Circuit 12 - Le chemin de l'ancien hôpital et la rive gauche du Couesnon
- Thématique Balade
- Mis à jour le 12/04/2024
- Identifiant 2237905
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Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
5,6 km
type parcours
Boucle
|
|||||||||
Lieu de départ
2 Rue du Vieil Hôpital
50170 Pontorson |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Graviers Terre Herbe |
description
Stationnement aux rives du Couesnon (Rue du Mascaret).
Pour le départ, dirigez vous vers la rue du Vieil Hôpital.
Pour le départ, dirigez vous vers la rue du Vieil Hôpital.
Hébergements à proximité
Points d'interêt (6)
A
50170 Pontorson
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L'ancien Hôpital Saint-Antoine de la Charité
Histoires et légendes
En 1115, les bourgeois de Pontorson achètent un fonds de terre de 40 hectares pour d’y établir un hôpital au bord du Couesnon. Par lettres patentes d’août 1353, le roi Jean II , dit Jean Le Bon, confirme l’établissement et accorde aux bourgeois de Pontorson la qualité de patrons fondateurs et présentateurs du prieur chapelain de l’hôpital. Il relève alors pour le spirituel de l’évêque de Dol-de-Bretagne et pour le temporel de la Normandie.
Sous l’ancien régime, on envoie l’excédent des prisonniers de la Bastille à l’hôpital de Pontorson, en faisant ainsi une sorte d’oubliette. À partir de 1644, sur recommandation d’Anne d’Autriche , la reine régente, et sur l’invitation spéciale du roi son fils, la gestion de l’hôpital revient aux frères de Saint-Jean de Dieu.
Quand les prisonniers d’État cessent d’être une ressource pour l’hôpital, naît le projet de recevoir davantage d’aliénés. À cette époque, leur travail est considéré comme un moyen thérapeutique. C’est aussi une source de revenus pour l’hôpital. Des constructions nouvelles sont alors envisagées avec des préaux ouvrant sur de beaux jardins. On remplace les cachots par des dortoirs, on crée des douches. Une ferme modèle exploite une partie des 40 hectares avec 50 vaches ou bêtes de trait, une porcherie et une basse-cour.
En 1855, ils sont 300 aliénés, employés à toutes sortes d’activités (travaux agricoles, bourrellerie, menuiserie, confection de chaussures). Les sœurs de la Sagesse de Saint-Laurent-sur-Seine sont alors à la tête de l’institution, jusqu’en 1809.
Dès 1819, l’asile de Pontorson est en mesure de satisfaire à tous les besoins du département pour héberger les aliénés et traite plusieurs fois avec le préfet de la Manche, mais il faut de longues négociations pour en faire un asile public.
Le bâtiment le plus ancien encore présent est la chapelle datant du 18e siècle. Il y a encore son ancien cimetière qui est visible sur la D997, juste au niveau du croisement avec la D4 (Pleine-Fougère/Combourg).
Sous l’ancien régime, on envoie l’excédent des prisonniers de la Bastille à l’hôpital de Pontorson, en faisant ainsi une sorte d’oubliette. À partir de 1644, sur recommandation d’Anne d’Autriche , la reine régente, et sur l’invitation spéciale du roi son fils, la gestion de l’hôpital revient aux frères de Saint-Jean de Dieu.
Quand les prisonniers d’État cessent d’être une ressource pour l’hôpital, naît le projet de recevoir davantage d’aliénés. À cette époque, leur travail est considéré comme un moyen thérapeutique. C’est aussi une source de revenus pour l’hôpital. Des constructions nouvelles sont alors envisagées avec des préaux ouvrant sur de beaux jardins. On remplace les cachots par des dortoirs, on crée des douches. Une ferme modèle exploite une partie des 40 hectares avec 50 vaches ou bêtes de trait, une porcherie et une basse-cour.
En 1855, ils sont 300 aliénés, employés à toutes sortes d’activités (travaux agricoles, bourrellerie, menuiserie, confection de chaussures). Les sœurs de la Sagesse de Saint-Laurent-sur-Seine sont alors à la tête de l’institution, jusqu’en 1809.
Dès 1819, l’asile de Pontorson est en mesure de satisfaire à tous les besoins du département pour héberger les aliénés et traite plusieurs fois avec le préfet de la Manche, mais il faut de longues négociations pour en faire un asile public.
