kilomètre 153,82
latitude 45.0424
altitude 1435 m
longitude 6.17581
132

Alyte ou crapaud accoucheur

Au printemps, une note brève émise à intervalles réguliers résonne aux alentours du lac. C’est la période amoureuse de ce petit crapaud terrestre gris, tacheté de noir et de brun ; c’est le chant du mâle pour attirer les femelles. La singularité de cet anoure là est que le mâle entoure autour de ses pattes postérieures le chapelet d’ovules émis par la femelle pour les féconder d’un jet de semence et d’urine mélangées. Il veille ainsi sur les œufs pendant plusieurs semaines. Quand  l’éclosion est proche, il se rend au point d’eau et y libère les jeunes têtards.
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kilomètre 153,89
latitude 45.0427
altitude 1425 m
longitude 6.17721
133

Lac Lovitel

Outre le fait d'être l'une des rares zones humides d'altitude de la haute Romanche, le lac Lovitel a la particularité de s'assécherpartiellement au cours de l'été pour se transformer en marais. Il devient ainsi idéal pour le développement des amphibiens qui bénéficie de l'absence de poissons, leurs prédateurs. Par ailleurs, la qualité écologique du milieu est remarquable. Plusieurs espèces à forte valeur patrimoniale sont présentes sur le site, notamment l'ophioglosse commun et le pigamon simple, tous deux protégés à l'échelon régional.
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kilomètre 153,90
latitude 45.0422
altitude 1425 m
longitude 6.17697
134

Fontaine pétrifiante

L’eau qui traverse le plateau d’Emparis composé de roches sédimentaires perméables, se charge de bicarbonate de calcium. Quand, plus bas, elle rencontre la couche de roches cristallines imperméables du vieux socle hercynien, l'eau suit un plan de faille établi entre les deux couches et finit par surgir en cascade aérienne. Les carbonates dissous se transforment au contact de l’air en une roche tendre appelée tuf, qui s’accumule là depuis des millénaires. Cette résurgence, ou fontaine pétrifiante, compte parmi les plus belles de France.
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kilomètre 154,18
latitude 45.0432
altitude 1520 m
longitude 6.18235
135

Les pâturages d'Emparis

Emparis est un des plus riches pâturages d’altitude des Alpes. Ses pentes ondulantes accueillent des milliers de brebis et de vaches chaque été. Historiquement, il y a eu de nombreux conflits entre les villages de La Grave et de Besse-en-Oisans sur les droits d’y faire pâturer les troupeaux. Un procès commencé en 1366 les a opposés durant des siècles et un maire de Besse aurait mystérieusement disparu en chemin alors qu’il était parti apporter des documents importants à ce propos.
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kilomètre 161,17
latitude 45.0575
altitude 2311 m
longitude 6.23991
136

Glacier de la Girose

Ce glacier de calotte s’étend entre le col des Ruillans, point d’arrivée des Téléphériques des Glaciers de la Meije et le haut des remontées des Deux Alpes où il rejoint le glacier de Mont de Lans. Ensemble, ils forment la plus grande calotte glaciaire de France.  Malgré la fonte importante de ces dernières années, plusieurs langues de glace s’étendent vers la vallée, en haut des couloirs qui font le bonheur des skieurs hors-pistes en hiver.
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kilomètre 163,05
latitude 45.052
altitude 2210 m
longitude 6.25891
137

Plateau d'Emparis

Le sentier des mules longe la bordure méridionale de ce plateau d'altitude à forte vocation pastorale et touristique. Il offre un point de vue exceptionnel sur la Meije dont le relief très marqué contraste avec ce paysage doux. Il accueille 7 refuges et cabanes pastorales ainsi qu'une faune remarquable, telle le lièvre variable ou le grand Apollon. L'enjeu du site est le maintien de son caractère pastoral.
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kilomètre 163,59
latitude 45.0533
altitude 2162 m
longitude 6.26543
138

Petit apollon

Le petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
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kilomètre 163,71
latitude 45.0534
altitude 2156 m
longitude 6.2668
139

Les travaux agricoles du printemps et de l'été

Au printemps il fallait : lever terme (remonter la terre à l’aide de caisses tirées par des mulets). Labours, semis, plantations suivaient : seigle (qui occupait la terre deux ans), orge, avoine et pomme de terre. L’été ne pouvait pas se terminer sans que les granges soient remplies de foin. Faux (enchaplées, c’est- à-dire battues sur une enclume), râteaux, bourasses (filets) servaient tous les jours. Afin d’assurer l’hivernage des bêtes, un certain nombre de trousses (environ 80 kg de foin) étaient nécessaires : 25 par vache laitière et 5 par mouton.
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kilomètre 164,55
latitude 45.0511
altitude 2008 m
longitude 6.27545
140

Les travaux agricoles de l'automne et de l'hiver

Dès septembre, les céréales coupées à la faux et faucille, séchaient en bourles (petits gerbiers d’une dizaine de gerbes) sur le haut des terres (champs). Une fois battus, les grains de seigle soleillaient (séchaient au soleil), puis gagnaient le moulin et ensuite le four pour la fabrication du pain noir. De fin novembre jusqu’à début mai, il fallait soigner les bêtes dans les étables. Le fumier de vaches était transporté aux champs en traîneaux, alors que le fumier de moutons coupé en blettes, une fois séchées, servait pour se chauffer et cuisiner. Dans une fruitière, on transformait le lait en beurre et fromage.
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kilomètre 165,64
latitude 45.0543
altitude 1784 m
longitude 6.28099
141

Cincle plongeur

Posté sur un gros galet en partie immergé, le cincle se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tourbillonnante, tête la première. Cet étonnant passereau à la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture. Grâce à la fine membrane qui protège ses yeux des flots, il trouve ses proies à vue (vers, petits crustacés, larves d'insectes aquatiques) avant de sortir sa tête de l'eau et de se laisser emporter doucement par le courant. Finalement, il rejoint un nouveau poste de chasse et renouvelle l'opération. 
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kilomètre 166,10
latitude 45.0562
altitude 1727 m
longitude 6.28099
142

Perchoir du Chazelet

Pour tester votre appréhension du vide, rien de tel que ce nouveau jeu, grandeur nature, face à la Meije; un promontoire d’acier suspendu dans le vide. Si le premier pas parait difficile, ce sont bien les suivants qui demandent le plus de courage pour atteindre le bout de la passerelle ou plutôt du vide!Sous vos pieds, tout en bas le village des Fréaux blotti contre la Romanche et au-dessus, les géants de glace. Ne manque que l'élément air, quelques rafales de vent souvent présentes, et les sensations sont garanties.!
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kilomètre 167,19
latitude 45.049
altitude 1829 m
longitude 6.28964
143

L'oratoire Sainte-Anne du Chazelet

Bien que situé sur un bord de route banalisant, l'oratoire du Chazelet est connu pour offrir l'un des plus beaux panoramas des Alpes et le massif de la Meije. Construit en pierres sèches, l'ouvrage se situe à 1 834 m et surplombe la vallée pour admirer le massif des Ecrins et la Meije. Il fut l'objet de nombreux croquis, clichés et peintures, dont la célèbre toile "La Meije" du peintre japonais Fujita. Récemment une nouvelle table d’orientation a été construite quelques mètres au-dessus de l’oratoire. Composée de deux parties, elle révèle le versant nord de La Meije et le versant sud en direction du Chazelet et de la Savoie.
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kilomètre 167,21
latitude 45.0489
altitude 1833 m
longitude 6.28984
144

Les terrasses de La Grave

Sur l'adret de La Grave, terrasses agricoles et villages sont indissociables. C'est un patrimoine paysager de niveau européen qui rassemble de nombreux éléments architecturaux, archéologiques et naturels. Cet agro-système de haute-montagne est largement façonné par l'activité agricole passée et actuelle. Les terrains pentus nécessitaient à une époque le recours à des terrasses pour pouvoir cultiver. Ces anciennes terrasses de culture, aujourd'hui constituées de prairies naturelles, sont fauchées ou pâturées. Très sensibles à ce nouvel usage pastoral, elles connaissent peu à peu des problèmes d'érosion.
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kilomètre 168,33
latitude 45.0489
altitude 1685 m
longitude 6.29894

Points d'interêt (144)

A

L’église Notre-Dame de l’Assomption

Monument & architecture
Classée monument historique, l'église Notre Dame de l'Assomption domine La Grave. De style roman lombard, ce remarquable édifice a été daté du XIe siècle. Cela fait de cette construction la plus ancienne des lieux. Tout autour de l'église se trouve un cimetière avec des tombes, surmontées de croix en bois et décorées d'un coeur de laiton, qui font face aux géants de glace.
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kilomètre 0,09
latitude 45.0458
altitude 1511 m
longitude 6.30483
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B

Four banal de Villar d’Arène

Lieu historique
Tourtes, ravioles et autres crozets font partie intégrante des spécialités culinaires de Villar d’Arène, mais c’est surtout le fameux « Pô Buli » pain bouilli, qui a fait la réputation du village. Une fois par an, en novembre, les habitants du bourg préparent ce pain selon une recette ancestrale. Depuis plus de 500 ans, il est pétri avec de la farine de seigle et de l’eau bouillante. Il est ensuite cuit dans le four banal situé au milieu du village, près de la chapelle des Pénitents.
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kilomètre 3,42
latitude 45.0427
altitude 1646 m
longitude 6.33646
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C

Vallée de la Romanche, Charles Bertier

Lieu historique
Source d'inspiration pour de nombreux artistes de montagne, la Romanche fut peinte à maintes reprises. Elle inspire notamment à Charles Bertier (1860-1924) Vallée de la Romanche au Pied-du-Col et Les Fréaux près de La Grave, deux huiles sur toile réalisées en 1894. Initié à la peinture de paysage par Jean Achard et à la peinture de montagne par l'abbé Guétal, cet artiste d'origine grenobloise n'hésite pas à planter son chevalet sur les plus hauts sommets des Alpes dauphinoises. Par ailleurs, il se donne pour mission de "faire comprendre la montagne" à ses contemporains.
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kilomètre 7,93
latitude 45.0146
altitude 1765 m
longitude 6.37202
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D

La "bosse" des marmottes

Point d'intérêt naturel
La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ici, elle occupe un lieu singulier que l'on à coutume d'appeler la "bosse" des marmottes.  Ce rongeur hibernant n’est visible que d’avril à octobre. La marmotte vit en famille respectant une hiérarchie. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.
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kilomètre 9,32
latitude 45.0066
altitude 2058 m
longitude 6.38004
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E

Swertie vivace

Point d'intérêt naturel
Au début du mois d'août, les étoiles violettes de la swertie s'ouvrent sous le soleil. A la base de chacun des cinq pétales, deux fossettes luisantes emplies de nectar attirent les insectes. De la famille des gentianes, cette belle fleur est une vivace qui résiste à la mauvaise saison grâce à son bourgeon hivernal persistant au ras du sol, entouré d'une rosette de feuilles protectrices.
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kilomètre 12,04
latitude 44.9863
altitude 2218 m
longitude 6.39751
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F

