A
Le chemin de sel
Lieu historique
Au XVIIe s., l'un des greniers à sel de Provence se trouvait à Berre. La combe des Cavaliers était certainement un des itinéraires autrefois empruntés par les marchands de sel avec leurs caravanes de mulets, depuis l’étang de Berre jusqu’à Apt. Un chemin bien plus pénible à gravir que la combe de Lourmarin, mais moins exposé aux voleurs et brigands de sel, denrée prisée à l’époque car élément nutritif indispensable pour le bétail et seul moyen de conserver les aliments.
Informations complémentaires
kilomètre
2,52
latitude
43.7827
altitude
332
m
longitude
5.36453
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B
Avifaune rupestre
Point d'intérêt naturel
Ici, les faciès des rochers et le canyon étroit offrent un gîte favorable aux hirondelles de rochers, au faucon crécerelle et à une petite colonie de choucas des tours. Les coteaux arides où poussent des espèces arbustives et plantes méditerranéennes propices aux insectes, sont une ressource alimentaire idéale pour ces oiseaux. L’hiver, on peut apercevoir le Tichodrome échelette. De la taille d’un merle, c’est un oiseau assez rond, gris aux ailes rouges qui flashent lorsqu’il vole. Il vit exclusivement à la verticale, au sein des grandes parois rocheuses. Sa haute montagne natale étant prise par la neige et la glace, il passe l’hiver dans nos parois de basse altitude au climat plus clément. Il regagne les cimes des Alpes au printemps, pour y nicher, toujours à plus de 2000 m d’altitude.
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kilomètre
2,80
latitude
43.7848
altitude
377
m
longitude
5.3653
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C
Bubo bubo, seigneur de la nuit
Point d'intérêt naturel
Sur les escarpements rocheux comme ceux de la combe des Cavaliers, habite le Grand-duc d'Europe (Bubo bubo), le plus grand des rapaces nocturnes (taille de 75 cm et une envergure de 160 à 188 cm). Parfois appelé aussi « Seigneur de la nuit », c’est un redoutable prédateur, similaire à l’aigle royal mais pour le monde de la nuit. Il se nourrit de tout ce qui bouge, depuis les scarabées jusqu'aux faons des cervidés, ou même d'oiseaux de toutes sortes, de serpents, lézards, batraciens, poissons. Son régime alimentaire varié lui a permis de ne pas trop souffrir de la disparition du lapin de garenne, proie autrefois favorite.
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kilomètre
3,00
latitude
43.7865
altitude
410
m
longitude
5.3659
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D
Collet du Vallon de Serre
Points de vue, panorama
Autrement dénommé également Collet de la Tête de La Roche, ce promontoire sur les crêtes du Grand Luberon est un marqueur paysager et climatique entre la face sud et la face nord du massif. L'adret (versant sud) s'ouvre en combe de chênes verts, pins d'Alep, pistachier térébinthe, garance, fragon, puis la garrigue avec genévrier, thym, romarin... L'ubac (versant nord), plus frais et humide, arbore chênaie pubescente, alisier blanc, buis, amélanchier, érable champêtre, puis des lambeaux de hêtraie associés au houx, frêne, fusain à grande feuilles, lys martagon...
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kilomètre
5,67
latitude
43.8059
altitude
717
m
longitude
5.37476
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E
Circaète Jean-le-Blanc
Point d'intérêt naturel
Le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) est un rapace de grande taille, particulièrement discret en période de nidification. Il rejoint nos contrées début mars et repart en août pour passer l’hiver dans les savanes africaines au Sud du Sahara. Il présente la particularité de se nourrir presque exclusivement de reptiles. Il installe son nid sur un arbre dans une zone de grande tranquillité, généralement au cœur d’un massif boisé où il s’efforce de passer inaperçu. En vol, il est aisément reconnaissable pour qui sait être attentif : 1,80 m d’envergure, blanc moucheté sous les ailes et sur le ventre, poitrine brune. Excellent planeur, il se déplace principalement sans battre des ailes, profitant de la brise et des ascendances thermiques, les ailes largement étendues. Pour la chasse, il pratique couramment le « vol en Saint-Esprit » : il fait du sur place en battant des ailes face au vent, scrutant le sol à la recherche d’une proie.
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kilomètre
5,68
latitude
43.806
altitude
719
m
longitude
5.37489
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F
Dans la mer de l’Hauterivien
Point d'intérêt naturel
Il y environ 130 millions d’années, au Crétacé inférieur, le climat est chaud, la mer couvre la Provence. Au fond de l’eau se déposent des sédiments calcaires et argileux qui forment aujourd’hui les crêtes du Grand Luberon et son versant nord. Quelques témoins de cet environnement apparaissent au hasard des affleurements comme ces oursins fossiles en forme de cœur appelés Toxaster (protégés, ne pas prélever !).
