Circuit 02 - Les Rives du Couesnon, le Moulin de Moidrey et le patrimoine
- Thématique Découverte
- Mis à jour le 28/09/2023
- Identifiant 2104513
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
11,0 km
type parcours
Boucle
|
|||||||||
Lieu de départ
50170 Pontorson
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Graviers |
description
Partez à la découverte de la Voie Verte qui longe le fleuve Couesnon en direction du Mont-Saint-Michel. En chemin, vous croiserez le magnifique Moulin de Moidrey et sa vue sur la baie du Mont Saint-Michel. Une ballade de 11km parfaite pour découvrir la nature, l'histoire locale et le patrimoine.
Du stationnement est disponible autour des rives du Couesnon (rives gauche et droite). Un grand parking et table de pique-nique sont disponibles Rue du Mascaret.
Du stationnement est disponible autour des rives du Couesnon (rives gauche et droite). Un grand parking et table de pique-nique sont disponibles Rue du Mascaret.
Hébergements à proximité
infos parcours (1)
1
50170 Pontorson
ATTENTION EN TRAVERSANT LA D776
Il s'agit de l'axe routier principal pour aller de Pontorson au Mont-Saint-Michel. Soyez très vigilant lorsque vous traversez cette départementale.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
4,86
latitude
48.5842
altitude
9
m
longitude
-1.51144
Points d'interêt (19)
A
50170 Pontorson
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Les Rives du Couesnon à Pontorson
Parcs et jardins
La rénovation des Rives du Couesnon à Pontorson fut terminée en mars 2022. Une passerelle permet de rejoindre les deux rives du Couesnon et donne accès directement à la Voie Verte vers le Mont-Saint-Michel. Il s'agit aussi d'une zone avec aires de jeux, pique-nique, spectacles en plein air. Il y a même une base de loisirs (canoë, kayak, location de vélo...). Un parking de 150 places est aussi disponible.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
0,03
latitude
48.5531
altitude
9
m
longitude
-1.51339
à proximité
B
50170 Pontorson
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La Voie Verte/Véloroute vers le Mont-Saint-Michel
Départ
La voie verte Pontorson/Le Mont-Saint-Michel permet une circulation sécurisée des cavaliers, cyclistes et piétons le long de la droite du Couesnon. Elle permet également de rallier la bretagne (passerelles installées à Moidrey et à Pontorson).
Il vous est également possible de profiter de nombreux itinéraires de randonnées (vélo et piéton) qui vous conduiront dans des lieux propices à la découverte du canton et des environs du célèbre monument. C’est aussi l’occasion de profiter de points de vue privilégiés sur la Baie.
Les GR 223 et 34 vous permettent également de randonner au bord de la Baie, côté Normand et côté Breton.
Cette voie est exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers (art R. 110-2 du code de la route). Les conducteurs de véhicules motorisés ne doivent pas circuler sur une voie verte (art R 412-7).
Il vous est également possible de profiter de nombreux itinéraires de randonnées (vélo et piéton) qui vous conduiront dans des lieux propices à la découverte du canton et des environs du célèbre monument. C’est aussi l’occasion de profiter de points de vue privilégiés sur la Baie.
Les GR 223 et 34 vous permettent également de randonner au bord de la Baie, côté Normand et côté Breton.
Cette voie est exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers (art R. 110-2 du code de la route). Les conducteurs de véhicules motorisés ne doivent pas circuler sur une voie verte (art R 412-7).
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
0,14
latitude
48.5544
altitude
8
m
longitude
-1.51413
à proximité
C
50170 Pontorson
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Le fleuve Couesnon
Lac / Etendue d'eau
Anciennement nommé Lerra Fluvius, le Couesnon prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-des-Landes, arrondissement de la Mayenne, dans la Chaîne-Armorique, à la fontaine de Couesnette, située environ à 200 mètres au dessus du niveau de la mer. Le Couesnon est une de ces nobles rivières dont les bords ont été le théâtre de grands événements : c’est la limite ancienne de la Bretagne et de la Normandie, c’est le plus grand fleuve de l’Avranchin, c’est lui qui, dit-on, a donné le Mont Saint-Michel à la Normandie : « Le Couesnon par sa folie, A mis le Mont en Normandie. »
Le fleuve est indiqué dans la Tapisserie de Bayeux aux scènes 17/18. C'est le Duc Harold qui sauve deux Normands du Couesnon. Il est écrit : « ЄT HIC : TRANSIЄRVNT : FLVMЄN : COSNONIS : HIC : hAROLD : DVX : TRAhЄBAT : ЄOS : DЄARЄNA ЄTVЄNЄRVNT AD DOL : ЄT : CONAN :- FVGA VЄR TIT :- RЄDNЄS ». « Et ici ils traversent le fleuve Couesnon. Ici le Duc Harold les tire hors du sable. Et ils arrivent à Dol et Conan s’enfuit à Rennes ».
Le Couesnon fut d'abord canalisé afin de le rendre navigable (il y avait d'ailleurs un port et un chantier naval à Pontorson, au niveau du Pont). Les travaux de canalisation commencent le 25 thermidor an VIII (1800). Les travaux s'enchainent de 1805 à 1883.
Il existe toujours sur notre fleuve, un phénomène de Mascaret ! Il est présent lors des grandes marées ( de 100 à 115).
Le Couesnon reste un fleuve dangereux à cause de ses courants forts et de opacité (liée à l'entrée de l'eau de mer et des courants).
Le fleuve est indiqué dans la Tapisserie de Bayeux aux scènes 17/18. C'est le Duc Harold qui sauve deux Normands du Couesnon. Il est écrit : « ЄT HIC : TRANSIЄRVNT : FLVMЄN : COSNONIS : HIC : hAROLD : DVX : TRAhЄBAT : ЄOS : DЄARЄNA ЄTVЄNЄRVNT AD DOL : ЄT : CONAN :- FVGA VЄR TIT :- RЄDNЄS ». « Et ici ils traversent le fleuve Couesnon. Ici le Duc Harold les tire hors du sable. Et ils arrivent à Dol et Conan s’enfuit à Rennes ».
Le Couesnon fut d'abord canalisé afin de le rendre navigable (il y avait d'ailleurs un port et un chantier naval à Pontorson, au niveau du Pont). Les travaux de canalisation commencent le 25 thermidor an VIII (1800). Les travaux s'enchainent de 1805 à 1883.
Il existe toujours sur notre fleuve, un phénomène de Mascaret ! Il est présent lors des grandes marées ( de 100 à 115).
Le Couesnon reste un fleuve dangereux à cause de ses courants forts et de opacité (liée à l'entrée de l'eau de mer et des courants).
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
1,56
latitude
48.5667
altitude
4
m
longitude
-1.51886
à proximité
D
50170 Pontorson
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Hippodrome Maurice-Jan (Pontorson)
Zone de pratique
L'hippodrome Maurice-Jan, dit aussi hippodrome de Moidrey ou encore hippodrome du Mont-Saint-Michel est un équipement sportif de la Manche, situé à Pontorson.
Spécialisé dans le trot, il accueille une dizaine de réunions hippiques par an et d'autres manifestations. Il est géré par la société des courses Pontorson/Mont-Saint-Michel.
Il dispose d' une piste en sable rose de 20 mètres de large, corde à droite, de 1200 mètres dont 320 mètres de ligne d'arrivée. Une piste de dégagement permet aux fautifs à la corde de quitter la course. Il dispose d'un hall couvert et la tribune principale peut accueillir 1200 spectateurs assis. Le parking gratuit (fermé en dehors des manifestations) peut contenir 800 véhicules. Un bâtiment accueille boxes et sanitaires. Un restaurant de 250 places sur deux étages offre une vue panoramique sur le champ de course, depuis 2014.
Spécialisé dans le trot, il accueille une dizaine de réunions hippiques par an et d'autres manifestations. Il est géré par la société des courses Pontorson/Mont-Saint-Michel.