Le bâtiment le plus ancien encore présent est la chapelle datant du 18e siècle. Il y a encore son ancien cimetière qui est visible sur la D997, juste au niveau du croisement avec la D4 (Pleine-Fougère/Combourg).
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
0,15
latitude
48.5543
altitude
9
m
longitude
-1.51628
à proximité
B
50170 Pontorson
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Le fleuve Couesnon
Lac / Etendue d'eau
Anciennement nommé Lerra Fluvius, le Couesnon prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-des-Landes, arrondissement de la Mayenne, dans la Chaîne-Armorique, à la fontaine de Couesnette, située environ à 200 mètres au dessus du niveau de la mer. Le Couesnon est une de ces nobles rivières dont les bords ont été le théâtre de grands événements : c’est la limite ancienne de la Bretagne et de la Normandie, c’est le plus grand fleuve de l’Avranchin, c’est lui qui, dit-on, a donné le Mont Saint-Michel à la Normandie : « Le Couesnon par sa folie, A mis le Mont en Normandie. »
Le fleuve est indiqué dans la Tapisserie de Bayeux aux scènes 17/18. C'est le Duc Harold qui sauve deux Normands du Couesnon. Il est écrit : « ЄT HIC : TRANSIЄRVNT : FLVMЄN : COSNONIS : HIC : hAROLD : DVX : TRAhЄBAT : ЄOS : DЄARЄNA ЄTVЄNЄRVNT AD DOL : ЄT : CONAN :- FVGA VЄR TIT :- RЄDNЄS ». « Et ici ils traversent le fleuve Couesnon. Ici le Duc Harold les tire hors du sable. Et ils arrivent à Dol et Conan s’enfuit à Rennes ».
Le Couesnon fut d'abord canalisé afin de le rendre navigable (il y avait d'ailleurs un port et un chantier naval à Pontorson, au niveau du Pont). Les travaux de canalisation commencent le 25 thermidor an VIII (1800). Les travaux s'enchainent de 1805 à 1883.
Il existe toujours sur notre fleuve, un phénomène de Mascaret ! Il est présent lors des grandes marées ( de 100 à 115).
Le Couesnon reste un fleuve dangereux à cause de ses courants forts et de opacité (liée à l'entrée de l'eau de mer et des courants).
Le fleuve est indiqué dans la Tapisserie de Bayeux aux scènes 17/18. C'est le Duc Harold qui sauve deux Normands du Couesnon. Il est écrit : « ЄT HIC : TRANSIЄRVNT : FLVMЄN : COSNONIS : HIC : hAROLD : DVX : TRAhЄBAT : ЄOS : DЄARЄNA ЄTVЄNЄRVNT AD DOL : ЄT : CONAN :- FVGA VЄR TIT :- RЄDNЄS ». « Et ici ils traversent le fleuve Couesnon. Ici le Duc Harold les tire hors du sable. Et ils arrivent à Dol et Conan s’enfuit à Rennes ».
Le Couesnon fut d'abord canalisé afin de le rendre navigable (il y avait d'ailleurs un port et un chantier naval à Pontorson, au niveau du Pont). Les travaux de canalisation commencent le 25 thermidor an VIII (1800). Les travaux s'enchainent de 1805 à 1883.
Il existe toujours sur notre fleuve, un phénomène de Mascaret ! Il est présent lors des grandes marées ( de 100 à 115).
Le Couesnon reste un fleuve dangereux à cause de ses courants forts et de opacité (liée à l'entrée de l'eau de mer et des courants).
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
1,83
latitude
48.5667
altitude
4
m
longitude
-1.51886
à proximité
C
50170 Pontorson
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La Voie Verte/Véloroute vers le Mont-Saint-Michel
Départ
La voie verte Pontorson/Le Mont-Saint-Michel permet une circulation sécurisée des cavaliers, cyclistes et piétons le long de la droite du Couesnon. Elle permet également de rallier la bretagne (passerelles installées à Moidrey et à Pontorson).
Il vous est également possible de profiter de nombreux itinéraires de randonnées (vélo et piéton) qui vous conduiront dans des lieux propices à la découverte du canton et des environs du célèbre monument. C’est aussi l’occasion de profiter de points de vue privilégiés sur la Baie.
Les GR 223 et 34 vous permettent également de randonner au bord de la Baie, côté Normand et côté Breton.
Cette voie est exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers (art R. 110-2 du code de la route). Les conducteurs de véhicules motorisés ne doivent pas circuler sur une voie verte (art R 412-7).
