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L'aventure commence au pied du sapin 

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CIRCUIT DE DECOUVERTE SCENARISEE DE LANGRES AVEC THIBAUT

  • Mis à jour le 21/01/2025
  • Identifiant 2681662
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Parking
Commerces
Location
Transport
Garage / Réparation
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
02h - Facile
distance
4,2 km
type parcours
altitude
474 m 40 m 459 m -41 m
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Lieu de départ
LANGRES
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol

Photos & vidéos (1)

description

Découvrez la ville de Langres autrement ! A pied et à votre rythme, avec des mises en scène audio scénographièes. Fini les commentaires traditionnels, place à Thibaut de Langres, pour une visite qui scénarise le patrimoine. Avec un récit sensible et vivant, complété par un univers sonore, Thibaut, votre guide, partage ses souvenirs et fait visiter sa ville. Préparez-vous à une expérience immersive ! Visite disponible sur l'application gratuite Id-Vizit ! Véritable compagnon personnel de voyage, Id-Vizit vous propose des parcours de visites personnalisés, ludiques et interactifs !+ d'info sur Id-Vizit

Contact

Email : langres@attractivite52.frTéléphone : 03 25 87 67 67

Points d'interêt (9)

A

PORTE DES MOULINS

Lieu historique
Cette porte doit son nom aux anciens moulins qui se trouvaient à l'extérieur des fortifications afin de profiter du vent (le « bel'air » qui a donné son nom à la place). Elle fait partie des fortifications bastionnées construites entre 1642 et 1647 au sud de l'enceinte urbaine. Le décor guerrier évoque le dénouement victorieux qui s'annonçait alors pour la France, engagée dans la guerre de Trente Ans face à l'Espagne. Trophées d'armes, casques empanachés et ennemis enchaînés font de cette porte un monument à la gloire des victoires de la royauté, une sorte de porte triomphale évoquant les lointains arcs de triomphe romains. Martelées à la Révolution, les armoiries du souverain étaient d'ailleurs placées au centre du fronton.Initialement dotée d'une porte charretière encadrée de deux accès piétons, elle fut transformée en 1855 par le Génie militaire, qui y substitua deux passages charretiers et supprima les ponts-levis.Ancienne porte des Moulins (entrée rue Diderot)DétruitePorte principale de l'enceinte sud construite au milieu du XIVe siècle, la porte dite « du Moulin-à-Vent » exista jusqu'à sa démolition en 1857. Trois siècles durant, elle coexista avec l'actuelle porte des Moulins bâtie plus au sud en 1647. Sous la forme d'une tour quadrangulaire équipée d'une ouverture en arc brisé et d'un corps de garde, elle ouvrait sur l'ancien cardo maximus de la cité gallo-romaine (actuelle rue Diderot). Cet axe nord-sud constitue depuis cette époque l'axe majeur de Langres. Elle est principalement bordée de demeures du XVIIe et du XVIIIe siècle, le plus souvent dotées d'aménagements commerciaux en rez-de-chaussée.
Informations complémentaires

52200 LANGRES
kilomètre 0,05
latitude 47.8584
altitude 471 m
longitude 5.33279
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B