Il dispose d' une piste en sable rose de 20 mètres de large, corde à droite, de 1200 mètres dont 320 mètres de ligne d'arrivée. Une piste de dégagement permet aux fautifs à la corde de quitter la course. Il dispose d'un hall couvert et la tribune principale peut accueillir 1200 spectateurs assis. Le parking gratuit (fermé en dehors des manifestations) peut contenir 800 véhicules. Un bâtiment accueille boxes et sanitaires. Un restaurant de 250 places sur deux étages offre une vue panoramique sur le champ de course, depuis 2014.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
3,82
latitude
48.5839
altitude
7
m
longitude
-1.51404
à proximité
E
50170 Pontorson
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Le Moulin de Moidrey
Patrimoine Mondial de l'Unesco
En allant de Pontorson au Mont-Saint-Michel, on découvre ce monument sur la hauteur qui domine Moidrey (à notre droite sur la D776).
Il fut construit en 1806 et entièrement rénové en 2003. Il s’agit d’un moulin-tour dont le mécanisme a été reconstitué à l’identique. Il est en activité et est ouvert à la visite.
En 1979, un numéro « hors série » de la Revue des Moulins de France (ISSN 0399-54-37), indique : « Moulin de Moidrey, Route de Beauvoir, appartenant à la Baronne de Varine-Bohan, 12 ter rue des Moulins, Argentan, 61-orne. Type Breton sud. Seule charpente complète, état moyen. Belle toiture récente, en essentes. Ailes manquent. Site grandiose du Mont-Saint-Michel. »
En 2007, le moulin de Moidrey est inscrit au patrimoine mondial, comme partie du site du mont Saint-Michel et de sa baie.
Il fut construit en 1806 et entièrement rénové en 2003. Il s’agit d’un moulin-tour dont le mécanisme a été reconstitué à l’identique. Il est en activité et est ouvert à la visite.
En 1979, un numéro « hors série » de la Revue des Moulins de France (ISSN 0399-54-37), indique : « Moulin de Moidrey, Route de Beauvoir, appartenant à la Baronne de Varine-Bohan, 12 ter rue des Moulins, Argentan, 61-orne. Type Breton sud. Seule charpente complète, état moyen. Belle toiture récente, en essentes. Ailes manquent. Site grandiose du Mont-Saint-Michel. »
En 2007, le moulin de Moidrey est inscrit au patrimoine mondial, comme partie du site du mont Saint-Michel et de sa baie.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
5,38
latitude
48.5852
altitude
36
m
longitude
-1.50616
à proximité
F
50170 Pontorson
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Église Saint-Laurent de Moidrey
Eglise, Abbaye, monastère
C’est un humble oratoire, une ecclésiole. Entre le chœur et la nef était autrefois un campanier dont l’escalier existe encore. Aujourd’hui, une petite tour s’élève au portail. De l’église ancienne, il reste des dalles tumulaires, dont une à légende gothique, un Ecce homo en vitrail, la vieille croix ronde du cimetière, un bénitier, et quelques baies ogivales.
Dédiée à Saint-Laurent, elle avait pour patron le Mont-Saint-Michel. En 1648, elle valait 300 liv., et 400 liv. et 1698. Près de l’église, est son ancien château, qui n’a plus de féodal que son colombier, et auquel nous rattacherons quelques noms disséminés. En 917, G. Longue-Épée donna Moidrey « Maldrei », au Mont. Rainald et Guarin de Maldreio souscrivirent à la charte de Caugé en 1056. En 1188, Walterius de Maidré, fut témoin dans une charte du Cartulaire de l’Abbaye ; ailleurs on trouve aussi Aluredus de Maidreio. Dans ce XIIe siècle, Raoul de Fougères donna au Mont des fiefs « que tenet de ecc. de Maidre. ».
Dédiée à Saint-Laurent, elle avait pour patron le Mont-Saint-Michel. En 1648, elle valait 300 liv., et 400 liv. et 1698. Près de l’église, est son ancien château, qui n’a plus de féodal que son colombier, et auquel nous rattacherons quelques noms disséminés. En 917, G. Longue-Épée donna Moidrey « Maldrei », au Mont. Rainald et Guarin de Maldreio souscrivirent à la charte de Caugé en 1056. En 1188, Walterius de Maidré, fut témoin dans une charte du Cartulaire de l’Abbaye ; ailleurs on trouve aussi Aluredus de Maidreio. Dans ce XIIe siècle, Raoul de Fougères donna au Mont des fiefs « que tenet de ecc. de Maidre. ».
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
6,32
latitude
48.5755
altitude
19
m
longitude
-1.50524
à proximité
G
50170 Pontorson
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Le château de Moidrey
Château
Près de l'église, il y a un superbe château bâti vers 1704, aux allures de malouinière.
Il appartenait à la famille Tardif, seigneurs de Moidrey et de Vauclair (bailliage d'Avranches). Cette famille a une branche existante en Lorraine. Armes : D'Azur, à la croix d'or cantonnée en chef de deux roses, et en pointe de deux coquilles d'argent : les coquilles mouvantes vers le centre de l'écu. Couronne de marquis. Leur devise : Tardif haste-toy !
Il appartenait à la famille Tardif, seigneurs de Moidrey et de Vauclair (bailliage d'Avranches). Cette famille a une branche existante en Lorraine. Armes : D'Azur, à la croix d'or cantonnée en chef de deux roses, et en pointe de deux coquilles d'argent : les coquilles mouvantes vers le centre de l'écu. Couronne de marquis. Leur devise : Tardif haste-toy !
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
6,57
latitude
48.5743
altitude
10
m
longitude
-1.50341
H
50170 Pontorson
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La Croix de Saint-Blaise
Patrimoine religieux
Au moyen-âge, Pontorson eut une maladrerie pour les pauvres lépreux. Elle était située dans la campagne, sur le territoire de Moidrey et sa chapelle était dédiée à Saint-Blaise.
Le Livre Blanc des évêques d'Avranches, rédigé au XVe siècle, mentionne ce sanctuaire qui était à leur patronage. Sans charge d'âmes, il était encore desservi en 1674. Son chapelain, Jean DUPORT, venait de résigner ce bénéfice qui fut présenté au prêtre Jacques VIVIEN. D'après un mémoire de M. FOUCAULT dressé en 1697, il valait 150 livres de rente.
En 1752 la chapelle était abandonnée. Aujourd'hui, il n'en reste plus pierre sur pierre : une modeste croix connue sous le nom de Croix de Saint-Blaise, tout près de la route de Pontorson au Mont-Saint-Michel, dans un champs, rappelle seule cet antique établissement.
Le Livre Blanc des évêques d'Avranches, rédigé au XVe siècle, mentionne ce sanctuaire qui était à leur patronage. Sans charge d'âmes, il était encore desservi en 1674. Son chapelain, Jean DUPORT, venait de résigner ce bénéfice qui fut présenté au prêtre Jacques VIVIEN. D'après un mémoire de M. FOUCAULT dressé en 1697, il valait 150 livres de rente.
En 1752 la chapelle était abandonnée. Aujourd'hui, il n'en reste plus pierre sur pierre : une modeste croix connue sous le nom de Croix de Saint-Blaise, tout près de la route de Pontorson au Mont-Saint-Michel, dans un champs, rappelle seule cet antique établissement.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
7,65
latitude
48.5639
altitude
12
m
longitude
-1.50987
I
50170 Pontorson
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La Maison Guischard
Monument & architecture
La maison Guischard de la Menardière, dite « Maison romane » est située dans la 34-36 rue Saint-Michel, il subsiste des doutes sur ses origines et sa datation. Certaines parties remonteraient aux XIIe-XIIIe siècles mais la grande part de la construction serait des XIVe et XVe siècles. Elle sera remaniée aux siècles suivants à divers endroits. Sa façade rythmée par des arcades a été superbement préservée. Au XVIIIe, la maison est occupée par la famille GUISCHARD, qui donne son nom actuel à la maison. Il y a encore des zones d’ombres au sujet de la fonction première de cette construction. On pense qu’il s’agissait peut être de l’hôpital de Pontorson. L’église étant toute proche, cela n’aurait rien d’étonnant mais cela reste de l’ordre de la supposition.