Il vous est également possible de profiter de nombreux itinéraires de randonnées (vélo et piéton) qui vous conduiront dans des lieux propices à la découverte du canton et des environs du célèbre monument. C’est aussi l’occasion de profiter de points de vue privilégiés sur la Baie.
Les GR 223 et 34 vous permettent également de randonner au bord de la Baie, côté Normand et côté Breton.
Cette voie est exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers (art R. 110-2 du code de la route). Les conducteurs de véhicules motorisés ne doivent pas circuler sur une voie verte (art R 412-7).
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
5,41
latitude
48.5544
altitude
8
m
longitude
-1.51413
à proximité
D
50170 Pontorson
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Les Rives du Couesnon à Pontorson
Parcs et jardins
La rénovation des Rives du Couesnon à Pontorson fut terminée en mars 2022. Une passerelle permet de rejoindre les deux rives du Couesnon et donne accès directement à la Voie Verte vers le Mont-Saint-Michel. Il s'agit aussi d'une zone avec aires de jeux, pique-nique, spectacles en plein air. Il y a même une base de loisirs (canoë, kayak, location de vélo...). Un parking de 150 places est aussi disponible.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
5,57
latitude
48.5531
altitude
9
m
longitude
-1.51339
à proximité
E
50170 Pontorson
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L'ancien atelier naval et port de Pontorson
Lieu historique
Il y a eu à Pontorson, un port et un chantier naval pendant la dernière moitié du 19ème siècle.
En même temps que le port de Pontorson s’affirmait par un mouvement relativement étonnant, la construction de navires y a été assez active ; ainsi ont été construits et lancé sur le chantier de Pontorson près du pont :
- Le 30 juillet 1863, l’Élisa Auguste Pron ;
- Le 5 mars 1864, goëlette, Ville de Pontorson ;
- Le 9 novembre 1864, goëlette, Les Deux-Frères ;
- En janvier 1865, l’Adverne ;
- Le 24 mai 1865, Tom-Pouce ;
- Le 14 août 1865, Vitted ;
- Le 21 août 1865, Ville d’Antrain ;
- Le 8 novembre 1865, L’éclair ;
- Le 24 février 1867, Daring ;
- Le 12 septembre 1867, Jeune Cérès ;
- Le 20 mars 1868, Léonie ;
- Le 11 septembre 1868, Célina (jaugeant 99 tonneaux – Capitaine LECOUTOUR). Le 7 septembre 1872, ce navire chargé de charbon, naviguait de la ville de Methil en Angleterre, vers Pontorson. En pleine mer, il fut abordé par un navire de Nantes, la « Joséphine Marie » ou la « Marie Joséphine ». Il a dû partir en urgence vers le port de Calais, afin d’y réparer son navire (information de M. Albert DEHOUX – Tribunal de Commerce de Calais).
- Le 11 avril 1869, Louis-Marie ;
- Le 1er septembre 1869, Adèle ;
- Le 15 avril 1870, un navire pour un armateur de Saint-Malo ;
- Le 22 avril 1870, Le Cygne ;
- Le 25 avril 1872, un navire pour Saint-Servan ;
- Le 10 septembre 1872, goëlette La Divatte (merci à Yves Gourhand).
En même temps que le port de Pontorson s’affirmait par un mouvement relativement étonnant, la construction de navires y a été assez active ; ainsi ont été construits et lancé sur le chantier de Pontorson près du pont :
- Le 30 juillet 1863, l’Élisa Auguste Pron ;
- Le 5 mars 1864, goëlette, Ville de Pontorson ;
- Le 9 novembre 1864, goëlette, Les Deux-Frères ;
- En janvier 1865, l’Adverne ;
- Le 24 mai 1865, Tom-Pouce ;
- Le 14 août 1865, Vitted ;
- Le 21 août 1865, Ville d’Antrain ;
- Le 8 novembre 1865, L’éclair ;
- Le 24 février 1867, Daring ;
- Le 12 septembre 1867, Jeune Cérès ;
- Le 20 mars 1868, Léonie ;
- Le 11 septembre 1868, Célina (jaugeant 99 tonneaux – Capitaine LECOUTOUR). Le 7 septembre 1872, ce navire chargé de charbon, naviguait de la ville de Methil en Angleterre, vers Pontorson. En pleine mer, il fut abordé par un navire de Nantes, la « Joséphine Marie » ou la « Marie Joséphine ». Il a dû partir en urgence vers le port de Calais, afin d’y réparer son navire (information de M. Albert DEHOUX – Tribunal de Commerce de Calais).