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kilomètre
6,34
latitude
43.8049
altitude
719
m
longitude
5.38265
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G
Vautour percnoptère, équarisseur naturel protégé
Point d'intérêt naturel
Le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) est un rapace mais le plus petit des vautours européens. Son envergure se situe entre 1.60 et 1.80 m, pour un poids allant de 1,5 à 2,5 kg. À la différence des autres vautours, il ne se nourrit pas que de cadavres de mammifères. Il consomme également divers types de déchets organiques, et même de petites proies (petits reptiles, petits oiseaux, gros insectes, poissons). C’est pourquoi son bec n’est pas très fort, mais plutôt long et fin. Ce grand migrateur qui passe l’hiver en Afrique, est malheureusement mondialement menacé d'extinction, par la régression des troupeaux et l’appauvrissement de ses ressources alimentaires. Le Parc du Luberon œuvre depuis sa création à préserver et à restaurer les effectifs de ce vieux compagnon de route des bergers. Mais malgré le dispositif d'approvisionnement de placettes d’alimentation, on ne compte désormais plus que 4 à 5 couples en Luberon.
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kilomètre
8,02
latitude
43.8089
altitude
884
m
longitude
5.39881
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H
Une vie de percnoptère
Point d'intérêt naturel
Le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus), rapace, utile, étrange et inoffensif, vit de 20 à 40 ans. Le maintien de ses effectifs dépend fortement de la survie des adultes, et de leur capacité à produire des jeunes chaque année au cours de leur vie. Il fait son nid dans des cavités des parois rocheuses. Cela le met à l’abri des prédateurs et lui assure la tranquillité. L’accouplement a lieu fin mars-début avril, puis la ponte fin avril-début mai (1 à 2 œufs). La couvaison dure une quarantaine de jours, les deux adultes se relayant. Un poussin prendra son envol entre 2,5 et 3,5 mois après l’éclosion. En déclin sur l’ensemble de son aire de répartition mondiale, le Vautour percnoptère appelé aussi « Percnoptère d’Égypte » ou « Lou Peyre Blanc » en provençal, est cependant parvenu à traverser le temps jusqu’à notre époque. Il est encore aujourd’hui emblématique du Luberon et de la biodiversité liée au pastoralisme.
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kilomètre
8,03
latitude
43.8088
altitude
884
m
longitude
5.39886
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I
Pelat de Buoux
Points de vue, panorama
Reconnaissable de loin par son aspect pelé, cette bosse sommitale sur les crêtes du Grand Luberon révèle un panorama majestueux sur le massif des Alpilles et le Petit Luberon à l'ouest (Mourre de Caïras 726 m), le Mont-Ventoux au nord (1911 m), la Montagne de Lure (1826 m) et la chaîne des Alpes au nord-est, puis le Grand Luberon à l'est (Mourre Nègre 1125 m), la montagne Sainte-Victoire (1011 m), la plaine de La Durance et l’Etang de Berre avec la mer Méditerranée en arrière-plan au sud.
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kilomètre
8,18
latitude
43.8075
altitude
901
m
longitude
5.3989
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J
La Mouche de l’olive
Point d'intérêt naturel
Cette petite mouche à l’abdomen orangé peut détruire une grande partie des récoltes d’olives. La femelle pond sous la peau du fruit un œuf unique. Après éclosion, le ver creuse une galerie dans la pulpe de l’olive, qui devient noire et tombe. La Mouche de l’olive vit de 2 à 6 mois, et jusqu’à cinq générations peuvent se succéder au cours de l’été, de juin à novembre. Elle pond davantage quand il fait chaud, mais s’accommode mal des températures supérieures à 35°C et inférieures à 10°C. Les bouteilles pendues dans les arbres sont des pièges à mouches.
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kilomètre
13,35
latitude
43.7847
altitude
425
m
longitude
5.40725
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K
Traitements écologiques de la Mouche
Point d'intérêt naturel
Deux méthodes naturelles respectueuses de l’environnement sont alternatives à l’usage d’insecticide : la barrière minérale consiste à pulvériser uniformément du kaolin (argile blanche) sur toute la surface de l’arbre, en englobant le haut des frondaisons, afin de camoufler toutes les olives. La mouche, perdue, ne peut plus venir pondre. Par le système de pièges, surtout efficace au printemps, on pend des bouteilles en plastique qu’on a remplies d’un liquide ammoniaqué dans lequel les mouches viennent se noyer.
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kilomètre
13,35
latitude
43.7847
altitude
425
m
longitude
5.40725
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L
Vaugines, charme et authenticité
Lieu historique
Tranquille village, allongé sur les premiers contreforts du Luberon, Vaugines ou Vaougino en provençal, a su garder son charme authentique. Les ruelles pittoresques, les escaliers voûtés, les placettes et les belles demeures participent au charme provençal de Vaugines. La plus ancienne mention du village de Vaugines date de 1920, mais son territoire fut occupé dès l'antiquité. Au XVIe puis XVIIIe s. l'agglomération regroupée autour de son château, aujourd'hui disparu, prend un nouvel essor et s'étend à l'ouest sous la falaise de poucelles.
