Ligne de partage des eaux
- Thématique Randonnée
- Mis à jour le 26/11/2024
- Identifiant 2305207










durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
8,5 km
type parcours
Boucle
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Lieu de départ
3 Route de Bonnefonds
42650 Saint-Jean-Bonnefonds |
accessibilite
|
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prestations payantes
Non
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type(s) de sol
Bitume
Graviers Herbe |
Photos & vidéos (1)
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description
Devant le clos Vican, prenez à droite et empruntez le chemin le long du mur. Vous accédez à un terrain de jeux. Traversez l’allée des Cévennes et montez en haut de la colline du Belvédère.
Au sommet de la rue Soeur Marie de Béthanie, empruntez un chemin à travers champs sur la gauche. Au croisement, profitez un instant du panorama et poursuivez à gauche jusqu’au hameau de la Ronze. Dans ce hameau, prenez à gauche et poursuivez par un chemin.
A Caramontran, prenez une première fois à droite, puis une seconde fois à droite au carrefour devant la ferme. Empruntez un chemin à gauche au bout duquel vous prenez la direction du Chirat.
Après le hameau, poursuivez le chemin qui descend jusqu’à la route. Prenez à droite en direction du Fay jusqu’à la place Marquise.
Prenez à gauche, puis entrez dans l’impasse du château. Au fond, vous trouverez un chemin étroit sur la droite, conduisant à la maison de quartier du Fay. Remontez la rue du Puits Lucy jusqu’au croisement avec la rue Jean Monnet. Prenez à gauche et poursuivez jusqu’au croisement surplombant les tennis du Fay. Prenez le chemin sur votre droite menant à la Gourdaillère. Quand vous retrouverez la route, tournez à droite, puis au croisement, poursuivez en face jusqu’à la rue du Crêt Beauplomb.
Au sommet, descendez la rue du Crêt Beauplomb en direction du bourg de St Jean-Bonnefonds. Empruntez l’escalier, en face de l’entrée du domaine de Nantas, puis descendez par le sentier jusqu’au jardin de la Pacotière.
Rejoignez le parking
️ Attention, route à forte circulation, restez prudent.
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Information
Points d'interêt (10)
Parking de la Pacotière
42650 Saint-Jean-Bonnefonds
Caramonstran
Selon la légende, à une époque fort ancienne, pendant que les paysans assistent à la messe de minuit, un terrible incendie se déclara dans la seule ferme de ce lieu et les flammes dévorèrent toute la bâtisse. Trois jeunes enfants périrent dans leur lit.
Lorsque cette ferme fut reconstruite, pour rappeler ce triste événement, trois croix furent incrustées sur un pan de mur que existe plus aujourd'hui, et elle porta le nom de Caramontran.
REVEUX
Environ 1km à l'ouest de Caramontran se trouve le hameau de REVEUX. Dés l'entrée, sur la droite, se trouvait l'antique château de Reveux. Il s'agissait d'une maison forte datant du XIII siècle démolie à la fin du XXème siècle.
La chronique nous apprend que ce château appartenait jadis à la famille chevaleresque de Reveux. Elle fut portée en dot, vers 1550, par Isabelle de Reveux Guillaume de Saint-Paul, dont les descendants ont possédé fort longtemps Reveux et la Vaure.
LES ZONES HUMIDES
En face de vous se dessinent deux étangs. Comme les lacs, les mares, les tourbières, ce sont des milieux très riches : les zones humides.
Ces écosystèmes jouent un rôle écologique essentiel, en filtrant l'eau de pluie et en "absorbant" les excédents en période de crue.
LA VIE DANS LES ETANGS
Les lacs comportent trois zones une zone littorale, une zone pélagique et une zone profonde. La flore s'y organise en ceintures, de la rive vers les zones plus profondes, les espèces végétales se succèdent. Un étang ne comprend qu'une zone littorale du fait de sa profondeur limitée. En voici un schéma simplifié
Les zones humides abritent également une faune très riche constituée de poisson, d'oiseaux, de batraciens, de larves d'insectes et d'autres organismes aquatiques.