Alouette des champs

Point d'intérêt naturel
Un oiseau funambule suspendu dans le ciel égrène longuement sa ritournelle de notes qui se bousculent. Puis, les ailes triangulaires repliées et suivant une spirale parfaite, l’oiseau se pose à terre au milieu de la prairie. Au sol, il est peu visible : son ramage aux différentes teintes brunes lui assure un camouflage confondant. Dans sa quête de nourriture, ses déplacements, succession de petites courses et d’arrêts brusques, lui permettent par ailleurs de repérer d’éventuels prédateurs.
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kilomètre 14,03
latitude 44.9796
altitude 2315 m
longitude 6.41625
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G

Bergeronnette des ruisseaux

Point d'intérêt naturel
Avec élégance, la bergeronnette des ruisseaux sautille et s’active sur les rochers au bord des rivières. Présente ici dans un torrent de montagne, elle affectionne tous les cours d’eau, à la montagne, à la campagne ou à la ville, et même les petits lacs d’altitude. Comme les autres bergeronnettes, elle hoche perpétuellement sa longue queue noire bordée de blanc. Son ventre est jaune comme celui de la bergeronnette printanière, mais elle s’en distingue par son dos gris cendré. En période nuptiale, le mâle exhibe fièrement une bavette noire qui permet alors de mieux le différencier de sa femelle, qui garde le sourcil et la gorge blanche. Leurs pattes rosées sont une spécificité, celles des autres bergeronnettes sont noires.
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kilomètre 14,65
latitude 44.9821
altitude 2251 m
longitude 6.42262
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H

Papillon de jour, papillon de nuit

Point d'intérêt naturel
Les papillons diurnes se différencient des nocturnes à la forme de leurs antennes. On remarque également qu’au repos, les ailes des diurnes sont repliées verticalement au-dessus du corps – discrétion oblige – alors que les nocturnes s’en recouvrent. Le solitaire, craintif et prudent, a une autre particularité comportementale : dès que la température est moins favorable pour voler, il se pose et offre son flanc aux rayons du soleil pour emmagasiner de l’énergie, allant même jusqu’à se pencher légèrement, alors que d’autres étalent dangereusement leur anatomie dans sa totalité.
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kilomètre 15,28
latitude 44.9814
altitude 2191 m
longitude 6.43024
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I

Solitaire

Point d'intérêt naturel
La lande fermée d'éricacées et de saules soyeux abrite une population d'un papillon peu commun et protégé : le solitaire. En d'autres lieux, il occupe également d'autres milieux comme les landes à airelles et les tourbières, le solitaire est rare et difficile à observer. Ce papillon de jour se reconnaît à sa parure jaune délicatement saupoudrée de gris sous les ailes postérieures du mâle alors que Madame a opté pour une voilure blanche presque immaculée. Tous deux portent un modeste liseré rose surlignant le pourtour de leurs ailes, ponctuées d’un minuscule ocelle blanc cerné de brun et d’un discret croissant gris.
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kilomètre 15,46
latitude 44.9811
altitude 2172 m
longitude 6.43252
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J

Couleur de l'eau des méandres

Point d'intérêt naturel
La couleur turquoise des eaux qui serpentent dans les méandres du torrent du Petit Tabuc donne un caractère particulièrement remarquable au site. Le vallon est prisé des photographes et artistes pour l'interprétation photographique et picturale.
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kilomètre 16,23
latitude 44.9793
altitude 2097 m
longitude 6.44162
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K

Venturon montagnard

Point d'intérêt naturel
Un petit oiseau vert-jaune-gris se balance sur une haute branche. « Tchèt ». Le  venturon montagnard s’envole pour se poser sur un lambeau de pelouse écorchée. Il ressemble à un verdier de petite taille, mais son cri métallique émis lors de ses petits vols ne laisse pas de doute. Son observation prolongée montre un joli gris bleuté sur la tête et les côtés de la poitrine. Des barres alaires jaunes sont bien visibles. Sur de longs parcours, avec son vol ondulé, il fait penser à un chardonneret. Tout comme son cousin, il est sociable et circule en petits groupes pour explorer une touffe d’ortie ou une pelouse.
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kilomètre 16,76
latitude 44.9781
altitude 2027 m
longitude 6.44647
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L

Merle à plastron

Point d'intérêt naturel
Au milieu des alpages parsemés de mélèzes ou de "brousses", un cri d’alarme suivi d’une amorce de chant retentit. Un merle ? Oui, mais un merle à plastron. Ce merle de montagne, farouche, au vol rapide, habite les lisières des forêts de mélèzes, de pins sylvestres, d’épicéas et de pins cembros, de 1 000 à 2 500 m d’altitude. Essentiellement migrateur, le merle à plastron hiverne en Espagne et en Afrique du Nord et sera de retour en montagne dès le mois de mars.
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kilomètre 17,10
latitude 44.9759
altitude 1891 m
longitude 6.45014
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M

Mélèze

Point d'intérêt naturel
Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses aiguilles en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles de la montagne, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres. Le site du Petit Tabuc est un bel exemple de la capacité de colonisation de cette essence, même si elle est régulièrement mise à mal par les avalanches.
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kilomètre 17,61
latitude 44.9763
altitude 1787 m
longitude 6.45617
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N

Un prédateur volant

Point d'intérêt naturel
L’aigle est un prédateur par excellence. Tout en lui évoque la force et l’audace. Son aspect bien sûr, avec un regard impressionnant que souligne une arcade sourcilière proéminente, mais surtout des armes redoutables : un vol rapide adaptable aux situations les plus acrobatiques, et des serres acérées d’une grande puissance. Sa vue perçante lui permet de détecter ses proies : de la marmotte au jeune chamois, en passant par le lagopède et le lièvre. En hiver, il prélève régulièrement sa nourriture sur les cadavres d’animaux contribuant ainsi à l'épuration naturelle de la nature.
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kilomètre 17,84
latitude 44.9767
altitude 1749 m
longitude 6.45886
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O

L'aigle royal, mascotte des Ecrins

Point d'intérêt naturel
Le site du Petit Tabuc est un territoire de nidification très favorable à l'aigle royal. L'aigle royal compte parmi les espèces protégées considérées comme rares en Europe. L'importance des populations recensées dans le massif des Ecrins confère au Parc une responsabilité particulière dans la conservation de l'espèce. Des comptages sont organisés régulièrement depuis 1985 ainsi qu'un suivi fin de la reproduction, des causes de perturbation et de la mortalité.
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kilomètre 17,92
latitude 44.9768
altitude 1735 m
longitude 6.45985
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P

Aigle royal

Point d'intérêt naturel
Près du versant, aux heures chaudes de la journée, un grand oiseau tournoie, exploitant le vent pour s’élever. Bientôt, cette silhouette brune se dissout dans le bleu du ciel, happée par l’altitude. L’aigle parcourt ainsi son immense territoire, dont les détails ne peuvent échapper à sa vue légendaire. Il passe aussi de longues heures perché, à entretenir son plumage ou à scruter les environs à la recherche de sa prochaine victime. Bien qu’il soit très farouche, il est relativement aisé de pouvoir observer un aigle royal ou sa "moitié" puisque les adultes vivent généralement en couple. Sa grande taille, sa coloration sombre, ses ailes rectangulaires et ses fréquents déplacements en plein ciel font de lui un élément presque familier pour qui sait "observer" la montagne.
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kilomètre 18,11
latitude 44.9775
altitude 1706 m
longitude 6.46203
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Q

Les chamois

Point d'intérêt naturel
Rupicapra rupicapra, la chèvre des rochers n'est pas à l'origine exclusivement inféodée à la haute montagne. L'espèce affectionne tout particulièrement les escarpements rocheux et les fortes pentes plus que l'altitude. Toutefois, la forte pression humaine exercée sur le chamois l'a conduit à se retirer toujours plus haut. Convoité pour sa chasse sportive, il a trouvé refuge ici dans le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 18,81
latitude 44.9818
altitude 1673 m
longitude 6.46537
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R

Le cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
Au promeneur attentif, le torrent de montagne livre ses secrets. Le maître des lieux est un petit oiseau brun, roux et gris, à la queue courte et au plastron d'un blanc pur, séparé de l'abdomen foncé par une bande couleur châtain. On l'aperçoit souvent en vol, rasant la surfaces des eaux pour saisir les insectes. Le cingle plongeur doit son nom à ses habitudes alimentaires; pour trouver des larves aquatiques, il plonge tête la première et vient s'agripper au fond pour marcher à contre courant.
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kilomètre 19,25
latitude 44.9813
altitude 1739 m
longitude 6.47116
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S

Blaireau européen

Point d'intérêt naturel
La rencontre avec le blaireau a souvent lieu la nuit au bord d'un chemin, d'un talus ou d'une route. Son allure tranquille et sa démarche ronde de plantigrade font penser à un petit ours ; à moins qu’il ne laisse voir les bandes noires et blanches de sa tête avant de fuir. Vers de terre, reptiles, grenouilles, fruits, plantes… sont à son menu. Les familles de blaireaux vivent dans des terriers parfois très étendus et très anciens, aux nombreuses chambres et galeries. Tolérants, ils les partagent quelquefois avec les lapins ou les renards. Le « tesson » fait partie de ces voisins discrets qui nous côtoient sans laisser deviner leur présence hormis leurs empreintes composées de 5 doigts presque alignés et laissant apparaître les traces de longues griffes.
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kilomètre 19,55
latitude 44.9839
altitude 1563 m
longitude 6.47201
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T

L'amoureux des vieilles pierres

Point d'intérêt naturel
Le moineau soulcie est un sédentaire. Généralement, il s’installe dans les zones agricoles riches en pierres, terrasses de culture, ruines, clapiers, vieux bâtiments… toujours bien exposées. Ce moineau est un méridional que l’on trouve jusqu’à plus de 2 000 m d’altitude, pourvu que le paysage soit dégagé et riche en éléments minéraux. Il niche dans un trou de rocher, dans un mur, parfois sous le toit d’une habitation. Il peut alors se mélanger au moineau domestique. C’est un oiseau sociable qui vit en petites colonies éparses.
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kilomètre 20,42
latitude 44.9875
altitude 1517 m
longitude 6.48149
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U

Murin à moustaches

Point d'intérêt naturel
Le murin à moustaches est une chauve-souris à museau sombre. Il est assez commun dans certaines régions de montagne, où il peut être l’une des espèces les plus fréquentes après ses cousines les pipistrelles. Il affectionne les arbres, depuis les berges des rivières jusqu’aux forêts d’altitude, mais on le rencontre aussi dans les jardins, les villages, comme au hameau du Casset. Ce petit mammifère se nourrit d'insectes volants participant ainsi à leur régulation. Comme tous les mammifères, la femelle nourrit son unique petit en l'allaitant.
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kilomètre 20,46
latitude 44.9873
altitude 1515 m
longitude 6.48183
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V