Cette habitation a été morcelée en 1851 en deux logements : le n°34, et le n°36, qui représente la plus grande partie. Un comble en ardoises, fort aigu, avec rampants de granit, apporte la marque des XVe et XVIe siècles. Les élégantes souches de cheminées datent du XVIIIe siècle.
Quand il n’y avait qu’une unique et même demeure, il existait un escalier monumental que l’on pouvait gravir à cheval. Sous Louis-Philippe, l’intrigante façade fut dissimulée en totalité derrière des plâtres badigeonnés à la chaux et des imitations de granit.
Avant 1851, selon un témoin, la galerie était divisée en échoppes. Un maréchal-ferrant travaillait dans l’une de celles-ci.
De 1851 jusqu’en 1925, à l’époque où ces faux décors furent étés, nul ne pouvait soupçonner la colonnade ou la galerie. Le tout avait été recouvert d’une fausse façade qui en supprimait les reliefs.
Du jardin, on peut apercevoir une inscription sur le linteau de la porte, elle date du temps où il y avait une seule et grande maison, il s’agit de l’inscription de la famille GUISCHARD en 1719. La façade de l’hôtel est celle d’une très plaisante habitation du XVIIIe siècle, gaie, largement percée de belles fenêtres. Ces dernières, ornées de balcons en fer forgé, sont de style Régence.
La famille GUISCHARD était très importante à Pontorson. L’un de ses membres fut compté parmi les grands esprits scientifiques du XVIe siècle. La réputation de la famille dépassa les imites du royaume. Ses membres se marièrent avec ceux des autres grandes familles nobles de la région.
À l’intérieur, il y a encore de belles boiseries inspirées de Versailles. En plus d’une copieuse et fort belle mouluration. Il complète noblement un ensemble digne à tout égard d’être classé, et en fort bon lieu, parmi les monuments historiques.
Cette habitation a été morcelée en 1851 en deux logements : le n°34, et le n°36, qui représente la plus grande partie. Un comble en ardoises, fort aigu, avec rampants de granit, apporte la marque des XVe et XVIe siècles. Les élégantes souches de cheminées datent du XVIIIe siècle.
Quand il n’y avait qu’une unique et même demeure, il existait un escalier monumental que l’on pouvait gravir à cheval. Sous Louis-Philippe, l’intrigante façade fut dissimulée en totalité derrière des plâtres badigeonnés à la chaux et des imitations de granit.
Avant 1851, selon un témoin, la galerie était divisée en échoppes. Un maréchal-ferrant travaillait dans l’une de celles-ci.
De 1851 jusqu’en 1925, à l’époque où ces faux décors furent étés, nul ne pouvait soupçonner la colonnade ou la galerie. Le tout avait été recouvert d’une fausse façade qui en supprimait les reliefs.
Du jardin, on peut apercevoir une inscription sur le linteau de la porte, elle date du temps où il y avait une seule et grande maison, il s’agit de l’inscription de la famille GUISCHARD en 1719. La façade de l’hôtel est celle d’une très plaisante habitation du XVIIIe siècle, gaie, largement percée de belles fenêtres. Ces dernières, ornées de balcons en fer forgé, sont de style Régence.
La famille GUISCHARD était très importante à Pontorson. L’un de ses membres fut compté parmi les grands esprits scientifiques du XVIe siècle. La réputation de la famille dépassa les imites du royaume. Ses membres se marièrent avec ceux des autres grandes familles nobles de la région.
À l’intérieur, il y a encore de belles boiseries inspirées de Versailles. En plus d’une copieuse et fort belle mouluration. Il complète noblement un ensemble digne à tout égard d’être classé, et en fort bon lieu, parmi les monuments historiques.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,26
latitude
48.5547
altitude
14
m
longitude
-1.50927
à proximité
J
50170 Pontorson
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Prise de Pontorson (1799)
Histoires et légendes
Le 18 septembre 1799, à trois heures du matin, une troupe de 140, à 250 chouans commandés par Joseph Picot de Limoëlan, commandant de la division de Fougères, entre dans la ville de Pontorson. La garnison, composée de la gendarmerie, de la garde nationale et des hommes de la colonne mobile, n’oppose aucune résistance.
Un seul des habitants, Gabriel Hédou, pharmacien et agent municipal, tente de combattre. Il devait mener le jour même les conscrits de Pontorson à Saint-Lô . Alors que les chouans se portent à sa pharmacie, il les accueille de deux coups de fusil, en tuant un et en blessant un autre. Il franchit ensuite une porte dérobée et parvient à s’enfuir à travers champs. En représailles, les chouans livrent sa demeure au pillage.
Craignant que les coups de fusil n’avertissent les cantonnements voisins, les chouans se retirent. Les républicains sont auparavant désarmés, puis laissés libres. À 6 heures, après avoir saisi 112 fusils, les chouans quittent la ville et se retirent du côté d’Antrain sans être inquiétés.
Un seul des habitants, Gabriel Hédou, pharmacien et agent municipal, tente de combattre. Il devait mener le jour même les conscrits de Pontorson à Saint-Lô . Alors que les chouans se portent à sa pharmacie, il les accueille de deux coups de fusil, en tuant un et en blessant un autre. Il franchit ensuite une porte dérobée et parvient à s’enfuir à travers champs. En représailles, les chouans livrent sa demeure au pillage.
Craignant que les coups de fusil n’avertissent les cantonnements voisins, les chouans se retirent. Les républicains sont auparavant désarmés, puis laissés libres. À 6 heures, après avoir saisi 112 fusils, les chouans quittent la ville et se retirent du côté d’Antrain sans être inquiétés.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,29
latitude
48.5542
altitude
15
m
longitude
-1.50979
K
50170 Pontorson
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Les anciennes halles de Pontorson et sa Mairie
Monument & architecture
La construction des halles de Pontorson est une histoire pleine de rebondissement ! Historiquement, il existait des halles (en bois) situées dans la Rue Saint-Michel, vers la Rue Couesnon.
En 1820, la mairie décide de déplacer ces halles vers la « place vide située entre les rues Saint-Michel et de Tanis ». Ces futures nouvelles halles allaient réunir celle des « merciers », aux « blés » et des « bouchers ». Cette place « vide », est en réalité la « Place de l’Hôtel de Ville », jadis nommée « Place de la Mairie ».
Les années passent jusqu’en 1862 où la ville souhaite encore construire des nouvelles halles, plus grandes (car insuffisantes aux besoins d’une ville en plein essor). Elles seront construites à l’emplacement que nous connaissons aujourd’hui (avant que la mairie ne soit greffée en son centre en 1902/1903).
Mais la construction de ces halles définitives, va prendre du temps ! En effet, l’entreprise en charge de la construction, « Baussan Frères », fera faillite. Il va s’en suivre pendant des années, de vifs échanges entre la mairie et cette entreprise. Cette affaire se terminera devant le Conseil de la Préfecture le 25 juillet 1873. Elles seront livrées vers 1875.
En 1937, on décide de fermer ces halles à l’aide de portes et de fenêtres : elle s’agissait jusqu’alors d’halles « ouvertes ». Les travaux sont terminés au début de l’année 1939.
Entre 1965 et 1967 une nouvelle transformation est exécutée : l’aile droite des halles vont accueillir les pompiers (actuelle salle des fêtes). À cette époque, la salle des fêtes était située du côté de l’Office de tourisme.
En 1820, la mairie décide de déplacer ces halles vers la « place vide située entre les rues Saint-Michel et de Tanis ». Ces futures nouvelles halles allaient réunir celle des « merciers », aux « blés » et des « bouchers ». Cette place « vide », est en réalité la « Place de l’Hôtel de Ville », jadis nommée « Place de la Mairie ».
Les années passent jusqu’en 1862 où la ville souhaite encore construire des nouvelles halles, plus grandes (car insuffisantes aux besoins d’une ville en plein essor). Elles seront construites à l’emplacement que nous connaissons aujourd’hui (avant que la mairie ne soit greffée en son centre en 1902/1903).
Mais la construction de ces halles définitives, va prendre du temps ! En effet, l’entreprise en charge de la construction, « Baussan Frères », fera faillite. Il va s’en suivre pendant des années, de vifs échanges entre la mairie et cette entreprise. Cette affaire se terminera devant le Conseil de la Préfecture le 25 juillet 1873. Elles seront livrées vers 1875.
