A
Rustrel et son château
Lieu historique
Le paysage de Rustrel a été façonné par des générations d’ocriers et de paysans : collines aux chantiers d’ocres et vallons aux jardins maraîchers. Le village est dominé par son traditionnel château de haute Provence, un quadrilatère flanqué de quatre tours d'angle arrondies, vraisemblablement construit au début du XVIIe s. La commune de Rustrel commence à acheter certaines parties du bâtiment en 1847 et actuellement totalement propriétaire, le château abrite la mairie et un gite d’étape.
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kilomètre
0,14
latitude
43.9241
altitude
412
m
longitude
5.48567
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B
Opération Grand Site Massif des Ocres
Lieu historique
Site classé en 2002, les Ocres du Pays d'Apt sont un des gisements les plus importants au monde. Avec un nombre de visiteurs important et des risques de dégradation, le Massif des Ocres suscite beaucoup d'intérêt. En 2010, en concertation avec les acteurs locaux, une Opération Grand Site de France a été lancée par la communauté de communes Pays d'Apt Luberon afin de mettre en œuvre un projet de valorisation, de bonne gestion et de préservation des patrimoines naturels, paysagers mais aussi culturels dans la perspective d'obtenir prochainement de l’État le label Grand Site de France.
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kilomètre
1,06
latitude
43.9197
altitude
366
m
longitude
5.49191
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C
Rouvrir les vues sur le Colorado
Lieu historique
Depuis la fin de l'exploitation de l'ocre, la végétation a peu à peu envahi le Colorado de Rustrel. La colonisation de pins sylvestres (fortement combustibles) est devenue un enjeu paysager mais aussi sécuritaire. Aussi, en 2015, des coupes d'arbres ont été réalisées pour recréer des ouvertures paysagères et retrouver les anciens fronts de taille. L’objectif était de redonner à voir l’ocre dans le site, mais aussi dans le grand paysage et de mettre en sécurité les visiteurs en créant une zone de rassemblement.
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kilomètre
1,51
latitude
43.9172
altitude
361
m
longitude
5.49507
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D
La formation de l'ocre
Point d'intérêt naturel
Il y a environ 125 millions d’années, une mer peu profonde recouvrait une partie de la Provence. Sur le bassin du Pays d’Apt, des sédiments marins à l’origine des calcaires blancs se déposent, bientôt recouverts par des roches argileuses (marnes grises) et des sables riches en fragments de coquilles, d’oursins et d’organismes microscopiques. Ces sédiments s’accumulent en couches obliques sur le fond marin, formant des grains verts de glauconie, une substance riche en fer. Vers -100 millions d’années, des mouvements tectoniques provoquent le retrait de la mer. Exposés à l’air libre sous un climat chaud et humide, les dépôts de grès verts subissent alors une intense altération. Les éléments comme le calcaire, les micas et la glauconie se transforment ou disparaissent, laissant place à la kaolinite, un minéral argileux, colorée par des composés de fer : un hydroxyde pour l’ocre jaune, un oxyde pour l’ocre rouge. Les grains de quartz restent majoritaires. Ainsi, le grès vert constitue la roche mère des célèbres sables ocreux du Pays d’Apt.
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kilomètre
1,62
latitude
43.9175
altitude
362
m
longitude
5.4963
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E
Colorado provençal
Lieu historique
Le Colorado provençal est un ancien site d’exploitation de l’ocre à ciel ouvert, actif aux XIXe et XXe s. Le premier coup de pioche y fut donné en 1871, et le dernier lavage d’ocre réalisé en 1993 par Roger Arnaud.Classé au titre des Monuments naturels à caractère historique, ce site privé offre aujourd’hui deux circuits pédestres balisés, accompagnés d’une application mobile dédiée. Ils permettent de découvrir d’anciennes carrières aux spectaculaires nuances de couleur, ainsi que quelques vestiges de l’industrie ocrière.L’accès est payant et soumis à réservation en haute saison. Veuillez consulter les conditions d’entrée et les consignes de visite avant votre venue.