Moineau soulcie

Point d'intérêt naturel
Le moineau soulcie se trouve dans le site en limite nord-ouest et altitudinale de son aire de répartition et niche régulièrement dans la zone. Cette espèce en régression au niveau national a été inscrite sur la liste rouge en Rhône-Alpes et fait l'objet d'études en PACA. Les moineaux domestiques sont parfois ignorés des hommes car trop proches d'eux. Et pourtant ! Celui-là est plus grand, et si son plumage l’apparente à une femelle de moineau domestique, ses cris le distinguent à coup sûr : un « tilip» ou un «thui» quand ce n’est pas un «tchei» typique du pinson du Nord !
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kilomètre 20,46
latitude 44.9873
altitude 1515 m
longitude 6.48195
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W

Portes et cours

Monument & architecture
Au hasard des rues du Casset, certaines portes d’habitation attirent le regard, réunissant la plupart des éléments décoratifs des façades. Elles sont en mélèze, moulurées ou sculptées de motifs géométriques ou floraux et sont surmontées d’un tympan souvent orné d’une grille. Derrière la porte se cache la cour, vestibule commun aux hommes et aux bêtes. La façon d’habiter et d’organiser la maison prévoyait autrefois cette entrée unique, espace de circulation donnant accès à l’étable et aux pièces d’habitation. Entre extérieur et intérieur, la cour a une fonction de passage, d’isolation, mais aussi de rangement.
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kilomètre 20,49
latitude 44.9877
altitude 1520 m
longitude 6.48233
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X

Cadrans solaires

Monument & architecture
En vous promenant dans le hameau du Lauzet, vous aller découvrir des cadrans solaires récents, réalisés à la mode d’autrefois. Bien visibles depuis les principales ruelles, ils égayent les façades bien restaurées des maisons d’antan.
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kilomètre 20,53
latitude 44.9869
altitude 1512 m
longitude 6.48265
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Y

Le Casset

Lieu historique
Situé à l'entrée de la vallée, le Casset est un village carapace qui est entouré de paysages de cultures. Son nom provient du verbe “cassare” (casser, briser, en bas-latin), et désigne un lieu couvert d’éboulis. Or ils sont nombreux, dans cette haute vallée jadis creusée par un énorme glacier. Le hameau, sur la rive gauche de la Guisane, est à l’abri des avalanches, sous le regard de quelques sommets et glaciers prestigieux qui “bougent” à une autre échelle de temps que la nôtre.
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kilomètre 20,54
latitude 44.9873
altitude 1516 m
longitude 6.48293
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Z

Eglise Saint-Claude au Casset

Monument & architecture
Avec son clocher démesurément élevé, l’église du Casset ne peut passer inaperçue. Son dôme à l’impériale à quatre pans est construit sur le modèle de la collégiale de Briançon. L’église, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, est placée sous la protection principale de Saint-Claude. Dans son aspect actuel, elle date du XVIIIe siècle. L'édifice précédent était antérieur au début du 16e siècle. A l’intérieur, l’œil est immédiatement attiré par les ogives du chœur, créant une ambiance intime, d’autant plus forte que le clocher disproportionné ne  présuppose pas un intérieur de taille aussi modeste Le chœur est reconstruit en 1716-1717, probablement après l’incendie de la chapelle précédente. Les traces de cette période figurent sur la clé de voûte. La clôture du chœur en fer forgé porte elle aussi les inscriptions  « HM 1717 », une date que l’on retrouve sur la grille en fer forgé de l’imposte de la fenêtre axiale de l’abside et sur les fonts baptismaux.
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kilomètre 20,55
latitude 44.9866
altitude 1510 m
longitude 6.48262
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Les anciennes prairies de fauche

Point d'intérêt naturel
On peut distinguer dans la zone traversée et en contrebas, vers la cabane pastorale de l’Eychauda, des tas de pierre, les clapiers, résultant de l’épierrage des prairies de fauche. Pour nourrir le bétail pendant tout l’hiver, il fallait engranger beaucoup de foin ! Avec la modification des pratiques pastorales, elles ne sont plus utilisées en tant que telles mais pâturées. Seule une infime partie du vallon, la plus plate, est encore fauchée, de façon mécanique.
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kilomètre 32,79
latitude 44.9147
altitude 1875 m
longitude 6.50064
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Au front des nappes

Point d'intérêt naturel
Les deux versants du vallon de Chambran sont bien différents : en rive droite, le minéral est très présent. Il s’agit de granites et gneiss appartenant au socle cristallin du massif des Ecrins. En rive gauche, des alpages sur grès et calcaires. Ces derniers font partie de nappes de charriage : ce sont d’anciens sédiments déposés plus à l’est, dans l’océan alpin, puis charriés jusque là par les compressions lors de la formation des Alpes.
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kilomètre 33,70
latitude 44.9104
altitude 1760 m
longitude 6.4954
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Evolution du pastoralisme

Point d'intérêt naturel
Dans le vallon, des ruines et de nombreux clapiers résultant de l’épierrage des prairies de fauche témoignent dune époque révolue. La plupart de ces anciennes prairies sont maintenant broutées par les moutons. Le pastoralisme a en effet évolué : plus de petits troupeaux locaux et donc plus de foin à engranger, le vallon est maintenant occupé par un grand troupeau venu des Alpes-de-Haute-Provence. 
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kilomètre 33,87
latitude 44.9091
altitude 1792 m
longitude 6.49378
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Le parc à moutons

Point d'intérêt naturel
Le vallon de Chambran ainsi que tout son bassin versant constitue un très grand alpage. Les brebis de plusieurs propriétaires sont rassemblées ici pour l’estive. Un grand nombre vient des Alpes-de-Haute-Provence. Le paysage (passage des moutons, anciennes prairies de fauche), la végétation, les constructions (ancienne laiterie, cabanes pastorales), tout est marqué par des siècles de pastoralisme.
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kilomètre 33,95
latitude 44.9064
altitude 1732 m
longitude 6.49531
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Hameau de Chambran

Lieu historique
A 1700 mètres d’altitude, ce hameau était habité en été, lors de l’estive. L’ancienne laiterie a repris des couleurs et est devenue une buvette. Sa jolie petite chapelle dédiée à Saint Jean est très dépouillée et simple.
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kilomètre 34,48
latitude 44.9021
altitude 1718 m
longitude 6.49323
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Chalets de Chambran

Monument & architecture
Vestiges d’une vie aujourd’hui révolue, les chalets de Chambran étaient autrefois un hameau d’altitude occupé pendant la période d’estivage des troupeaux. C’est aujourd’hui une halte bienfaitrice sur le GR54 et le départ des randonnées pour le lac de l’Eychauda.
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kilomètre 34,76
latitude 44.8997
altitude 1716 m
longitude 6.49273
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Chocards et craves

Point d'intérêt naturel
Un vol d’oiseaux noirs tournoie avant de s’abattre sur l’alpage. Les chocards viennent chercher pitance, de préférence de petits invertébrés ! Grands voltigeurs, oiseaux sociaux, ils se caractérisent par leur bec jaune et leurs pattes rouges. Se mêlent parfois à eux quelques craves, plus farouches et dont le bec et les pattes sont rouges. Ces deux espèces nichent dans les falaises.
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kilomètre 35,59
latitude 44.8952
altitude 1922 m
longitude 6.49755
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La chapelle du Sarret

Lieu historique
Avant 1930, la route principale passe juste devant la chapelle du Sarret. Les enterrements se font au Poët jusqu'à ce que, dans les années quarante, le cimetière soit déplacé pour laisser passer la nouvelle voie d'accès à Pelvoux.
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kilomètre 39,97
latitude 44.8591
altitude 1262 m
longitude 6.4919
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Les pénitents blancs

Lieu historique
Au XIXe siècle, les pénitents blancs participent à la vie religieuse des hameaux du Poët et du Sarret. Rassemblant tous les hommes des villages, ils tiennent un rôle spécifique lors des enterrements. Ils chantent le «misère» devant  la maison du mort et accompagnent les processions en habit et capuchon, avec bannière, cloche, bâtons et lanternes. Une confrérie macabre dont le symbole de ralliement est la tête de mort...
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kilomètre 40,12
latitude 44.8581
altitude 1258 m
longitude 6.49231
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La chapelle du Poët

Lieu historique
Saint-Pancrace, patron de la chapelle du Poët, était autrefois peint sur la façade, en habit de guerrier des croisades. Pour sa fête, le 12 mai, «il y avait une messe le matin et on faisait le riz au lait» pour partager avec les habitants des autres communes qui font le déplacement. Presque deux mois auparavant, on a déjà fêté la Saint-Joseph en assistant à la messe au Sarret avec les familles des hameaux voisins invités à manger la daube et le traditionnel riz au lait.
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kilomètre 40,42
latitude 44.8556
altitude 1236 m
longitude 6.4928
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Le four à pain

Monument & architecture
Il existe déjà sur le cadastre napoléonien. Sa rénovation par la commune s'est faite il y a moins de 10 ans avec les pierres d'origines et de la brique réfractaire pour la voûte. Chaque hameau avait son four banal. Économie de bois et lien social expliquent aujourd'hui l'importance d'une cuisson commune du pain. C'est presque un mois entier, jour et nuit, entre novembre et décembre, qui était consacré à la cuisson du pain. Un rituel qui se traduit à présent par des cuissons estivales lors de la fête patronale ou d'autres manifestations locales.
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kilomètre 40,47
latitude 44.8551
altitude 1230 m
longitude 6.49292
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Le torcol

Point d'intérêt naturel
Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  
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kilomètre 42,32
latitude 44.8414
altitude 1166 m
longitude 6.48331
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Le solidage géant

Point d'intérêt naturel
Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale. 
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kilomètre 43,03
latitude 44.8393
altitude 1190 m
longitude 6.47523
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Le merisier à grappe

Point d'intérêt naturel
Là où le sol est suffisamment frais, un petit arbre aux feuilles ovales et pointues borde la piste. En mai, alors qu’il commence à feuiller, le merisier à grappe, cousin du merisier que l’on connaît d’ordinaire, donne de nombreuses grappes de fleurs blanches très odorantes. Ces dernières donnent ensuite de petites merises noires, en grappes lâches, guère comestibles. Il a été nommé putiet ou bois puant, non pas en raison de ses fleurs, bien sûr, mais de son écorce.
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kilomètre 43,47
latitude 44.8395
altitude 1199 m
longitude 6.46973
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Le gazé

Point d'intérêt naturel
Quoi de mieux qu’un gros tas de fumier dont le liquide nutritif s’écoule sur la route ? Cette manne attire de très nombreux papillons se posant par dizaines sur la route, au péril de leur vie. C’est l’endroit (presque !) rêvé pour les admirer, tant ils sont occupés à siroter ce nectar. Parmi eux, on reconnaît aisément le gazé, papillon blanc aux nervures noires très apparentes. Ce papillon est commun aussi  peut-on l’observer couramment, même loin des tas de fumier ! 
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kilomètre 44,41
latitude 44.8397
altitude 1223 m
longitude 6.45863
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L'Onde