En 1937, on décide de fermer ces halles à l’aide de portes et de fenêtres : elle s’agissait jusqu’alors d’halles « ouvertes ». Les travaux sont terminés au début de l’année 1939.
Entre 1965 et 1967 une nouvelle transformation est exécutée : l’aile droite des halles vont accueillir les pompiers (actuelle salle des fêtes). À cette époque, la salle des fêtes était située du côté de l’Office de tourisme.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,36
latitude
48.5538
altitude
15
m
longitude
-1.51009
à proximité
L
50170 Pontorson
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Incendie du 15 mai 1736 à Pontorson
Histoires et légendes
Au printemps 1736, Pontorson subit un important incendie qui toucha une très large partie de la cité.
Une page des registres paroissiaux de la ville nous donne quelques informations complémentaires sur cet événement. Ce document conservé aux Archives départementales de la Manche sous la cote 5 Mi 2051 fut écrit par le curé de l’église Notre-Dame, De Bimaille Boullault.
« Incendie
Le quinzième de may de cette année mil sept cent trente six est « le porque » / d’une grande incendie, arrivée en cette ville de pontorson. Le feu pris a midi / sonnant (sans que l’on ait pu scavoir precisement comme cela arriva, la / première marque de l’on eut fut de voir le feu partir une couverture / de paille de particuliers qui n’estoient point dans leur maison et dont les portes / estoient fermées) d’une maison de la rüe de Tanie situé devant la croix / du cimetière, et après avoir pour ainsi dire consommé les quatres maisons / voisinnes, il fut porté par le vent qui estoit du Nord-Ouest sur la maison / du Sr Chauvin vis-à-vis le puid dany, et de là il fut porté en différents / endroits et puis en moins de deux heures à toutes les maisons de la rüe St Michel / des deux cotés, depuis le dit puid dany jusqu’à la rüe de Couesnon, et de fait / toute la rüe de Couesnon des deux cotés jusqu’au dessous du grand carrefour / compris la truie qui file et celle du Sr Maud ou est le porche – malgré tous les secours que l’on pu apporter toutes ces maisons furent consommés / et presque tous les estats de ceux qui les habitoient / et plusieurs maisons dont « venuesta » les toits. Le feu « favo… » par ces maisons / cn d’ailleurs la « postevité » qui a desordre fut grand non seulement pour les / incendiés parmys lesquels se sont trouvés plusieurs Messieurs Bourgeois et / gros marchands et trois maisons de condition dont la première appartenoit à Noble dame hélène de Verdun vve Charles de Marbodin et Seigneur de / Vauvert, la seconde à Noble dame madelaine « chartrue » vve de René Chartrue et Sgr / de la « Vilamoys », la troisième à Noble dame jeanne Lévêque vve de Gilles Tardif / seigneur de Moidré et de Vauclair qui ont fait des pertes considérables n’aiant / + mais « esclove » pour ceux qui ont estés rescapés de cet incendie qui ont estés obligés de [ ?] estaient [ ?] / presque rien faire on ne voioit que flames et la « foye » toutes ces / maisons bruloient, ce qui jetta une grande « Maune » dans cette ville. Le feu se consuma / plus de deux mois dans les débris et grâce au Seigneur il n’y eut personne de tué. Cette / incendie nous a donné ocassion de tacher de faire rafraichir les franchises de cette ville / et pour cet esfet on a député Mr Lecoq vicomte de cette juridiction, qui quoi qu’il se soit / fortement emploié, protégé de plusieurs puissances n’a pu / réussir et toute la grâce qu’il a pu obtenir a esté cinq / années d’exemption de taille seulement pour les incendiés / et a condition qu’ils soioent imposés à cinq sols pour tenir toujours le rolle. De Bimaille Boullault. »
Une lettre conservée aux Archives départementales de la Manche sous la cote 2 J 765 apporte elle aussi des informations sur l’incendie de Pontorson. Datée du 27 mai 1736, elle est signée d’un certain Allard et est adressée à Jacques Labé au collège du Plessis, rue Saint-Jacques à Paris.
L’auteur s’inquiète de son français et ajoute à côté de l’adresse du destinataire : « Si vous pouvez faire insérer mon petit / morceau, rectifier les termes qui ne seroient pas françois ». Nous en proposons ici les passages renseignant sur l’événement du 15 mai 1736 :
« J’ai reçu votre lettre […] pontorson n’est / plus, le feu a commencé en moins / de deux heures, toute la rue St Michel et / la grande des deux cotés également la / mienne comprise que je fait démantelés / avant que le feu y fut arrivé mais cela / ne l’empêcha pas di faire de grands / progrés, grâce à dieu la votre na point / de mal, puisque je suis logé avec ma femme / et mes deux enfans dans votre grande chambre / je vous prie de ne le point trouver mauvais / vous ferez le maitre du prix du loyer, jusque / a ce qu’il en ait été ordonné autrement / jatens de vous des motifs de consolation / bien que la perte partout icy, nous avons / aujourd’huy des officiers tabellions pour dresser / procés verbal des pertes, et nous nous préparons / a demander des grâces au roy sur nos nombreuses / exemptions, voudriez vous luy en parler en le rencontrant, au ( ? ) une exemption de taille pour 30 ans, / ne seroit pas un mal, madame poution le beau logis a m. « devauuer », mr de la / vilasmois, m. de la frusinière au haut / de la rüe, joubliais m. de maydré dont la belle bibliothèque valant plus de 6000lt / brulée, le grand coq dont pas une / vestige, enfin prié Dieu quil nous / consollé, sinon vouliez en vous promenant / aller chez Estienne gancau Libraire Juré / de l’université rüe St Jacque au ( ? ) / de Dombes proche la rüe du platre / imprimeur du Journal historique / le prier d’inscrire dans son journal : – / que le bourg de pontorson en basse / normandie, a été réduit en Cendre le mardy quinze may 1736, le feu commença / a midy, et en moins de deux heures il / se communiqua partout le bourg dont / la plupart des maisons netoinet couvertes / que de chaume et enfin quil ne reste / entre autres que trois a quate / maisons, que lon puisse apeller ainsi / le reste netatn que des chaumieres, / les meubles et effets des habitants ont été / incendié, nayant / pu en sauver que très peu, par la rapidité / du feu, (Il pourroit ajouter que ) ce bourg / est assez connu par son passage, / ayant été une des clefs de la France jusque a / la réunion de la bretagne à la couronne / et a jouy de très beaux privilèges puisque / depuis Charles Sixième, jusqu’à 1661 il a été exemps, déboutés sortes d’impositions / – il faudroit avoir la bonté de nous transcrire bien au net ce petit morceau et le prier de / lincerer cela ne nous pouvoit pas nuit car le journal est vu de bien des personnes / que nous allons employer pour nous rendre / services et tenter de nous faire décharger de /la taille […]
Monsieur, du deffunt pontorson, 23 may 1736. / Votre très humble et très obéissant serviteur / Allard. »
Une page des registres paroissiaux de la ville nous donne quelques informations complémentaires sur cet événement. Ce document conservé aux Archives départementales de la Manche sous la cote 5 Mi 2051 fut écrit par le curé de l’église Notre-Dame, De Bimaille Boullault.