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kilomètre
14,42
latitude
43.7791
altitude
380
m
longitude
5.41515
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M
Sur la trace des Vaudois
Lieu historique
Née à Lyon au XIIe s., les vaudois constituent une minorité religieuse. Traitée comme hérétique par l’église catholique, ils sont pourchassés et se dispersent dans toute l’Europe. Leur foi est alors vécue dans la clandestinité et sous la menace de poursuites. Une partie d’entre eux vinrent s’établir au XVe s. dans le Luberon, à l’appel des seigneurs, pour repeupler et revaloriser des terres tombées en friche. D’ici, s’aperçoit la Capitainerie où le Capitaine Bouchard s’illustra pendant les guerres de religion et lors de l’expédition contre les Vaudois en 1545.
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kilomètre
14,64
latitude
43.7795
altitude
374
m
longitude
5.41719
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N
L’or bleu
Point d'intérêt naturel
Ici, l’eau a toujours été une ressource rare. Pays plus sec que ses voisins, il fût nécessaire de redoubler d’efforts pour répondre aux besoins des femmes et des hommes, des bêtes et des cultures. Ainsi, puits, lavoirs, bassins ou encore fontaines jalonnent votre balade. Ils s’imposent comme témoin du génie paysan pour faire jaillir cette eau si précieuse.
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kilomètre
14,99
latitude
43.7766
altitude
356
m
longitude
5.41622
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O
Le pastoralisme en Luberon
Lieu historique
L’histoire du pastoralisme dans le Luberon remonte à l’antiquité et a toujours eu une grande importance sur le paysage. Sur les crêtes comme sur les coteaux, les troupeaux de moutons limitent la fermeture des milieux ouverts et favorisent ainsi la biodiversité et la défense des forêts contre les incendies. Sans pâturage, on observerait moins d’insectes, d’oiseaux et de fleurs de printemps. Une conduite pastorale raisonnée est mise en place sur le territoire pour pérenniser la ressource herbacée. Et les éleveurs sont soutenus pour lutter contre la pression de prédation par le loup gris, de retour sur tous les massifs du Luberon.
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kilomètre
17,01
latitude
43.7797
altitude
346
m
longitude
5.39299
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P
Les Trichoptères et leurs étuis
Point d'intérêt naturel
Sur cette section du ravin de la Grande Gravière, quand elle est bien en eau, une drôle de chose bouge en surface. Une sorte d’étui d’un centimètre environ d’où sort une tête. Il s’agit de larves de Tri-choptères, petits papillons de nuit à l’âge adulte, qui dans leur stade aquatique se logent dans des fourreaux mobiles qu'elles traînent avec elles en se déplaçant. Ces étuis, ouverts aux deux extré-mités, sont tissés en soie et recouverts de brindilles de végétaux agglutinées ou d’agglomérats de petits minéraux de sable ou de gravier. Les Trichoptères sont d’excellents indicateurs de la qualité de l’eau.
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kilomètre
17,28
latitude
43.7795
altitude
330
m
longitude
5.38974
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Q
Lourmarin, village vaudois
Lieu historique
Suite aux nombreuses crises que connaît la région (guerres, pestes, famines…) à la fin du Moyen-Âge, le village est alors quasiment déserté. Afin d’assurer son repeuplement, le Seigneur fait venir des colons vaudois (communauté issue de la Réforme) des Alpes. Le territoire connaît alors une véritable Renaissance bientôt freinée par les persécutions des guerres de religion du XVIe et jusqu’à la fin du XVIIe s.
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kilomètre
20,38
latitude
43.7652
altitude
213
m
longitude
5.36275
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R
Alerte orange sur les Platanes
Point d'intérêt naturel
Ici trônent fièrement de majestueux platanes, offrant une atmosphère singulière et une ombre tant recherchée en été. Malheureusement, un champignon, le Chancre coloré (Ceratocystis platani) s’attaque au platane à la faveur d’une blessure, empêchant la cicatrisation des tissus et entrainant le dépérissement de la branche, puis de l’arbre en entier en trois à cinq ans. Pour autant, ce n’est pas le Chancre coloré qui est directement responsable de la mort de l’arbre, mais d’autres champignons qui se nourrissent de lignine (un des composant du bois) et qui pénètrent par la brèche. Le fait que ces arbres soient plantés en alignement favorise également la transmission par les racines qui s’entremêlent en souterrain. Par arrêté ministériel du 22 décembre 2015, tout Platane touché doit être détruit et incinéré, ainsi que sa souche et ses racines, et ceux qui l’entourent dans un rayon de 35 mètres.
Informations complémentaires
kilomètre
0,02
latitude
43.7661
altitude
212
m
longitude
5.36119
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