Point d'intérêt naturel
L'Onde est issue d’un bassin versant d'environ 50 km². Comparées aux crues du Gyr, ses crues sont surtout liquides, les matériaux mobilisables étant plus rares. La vallée de l’Onde n’est accessible en voiture qu'à la belle saison. En hiver, la route est fermée au hameau du Villard, la vallée étant soumise à de forts risques d’avalanches.
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kilomètre 46,65
latitude 44.8348
altitude 1396 m
longitude 6.4329
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Bouleau verruqueux

Point d'intérêt naturel
Au bord de l'Onde, dès qu'on a passé la passerelle, le sentier de galets se faufile entre les bouleaux. Cet arbre est reconnaissable entre tous avec sa fine écorce blanche. En raison des goudrons qu'elle contient, l'écorce du bouleau reste intacte même quand le bois est pourri depuis longtemps. Elle a été utilisée comme parchemin et comme tanin dans les régions boréales. Chez nous, le bouleau était surtout utilisé pour confectionner des balais avec les jeunes rameaux.
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kilomètre 50,55
latitude 44.8251
altitude 1691 m
longitude 6.39697
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Zygène transalpine

Point d'intérêt naturel
Elle fait partie de la trentaine d’espèces de zygènes de France, ces petits papillons de nuit qui volent le jour et, dont les ailes allongées sont tachées de rouge sur un fond noir parfois bleuté. Ces couleurs vives annoncent leur toxicité aux éventuels prédateurs. Capable de soutirer de leurs plantes hôtes des composés chimiques proches du cyanure, les zygènes sécrètent ce poison par la bouche et les articulations dès qu’elles se sentent en danger.
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kilomètre 51,36
latitude 44.8181
altitude 1809 m
longitude 6.39581
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Séneçon doronic

Point d'intérêt naturel
Au mois de juin, il ne passe pas inaperçu avec ses grandes fleurs jaunes telles des soleils au bord du chemin. Ses feuilles charnues, grisâtres, semblent avoir poussé au travers d'une toile d'araignée. Fin juillet, le séneçon doronic est méconnaissable : ses feuilles sont devenues vertes, débarrassées de leur peluche grise. Quant à ses fleurs, fanées, elles ont cédé la place à desakènes (« graines ») munis d'une aigrette blanche qui permet leur dissémination par le vent. Les anciens les comparaient à la chevelure d'un vieillard (senex en latin), ce qui a donné son nom de séneçon.
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kilomètre 51,78
latitude 44.815
altitude 1801 m
longitude 6.39157
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Euphorbe faux cyprès

Point d'intérêt naturel
On l'appelle aussi « herbe à lait » à cause du liquide blanc et collant qui s'échappe de ses blessures, un latex toxique et irritant. On la reconnaît à ses feuilles étroites et molles et à ses fleurs originales, aux couleurs changeantes, regroupées en inflorescence. En y regardant de plus près, on distingue, au cœur d'une sorte de « coupe » composée de deux bractées, une fleur femelle réduite à une boule (l'ovaire) portée par un long pied, ainsi que des fleurs mâles chacune réduite à une étamine et quatre glandes à nectar en forme de croissant.
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kilomètre 52,44
latitude 44.8114
altitude 1837 m
longitude 6.38591
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Criquet « Popeye »

Point d'intérêt naturel
Dans l’alpage, au mois d'août, des dizaines de criquets sautent puis se fondent dans l'herbe à chacun de nos pas. Parmi eux, le plus original est sans doute le gomphocère des alpages surnommé « criquet de Sibérie » car il a une grande résistance au froid. Le mâle porte aussi le surnom de « criquet Popeye » car ses tibias antérieurs sont dilatés comme des ampoules. Sans ce détail anatomique et sans le long et uniforme « crè-crè-crè-crè » terminé par quelques « crè » isolés qu'il répète pour attirer une femelle, il pourrait passer inaperçu avec sa couleur oscillant entre le vert et le brun.
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kilomètre 52,65
latitude 44.8101
altitude 1850 m
longitude 6.38378
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Aulne vert

Point d'intérêt naturel
L'arbuste buissonnant forme d'inextricables fourrés, refuges pour les oiseaux et les chamois qui viennent y chercher fraîcheur et tranquillité. C'est un pionnier qui n'a pas peur de s'implanter dans les terrains raides et pauvres. Ses puissantes racines lui permettent de s'accrocher là où tout glisse. Sa souplesse lui permet de courber sous le poids de la neige, permettant aux avalanches de glisser sur lui. Ses chatons mâles pendent à maturité, exposant le jaune pâle de leurs fleurs. Les chatons femelles, donneront des fruits caractéristiques, sortes de petites pommes de pin d'abord vertes puis brunes, persistant toute l'année.
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kilomètre 52,81
latitude 44.8096
altitude 1850 m
longitude 6.38156
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Rougequeue noir

Point d'intérêt naturel
Monsieur Rougequeue noir arbore une calotte grise et une tache blanche sur les ailes, une queue et un croupion roux. Oiseau commun vif et actif, il aime les ambiances rocheuses et chasse sans cesse les insectes en vol ou au sol. Il lance de brefs cris d'alarme en ployant ses pattes, perché sur un rocher ou un mur de pierres. Son chant bavard ponctué de « froissements de papier » est caractéristique. Migrateur partiel, il s'observe en altitude pendant l'été mais descend dans les basses vallées pour passer l'hiver.
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kilomètre 53,45
latitude 44.8061
altitude 1957 m
longitude 6.37791
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L'activité pastorale dans le vallon de la Selle

Point d'intérêt naturel
Entre le col de l'Aup Martin et Entre les Aygues, le vallon de la Selle forme l'alpage communal de Vallouise. Pendant l'été, cet alpage est pâturé par un troupeaux de brebis, un troupeau de vaches, quelques chevaux et les ânes qui accompagnent la bergère. Le rôle de cette dernière ne consiste pas seulement à garder et guider les brebis sur l'alpage à l'aide des chiens. Elle les soigne aussi, notamment pour prévenir le piétin, une affection bactérienne des sabots qui pourrait se transmettre à la faune sauvage.
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kilomètre 53,49
latitude 44.8058
altitude 1934 m
longitude 6.37564
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Chamois

Point d'intérêt naturel
L'été, c'est aux heures les plus fraîches de la journée que l'on peut observer les chamois, occupés à brouter. Quand le soleil chauffe le vallon, ils préfèrent se coucher à l'ombre des aulnes verts, à moins qu'ils restent sur les névés. Leur ouïe et leur odorat particulièrement développés rendent leur approche difficile. Mieux vaut avoir des jumelles pour les observer ! Crochets des cornes très recourbés : c'est un mâle, un bouc. Crochets ouverts : c'est une femelle, une chèvre. Les cornes ne dépassent pas les oreilles : c'est un éterlou ou une éterle, jeune dans sa deuxième année. Cornes qui pointent à peine : c'est un chevreau.
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kilomètre 53,58
latitude 44.8082
altitude 2021 m
longitude 6.37386
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Rhubarbe des moines

Point d'intérêt naturel
Autour de la cabane pastorale, la rhubarbe des moines forme un océan vert vif. Cette espèce partage avec le chénopode Bon-Henri et l'ortie dioïque un goût immodéré pour les fumures abondantes. Elle s'installe donc en vastes tapis touffus sur les reposoirs des troupeaux et autour des cabanes pastorales où elle élimine la plupart des autres végétaux par sa vigueur germinative et l'ombre humide de ses larges feuilles. Sur sa tige, les hampes florales aux allures de cierges sont composées d'innombrables fleurs verdâtres qui deviendront, à maturité, des fruits bruns, ailés et trigones. C'est une rhubarbe sauvage dont on peut cuisiner les pétioles des feuilles, charnus, juteux et acidulés.
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kilomètre 53,62
latitude 44.8049
altitude 1974 m
longitude 6.37578
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La cabane pastorale et l'abri randonneur

Point d'intérêt naturel
La cabane pastorale de Jas Lacroix est le lieu de vie de la bergère pendant l'estive. C'est là qu'elle regroupe le troupeau pour compter ou soigner les bêtes. A droite de la cabane se trouve un abri pour les randonneurs du GR54. Il est entretenu par un bénévole de la vallée. Merci de le laisser dans l'état de propreté dans lequel vous souhaitez le trouver en entrant.
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kilomètre 53,65
latitude 44.8055
altitude 1945 m
longitude 6.37404
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Le bouquetin, une espèce rescapée

Point d'intérêt naturel
Face à un danger, le bouquetin ne s'enfuit pas : il se réfugie dans une paroi rocheuse où il se croit à l'abri. Cette stratégie lui a permis pendant des millénaires d'échapper aux prédateurs  terrestres. Mais elle s'est révélée inefficace face à l'homme après l'invention de l'arbalète et du fusil. Résultat, le bouquetin a failli disparaître au XIXe siècle. L'espèce ne doit sa survie qu'à la protection mise en œuvre par l'Italie en créant une réserve royale dans ce qui allait devenir plus tard le Parc national du Grand Paradis.
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kilomètre 53,67
latitude 44.8067
altitude 1962 m
longitude 6.37384
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Bouquetin des Alpes

Point d'intérêt naturel
En 1995, quelques bouquetins ont été introduits dans le Champsaur. Depuis, la population s'étoffe lentement et peuple progressivement les vallées du massif. Un petit groupe de bouquetins vient passer la belle saison dans les falaises du vallon de Chanteloube qui surplombe la cabane du Jas Lacroix, en rive gauche. Le plus souvent perchés dans des falaises, ils restent difficilement visibles mais depuis la butte au-dessus de la cabane, avec une longue vue, on peut avoir la chance de les observer dans les rochers.
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kilomètre 53,77
latitude 44.8071
altitude 2031 m
longitude 6.37248
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Cingle plongeur

Point d'intérêt naturel
Trapu, queue courte, bec effilé, une plage blanche du menton à la poitrine, le reste du plumage entre roux et gris ardoise, voici le portrait de ce fantastique oiseau des torrents. Posté sur un gros galet en partie immergé, il se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tumultueuse, tête la première. Il a la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture : petits invertébrés aquatiques qu'il déloge en poussant les galets de son bec.
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kilomètre 54,01
latitude 44.8028
altitude 1961 m
longitude 6.37121
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Petite astrance

Point d'intérêt naturel
Au sommet d'une tige divisée, fine et fragile, s'agite au moindre souffle quatre à cinq petites et délicates étoiles blanches. La petite astrance éclaire de ses ombelles les lieux ombragés qu'elle affectionne, sous les arbrisseaux de la lande. Ses feuilles en éventail, finement dentées tentent d'émerger de la végétation au bout de leur long pétiole.
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kilomètre 54,94
latitude 44.7985
altitude 2075 m
longitude 6.36753
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Grenouilles rousses

Point d'intérêt naturel
Passé le verrou au-dessus de la cabane du Jas Lacroix, non loin du sentier qui conduit au col, un tout petit lac accueille des grenouilles rousses. C'est la grenouille la plus commune en montagne. Elle peut vivre jusqu'à 2800 m d'altitude, un record ! Elle porte un beau masque chocolat autour de ses yeux d'or.
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kilomètre 55,17
latitude 44.7966
altitude 2111 m
longitude 6.36556
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Saxifrage des ruisseaux