« Incendie
Le quinzième de may de cette année mil sept cent trente six est « le porque » / d’une grande incendie, arrivée en cette ville de pontorson. Le feu pris a midi / sonnant (sans que l’on ait pu scavoir precisement comme cela arriva, la / première marque de l’on eut fut de voir le feu partir une couverture / de paille de particuliers qui n’estoient point dans leur maison et dont les portes / estoient fermées) d’une maison de la rüe de Tanie situé devant la croix / du cimetière, et après avoir pour ainsi dire consommé les quatres maisons / voisinnes, il fut porté par le vent qui estoit du Nord-Ouest sur la maison / du Sr Chauvin vis-à-vis le puid dany, et de là il fut porté en différents / endroits et puis en moins de deux heures à toutes les maisons de la rüe St Michel / des deux cotés, depuis le dit puid dany jusqu’à la rüe de Couesnon, et de fait / toute la rüe de Couesnon des deux cotés jusqu’au dessous du grand carrefour / compris la truie qui file et celle du Sr Maud ou est le porche – malgré tous les secours que l’on pu apporter toutes ces maisons furent consommés / et presque tous les estats de ceux qui les habitoient / et plusieurs maisons dont « venuesta » les toits. Le feu « favo… » par ces maisons / cn d’ailleurs la « postevité » qui a desordre fut grand non seulement pour les / incendiés parmys lesquels se sont trouvés plusieurs Messieurs Bourgeois et / gros marchands et trois maisons de condition dont la première appartenoit à Noble dame hélène de Verdun vve Charles de Marbodin et Seigneur de / Vauvert, la seconde à Noble dame madelaine « chartrue » vve de René Chartrue et Sgr / de la « Vilamoys », la troisième à Noble dame jeanne Lévêque vve de Gilles Tardif / seigneur de Moidré et de Vauclair qui ont fait des pertes considérables n’aiant / + mais « esclove » pour ceux qui ont estés rescapés de cet incendie qui ont estés obligés de [ ?] estaient [ ?] / presque rien faire on ne voioit que flames et la « foye » toutes ces / maisons bruloient, ce qui jetta une grande « Maune » dans cette ville. Le feu se consuma / plus de deux mois dans les débris et grâce au Seigneur il n’y eut personne de tué. Cette / incendie nous a donné ocassion de tacher de faire rafraichir les franchises de cette ville / et pour cet esfet on a député Mr Lecoq vicomte de cette juridiction, qui quoi qu’il se soit / fortement emploié, protégé de plusieurs puissances n’a pu / réussir et toute la grâce qu’il a pu obtenir a esté cinq / années d’exemption de taille seulement pour les incendiés / et a condition qu’ils soioent imposés à cinq sols pour tenir toujours le rolle. De Bimaille Boullault. »
Une lettre conservée aux Archives départementales de la Manche sous la cote 2 J 765 apporte elle aussi des informations sur l’incendie de Pontorson. Datée du 27 mai 1736, elle est signée d’un certain Allard et est adressée à Jacques Labé au collège du Plessis, rue Saint-Jacques à Paris.
L’auteur s’inquiète de son français et ajoute à côté de l’adresse du destinataire : « Si vous pouvez faire insérer mon petit / morceau, rectifier les termes qui ne seroient pas françois ». Nous en proposons ici les passages renseignant sur l’événement du 15 mai 1736 :
« J’ai reçu votre lettre […] pontorson n’est / plus, le feu a commencé en moins / de deux heures, toute la rue St Michel et / la grande des deux cotés également la / mienne comprise que je fait démantelés / avant que le feu y fut arrivé mais cela / ne l’empêcha pas di faire de grands / progrés, grâce à dieu la votre na point / de mal, puisque je suis logé avec ma femme / et mes deux enfans dans votre grande chambre / je vous prie de ne le point trouver mauvais / vous ferez le maitre du prix du loyer, jusque / a ce qu’il en ait été ordonné autrement / jatens de vous des motifs de consolation / bien que la perte partout icy, nous avons / aujourd’huy des officiers tabellions pour dresser / procés verbal des pertes, et nous nous préparons / a demander des grâces au roy sur nos nombreuses / exemptions, voudriez vous luy en parler en le rencontrant, au ( ? ) une exemption de taille pour 30 ans, / ne seroit pas un mal, madame poution le beau logis a m. « devauuer », mr de la / vilasmois, m. de la frusinière au haut / de la rüe, joubliais m. de maydré dont la belle bibliothèque valant plus de 6000lt / brulée, le grand coq dont pas une / vestige, enfin prié Dieu quil nous / consollé, sinon vouliez en vous promenant / aller chez Estienne gancau Libraire Juré / de l’université rüe St Jacque au ( ? ) / de Dombes proche la rüe du platre / imprimeur du Journal historique / le prier d’inscrire dans son journal : – / que le bourg de pontorson en basse / normandie, a été réduit en Cendre le mardy quinze may 1736, le feu commença / a midy, et en moins de deux heures il / se communiqua partout le bourg dont / la plupart des maisons netoinet couvertes / que de chaume et enfin quil ne reste / entre autres que trois a quate / maisons, que lon puisse apeller ainsi / le reste netatn que des chaumieres, / les meubles et effets des habitants ont été / incendié, nayant / pu en sauver que très peu, par la rapidité / du feu, (Il pourroit ajouter que ) ce bourg / est assez connu par son passage, / ayant été une des clefs de la France jusque a / la réunion de la bretagne à la couronne / et a jouy de très beaux privilèges puisque / depuis Charles Sixième, jusqu’à 1661 il a été exemps, déboutés sortes d’impositions / – il faudroit avoir la bonté de nous transcrire bien au net ce petit morceau et le prier de / lincerer cela ne nous pouvoit pas nuit car le journal est vu de bien des personnes / que nous allons employer pour nous rendre / services et tenter de nous faire décharger de /la taille […]
Monsieur, du deffunt pontorson, 23 may 1736. / Votre très humble et très obéissant serviteur / Allard. »
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,37
latitude
48.5543
altitude
13
m
longitude
-1.51044
M
50170 Pontorson
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Église Notre-Dame-de-la-Paix de Pontorson
Eglise, Abbaye, monastère
L’église est une antique demeure, vouée à Notre-Dame (située Place de l’Église). L’édifice se compose de styles divers : pur roman, roman de transition, gothique du XIIIe et gothique du XVe.
Eudes II de Blois (le Champenois) aurait fait bâtir l’église de Notre-Dame, qui porte à la tour (ou au clocher) la date de l’an « MX ». Sa construction pourrait être au début de l’an mille (1004-1005 ?) : sans doute au décès de sa femme Mathilde (fille du Duc Richard II).
Sa construction a connu plusieurs étapes :
- Entre 1050 et 1120 : le chœur, les croisillons et les bases de la tour. Le vitrail du chœur, situé à droite de l’ancien autel, rappelle l’heureux passage du Couesnon par ses hommes en danger d’enlisement.
- De 1120 à 1150 : la nef avec ses demi-colonnes engagées dans les murs, ses travées carrées et croisées d’ogives à la voûte auxquelles se rattachent les pignons de l’Ouest et les trois portails.
- En 1220 : l’autel primitif situé au fond du chœur daterait de cette époque. Il serait contemporain au cloître gothique du Mont-Saint-Michel . C’est une simple table de granit posée sur une pierre d’angle et deux colonnettes. Le tabernacle est placé à gauche de l’autel, creusé dans le mur du chevet. Il est fermé par une belle grille en fer forgé, de même que l’armoire oblongue qui l’avoisine et qui sert maintenant de reliquaire. A droite de l’autel primitif, le vitrail est une reproduction d’un fragment de la tapisserie historique de la Reine Mathilde , conservée au musée de Bayeux . À l’intérieur de la nef, resplendissent quelques chapiteaux animaliers à peine indiqués, mais très beaux. Les dalles de granit que l’on foule sont des pierres tombales provenant de l’ancien cimetière qui entourait autrefois l’église (certaines sont datées).
- De 1381 à 1418 : concerne la partie gothique. On perce la grande fenêtre du chœur afin d’obtenir plus de clarté dans l’édifice. On procède ensuite de même dans les croisillons Nord et Sud. On surélève le pavé du chœur et on aménage une gracieuse crédence pour la desserte du maître-autel.
- Vers 1400 : on construit la chapelle Saint Jean, parallèle au chœur, avec lequel elle communique par une arcade gothique. En 1402, le seigneur Robert MONFLARD et son épouse font sculpter le magnifique retable qui ornemente le fond. Taillé dans la pierre blanche, il retrace en 22 compartiments la « Passion du Christ et sa Résurrection ». Au moment des guerres de religion et lors de la Révolution a eu lieu une mutilation systématique de toutes les têtes des personnages. Ce fut une splendeur, à en juger par les vestiges qui demeurent. Les Pontorsonnais l’appelaient le « Retable des Saints Cassés ».