- Le 11 avril 1869, Louis-Marie ;
- Le 1er septembre 1869, Adèle ;
- Le 15 avril 1870, un navire pour un armateur de Saint-Malo ;
- Le 22 avril 1870, Le Cygne ;
- Le 25 avril 1872, un navire pour Saint-Servan ;
- Le 10 septembre 1872, goëlette La Divatte (merci à Yves Gourhand).
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
5,60
latitude
48.5529
altitude
10
m
longitude
-1.51308
F
50170 Pontorson
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Le Pont de Pontorson
Monument & architecture
Le premier pont fut vraisemblablement édifié vers 1030 sous les ordres d’un capitaine nommé Orson. Mandaté par le duc de Normandie Robert le Magnifique, père de Guillaume le Conquérant (1027-1087).
Jeté sans doute sur un gué romain, où Duguesclin et Clisson s’embrassèrent, où Richemont et son frère, le Duc de Bretagne, se rencontrèrent, ce pont, témoin de tant de prouesses. S’il avait trois arches au Moyen-Âge, il en a six maintenant. Il était en bois en 1698, selon la Statistique de M. Faucault pour cette époque. Jeté hors de l’axe de la route, il semble, comme d’autres ponts de l’Avranchin, destiné à la battre en flanc. Il est décrit dans le Traité de la construction des ponts, avec ces notes : « Pi. cint. 6 arches de 3.6 à 4.4 d’ouverture. Ancien. Largueur 6.1. Total des ouvertures : 22.9. Surface du débouché : 17 ».
Le cadastre napoléonien de 1817, permet de situer l’emplacement du deuxième pont de Pontorson avant la construction du nouveau. Cet ancien pont était dans un axe légèrement diagonal et il était fort étroit. La route formait deux décrochés importants, car rappelons-le, l’axe de la route qui lie la Normandie à la Bretagne est le même qu’aujourd’hui. Ces virages créaient jadis, de nombreux embouteillages et accidents.
Puis en 1862, arriva la construction du pont actuel, après une bataille de plus de 20 ans avec le Conseil Général !
Anecdote : En 1813, lors des réparations effectuées à un pont de bois, situé sur le Couesnon, et mettant en communication la Bretagne et la Normandie, par Pontorson, on mit à découvert près des piles de ce pont, un canon et son affût, lesquels avaient été abandonnés par les Vendéens, lorsque levant le siège de Granville, ils avaient fui à travers Pontorson.
Jeté sans doute sur un gué romain, où Duguesclin et Clisson s’embrassèrent, où Richemont et son frère, le Duc de Bretagne, se rencontrèrent, ce pont, témoin de tant de prouesses. S’il avait trois arches au Moyen-Âge, il en a six maintenant. Il était en bois en 1698, selon la Statistique de M. Faucault pour cette époque. Jeté hors de l’axe de la route, il semble, comme d’autres ponts de l’Avranchin, destiné à la battre en flanc. Il est décrit dans le Traité de la construction des ponts, avec ces notes : « Pi. cint. 6 arches de 3.6 à 4.4 d’ouverture. Ancien. Largueur 6.1. Total des ouvertures : 22.9. Surface du débouché : 17 ».
Le cadastre napoléonien de 1817, permet de situer l’emplacement du deuxième pont de Pontorson avant la construction du nouveau. Cet ancien pont était dans un axe légèrement diagonal et il était fort étroit. La route formait deux décrochés importants, car rappelons-le, l’axe de la route qui lie la Normandie à la Bretagne est le même qu’aujourd’hui. Ces virages créaient jadis, de nombreux embouteillages et accidents.
Puis en 1862, arriva la construction du pont actuel, après une bataille de plus de 20 ans avec le Conseil Général !
Anecdote : En 1813, lors des réparations effectuées à un pont de bois, situé sur le Couesnon, et mettant en communication la Bretagne et la Normandie, par Pontorson, on mit à découvert près des piles de ce pont, un canon et son affût, lesquels avaient été abandonnés par les Vendéens, lorsque levant le siège de Granville, ils avaient fui à travers Pontorson.
Informations complémentaires
50170 Pontorson
kilomètre
5,62
latitude
48.5526
altitude
5
m
longitude
-1.51365
à proximité