Point d'intérêt naturel
Au bord de l'eau limpide du ruisseau, ses parterres d'étoiles jaunes attirent le regard. Les jeunes fleurs sont d'abord mâles et ne possèdent que dix étamines et un large disque luisant, rempli de nectar. Plus tard, une fois les étamines tombées, elles deviennent femelles et deux petits tétons apparaissent à la place du disque nectarifère, prêts à accueillir le pollen d'une voisine plus jeune. C'est cette plante qu'a choisi le petit apollon, un papillon rare et protégé, pour protéger ses œufs et nourrir ses chenilles.
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kilomètre 55,34
latitude 44.7951
altitude 2107 m
longitude 6.36534
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Myrtille

Point d'intérêt naturel
Cet arbrisseau ne s'aventure guère au-dessus des derniers arbres où il compose la lande qui recouvre le sol en compagnie d'autres arbrisseaux. Ses feuilles finement dentées et vert tendre, son bois toujours vert et ses fruits noirs, juteux et sucrés, qui teintent de violet la langue permettent de ne pas le confondre avec ses cousins. Ces baies sont un véritable trésor de la montagne aux multiples usages culinaires et médicinaux.
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kilomètre 55,58
latitude 44.7932
altitude 2139 m
longitude 6.36401
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Bovins

Point d'intérêt naturel
Le vallon de la Selle est l'alpage communal de Vallouise où les éleveurs mènent leurs bêtes en été. L'alpage se répartit en plusieurs quartiers où paissent ovins, bovins et équins. Chaque groupe se déplace en fonction de la pousse de l'herbe, ne se mélangeant pas ou peu.
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kilomètre 55,68
latitude 44.7934
altitude 2130 m
longitude 6.36633
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Alchemille des Alpes

Point d'intérêt naturel
Luxuriance du feuillage, élégance de ses cinq à sept folioles, sobriété de l’inflorescence, voici le « pied de lion satiné », une petite plante commune au bord du sentier. Ce surnom, elle le doit à la face inférieure argentée de ses feuilles. Ses fleurs sont peu séduisantes pour les insectes. Elle n'a pas besoin d'eux comme pollinisateurs. Ses graines se forment spontanément, sans fécondation : c'est l'apogamie. Est-ce pourquoi cette plante est utilisée en infusion par les femmes des hautes terres dans tous les domaines de la gynécologie ?
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kilomètre 56,19
latitude 44.7889
altitude 2221 m
longitude 6.36238
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Fourmis rousses

Point d'intérêt naturel
Un dôme de brindilles grouille de vie au bord du sentier : une fourmilière en pleine activité ! Elle abrite en moyenne 300 000 fourmis rousses. Cet insecte social est un bijou de perfection : de puissantes mandibules pour creuser, couper, transporter ; des antennes pour communiquer et s'orienter ; trois paires de pattes antidérapantes pour se déplacer ; des yeux à facettes pour voir le monde en kaléidoscope ; une armure de chitine pour se protéger et un réservoir d'acide formique pour attaquer. Petite expérience : placer la main à ras de la fourmilière, sans la toucher. Laisser réagir les fourmis et toucher la main du bout de la langue... acide formique !
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kilomètre 56,46
latitude 44.7874
altitude 2274 m
longitude 6.36295
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Pointe de Verdonne

Points de vue, panorama
Au-dessus de la cabane de Jas Lacroix, s'ouvre sur la droite le vallon de Chanteloube, en forme de cirque. Le point culminant du cirque est la pointe de Verdonne qui culmine à 3328m. Parfois, on aperçoit un point brillant à son sommet. C'est un relais radio du Grand réseau Radio des Alpes (GRA), réseau de secours en montagne. Il permet de contacter par radio les bases d'écoute du PGHM ou des CRS de Briançon.
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kilomètre 56,48
latitude 44.798
altitude 2720 m
longitude 6.34938
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Raiponce hémisphérique

Point d'intérêt naturel
Si Raiponce est une star des contes de Grimm puis des studios Walt-Disney, elle est avant tout une jolie fleur bleue ! En montant au col de l'Aup Martin, c'est la raiponce hémisphérique que l'on peut admirer, dans les prairies et les rocailles d’altitude. Petite boule de pétales et d'étamines ébouriffés, d'un bleu violet luisant, elle est perchée au sommet d'une courte tige et entourée de longues et fines feuilles.
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kilomètre 57,19
latitude 44.7855
altitude 2408 m
longitude 6.36041
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Murs

Lieu historique
Au-dessus du ravin de la Saume, les lacets serrés du sentier sont soutenus par des murs de pierre, vestiges du sentier muletier que l'armée s'employait autrefois à maintenir entre Vallouise et Champoléon, au cas où...Ce sentier était autrefois emprunté par les éleveurs de Champoléon qui amenaient leurs bêtes à la foire aux tardons de Vallouise, le 4 octobre.
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kilomètre 57,36
latitude 44.7845
altitude 2464 m
longitude 6.3595
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Marmotte des Alpes

Point d'intérêt naturel
Au détour du sentier, elle fait sursauter le randonneur de son sifflement aigu ! Elle vit en famille, composée d'un couple d'adultes dominants et de subordonnées issues de portées successives. Toilettage, jeux ou bagarres assurent la cohésion du groupe et le respect de la hiérarchie. Chacun participe à la délimitation du territoire en déposant crotte ou urine aux frontières et en frottant les joues contre les rochers pour y laisser son odeur.
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kilomètre 57,90
latitude 44.7827
altitude 2462 m
longitude 6.36023
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Céraiste à larges feuilles

Point d'intérêt naturel
Elle illumine les éboulis d'altitude que les névés tardent à libérer. Collée et blottie contre la roche, elle épate les randonneurs qui admirent son feuillage délicatement velouté et ses fleurs à la blancheur pure dans cet univers gris. Mais comment peut-elle montrer une floraison si exubérante dans un milieu si hostile ? Sous l'amas de pierres, elle développe un important réseau de racines qui lui permet de puiser ses ressources vitales dans le sol gorgé d'eau de fonte des neiges. Elle produit aussi des rejets souples et rampants qui trouvent toujours à de fixer dans l'éboulis.
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kilomètre 58,46
latitude 44.7775
altitude 2625 m
longitude 6.35871
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Shistes en feuillets

Point d'intérêt naturel
Le col de l'Aup Martin est un étonnant désert de schiste gris foncé, brillant, formant de fins feuillets parallèles. Cette roche s'est formée sous l'influence des contraintes tectoniques qui ont orienté les minéraux constitutifs de la roche parallèlement les uns par rapport aux autres. Particulièrement friable, cette roche rend l'accès au col glissant voire dangereux selon les conditions météorologiques et vaut au col sa mauvaise réputation : « un col monstrueux » selon Simon, « identique aux terres du Mordor décrites par Tolkien dans le Seigneur des Anneaux » selon  François !
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kilomètre 58,89
latitude 44.7743
altitude 2756 m
longitude 6.36169
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Gypaète barbu

Point d'intérêt naturel
Lors du comptage international organisé en octobre de chaque année, un poste se situe au Pré de la Chaumette. Le gypaète y a déjà été observé, malheureusement pas à chaque sortie ! Accusé à tort d'enlever agneaux et enfants, ce grand oiseau de 2,80 m d'envergure, a été persécuté par l'homme. Tir, capture, poison, ajoutés à la raréfaction de ses ressources alimentaires, ont conduit à son extinction dans les Alpes en 1930. Un programme européen de réintroduction a été mis en œuvre à partir de 1986. Depuis, il regagne peu à peu du terrain...
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kilomètre 63,70
latitude 44.7648
altitude 1812 m
longitude 6.32986
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Pré de la Chaumette

Point d'intérêt naturel
Le refuge est situé au cœur d'un vaste pré formé de pelouses alpines prospèrent, aux pentes faibles à moyennes. Bien qu'elles soient recouvertes de neige 8 mois par an, elles accueillent en été de petits troupeaux de moutons, disséminés ça et là. Ne vous attendez pas à voir le berger, ici, nous sommes en présence de troupeaux gardés « à la rage ». En revanche, les vestiges d'anciennes constructions pastorales sont visibles en arrivant sur le petit plateau (murets et restes de cabanes en pierre). 
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kilomètre 63,85
latitude 44.7651
altitude 1802 m
longitude 6.32867
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Crave à bec rouge

Point d'intérêt naturel
Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
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kilomètre 64,04
latitude 44.7662
altitude 1814 m
longitude 6.32814
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Le Sirac

Points de vue, panorama
Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il se dresse fièrement tout au fond de la vallée de la Séveraisse. Régulièrement au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombés par ses glaciers suspendus. Magique !
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kilomètre 73,04
latitude 44.7889
altitude 2618 m
longitude 6.29252
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Le refuge de Vallonpierre

Refuge
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 
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kilomètre 73,48
latitude 44.7986
altitude 2273 m
longitude 6.28987
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Bouquetins

Point d'intérêt naturel
L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
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kilomètre 73,60
latitude 44.7999
altitude 2258 m
longitude 6.28989
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Géologie impressionniste

Point d'intérêt naturel
De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
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kilomètre 74,68
latitude 44.804
altitude 2072 m
longitude 6.29268
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La marmotte

Point d'intérêt naturel
Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
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kilomètre 76,46
latitude 44.8122
altitude 1811 m
longitude 6.29319
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Les oiseaux d'altitude

Point d'intérêt naturel
L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
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kilomètre 76,53
latitude 44.8119
altitude 1685 m
longitude 6.29669
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Refuge du Clot Xavier Blanc

Refuge
Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
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kilomètre 79,99
latitude 44.8294
altitude 1402 m
longitude 6.27532
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Via clause

Monument & architecture
A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 80,15
latitude 44.829
altitude 1404 m
longitude 6.27314
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Toune

Monument & architecture
Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
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kilomètre 81,26
latitude 44.8266
altitude 1404 m
longitude 6.26058
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Aigle royal

Point d'intérêt naturel
Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin. 
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kilomètre 83,48
latitude 44.8213
altitude 1282 m
longitude 6.2378
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Habitat traditionnel

Monument & architecture
Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
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kilomètre 83,75
latitude 44.8233
altitude 1183 m
longitude 6.23291
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Toponymie du Valgaudemar

Lieu historique
Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : «  réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
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kilomètre 84,77
latitude 44.8203
altitude 1147 m
longitude 6.22119
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Un parcours plein d'histoire

Lieu historique
Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations. 
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kilomètre 85,02
latitude 44.8209
altitude 1147 m
longitude 6.21921
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Cascades et points de vue sur la vallée

Points de vue, panorama
Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
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kilomètre 85,12
latitude 44.8195
altitude 1140 m
longitude 6.21695
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Prairies de fauche

Point d'intérêt naturel
Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
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kilomètre 86,58
latitude 44.8184
altitude 1097 m
longitude 6.20006
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Cascade de Combefroide