- En 1627 : on édifie le beffroi gothique, clocher « à bâtière » bien Normand, qui ne sera achevé que cette année là. Deux chapelles ogivales flanquent la nef au Nord et au Sud.
- En 1853 : à l’entrée du transept gauche se trouve le lutrin à l’aigle impérial, en bois sculpté et doré. Il a été fait par Piel, à Martigny.
- Vers 1700 : une Vierge en bois du XVIIIe, vénérée sous le vocable de Notre-Dame, située dans la petite chapelle Nord, au dessus de l’autel, mérite aussi d’être remarquée. Elle échappa à la mutilation pour avoir été coiffée du bonnet phrygien par un astucieux bourgeois de la cité, qui la présenta aux « sans culottes » comme Marianne, la personnification vénérée de la première République.
La porte d’entrée Sud est ornée en son tympan d’une sculpture dont la signification reste à ce jour encore à découvrir. Certains historiens y ont vu la fable de Prométhée ? Pélican ?
La façade Ouest, flanquée de deux tourelles romanes avec sculptures variées, est unique en Europe, au dire des archéologues. Commencée en 1974, la restauration intérieure de cet édifice a été achevée au mois de mai 1976.
La rénovation de l’extérieur de l’église (façade, toitures, chapelle nord, chœur, sacristie, nef…) fut achevée de 2018 à 2022.
Eudes II de Blois (le Champenois) aurait fait bâtir l’église de Notre-Dame, qui porte à la tour (ou au clocher) la date de l’an « MX ». Sa construction pourrait être au début de l’an mille (1004-1005 ?) : sans doute au décès de sa femme Mathilde (fille du Duc Richard II).
Sa construction a connu plusieurs étapes :
- Entre 1050 et 1120 : le chœur, les croisillons et les bases de la tour. Le vitrail du chœur, situé à droite de l’ancien autel, rappelle l’heureux passage du Couesnon par ses hommes en danger d’enlisement.
- De 1120 à 1150 : la nef avec ses demi-colonnes engagées dans les murs, ses travées carrées et croisées d’ogives à la voûte auxquelles se rattachent les pignons de l’Ouest et les trois portails.
- En 1220 : l’autel primitif situé au fond du chœur daterait de cette époque. Il serait contemporain au cloître gothique du Mont-Saint-Michel . C’est une simple table de granit posée sur une pierre d’angle et deux colonnettes. Le tabernacle est placé à gauche de l’autel, creusé dans le mur du chevet. Il est fermé par une belle grille en fer forgé, de même que l’armoire oblongue qui l’avoisine et qui sert maintenant de reliquaire. A droite de l’autel primitif, le vitrail est une reproduction d’un fragment de la tapisserie historique de la Reine Mathilde , conservée au musée de Bayeux . À l’intérieur de la nef, resplendissent quelques chapiteaux animaliers à peine indiqués, mais très beaux. Les dalles de granit que l’on foule sont des pierres tombales provenant de l’ancien cimetière qui entourait autrefois l’église (certaines sont datées).
- De 1381 à 1418 : concerne la partie gothique. On perce la grande fenêtre du chœur afin d’obtenir plus de clarté dans l’édifice. On procède ensuite de même dans les croisillons Nord et Sud. On surélève le pavé du chœur et on aménage une gracieuse crédence pour la desserte du maître-autel.
- Vers 1400 : on construit la chapelle Saint Jean, parallèle au chœur, avec lequel elle communique par une arcade gothique. En 1402, le seigneur Robert MONFLARD et son épouse font sculpter le magnifique retable qui ornemente le fond. Taillé dans la pierre blanche, il retrace en 22 compartiments la « Passion du Christ et sa Résurrection ». Au moment des guerres de religion et lors de la Révolution a eu lieu une mutilation systématique de toutes les têtes des personnages. Ce fut une splendeur, à en juger par les vestiges qui demeurent. Les Pontorsonnais l’appelaient le « Retable des Saints Cassés ».
- En 1627 : on édifie le beffroi gothique, clocher « à bâtière » bien Normand, qui ne sera achevé que cette année là. Deux chapelles ogivales flanquent la nef au Nord et au Sud.
- En 1853 : à l’entrée du transept gauche se trouve le lutrin à l’aigle impérial, en bois sculpté et doré. Il a été fait par Piel, à Martigny.
- Vers 1700 : une Vierge en bois du XVIIIe, vénérée sous le vocable de Notre-Dame, située dans la petite chapelle Nord, au dessus de l’autel, mérite aussi d’être remarquée. Elle échappa à la mutilation pour avoir été coiffée du bonnet phrygien par un astucieux bourgeois de la cité, qui la présenta aux « sans culottes » comme Marianne, la personnification vénérée de la première République.
La porte d’entrée Sud est ornée en son tympan d’une sculpture dont la signification reste à ce jour encore à découvrir. Certains historiens y ont vu la fable de Prométhée ? Pélican ?
La façade Ouest, flanquée de deux tourelles romanes avec sculptures variées, est unique en Europe, au dire des archéologues. Commencée en 1974, la restauration intérieure de cet édifice a été achevée au mois de mai 1976.
La rénovation de l’extérieur de l’église (façade, toitures, chapelle nord, chœur, sacristie, nef…) fut achevée de 2018 à 2022.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,40
latitude
48.5546
altitude
13
m
longitude
-1.51055
à proximité
N
50170 Pontorson
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Le Prêche Protestant de Pontorson
Patrimoine religieux
Situé entre les rues du Prêche et Montgomery, le culte protestant fut introduit à Pontorson en 1590 par Gabriel II de Montgomery, le seigneur ayant réussi à s’emparer de la ville face aux ligueurs. Le culte protestant fut célébré dans cet édifice de plan rectangulaire jusqu’au début du règne de Louis XIII, époque à laquelle il fut interdit suite aux nombreux troubles intervenus entre catholiques et protestants.
Il a été récemment inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.
Il est fort probable que ce bâtiment ait connu un autre usage avant de devenir temple protestant. L’église étant proche, on pense qu’il aurait pu s’agir d’une ancienne grange à dîme. D’autres pensent qu’il pourrait être une chapelle du prieuré de Pontorson.
Il a été récemment inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.
Il est fort probable que ce bâtiment ait connu un autre usage avant de devenir temple protestant. L’église étant proche, on pense qu’il aurait pu s’agir d’une ancienne grange à dîme. D’autres pensent qu’il pourrait être une chapelle du prieuré de Pontorson.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,46
latitude
48.5541
altitude
12
m
longitude
-1.51142
O
50170 Pontorson
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L’Hôtel des Montgomery
Monument & architecture
Bâtiment phare de l’histoire de Pontorson, situé 13 rue Couesnon, il a subsisté à travers les siècles et est aujourd’hui bien identifiable dans la ville. Devenu un hôtel, son architecture est une superposition de différents styles, allant du XVIe (date de sa construction), jusqu’à l’époque contemporaine.
Ce Manoir anglo-normand est édifié en 1526 par Jacques de Montgomery – Logis historique de cette famille. L’un des ses fils Gabriel de Lorges, Comte de Montgomery a tué Henri II d’un coup de lance dans l’œil.
Les clients sont les seuls à pouvoir admirer les vestiges qu’il referme notamment de magnifiques plafonds boisés à solives peints et datés du XVIe siècle. Cet hôtel particulier fut la résidence d’une des familles les plus illustres de la ville : les Montgomery. La famille implanta le protestantisme à Pontorson. Un des membres, Gabriel Ier de Montgomery passa à la postérité en tuant accidentellement le roi de France Henri II au cours d’un tournoi (10 juillet 1559).
Le livre « Tourisme, arts et sports dans l’ouest et la Normandie illustrée », volumes 3 à 4 de 1929, indique que ce bâtiment est un Hôtel depuis 1850.
Ce Manoir anglo-normand est édifié en 1526 par Jacques de Montgomery – Logis historique de cette famille. L’un des ses fils Gabriel de Lorges, Comte de Montgomery a tué Henri II d’un coup de lance dans l’œil.