CATHEDRALE SAINT-MAMMES

Château
Bâtie à partir de 1150 et achevée à la fin du siècle, la cathédrale Saint-Mammès était celle d'un vaste diocèse situé entre Champagne et Bourgogne.C'est le dernier grand édifice construit dans la lignée de l'abbatiale romane de Cluny édifiée à la fin du 11e siècle. Située au carrefour d'influences artistiques diverses, la cathédrale Saint-Mammès conjugue harmonieusement un décor et des volumes romans avec les premières innovations gothiques. L'emploi de la voûte sur croisées d'ogives, novateur dans la région, a permis de donner au vaisseau une largeur et un éclairage plus importants que dans les autres édifices clunisiens.Reconstruite en 1768, l'imposante façade néo-classique se compose de deux tours encadrant un avant-corps sommé d'un fronton. Celui-ci est surmonté de deux statues monumentales représentant la Synagogue (à gauche) et l'Eglise (à droite). Chacun des trois niveaux est scandé par des colonnes ou des pilastres aux ordres dorique, ionique et corinthien. Durant la Révolution, certains éléments de décor ont été détournés de leur symbole initial. Ainsi, au-dessus du portail nord (à gauche), la mitre et la crosse épiscopales ont été transformées en bonnet phrygien et en faisceau de licteur.Au fil de la visite, laissez-vous charmer par la chatoyante toiture du 19e s. réalisée en tuiles vernissées, les oeuvres Renaissance comme la chapelle d'Amoncourt et son pavement de Faïence, le bas-relief des reliques et les tapisseries de Saint-Mammès ou encore le grand orgue du 18e s...Groupe : Toute l'année sur demande.Visite disponible sur l'application gratuite Id-Vizit ! Véritable compagnon personnel de voyage, Id-Vizit vous propose des parcours de visites personnalisés, ludiques et interactifs !+ d'info sur Id-VizitAnimation estivale : du 17 juillet au 21 août, auditions d'orgue, les dimanches à 17h, organisées par l'Ass. des Amis des Orgues.Pour la petite histoire :La légende de saint Mammès raconte comment celui-ci devint le saint patron de la cathédrale et du diocèse à la place de saint Jean l'Évangéliste.Vers 755, un pèlerin rapporta de Constantinople un os de la nuque de saint Mammès. A proximité de Langres, il voulut se reposer et suspendit à une branche la bourse contenant les reliques. Lorsqu'il désira la reprendre, il ne put la décrocher de l'arbre...Il alla trouver l'évêque Vandier et lui compta le prodige ; le prélat, accompagné de son clergé et de nombreux fidèles, se rendit sur les lieux. Malgré ses efforts, les reliques refusèrent de se décrocher « quoy qu'elles ne tinssent qu'à un simple cordon de soie ».C'est alors qu'un vénérable vieillard interpella l'évêque et lui suggéra de dédier la cathédrale à saint Mammès, en prétendant que saint Jean l'Évangéliste ne trouverait « pas mauvais qu'on honore ainsi à sa place son fils bien aimé qu'il a engendré au Seigneur par la parole de sa prédication ».Le prélat appliqua le conseil et dédia aussitôt son église à ce saint.La cérémonie était à peine terminée que les reliques tombèrent d'elles-mêmes et furent rapportées jusqu'à Langres en procession solennelle.Le vieillard n'était autre que saint Jean l'Évangéliste lui-même...
Informations complémentaires

52200 LANGRES
kilomètre 0,95
latitude 47.8642
altitude 472 m
longitude 5.33494
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C

TOUR PIQUANTE

Lieu historique
Cette dénomination insolite est due à la forme polygonale de ce bastion, le premier à avoir été construit à Langres. Conçu en pleine guerre de Religion à la place d'une tour médiévale, cet ouvrage est novateur ; les tours d'artillerie – telle la tour Saint-Ferjeux – sont dorénavant trop coûteuses en regard de leur efficacité. Vers 1530, des ingénieurs italiens inventent des ouvrages pentagonaux qui, remplis de terre, sont plus économiques et mieux à même d'amortir le choc des boulets. En l'absence de salles voûtées devenues trop fragiles face à l'artillerie, les canons sont désormais concentrés à l'air libre, au sommet des ouvrages terrassés. En 1850, le Génie militaire restaura l'échauguette permettant de surveiller la base de l'ouvrage.Pour la petite histoire :En 1698, alors que les frontières ont reculé et que les dangers extérieurs ont pratiquement disparu, la Ville accorde à Jean Noblot l'autorisation d'utiliser l'échauguette pour entreposer ses outils de cordier (fabriquant de corde). Il lui est permis on outre de filer ses cordes depuis la tour piquante jusqu'à l'actuel emplacement de la crémaillère.
Informations complémentaires

52200 LANGRES
kilomètre 2,01
latitude 47.8675
altitude 466 m
longitude 5.33722
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D