Point d'intérêt naturel
Au départ du sentier, se trouve une grande cascade que l'on peut approcher par une sente juste avant de gravir la côte. Située sur le torrent de Combefroide au niveau d’une escarpement rocheux, cette chute d’eau compte plusieurs ressauts et présente une hauteur de chute totale de quelques dizaines de mètres.
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kilomètre 88,64
latitude 44.8243
altitude 1208 m
longitude 6.19978
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Champs de callunes

Point d'intérêt naturel
Sur une centaine de mètres de dénivelé, un recouvrement de callunes apporte du pollen pour les abeilles et des couleurs pourpres à l’automne. Sous-abrisseau persistant aux feuilles minusculeset aux petites fleurs roses, sa ressemblance avec la bruyère lui a valu l'appellation courante de bruyère commune et fausse bruyère.
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kilomètre 88,66
latitude 44.8256
altitude 1355 m
longitude 6.20004
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La gorge de la Bourelle

Point d'intérêt naturel
Depuis la fin de l'âge glaciaire, les eaux ont incisé la roche avec le charriage des matériaux créant une petite gorge polissant la roche mère (gneiss, micaschistes). Le Parc national a relevé le défi de construire une passerelle en bois pour que les marcheurs puissent franchir cette gorge.
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kilomètre 89,64
latitude 44.8318
altitude 1623 m
longitude 6.1964
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Jas du croisement de la Bourelle

Monument & architecture
Juste au-dessus du panneau, il se trouve quelques ruines d'un abri d'alpage, communément appelé « jas ». Souvent bâti en pierres sèches, ce type d'abri couvert servait à protéger les troupeaux lors de la saison d'estive.
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kilomètre 90,01
latitude 44.8335
altitude 1735 m
longitude 6.19451
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Refuge de l'Olan

Refuge
Situé à 2350 m d'altitude, ce gros bâtiment construit en 1957 fut emporté par une avalanche deux ans plus tard. En témoigne une dalle de béton en contre-bas du refuge. Reconstruit en 1966, il est définitivement agrandi en 1978 avec une capacité de 54 places. Étape sur le Tour de l'Oisans (GR 54), il accueille les randonneurs à la belle saison et possède un abri d'hiver, il appartient au Club Alpin Français.
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kilomètre 92,37
latitude 44.8415
altitude 2318 m
longitude 6.2039
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Vue sur La Chapelle et les montagnes environnantes

Points de vue, panorama
Le toit du refuge de l'Olan offre un remarquable belvédère sur le village de La Chapelle et les montagnes environnantes que sont l'imposant Olan, la Cime du Vallon et la Rouye. Un peu plus haut, le Pas de l'Olan propose un point de vue sur l'entrée de la vallée du Valgaudemar et sur l'autre face de l'Olan.
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kilomètre 92,57
latitude 44.8429
altitude 2339 m
longitude 6.20389
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Chamois, bouquetins, ...

Point d'intérêt naturel
Tout au long du parcours, la faune est présente. Soyez attentif à l'aigle et aux vautours qui viennent prendre les vents ascendants, ainsi qu'aux chamois qui épient le monde d'en-bas. Quelques bouquetins sont parfois observés par les alpinistes sur les flancs de l'Olan, sans oublier la marmotte qui ponctuera la montée de son cri strident.
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kilomètre 93,23
latitude 44.8452
altitude 2485 m
longitude 6.20036
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Ancien refuge du Pas de l'Olan

Lieu historique
En arrivant au Pas de l'Olan, on devine quelques traces du premier refuge qui se trouvait sous la paroi rocheuse. Ressemblant plutôt à une grosse cabane en bois, il fut malencontreusement écrasé par un rocher. En raison de l'éloignement avec le bas de la vallée, les hommes ont choisi de le reconstruire sur le lieu actuel.
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kilomètre 93,88
latitude 44.8472
altitude 2629 m
longitude 6.19779
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Les « sommets » de l'Olan

Points de vue, panorama
L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.
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kilomètre 94,98
latitude 44.8526
altitude 2880 m
longitude 6.19193
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Flore d'altitude

Point d'intérêt naturel
Avec l'amplitude altitudinale, la variété des milieux etla forte exposition sud, le cortège floristique est extrêmement riche et varié. On trouve notamment des lys orangés, qui se démarquent de leur environnement par l'éclat et l'originalité de leur couleur et des gentianes jaunesdont les racines permettent de faire une eau-de-vie amère et pleine de vertus.
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kilomètre 95,18
latitude 44.8427
altitude 2325 m
longitude 6.19188
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Perdrix bartavelle

Point d'intérêt naturel
La perdrix bartavelle affectionne les rochers et les landes ouvertes où les jeunes peuvent se nourrir d’insectes indispensables à leur croissance. Il n’est pas rare d'apercevoir une compagnie vers le lac Lautier ou au col de Colombe.
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kilomètre 97,59
latitude 44.8428
altitude 2416 m
longitude 6.16767
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Triton alpestre et mares

Point d'intérêt naturel
En altitude on rencontre deux espèces d'amphibien ; la Grenouille rousse et le Triton alpestre. Ce dernier est plus rare. C'est une espèce fragile et a ce titre protégée. Son stade adulte ressemble a un petit lézard. En phase aquatique le mâle présente une coloration orangée sur le ventre et la gorge. Le plus souvent lorsqu'on l'observe dans un lac il est immobile, comme en apesanteur, les pattes écartées. Si il est inquiété, un mouvement brusque de sa queue lui permet de trouver refuge sous un caillou.Le lac est aleviné, ce qui n’est pas très propice pour les tritons qui servent de nourriture aux poissons. Par contre les mares qui se situent en dessous du lac sont indemne de poisson et accueillent des tritons alpestres qui s’y reproduisent.
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kilomètre 97,82
latitude 44.8429
altitude 2363 m
longitude 6.16555
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Lac du Lautier

Lac / Etendue d'eau
Le lac du Lautier est un site remarquable. Il est aleviné avec des truites fario et peut faire le bonheur des pécheurs.
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kilomètre 97,89
latitude 44.8436
altitude 2361 m
longitude 6.16589
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Vues remarquables

Points de vue, panorama
Le point du vue sur le bas de la vallée depuis le refuge des Souffles vaut le déplacement. Le long de la traversée du col des clochettes au col de Colombe les points de vues se succèdent en donnant de multiples variations sur un même thème : une vallée de haute montagne. 
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kilomètre 100,19
latitude 44.8438
altitude 2025 m
longitude 6.14843
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Refuge des Souffles

Refuge
Le refuge des Souffles est géré par le CAF. Un gardien vous accueille de juin à septembre. C’est l’occasion de vous restaurer en échangeant avec un professionnel de la montagne ou, si vous le souhaitez, passer une nuit en altitude, une bonne façon de scinder l'itinéraire en deux jours.
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kilomètre 100,30
latitude 44.8448
altitude 1963 m
longitude 6.14637
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Paravalanche

Lieu historique
En 1961 et 1962 de grosses avalanches sont descendues jusqu'au lit de la Bonne, menaçant des maisons du hameau du Désert en Vajouffrey.En 1982 d’importants travaux permettent de construire un paravalanche afin de sécuriser le hameau et les prairies, en détournant les éventuelles menaces venues du vallon de Côte-belle.
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kilomètre 110,84
latitude 44.8732
altitude 1369 m
longitude 6.09263
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Nouveau sentier

Point d'intérêt naturel
Le dernier tronçon  de sentier permettant d'accéder au col a nécessité de nombreuses journées d’entretien depuis sa création. En effet le caractère instable du sol associé à la raideur de la pente ont obligé les gardes à créer des banquettes en bois pour contenir le poids de la terre. À l'automne 2012, il est décidé de créer une nouvelle portion du sentier en empruntant une partie d'un biais de brebis plus à l'Est en direction du col des Marmes. Le travail a été effectué en équipe à raison de 50 m par jour pendant une durée de 26 jours avec des pioches et du courage. Au total, c'est une portion de 1300 m qui a vu le jour, ce qui rend le sentier moins raide et beaucoup plus stable.
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kilomètre 113,42
latitude 44.8899
altitude 2116 m
longitude 6.08308
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Lézard vivipare

Point d'intérêt naturel
Le lézard vivipare se distingue du lézard des murailles par son museau arrondi. Il est capable de vivre jusqu'à 2500m et c'est dans les alpages que sa rencontre se produira le plus souvent. Il aime se réchauffer au soleil , posé sur l'herbe ou la mousse sèche et chasse sauterelles, criquets ou araignées. Pour hiverner, ils s'enfouit dans la terre où il peut supporter en léthargie des températures négatives. Le lézard vivipare est nommé ainsi car les femelles gardent leurs œufs dans leur ventre jusqu'à l’éclosion. Les jeunes sont donc complètement formés lorsqu'ils naissent, c'est une adaptation à un  milieu froid.
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kilomètre 114,31
latitude 44.8933
altitude 2259 m
longitude 6.08362
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Edelweiss

Point d'intérêt naturel
En latin léontopodium signifie pied de lion par la forme générale de l'edelweiss. En y regardant de près, on se rend compte que ce n'est pas une fleur mais un ensemble de 5 à 10 fleurs groupées dans un capitule. L’edelweiss est de la famille des astéracées comme les pissenlits. C'est une plante blanche, laineuse et vivace poussant dans les pelouses d'altitude rocailleuses à l'étage subalpin jusqu'à 2900 m. Elle se mêle souvent à l'aster des alpes. Emblème de nombreuses compagnies de guides, elle symbolise la haute montagne et représente la force en langage des fleurs.
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kilomètre 114,46
latitude 44.8933
altitude 2313 m
longitude 6.08173
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Paysage du cirque de Valsenestre

Points de vue, panorama
Du col, monter sur un petit sommet au dessus pour profiter au mieux du paysage qu'offre le cirque de Valsenestre : à gauche le Signal du Lauvitel (2901m) et le Clapier du Perron (3169m), le col de la Muzelle (2613m) où se poursuit le GR54. A ce niveau on aperçoit très bien une faille géologique séparant le bloc des grandes rousses constitué de granite du bloc de la muzelle en gneiss. A droite, les principaux sommets sont la roche de la Muzelle (3465 m), et la pointe Swan (3294m). Le col  de Côte-Belle quant à lui sépare le Pic de Valsenestre (2752m) à gauche de l’aiguille des Marmes (3046 m) à droite.
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kilomètre 114,73
latitude 44.893
altitude 2327 m
longitude 6.08063
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Saule soyeux

Point d'intérêt naturel
C'est un arbuste de l'étage subalpin. Il mesure moins d'un mètre de haut et pousse en petites concentrations sur les ubacs. A plus basse altitude, il peut atteindre une taille plus importante. De loin vous pourrez le reconnaître à sa couleur argentée et brillante très caractéristique et son port en massifs circulaires. Les feuilles adultes sont très soyeuses sur les deux faces.
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kilomètre 115,05
latitude 44.8935
altitude 2237 m
longitude 6.07825
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Troupeau de moutons