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kilomètre
2,00
latitude
43.9189
altitude
370
m
longitude
5.5006
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F
L'exploitation de l'ocre à Rustrel
Autre
Au Colorado provençal, l’exploitation de l’ocre dans des carrières à ciel ouvert s’est déroulée de 1871 à 1991. Une particularité de ce site réside dans l’usage ingénieux de l’eau : stockée dans des puisards (réservoirs), elle était ensuite envoyée sous pression jusqu’aux fronts de taille.Les parois étaient alors lavées à la lance. Le mélange d’eau, de sable et d’ocre s’écoulait par gravité à travers un réseau de rigoles et d’aqueducs jusqu’aux bassins de décantation. En chemin, le sable, plus lourd, se déposait naturellement, notamment dans des batardeaux (pièges à sable), tandis que l’eau chargée d’ocre poursuivait sa route. Dans les bassins, l’ocre finissait par se déposer au fond. Une fois l’eau évaporée, comme dans un marais salant, les ocriers découpaient la pâte d’ocre en briques, qui étaient ensuite séchées puis transformées.
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kilomètre
2,00
latitude
43.9189
altitude
370
m
longitude
5.5006
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G
Berges et forêts humides
Point d'intérêt naturel
Principalement située le long de la Dôa, une forêt alluviale à bois tendre (type peupleraie) s’installe en connexion avec la nappe de la rivière. Celles-ci jouent de nombreux rôles biologiques, à savoir, le maintien des berges, l’autoépuration des eaux, un réservoir et un corridor écologique pour de nombreuses espèces. Elles sont le siège de reproduction et d’alimentation de nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes.
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kilomètre
2,13
latitude
43.9182
altitude
358
m
longitude
5.50174
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H
Ciste à feuilles de laurier
Point d'intérêt naturel
Le Ciste à feuilles de laurier (Cistus laurifolius) est un arbuste aisément identifiable : grandes feuilles persistantes lancéolées d'un vert-sombre, et belles fleurs blanches au printemps. On peut même finir par le reconnaître les yeux fermés, par l'odeur légère et suave qu'il répand dans son environnement proche. Strictement inféodé aux sols acides, il reste assez localisé dans notre région, mais est assez commun dans le massif des ocres où il trouve sa place en lisières et clairières des boisements.
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kilomètre
2,62
latitude
43.916
altitude
392
m
longitude
5.50699
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I
L'ocre et son exploitation
Lieu historique
Ci-dessous, se trouve l'ancienne aire d'extraction de Barriès (privé - visite guidée uniquement !). Les paysans de Rustrel sont devenus des ocriers et des industriels exportant dans le monde entier au XIXe et XXe s. L’ocre est un pigment naturel qui a été incorporé comme épaississant dans les produits manufacturés tels que le caoutchouc naturel. Cette industrie consommait de gros volumes d’ocre dans le monde entier (joints de boqueaux, rustines de vélo...). Il était aussi utilisé dans le bâtiment pour les enduits de façades. Son exploitation a subi la grande crise de 1929 et a été progressivement remplacée par les produits de synthèse. Après la Seconde Guerre mondiale, les carrières ferment progressivement. Aujourd’hui, la Société des Ocres de France exploite encore une carrière à Gargas et produit 1 200 tonnes d’ocre par an.
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kilomètre
3,04
latitude
43.9139
altitude
414
m
longitude
5.51056
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J
L'emblématique couple de Rustrel
Point d'intérêt naturel
Dans les années 80, les falaises de la Grande Combe situées juste au-dessus de Rustrel, abritaient un célèbre couple de Vautour percnoptère (Neophron percnopterus). Plus petit des vautours européens, ce charognard et détritivore est aussi un expert vol long-courrier ! En 1998, à l’aide des balises de suivi, les enfants de l’école ont pu suivre leur migration jusqu’en Afrique sahélienne. Le couple a disparu de nos cieux depuis quelques années et leurs jeunes descendants n’ont pas pris la relève. En France, on ne compte plus que 82 à 88 couples de percnoptères territoriaux, dont une soixantaine se trouvent dans les Pyrénées et une vingtaine dans le sud de la France (4 à 5 couples dans le Luberon).
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kilomètre
3,67
latitude
43.9099
altitude
472
m
longitude
5.51392
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K
Panorama sur Gignac
Points de vue, panorama
En contrabas, dans la vallée de la Doa, à l’extrémité du massif des ocres, se dresse sur son mamelon, le village de Gignac. Son château date du XVIIIe s. et sa jolie église romane avec son abside semi-circulaire du XIIe s. Outre l’industrie de l’ocre, Gignac exploita longtemps le minerai de fer, au quartier dit "de la Ferrière". La teneur en fer du minerai extrait dans cette mine pouvait atteindre 55%. Il semble d'ailleurs que la mine ait été exploitée dès le Néolithique, jusqu'à la fin de l'époque gallo-romaine.