Les clients sont les seuls à pouvoir admirer les vestiges qu’il referme notamment de magnifiques plafonds boisés à solives peints et datés du XVIe siècle. Cet hôtel particulier fut la résidence d’une des familles les plus illustres de la ville : les Montgomery. La famille implanta le protestantisme à Pontorson. Un des membres, Gabriel Ier de Montgomery passa à la postérité en tuant accidentellement le roi de France Henri II au cours d’un tournoi (10 juillet 1559).
Le livre « Tourisme, arts et sports dans l’ouest et la Normandie illustrée », volumes 3 à 4 de 1929, indique que ce bâtiment est un Hôtel depuis 1850.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,59
latitude
48.5529
altitude
11
m
longitude
-1.51147
P
50170 Pontorson
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Le Séquoia géant de Pontorson
Point d'intérêt naturel
Le Séquoia (Sequoiadendron giganteum), qui se trouve Rue Ambroise Pincé, à près de 250 ans. Il a été importé par les bourgeois de la ville au XIXe siècle. C’est un « arbre remarquable » classé par le CAUE de la Manche.
Sa cime culmine à 30 mètres environ et sa circonférence est de 7 mètres (diamètre de 2.22 m).
Il y a dans le jardin de l'hôpital, le même Séquoia, qui fut planté dans le même axe à la même époque.
Sa cime culmine à 30 mètres environ et sa circonférence est de 7 mètres (diamètre de 2.22 m).
Il y a dans le jardin de l'hôpital, le même Séquoia, qui fut planté dans le même axe à la même époque.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,66
latitude
48.5523
altitude
11
m
longitude
-1.51158
Q
50170 Pontorson
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L'ancien château/donjon de Pontorson
Château
Pontorson était une ville fortifiée !
En 1135, Henri Ier Beauclerc, fils du Conquérant, fit rebâtir, en 1135, « ex integro in margine provinciæ » le château de Pontorson. Puis en 1158, Henri II (Roi d'Angleterre - Plantagenêt) ordonna la recontruction du château de Pontorson « Henricus rex Anglorum... perrexit ad Pontem Ursonis... et ordinavit quomodo castum illud reaedificaretur. » (Chronique du Mont-Saint-Michel).
Entre 1590 et 1628, Pontorson fut une place forte protestante. Gabriel Ier de Montgoméry, chef de file du protestantisme, fut nommé gouverneur de la ville après en avoir pris possession en 1590. Le démantèlement de la forteresse de Pontorson et de son château eu lieu à partir de 1623, sous l’ordre de Louis XIII.
Il a aujourd’hui complètement disparu, détruit au XVIIe siècle par la sape et la mine. On sait néanmoins grâce aux recoupements des plans anciens et du cadastre Napoléonien où il se situait. À son emplacement, dit « Le Colombier – Secteur actuel du Boulevard Clemenceau / Rues Wassenberg et Grenouillère » on retrouva des pierres sculptées. Un des vestiges du château se situe aujourd’hui dans le jardin public. Il s’agit d’un contrepoids de pont-levis.
« La Forteresse étant tournée avec son donjon en défense principale au Sud-ouest, contre la Bretagne (…) La puissance du donjon résidait dans sa hauteur au moins 60 pieds (18.3m) et dans sa carrure : un appareil quadrangulaire en blocage de 40 pieds (12.2m) d’épaisseur qui renfermait 3 étages en surface et 2 en sous-sol. La grande salle qui servait d’auditoire occupait le premier. Au deuxième (…) la chambre du gouverneur au troisième (…) les enfants et les hôtes (…) Sous-sol, magasin et prison. (…) un perron et une guette en encorbellement au sommet viendront dans la suite compléter l’ensemble.(…) Les murs d’enceinte avec leurs revêtements furent solidement appareillés. Dans l’épaisseur de la muraille couraient des chemins de ronde, mettant en communication les tours et les courtines. Le tout sera hourdé au début du XIIIème siècle. Le plan de 1616 laisse encore apparaître les anciens plans de l’ancienne ville médiévale, les 4 rues principales qui convergeaient à l’ouest sur la porte Saint-Michel donnant accès sur un pont-levis enjambant une déviation du Couesnon à l’Est l’accès piétonnier n’était possible que par la porte de Bretagne ouvrant sur le baille arrière du château qui en commandait l’accès. Cette paterne qui se dressait à la hauteur de l’actuel hôtel Du Guesclin à cent mètres environ à gauche du passage à niveau de la voie ferrée donnait accès à la rue Notre Dames qui conduisait à l’Eglise. (…) Le cimetière (autour de l’église) ne disparaîtra qu’au milieu du XIXème siècle lorsque sera percé l’axe transversal (route de Beauvoir) laissant à droite le nouveau cimetière. De ce côte se voyait la porte de CAUGÉ, en direction du Mont. »
Le Maire de Pontorson en 1809, a fait extraire de très belles pierres pour servir à la construction d’un pont à portes de flot, situé sur le chemin vicinal de Saint-Georges-de-Grehaigne, à l’endroit où il est croisé par le canal de dessèchement du marais du Mesnil. Postérieurement à 1809, les maisons des sieurs Le Sénéchal et Allendy ont été en partie construites avec des matériaux provenant des fondations de l’ancienne forteresse. Ces fouilles ont procuré l’occasion de reconnaître l’existence de construction souterraines établies avec des pierres dont la taille était très-soignée.
En 1135, Henri Ier Beauclerc, fils du Conquérant, fit rebâtir, en 1135, « ex integro in margine provinciæ » le château de Pontorson. Puis en 1158, Henri II (Roi d'Angleterre - Plantagenêt) ordonna la recontruction du château de Pontorson « Henricus rex Anglorum... perrexit ad Pontem Ursonis... et ordinavit quomodo castum illud reaedificaretur. » (Chronique du Mont-Saint-Michel).
Entre 1590 et 1628, Pontorson fut une place forte protestante. Gabriel Ier de Montgoméry, chef de file du protestantisme, fut nommé gouverneur de la ville après en avoir pris possession en 1590. Le démantèlement de la forteresse de Pontorson et de son château eu lieu à partir de 1623, sous l’ordre de Louis XIII.
Il a aujourd’hui complètement disparu, détruit au XVIIe siècle par la sape et la mine. On sait néanmoins grâce aux recoupements des plans anciens et du cadastre Napoléonien où il se situait. À son emplacement, dit « Le Colombier – Secteur actuel du Boulevard Clemenceau / Rues Wassenberg et Grenouillère » on retrouva des pierres sculptées. Un des vestiges du château se situe aujourd’hui dans le jardin public. Il s’agit d’un contrepoids de pont-levis.
« La Forteresse étant tournée avec son donjon en défense principale au Sud-ouest, contre la Bretagne (…) La puissance du donjon résidait dans sa hauteur au moins 60 pieds (18.3m) et dans sa carrure : un appareil quadrangulaire en blocage de 40 pieds (12.2m) d’épaisseur qui renfermait 3 étages en surface et 2 en sous-sol. La grande salle qui servait d’auditoire occupait le premier. Au deuxième (…) la chambre du gouverneur au troisième (…) les enfants et les hôtes (…) Sous-sol, magasin et prison. (…) un perron et une guette en encorbellement au sommet viendront dans la suite compléter l’ensemble.(…) Les murs d’enceinte avec leurs revêtements furent solidement appareillés. Dans l’épaisseur de la muraille couraient des chemins de ronde, mettant en communication les tours et les courtines. Le tout sera hourdé au début du XIIIème siècle. Le plan de 1616 laisse encore apparaître les anciens plans de l’ancienne ville médiévale, les 4 rues principales qui convergeaient à l’ouest sur la porte Saint-Michel donnant accès sur un pont-levis enjambant une déviation du Couesnon à l’Est l’accès piétonnier n’était possible que par la porte de Bretagne ouvrant sur le baille arrière du château qui en commandait l’accès. Cette paterne qui se dressait à la hauteur de l’actuel hôtel Du Guesclin à cent mètres environ à gauche du passage à niveau de la voie ferrée donnait accès à la rue Notre Dames qui conduisait à l’Eglise. (…) Le cimetière (autour de l’église) ne disparaîtra qu’au milieu du XIXème siècle lorsque sera percé l’axe transversal (route de Beauvoir) laissant à droite le nouveau cimetière. De ce côte se voyait la porte de CAUGÉ, en direction du Mont. »
Le Maire de Pontorson en 1809, a fait extraire de très belles pierres pour servir à la construction d’un pont à portes de flot, situé sur le chemin vicinal de Saint-Georges-de-Grehaigne, à l’endroit où il est croisé par le canal de dessèchement du marais du Mesnil. Postérieurement à 1809, les maisons des sieurs Le Sénéchal et Allendy ont été en partie construites avec des matériaux provenant des fondations de l’ancienne forteresse. Ces fouilles ont procuré l’occasion de reconnaître l’existence de construction souterraines établies avec des pierres dont la taille était très-soignée.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
10,71
latitude
48.5522
altitude
9
m
longitude
-1.51288
à proximité
R
50170 Pontorson
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Le Pont de Pontorson
Monument & architecture
Le premier pont fut vraisemblablement édifié vers 1030 sous les ordres d’un capitaine nommé Orson. Mandaté par le duc de Normandie Robert le Magnifique, père de Guillaume le Conquérant (1027-1087).