Point d'intérêt naturel
Un troupeau de moutons d'éleveurs locaux pâture au sommet du col et vers le pic de Valsenestre. L’été, ces animaux laineux peuvent se rafraîchir à l’ombre des saules soyeux que vous pouvez observer juste avant l’arrivée au col (alt. 2220 m). 
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kilomètre 115,18
latitude 44.8947
altitude 2182 m
longitude 6.07827
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Orgues de Côte Belle

Point d'intérêt naturel
Véritable phénomène géologique, les « grandes orgues », appelées aussi « la grande bibliothèque », se sont dressées lors de la genèse des Alpes. Elles sont formées de minces feuilles de calcaire gris bleu et de marnes schisteuses tendres plus érodées. Un réseau de fissures perpendiculaires aux couches découpe les dalles en de remarquables colonnes.
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kilomètre 115,34
latitude 44.896
altitude 2173 m
longitude 6.07959
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Ancolie des Alpes

Point d'intérêt naturel
C’est une espèce peu fréquente et protégée. Elle mesure entre 30 et 60 cm. Ces fleurs, assez grosses, d’un bleu magnifique, épanouies au sommet de leur tige sont les seules à posséder une corolle à cinq éperons. Ne confondez pas : si les fleurs sont plus petites et plus nombreuses, il s’agit de l’ancolie vulgaire.   
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kilomètre 115,42
latitude 44.8966
altitude 2159 m
longitude 6.08012
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Pleurosperme d’Autriche

Point d'intérêt naturel
De la famille du persil et de la carotte, cette robuste plante vivace à tige épaisse, creuse et sillonnée, peut mesurer de 60 à 150 cm. Ses grandes ombelles de fleurs blanches fleurissent de juillet à septembre. Méconnue, elle pousse en France seulement dans les départements alpins et mérite à cet égard qu'on lui prête un peu d'attention.
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kilomètre 116,00
latitude 44.8975
altitude 2061 m
longitude 6.07869
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Aconit paniculé

Point d'intérêt naturel
C'est une plante typique de la mégaphorbiaie, elle mesure de 50 à 100 cm. Ces fleurs bleu roi en forme de casque sont regroupées en grappes lâches. Sa particularité : son extrême toxicité ! Les herbivores la connaissent bien et ne la consomment pas.
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kilomètre 116,76
latitude 44.9011
altitude 1877 m
longitude 6.08055
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Barrages en bois

Point d'intérêt naturel
Dans la combe des Echarennes, au moment de prendre le sentier sur votre gauche, vous pouvez observer dans les gorges du torrent du Béranger, des barrages en bois réalisés par la RTM (service de restauration des terrains de montagne del'ONF) pour retenir les laves torrentielles qui descendent des sommets lors des  fortes pluies et des crues.
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kilomètre 118,29
latitude 44.9045
altitude 1556 m
longitude 6.07825
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Mégaphorbiaies

Point d'intérêt naturel
Les mégaphorbiaies sont des formations herbacées hautes à larges feuilles  qui forment un ensemble paysager lié à des conditions très strictes à la fois climatiques (été humide et hiver neigeux), topographiques (long versant d’ubac abritant parfois des névés jusqu’au cœur de l’été), altitudinales (étage subalpin de 1600 à 2100 mètres) et pédologiques (sols désaturés à forte réserve en eau).
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kilomètre 118,47
latitude 44.9034
altitude 1542 m
longitude 6.07694
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Carrière de cipolin

Point d'intérêt naturel
A partir du 19ème siècle, on a exploité ici une carrière de cipolin, un marbre au fond blanc-vert, parcouru par des nervures ondulées vertes et traversé par d'épaisses couches de mica. La cabane des Cantines fut ainsi nommée car elle était utilisée par les ouvriers pour prendre leurs repas. Rénovée récemment, elle est utilisée par le berger en début et en fin de saison.
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kilomètre 123,06
latitude 44.9104
altitude 1646 m
longitude 6.08275
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Cabane des Cantines

Point d'intérêt naturel
Les cabanes en pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier, relèvent d'une « architecture sans architecte »; elles sont l'œuvre non pas d'architectes (contrairement aux bâtiments religieux, militaires et civils du passé) mais de paysans et d'ouvriers auto-constructeurs ou de maçons dont le nom s'est perdu. Les noms donnés à ces cabanes sont nombreux et variés. Ils sont pour la plupart issus des langues régionales et généralement francisés. Abris de bergers pendant la période d’estive, la cabane des Cantines doit sûrement son nom aux repas pris en montagne.
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kilomètre 123,07
latitude 44.91
altitude 1634 m
longitude 6.08242
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La gestion pastorale

Point d'intérêt naturel
De juillet à septembre, un troupeau de brebis occupe ce vallon escarpé. Un berger assure la surveillance et les soins aux animaux. L'alpage est divisé en quartiers qui sont pâturés selon un calendrier de pâturage tenant compte des expositions et de la ressource en herbe. En outre, des mesures agri-environnementales permettent de préserver des zones où nichent des tétras lyres. Quand les poussins sont capables de voler, après le15 août environ, les brebis peuvent alors occuper l'espace.
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kilomètre 123,99
latitude 44.9168
altitude 1941 m
longitude 6.08249
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Polis glaciaires

Point d'intérêt naturel
Il y a environ 15 000 ans, la dernière glaciation s'achève. En se retirant, le glacier laisse apparaître des traces de son passage. En effet, le retrait de cette énorme masse de glace polit les roches et leur donne des formes arrondies, très visibles sur la rive gauche du vallon. Ces roches sont dites « moutonnées ». 
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kilomètre 124,40
latitude 44.9197
altitude 1914 m
longitude 6.08569
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Aménagement du sentier

Monument & architecture
Après de nombreuses plaintes de la part des randonneurs, la décision a été prise en 2010 d'utiliser les grands moyens pour améliorer la sécurité sur cet itinéraire. Pendant un jour et demi, une pelle araignée a gravi la pente jusqu'au col. Elle a  ensuite taillé le sentier à la descente dans les schistes noirs, sur une pente à 40 degrés ! Chaque année, un important travail manuel est indispensable afin de permettre un accès sécurisé aux randonneurs.
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kilomètre 125,70
latitude 44.93
altitude 2393 m
longitude 6.08646
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Tichodrome

Point d'intérêt naturel
Il se peut que lors de la montée finale sous le col, votre oreille perçoive des sifflements aigus. Si la chance vous sourit, vous pourrez admirer l'auteur de cette mélodie : le tichodrome échelette, un très bel oiseau rouge, blanc et noir. Défiant la verticalité, le tichodrome s'aide de ses pattes aux longs doigts pourvus de griffes pour prospecter les parois à la recherche d'insectes et d'araignées. Son long bec fin lui permet ensuite de les déloger des anfractuosités du rocher.
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kilomètre 125,89
latitude 44.9312
altitude 2533 m
longitude 6.08801
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Flore d'altitude

Point d'intérêt naturel
Aux abords du col, vous pourrez admirer des petits coussins gris-vert parsemés de fleurs blanches : c'est l'androsace helvétique, espèce protégée rare. Cette plante d'altitude est parfaitement adaptée à ce type de milieu hostile. C'est aussi le cas de la saxifrage à feuilles opposées. Toutes deux aiment le calcaire, contrairement à la silène acaule, petit coussin vert vif aux fleurs roses, ou encore à l'éritriche nain, petite plante aux fleurs bleues qui affectionnent les roches cristallines de part et d'autre du col.
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kilomètre 125,97
latitude 44.9319
altitude 2609 m
longitude 6.08828
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Affrontement géologique

Point d'intérêt naturel
Au cours de cette randonnée, le sentier passe dans des roches sédimentaires, noires et friables. Au col, ces roches sont en contact avec du gneiss cristallin, de couleur claire : le contraste est surprenant. C'est l'emplacement d'une faille importante où des forces monumentales s'affrontent depuis des millions d'années.
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kilomètre 126,01
latitude 44.9325
altitude 2610 m
longitude 6.08802
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Lac de la Muzelle

Lac / Etendue d'eau
Le lac de la Muzelle est un lac glaciaire aux eaux froides et pauvres. La population de poissons se limite aux salmonidés (ombles, saumons de fontaines, etc.). Leur période active se réduisant à l'été. L'apport de nourriture étant faible, ils sont atteints de nanisme. Chaque année, des suivis scientifiques sont réalisés par diverses universités et par le Parc national : prélèvements de poissons, phytoplancton, zooplancton, mesures physiques.
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kilomètre 128,39
latitude 44.9517
altitude 2104 m
longitude 6.09582
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Le refuge de la Muzelle

Refuge
Le fond du vallon vient buter contre les parois de la roche de la Muzelle, du pic du Clapier du Peyron et de la tête de la Muraillette. L'histoire moderne de ce lieu est marquée par l'alpinisme. C’est le 2 Juillet 1875 que Coolidge guidé par Almer père et fils ouvrit la voie normale à la Roche de la Muzelle par la face est-nord-est et l’arête nord-est. A cette époque, même si une cabane pastorale servait d’abri aux alpinistes, le bivouac était encore de mise dans le vallon de la Muzelle. En 1967, c'est dans ce cirque rocailleux que la commune a édifié le refuge au bord du lac de la Muzelle.   
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kilomètre 128,56
latitude 44.9529
altitude 2112 m
longitude 6.09713
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Faune et flore de la tourbière

Point d'intérêt naturel
La tourbière est un milieu très particulier qui, par définition produit de la tourbe. Elle se présente sous l'aspect d'un tapis spongieux de sphaignes, végétaux gorgés d'eau proches des mousses qui s'accumulent au fil du temps. Leur étude scientifique permet de retracer l’évolution des climats en même temps que celle de la végétation. Les tourbières se repèrent de loin quand la linaigrette est en fleur. Ethymologiquement son nom désigne un “portelaine” : ses touffes duveteuses et son aspect cotonneux en font une plante aisément identifiable. Vous pourrez également rencontrer alentours un animal très actif par temps humide : la grenouille rousse. Résistant au froid, c’est un batracien fort bien adapté au milieu montagnard. Le ventre jaune et la grande tache sombre à l’arrière de l’œil englobant le tympan sont deux caractéristiques bien observables de l’espèce.
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kilomètre 128,90
latitude 44.9555
altitude 2144 m
longitude 6.09845
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Tourbière de la Muzelle

Point d'intérêt naturel
La zone humide, traversée peu avant d’arriver au lac de la Muzelle, regorge d’une étonnante biodiversité. Reste d’un grand lac issu du retrait glaciaire, ce marécage s’est peu à peu comblé de végétaux formant ainsi une tourbière, la plus grande de la vallée du Vénéon. Depuis de nombreuses générations, les bergers ont utilisé lsa tourbe comme combustible. Aujourd’hui son extraction est prohibée. Le lieu est protégé par des clôtures dans le cadre d’une mesure agri-environnementale.
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kilomètre 128,91
latitude 44.9557
altitude 2145 m
longitude 6.09854
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Faille de Ser Barbier