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kilomètre
4,94
latitude
43.9117
altitude
507
m
longitude
5.52677
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L
Dalle à empreintes de pas de mammifères
Point d'intérêt naturel
La dalle à empreintes de pas de mammifères de Viens a été découverte en 1968 par des excursionnistes. Ce site est composé de deux dalles de 20m² et 400m² appartenant au même niveau, séparées par la piste de La Buye. Elles sont formées de calcaire d’origine lacustre et datent d’environ 33 millions d’années (formation des Calcaires de la Fayette, période Oligocène, ère Cénozoïque). Ce géosite exceptionnel du Géoparc du Luberon est également l'un des 28 sites de la Réserve naturelle géologique du Luberon : la réglementation y interdit d'extraire et de ramasser les fossiles ainsi que d'effectuer des moulages.
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kilomètre
6,37
latitude
43.9108
altitude
580
m
longitude
5.53198
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M
Rhinocéros et chevrotains à Viens
Point d'intérêt naturel
Ce site exceptionnel est une dalle calcaire qui présente à sa surface plus de 200 empreintes de pas des mammifères qui vivaient dans la région il y a environ 30 millions d’années. Aux abords d'un vaste lac, des rhinocéros primitif, sans corne et sans cuirasse appelé Ronzotherium, ont laissé des empreintes à trois doigts, tandis que celles à deux doigts sont celles de chevrotains ou d’entélodontes apparentés au sanglier. Les dalles à empreintes de pas de mammifères sont très rares à l’échelle de la planète mais 8 ont été décrites dans le Luberon !
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kilomètre
6,38
latitude
43.9108
altitude
579
m
longitude
5.53205
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N
Fleurs des moissons, joyau du Luberon
Point d'intérêt naturel
Adonis, Bleuet, Garidelle... Le Luberon est une des deux régions de France les plus riches en plantes messicoles, dites « compagnes de moissons ». Malheureusement extrêmement menacées en France, ces plantes dépendent totalement pour leur survie d’une agriculture traditionnelle, telle qu’on la rencontre encore ici chez les cultivateurs qui utilisent peu, voire aucun herbicide dans leurs champs. Le travail de ces agriculteurs est essentiel à la préservation d’un sol riche et fertile en Luberon.
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kilomètre
9,05
latitude
43.9044
altitude
572
m
longitude
5.50246
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O
Morenas, l'avant-gardiste
Lieu historique
Dans le Colorado, François Morenas fut le premier à baliser des itinéraires de randonnées dès 1953. Véritable précurseur des GR du sud, souvent traité de "fada" par les gens du pays, il défricha armé de sa serpe et de sa pioche plus de 1 500 km de sentiers entre Ventoux, Monts-de-Vaucluse et Luberon. Passionné, il aimait avant tout partager son plaisir d'ouverture avec les autres. Jusqu'à son dernier souffle, il continua d'entretenir ses traces, aujourd'hui plus ou moins disparues.
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kilomètre
11,28
latitude
43.9028
altitude
517
m
longitude
5.48084
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P
Elles aiment l'ocre...
Point d'intérêt naturel
Dans un environnement très calcaire, le massif ocrier du Luberon offre à la végétation un substrat sableux unique où se développe tout un cortège exceptionnel de plantes silicicoles (qui aiment la silice), acidophiles (qui aiment les sols acides) et psammophiles (qui aiment le sable). Au cœur du maquis, des pelouses colonisent les petites clairières isolées où se sont réfugiées de rares espèces, dont certaines sont protégées par la loi.
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kilomètre
12,13
latitude
43.9094
altitude
379
m
longitude
5.48018
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Q
La Dôa, torrent multicolore
Point d'intérêt naturel
Ce torrent qui prend sa source sur la commune de Viens (à 5 km vers l’est) se jette dans le Calavon, sous-affluent du Rhône par la Durance. Avant de passer par le colorado provençal, la Dôa parcourt des vallons entourés de collines, et le piémont des monts de Vaucluse. Au cours de son passage sur Rustrel, lors de violents orages, le torrent se charge de boues ocreuses et de limon argileux qui donnent à ses eaux une couleur jaune, orangée.
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kilomètre
12,64
latitude
43.9135
altitude
324
m
longitude
5.48039
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