BASSIN VERSANT ET LIGNE DE PARTAGE DES EAUX
Imaginez un territoire sur lequel toutes les gouttes de pluie qui tombent s'écoulent, puis se rejoignent pour former une rivière. On dit alors que ce territoire est son bassin versant, c'est à dire la surface drainée par ce cours d'eau.
Un bassin versant a des frontières que l'on appelle "les lignes de partage des eaux".
La France est divisée en six grands bassins versants correspondant aux cinq grands fleuves français (Rhône, Rhin, Loire, Seine et Garonne) auxquels s'ajoute la Somme.
La topographie de la commune est constituée d'une multitude de "micro- bassins versants et de micro-reliefs. La commune est divisée en deux flancs par une zone de crête. La localisation géographique de la commune donne un caractère particulier à cette ligne de crête : elle représente la ligne de partage des eaux entre le bassin du Rhône et le bassin de la Loire.
Ainsi, le Ricolin et l'ensemble des cours d'eau de la commune situés au Sud-Est de cette ligne appartiennent au bassin du Rhône.
Au nord ouest, ils rejoignent l'Onzon et font partie du bassin de la Loire.
4 Saint-Jean-Bonnefonds
LA PASSEMENTERIE
JOSEPH-MARIE JACQUARD était l'un de ces derniers. Sous le Premier Empire, alors qu'il travaille au conservatoire des Arts et Métiers, il met au point le système qui porte son nom.
Cette mécanique, considérée comme la première machine programmable, se compose de cartes perforées dont les trous sont la réplique du dessin à réaliser et d'un ensemble de tiges qui constituent le lecteur de cartes. Ces tiges actionnent le mécanisme. Un seul ouvrier suffit pour effectuer le travail autrefois fait par trois. Le métier est donc plus haut.
Cette invention eut pour conséquences le chômage et la modification des maisons abritant les métiers à tisser qui deviennent plus hautes.
Il y avait des maisons de passementiers un peu partout sur le territoire de Saint-Jean-Bonnefonds : au Bourg, aux Fourches, au Grand Cimetière, à la Baraillère, au Crêt Fond Perdu, à la Montginière et au Fay. Au début du siècle, 106 familles environ sont concernées, puis 95 en 1914 pour aboutir à 11 en 1958.
Monsieur Jean NAYME, le dernier passementier Saint-Jeandaire a cessé son activité en 1984.
La maison du passementier, 20 rue Victor Hugo, retrace cette activité
LA RUE JACQUARD
La rue Jacquard et l'ensemble de ses maisons s'appelaient jadis "La Badouillère". Elle doit probablement son nom actuel au grand nombre de passementiers qui avaient là leurs fabriques. Dans le mur de soutènement du terrain situé devant vous se trouve un vieux puits dénommé "Puits de l'Ange".
Le nom vient d'une tête d'ange sculptée dans le bloc de pierre qui couvre le puits. Cette pierre proviendrait de l'ancienne chaire de l'église paroissiale dont elle formait le dessus. Les pluies ont usé cette tête si bien que de nos jours, on n'en distingue plus les traits.
4 Saint-Jean-Bonnefonds
Nantas
Le nom "Pont Nantin" aurait la même origine; il s'agit du lieu où le Ricolin se jette dans la rivière du Janon.
Le château et son histoire
Le château de Nantas était un ancien fief. Au XVème siècle, il était entre les mains de la famille des SALLEMARD, originaires du Beaujolais.
En 1561, il appartenait à « noble Jean de Barrailhon, conseiller au présidial de Lyon ».
Il devint, en 1662, la propriété de Jean Bernou de la Bemarie, 3ème du nom, écuyer, conseiller, secrétaire du roi, président en l'élection de Saint-Étienne, et, par l'acquisition du château, seigneur de Nantas.
La même année, il épouse Marguerite Badol de Fourcieux, fille de Hugues Badol de Fourcieux, baron de Rochetaillée.
Le dernier fils de Hugues Badol de Fourcieux n'ayant pas d'enfant, Jacques Bernou de Nantas, descendant de Jean Bernou de la Bemarie, fut désigné comme héritier. Il devint ainsi baron de Rochetaillée.