Point d'intérêt naturel
La faille de Ser Barbier met en contact un socle cristallin (aiguille de Venosc) et un dépôt marneux (col du Vallon). Elle s'est formée au jurassique lors de l'ouverture de la mer Téthys, par cassure et effondrement du massif cristallin. Le frottement des deux parties a créé un beau miroir strié bien dégagé par l'érosion.
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kilomètre 129,07
latitude 44.9567
altitude 2079 m
longitude 6.09663
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Un vallon de pastoralisme

Point d'intérêt naturel
La configuration du site en fait un territoire très favorable au pastoralisme depuis plusieurs siècles. Cette zone d’alpages est louée au XIXe et XXe siècles à des transhumants du sud de la France. Les troupeaux locaux de Venosc et en particulier du hameau de Laffreyte s’y rendent également. A l'époque, les premiers animaux emmontagnés chaque année sont les vaches, puis par la suite les ovins. Depuis les années 1980, un troupeau de moutons d'environ 1200 têtes transhume en provenance des Hautes-Alpes dès le mois de juin et passe l'été sur cet alpage.
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kilomètre 129,08
latitude 44.956
altitude 2134 m
longitude 6.10037
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Un peu d'histoire du vallon de la Muzelle

Lieu historique
A la fin du XIXe siècle la forêt était quasi inexistante, réduite  pour favoriser l'activité pastorale (sur les hauteurs) et la culture des céréales, principalement de l’orge, au dessus des zones habitées. Vers 1945, les hameaux les plus hauts, comme celui de Laffreyte au dessus du Bourg-d’Arud, se sont vidées de leurs habitants. Aujourd’hui la forêt a repris le dessus, dissimulant le souvenir de quelques ruines au bas du sentier. Avant l'avènement de l'automobile et la création des routes, cet itinéraire du lac puis du col de la Muzelle était très emprunté par les habitants de Venosc pour passer dans la vallée voisine du Valbonnais.
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kilomètre 132,80
latitude 44.9772
altitude 1209 m
longitude 6.11966
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Salicaire

Point d'intérêt naturel
Tout l’été durant, la salicaire, avec ses beaux épis de fleurs pourpres, parsème de couleurs le petit lac du Lovitel. Considérée comme une mauvaise herbe à détruire, elle tient pourtant son rang parmi les simples (plantes à usage médicinal). Ses propriétés astringentes, entre autres, la font considérer comme un bon remède contre les coliques des nourrissons quand poussent les dents. Du côté culinaire, on consommait autrefois ses jeunes pousses ou la moelle de ses tiges cuites en guise de légumes. On pouvait aussi faire infuser ses feuilles en guise de thé.
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kilomètre 153,82
latitude 45.0424
altitude 1435 m
longitude 6.17581
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Alyte ou crapaud accoucheur

Point d'intérêt naturel
Au printemps, une note brève émise à intervalles réguliers résonne aux alentours du lac. C’est la période amoureuse de ce petit crapaud terrestre gris, tacheté de noir et de brun ; c’est le chant du mâle pour attirer les femelles. La singularité de cet anoure là est que le mâle entoure autour de ses pattes postérieures le chapelet d’ovules émis par la femelle pour les féconder d’un jet de semence et d’urine mélangées. Il veille ainsi sur les œufs pendant plusieurs semaines. Quand  l’éclosion est proche, il se rend au point d’eau et y libère les jeunes têtards.
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kilomètre 153,89
latitude 45.0427
altitude 1425 m
longitude 6.17721
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Lac Lovitel

Lac / Etendue d'eau
Outre le fait d'être l'une des rares zones humides d'altitude de la haute Romanche, le lac Lovitel a la particularité de s'assécherpartiellement au cours de l'été pour se transformer en marais. Il devient ainsi idéal pour le développement des amphibiens qui bénéficie de l'absence de poissons, leurs prédateurs. Par ailleurs, la qualité écologique du milieu est remarquable. Plusieurs espèces à forte valeur patrimoniale sont présentes sur le site, notamment l'ophioglosse commun et le pigamon simple, tous deux protégés à l'échelon régional.
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kilomètre 153,90
latitude 45.0422
altitude 1425 m
longitude 6.17697
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Fontaine pétrifiante

Point d'intérêt naturel
L’eau qui traverse le plateau d’Emparis composé de roches sédimentaires perméables, se charge de bicarbonate de calcium. Quand, plus bas, elle rencontre la couche de roches cristallines imperméables du vieux socle hercynien, l'eau suit un plan de faille établi entre les deux couches et finit par surgir en cascade aérienne. Les carbonates dissous se transforment au contact de l’air en une roche tendre appelée tuf, qui s’accumule là depuis des millénaires. Cette résurgence, ou fontaine pétrifiante, compte parmi les plus belles de France.
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kilomètre 154,18
latitude 45.0432
altitude 1520 m
longitude 6.18235
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Les pâturages d'Emparis

Point d'intérêt naturel
Emparis est un des plus riches pâturages d’altitude des Alpes. Ses pentes ondulantes accueillent des milliers de brebis et de vaches chaque été. Historiquement, il y a eu de nombreux conflits entre les villages de La Grave et de Besse-en-Oisans sur les droits d’y faire pâturer les troupeaux. Un procès commencé en 1366 les a opposés durant des siècles et un maire de Besse aurait mystérieusement disparu en chemin alors qu’il était parti apporter des documents importants à ce propos.
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kilomètre 161,17
latitude 45.0575
altitude 2311 m
longitude 6.23991
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Glacier de la Girose

Points de vue, panorama
Ce glacier de calotte s’étend entre le col des Ruillans, point d’arrivée des Téléphériques des Glaciers de la Meije et le haut des remontées des Deux Alpes où il rejoint le glacier de Mont de Lans. Ensemble, ils forment la plus grande calotte glaciaire de France.  Malgré la fonte importante de ces dernières années, plusieurs langues de glace s’étendent vers la vallée, en haut des couloirs qui font le bonheur des skieurs hors-pistes en hiver.
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kilomètre 163,05
latitude 45.052
altitude 2210 m
longitude 6.25891
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Plateau d'Emparis

Points de vue, panorama
Le sentier des mules longe la bordure méridionale de ce plateau d'altitude à forte vocation pastorale et touristique. Il offre un point de vue exceptionnel sur la Meije dont le relief très marqué contraste avec ce paysage doux. Il accueille 7 refuges et cabanes pastorales ainsi qu'une faune remarquable, telle le lièvre variable ou le grand Apollon. L'enjeu du site est le maintien de son caractère pastoral.
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kilomètre 163,59
latitude 45.0533
altitude 2162 m
longitude 6.26543
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Petit apollon

Point d'intérêt naturel
Le petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
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kilomètre 163,71
latitude 45.0534
altitude 2156 m
longitude 6.2668
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Les travaux agricoles du printemps et de l'été

Lieu historique
Au printemps il fallait : lever terme (remonter la terre à l’aide de caisses tirées par des mulets). Labours, semis, plantations suivaient : seigle (qui occupait la terre deux ans), orge, avoine et pomme de terre. L’été ne pouvait pas se terminer sans que les granges soient remplies de foin. Faux (enchaplées, c’est- à-dire battues sur une enclume), râteaux, bourasses (filets) servaient tous les jours. Afin d’assurer l’hivernage des bêtes, un certain nombre de trousses (environ 80 kg de foin) étaient nécessaires : 25 par vache laitière et 5 par mouton.
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kilomètre 164,55
latitude 45.0511
altitude 2008 m
longitude 6.27545
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Les travaux agricoles de l'automne et de l'hiver

Lieu historique
Dès septembre, les céréales coupées à la faux et faucille, séchaient en bourles (petits gerbiers d’une dizaine de gerbes) sur le haut des terres (champs). Une fois battus, les grains de seigle soleillaient (séchaient au soleil), puis gagnaient le moulin et ensuite le four pour la fabrication du pain noir. De fin novembre jusqu’à début mai, il fallait soigner les bêtes dans les étables. Le fumier de vaches était transporté aux champs en traîneaux, alors que le fumier de moutons coupé en blettes, une fois séchées, servait pour se chauffer et cuisiner. Dans une fruitière, on transformait le lait en beurre et fromage.
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kilomètre 165,64
latitude 45.0543
altitude 1784 m
longitude 6.28099
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Cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
Posté sur un gros galet en partie immergé, le cincle se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tourbillonnante, tête la première. Cet étonnant passereau à la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture. Grâce à la fine membrane qui protège ses yeux des flots, il trouve ses proies à vue (vers, petits crustacés, larves d'insectes aquatiques) avant de sortir sa tête de l'eau et de se laisser emporter doucement par le courant. Finalement, il rejoint un nouveau poste de chasse et renouvelle l'opération. 
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kilomètre 166,10
latitude 45.0562
altitude 1727 m
longitude 6.28099
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Perchoir du Chazelet

Points de vue, panorama
Pour tester votre appréhension du vide, rien de tel que ce nouveau jeu, grandeur nature, face à la Meije; un promontoire d’acier suspendu dans le vide. Si le premier pas parait difficile, ce sont bien les suivants qui demandent le plus de courage pour atteindre le bout de la passerelle ou plutôt du vide!Sous vos pieds, tout en bas le village des Fréaux blotti contre la Romanche et au-dessus, les géants de glace. Ne manque que l'élément air, quelques rafales de vent souvent présentes, et les sensations sont garanties.!
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kilomètre 167,19
latitude 45.049
altitude 1829 m
longitude 6.28964
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L'oratoire Sainte-Anne du Chazelet

Monument & architecture
Bien que situé sur un bord de route banalisant, l'oratoire du Chazelet est connu pour offrir l'un des plus beaux panoramas des Alpes et le massif de la Meije. Construit en pierres sèches, l'ouvrage se situe à 1 834 m et surplombe la vallée pour admirer le massif des Ecrins et la Meije. Il fut l'objet de nombreux croquis, clichés et peintures, dont la célèbre toile "La Meije" du peintre japonais Fujita. Récemment une nouvelle table d’orientation a été construite quelques mètres au-dessus de l’oratoire. Composée de deux parties, elle révèle le versant nord de La Meije et le versant sud en direction du Chazelet et de la Savoie.
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kilomètre 167,21
latitude 45.0489
altitude 1833 m
longitude 6.28984
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Les terrasses de La Grave

Monument & architecture
Sur l'adret de La Grave, terrasses agricoles et villages sont indissociables. C'est un patrimoine paysager de niveau européen qui rassemble de nombreux éléments architecturaux, archéologiques et naturels. Cet agro-système de haute-montagne est largement façonné par l'activité agricole passée et actuelle. Les terrains pentus nécessitaient à une époque le recours à des terrasses pour pouvoir cultiver. Ces anciennes terrasses de culture, aujourd'hui constituées de prairies naturelles, sont fauchées ou pâturées. Très sensibles à ce nouvel usage pastoral, elles connaissent peu à peu des problèmes d'érosion.
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kilomètre 168,33
latitude 45.0489
altitude 1685 m
longitude 6.29894
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