Jeté sans doute sur un gué romain, où Duguesclin et Clisson s’embrassèrent, où Richemont et son frère, le Duc de Bretagne, se rencontrèrent, ce pont, témoin de tant de prouesses. S’il avait trois arches au Moyen-Âge, il en a six maintenant. Il était en bois en 1698, selon la Statistique de M. Faucault pour cette époque. Jeté hors de l’axe de la route, il semble, comme d’autres ponts de l’Avranchin, destiné à la battre en flanc. Il est décrit dans le Traité de la construction des ponts, avec ces notes : « Pi. cint. 6 arches de 3.6 à 4.4 d’ouverture. Ancien. Largueur 6.1. Total des ouvertures : 22.9. Surface du débouché : 17 ».
Le cadastre napoléonien de 1817, permet de situer l’emplacement du deuxième pont de Pontorson avant la construction du nouveau. Cet ancien pont était dans un axe légèrement diagonal et il était fort étroit. La route formait deux décrochés importants, car rappelons-le, l’axe de la route qui lie la Normandie à la Bretagne est le même qu’aujourd’hui. Ces virages créaient jadis, de nombreux embouteillages et accidents.
Puis en 1862, arriva la construction du pont actuel, après une bataille de plus de 20 ans avec le Conseil Général !
Anecdote : En 1813, lors des réparations effectuées à un pont de bois, situé sur le Couesnon, et mettant en communication la Bretagne et la Normandie, par Pontorson, on mit à découvert près des piles de ce pont, un canon et son affût, lesquels avaient été abandonnés par les Vendéens, lorsque levant le siège de Granville, ils avaient fui à travers Pontorson.
Jeté sans doute sur un gué romain, où Duguesclin et Clisson s’embrassèrent, où Richemont et son frère, le Duc de Bretagne, se rencontrèrent, ce pont, témoin de tant de prouesses. S’il avait trois arches au Moyen-Âge, il en a six maintenant. Il était en bois en 1698, selon la Statistique de M. Faucault pour cette époque. Jeté hors de l’axe de la route, il semble, comme d’autres ponts de l’Avranchin, destiné à la battre en flanc. Il est décrit dans le Traité de la construction des ponts, avec ces notes : « Pi. cint. 6 arches de 3.6 à 4.4 d’ouverture. Ancien. Largueur 6.1. Total des ouvertures : 22.9. Surface du débouché : 17 ».
Le cadastre napoléonien de 1817, permet de situer l’emplacement du deuxième pont de Pontorson avant la construction du nouveau. Cet ancien pont était dans un axe légèrement diagonal et il était fort étroit. La route formait deux décrochés importants, car rappelons-le, l’axe de la route qui lie la Normandie à la Bretagne est le même qu’aujourd’hui. Ces virages créaient jadis, de nombreux embouteillages et accidents.
Puis en 1862, arriva la construction du pont actuel, après une bataille de plus de 20 ans avec le Conseil Général !
Anecdote : En 1813, lors des réparations effectuées à un pont de bois, situé sur le Couesnon, et mettant en communication la Bretagne et la Normandie, par Pontorson, on mit à découvert près des piles de ce pont, un canon et son affût, lesquels avaient été abandonnés par les Vendéens, lorsque levant le siège de Granville, ils avaient fui à travers Pontorson.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
21,87
latitude
48.5526
altitude
5
m
longitude
-1.51365
à proximité
S
50170 Pontorson
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L'ancien atelier naval et port de Pontorson
Lieu historique
Il y a eu à Pontorson, un port et un chantier naval pendant la dernière moitié du 19ème siècle.
En même temps que le port de Pontorson s’affirmait par un mouvement relativement étonnant, la construction de navires y a été assez active ; ainsi ont été construits et lancé sur le chantier de Pontorson près du pont :
- Le 30 juillet 1863, l’Élisa Auguste Pron ;
- Le 5 mars 1864, goëlette, Ville de Pontorson ;
- Le 9 novembre 1864, goëlette, Les Deux-Frères ;
- En janvier 1865, l’Adverne ;
- Le 24 mai 1865, Tom-Pouce ;
- Le 14 août 1865, Vitted ;
- Le 21 août 1865, Ville d’Antrain ;
- Le 8 novembre 1865, L’éclair ;
- Le 24 février 1867, Daring ;
- Le 12 septembre 1867, Jeune Cérès ;
- Le 20 mars 1868, Léonie ;
- Le 11 septembre 1868, Célina (jaugeant 99 tonneaux – Capitaine LECOUTOUR). Le 7 septembre 1872, ce navire chargé de charbon, naviguait de la ville de Methil en Angleterre, vers Pontorson. En pleine mer, il fut abordé par un navire de Nantes, la « Joséphine Marie » ou la « Marie Joséphine ». Il a dû partir en urgence vers le port de Calais, afin d’y réparer son navire (information de M. Albert DEHOUX – Tribunal de Commerce de Calais).
- Le 11 avril 1869, Louis-Marie ;
- Le 1er septembre 1869, Adèle ;
- Le 15 avril 1870, un navire pour un armateur de Saint-Malo ;
- Le 22 avril 1870, Le Cygne ;
- Le 25 avril 1872, un navire pour Saint-Servan ;
- Le 10 septembre 1872, goëlette La Divatte (merci à Yves Gourhand).
En même temps que le port de Pontorson s’affirmait par un mouvement relativement étonnant, la construction de navires y a été assez active ; ainsi ont été construits et lancé sur le chantier de Pontorson près du pont :
- Le 30 juillet 1863, l’Élisa Auguste Pron ;
- Le 5 mars 1864, goëlette, Ville de Pontorson ;
- Le 9 novembre 1864, goëlette, Les Deux-Frères ;
- En janvier 1865, l’Adverne ;
- Le 24 mai 1865, Tom-Pouce ;
- Le 14 août 1865, Vitted ;
- Le 21 août 1865, Ville d’Antrain ;
- Le 8 novembre 1865, L’éclair ;
- Le 24 février 1867, Daring ;
- Le 12 septembre 1867, Jeune Cérès ;
- Le 20 mars 1868, Léonie ;
- Le 11 septembre 1868, Célina (jaugeant 99 tonneaux – Capitaine LECOUTOUR). Le 7 septembre 1872, ce navire chargé de charbon, naviguait de la ville de Methil en Angleterre, vers Pontorson. En pleine mer, il fut abordé par un navire de Nantes, la « Joséphine Marie » ou la « Marie Joséphine ». Il a dû partir en urgence vers le port de Calais, afin d’y réparer son navire (information de M. Albert DEHOUX – Tribunal de Commerce de Calais).
- Le 11 avril 1869, Louis-Marie ;
- Le 1er septembre 1869, Adèle ;
- Le 15 avril 1870, un navire pour un armateur de Saint-Malo ;
- Le 22 avril 1870, Le Cygne ;
- Le 25 avril 1872, un navire pour Saint-Servan ;
- Le 10 septembre 1872, goëlette La Divatte (merci à Yves Gourhand).
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
11,26
latitude
48.5529
altitude
10
m
longitude
-1.51308
Note moyenne