Le château fut détruit par un incendie en 1894. Il ne subsiste depuis qu'une petite tour construite à proximité de l'entrée ainsi que la ferme attenante et l'orangerie, épargnées par le feu. Ce sont ces mêmes bâtiments qui, le château n'étant pas reconstruit, furent aménagés pour servir d'habitation.
Nantas est resté jusque dans les années 1980 propriété des barons de Rochetaillée.
4 Saint-Jean-Bonnefonds
Le Grand Cimetière
Vous vous trouvez devant l'entrée du Clos Vican, dans le quartier du Grand Cimetière. C'est ici que furent ensevelies de 1589 à 1644, les victimes de la peste de Saint-Etienne puis, 50 ans plus tard, en 1693 et 1694, les victimes d'une grande disette.
L'ancienne route de Lyon dite vieille route ou route royale, fut aménagée vers 1760 sous l'administration du roi Louis XV pour faciliter le trafic entre Saint-Etienne et Lyon.
Le chemin du Gas correspondrait à l'antique route du Ricolin, une route romaine, rejoignant la route Royale au hameau de la Montginière.
Poyeton
Surplombant la rue Jean Tardy, au niveau du virage situé peu après le Grand Cimetière, se trouvait une ferme très ancienne transformée aujourd'hui en maison d'habitation. On la nommait "Poyeton".
Elle comprenait 3 corps de bâtiments. Le premier de 1750, les deux autres provenant d'une maison forte construite en 1113. On y trouvait les remises et les écuries, et plus tard les habitations du Maître et du fermier ainsi qu'une chapelle. Elle était minuscule, 3 m sur 5. Une vierge noire, réplique de celle de Fourvière, s'y trouvait. Une excavation d'environ 80 cm de profondeur a été découverte sous la chapelle au début du XXe siècle.
La maison du fermier et la chapelle ont été détruites par un incendie vers 1920. Il s'agit de la plus ancienne bâtisse de la commune.
42650 Saint-Jean-Bonnefonds
Le château du Fay
Le mot Fay vient du latin fagus et du patois fayard, "arbre" qui jadis se trouvait là en quantité et qui a donné son nom à l'endroit.
À proximité de la place Marquise se trouve un groupe de maisons portant le nom de "Château du Fay". Ces anciennes maisons sont bâties sur l'emplacement où s'élevait le château féodal et la chapelle du Fay.
Devenue possession royale à partir du XVIe siècle, le château permettait d'abriter une garnison pouvant défendre la frontière avec le Lyonnais et représentait une porte d'entrée sur le Forez.
42650 Saint-Jean-Bonnefonds
Crêt Beauplomb
Un peu plus loin, à la hauteur de la zone boisée, vous “traverserez” à nouveau la ligne de partage des eaux. En arrivant sur la rue du Crêt Beauplomb, vous serez sur le bassin versant du Gier qui se jette dans le Rhône.
42650 Saint-Jean-Bonnefonds
Parking de la Pacotière
42650 Saint-Jean-Bonnefonds
La Pacautière
Ce petit ruisseau continue son parcours au-delà de la route jusqu'au Ricolin qui se jette dans le Janon, affluent du Gier. Nous sommes sur le bassin versant du Rhône.
De la source à l'estuaire...
Essayons d'en savoir plus sur le parcours de l'eau jusqu'à la Méditerranée !
Fleuve : Cours d'eau qui se jette dans la mer.
Rivière: Cours d'eau de taille intermédiaire entre le ruisseau et le fleuve. La rivière se jette dans un autre cours d'eau mais pas directement dans la mer.
1. Lit Majeur: Espacé occupé par les eaux de la plus grande crue historiquement répertoriée.
2. Ripisylve: Bande de végétation composé d'arbres et d'arbustes associés à la rivière.
3. Bras mort: Ancien bras d'un cours d'eau ou l'eau ne circule plus
4. Lit mineur: Espace occupé par les eaux de la rivière en dehors des périodes de crue.
5. Affluent: Cours d'eau qui se jette dans un autre
42650 Saint-Jean-Bonnefonds