A
Les Tours de Castillon
Lieu historique
Occupé pour la première fois à l’âge de Fer, le site de Castillon s’est considérablement développé au XIe s., quand les seigneurs des Baux en ont fait un endroit stratégique pour la défense de leur territoire et un poste de surveillance des axes de communication. Le château, aujourd’hui disparu, possédait quatre tours. Il n'en reste aujourd’hui plus que trois.
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kilomètre
0,24
latitude
43.7049
altitude
29
m
longitude
4.7898
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B
Le massif des Alpilles
Points de vue, panorama
Le massif des Alpilles s’étend sur 30 km, culminant à 498 m au sommet des Opies. Au gré des crêtes, des falaises, des vallons et des piémonts, ce massif calcaire méditerranéen abrite des milieux remarquables. Les sols des Alpilles sont constitués de calcaires blancs qui se sont formés il y a 125 millions d’années par l’accumulation de micro-organismes dans l’océan qui le recouvrait ici. C’est la rencontre des plaques tectoniques africaines et européennes qui a créé ces reliefs.
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kilomètre
0,90
latitude
43.7056
altitude
37
m
longitude
4.78162
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C
Rochers de la Pène
Point d'intérêt naturel
Les rochers de la Pène, qui abritent les Tours du Castillon, appartiennent à l’étroit chaînon des « Collines » s'étendant sur 15 km d'ouest en est, dans le massif des Alpilles. Parcourant Fontvieille, le Paradou, Maussane-les-Alpilles et Mouriès, il se termine à hauteur des Caisses de Jean-Jean. Les rochers de la Pène culminent à 58 mètres d'altitude au sud de Paradou. Ils présentent une pente marquée vers le sud et sont constitués de bancs calcaires du Crétacé supérieur.
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kilomètre
1,25
latitude
43.7062
altitude
47
m
longitude
4.77742
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D
Le lézard ocellé
Point d'intérêt naturel
Mesurant entre 60 et 90 cm de long, ce lézard ocellé est le plus grand d'Europe. Il apprécie les endroits secs et ensoleillés, comme les oliveraies, ou les terrains rocheux dégagés. Il se caractérise essentiellement par ses quelques tâches de couleur bleue (ocelles) qui parsèment ses flancs de part et d'autre. Son régime alimentaire se compose de fruits, de petits mammifères, ainsi que d'insectes. Il s'agit d'une espèce protégée.
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kilomètre
1,78
latitude
43.7059
altitude
27
m
longitude
4.77116
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E
L’assèchement des marais
Autre
Jusqu’à la coustière de Crau s’étend le marais des Baux, vaste cuvette recevant les eaux d’écoulement du massif. Au Moyen Âge, on y extrait la tourbe et le chaume, pêche, chasse et pratique l’élevage. Au XVIIe s., l’ingénieur Jan van Ens entreprend "à ses dépens, périls et fortunes", l’assèchement du marais. Les sabotages des installations et les crues du Rhône ont raison du projet. Il meurt endetté à Arles en 1652. Le marais n’est drainé qu’à partir de 1855. La RNR de l’Ilon est le dernier vestige naturel de cette zone humide.
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kilomètre
2,41
latitude
43.7049
altitude
1
m
longitude
4.77317
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F
Le mas provençal
Lieu historique
Au sud du massif de la Pène, la route longe les mas de St-Jean, de Castillon, de Baraquet ainsi que celui du Pas de Loche. Ils sont le témoignage de l’implantation des systèmes agraires du XVIIIe siècle. Les ouvertures sont réduites au nord-est afin de se protéger du Mistral. Des annexes étaient progressivement érigées en fonction des besoins de la famille et de l’exploitation. La treille, le puits et les haies de platanes complètent l’image du mas.
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kilomètre
3,19
latitude
43.7045
altitude
9
m
longitude
4.78272
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G
La fonction des haies
Point d'intérêt naturel
De nombreuses haies segmentent le territoire et séparent les diverses parcelles. Composés de cèdre ou de cyprès, ces haies ont pour fonction première de protéger du vent et gel les différentes cultures. Autre action, elles permettent de créer des couloirs de vents favorables à la circulation d’espèces de chauve-souris. Enfin, ces arbres sont connus pour leurs bois, très solides et parfumés, et qui ont servis à constituer la charpente de nombreux mas des Alpilles.
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kilomètre
3,50
latitude
43.7034
altitude
1
m
longitude
4.78544
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H
Les vestiges du pastoralisme
Lieux d'intérêt divers
Les Alpilles sont une terre d’élevage et de pastoralisme. Le pâturage extensif des bovins, chèvres ou moutons est un garant de biodiversité végétale empêchant l’embroussaillement et la fermeture des milieux, contribuant par la même occasion à la lutte contre l’incendie. Ici, les troupeaux ont affectionné les pelouses du Castillon ou du marais, comme en témoigne cette ancienne cabane de berger, aujourd’hui écroulée. Cette dernière présente des caractéristiques proches de celles d’une borie.
Informations complémentaires
kilomètre
3,95
latitude
43.7025
altitude
8
m
longitude
4.79084
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