TOUR SAINT-JEAN OU SAINT-GENGOULPH

Lieu historique
Construite sur un éperon rocheux, la tour saint Jean ou saint Gengoulph vient compléter et moderniser l'enceinte fortifiée de Langres. Contemporaine de la barbacane de Longe-Porte, cette tour doit son nom à la proximité de l'ancien prieuré Saint-Gengoulph aujourd'hui disparu. Edifiée vers 1537, c'est la dernière des quatre tours d'artillerie de la ville, commandée par le roi de France afin de protéger la frontière Est du royaume. Sa structure est plus simple que ses devancières et son originalité tient dans le fait qu'elle ne comporte aucune ouverture de tir en façade. Ce front aveugle forme un bouclier frontal demi cylindrique de 7,5 mètres d'épaisseur. A l'intérieur, l'unique salle voûtée comporte deux casemates de tir latérales qui servaient à flanquer les courtines. La puissance de feu de l'ouvrage était renforcée par la terrasse équipée d'embrasures. Le parapet de sa terrasse était percé sur la gauche et la droite pour placer les canons destinés à protéger les ouvrages défensifs voisins.En 1882, un pigeonnier militaire, au style néo-médiéval, fut aménagé sur la terrasse de la tour. Les pigeons voyageurs étaient utilisés comme moyen de communication entre les places fortes frontalières. Les messages étaient photographiés sur films spéciaux de 6 cm², agrandis et déchiffrés par projection. Ce moyen de transmission était d'une grande efficacité : en effet, un pigeon voyageur peut voler à la vitesse de 60 à 100 km /h et parcourir, par exemple le trajet Langres- Besançon en 80 minutes. Ce système a fonctionné jusqu'au début de la première guerre mondiale.Pour la petite histoire :En 1580, un inventaire d'artillerie nous apprend que cette tour était équipée : d'une pièce moyenne de campagne, de 2 fauconneaux sur affûts, de 2 arquebuses à croc.Mais en tout, ce sont plus de 130 armes à feu de tout calibre qui se trouvaient en permanence dans les ouvrages, sans compter l'artillerie entreposée dans les arsenaux. En 1567, on y trouve 16 canons, 23 arquebuses, plus de 6 tonnes de poudre et un millier de boulets.Ces armes n'ont pas été conservées ; dès la fin du XVIIe siècle, le pouvoir royal désarme la ville qui n'est plus sur les frontières. Au XVIIIe siècle, seules subsisteront des armes portatives et quelques canons périmés destinés à assurer la défense policière et non plus militaire de la cité.
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52200 LANGRES
kilomètre 2,41
latitude 47.8676
altitude 467 m
longitude 5.33221
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E

TOUR DU PETIT-SAULT OU DU MARCHE

Lieu historique
Cette tour d'artillerie en forme de U et aux flancs allongés était destinée à contrôler l'angle nord-ouest de l'enceinte et la route de Paris passant à ses pieds. Dotée d'énormes embrasures et de murs dont l'épaisseur atteint sept mètres, ses dispositions intérieures épousent la déclivité du terrain. Les deux salles aux voûtes puissantes sont reliées entre elles par un escalier monumental et supportent une vaste terrasse d'artillerie.Les parements extérieurs décorés de bossages et équipés de gargouilles viennent rehausser le relief et l'accroche esthétique de la tour. Profitant des travaux occasionnés par la construction d'un tel édifice, la Chambre de Ville obtint le creusement d'un puits public initialement pourvu d'une margelle.Naturellement défendue par des pentes abruptes, cette partie de l'enceinte ne requérait pas une telle surabondance de moyens. Composition particulièrement habile, impressionnante et surdimensionnée, cet ouvrage met en scène la vocation militaire de Langres au début du XVIe siècle.Pour la petite histoire :Le 1er août 1589, un affrontement opposa un corps d'armée royale (700 cavaliers et 1 000 fantassins) à une armée ligueuse de plus de 7 000 hommes. Après un violent accrochage d'une heure et demie et malgré leur supériorité numérique, les Ligueurs durent battre en retraite et abandonner l'espoir d'assiéger la ville restée fidèle au roi.Lors des épidémies de peste, les malades étaient le plus souvent conduits hors de la cité : beaucoup trouvaient refuge à Brevoines, au lieu-dit Saint-Sauveur, dans des cabanes de fortune incendiées après leur décès.
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52200 LANGRES
kilomètre 2,53
latitude 47.8671
altitude 463 m
longitude 5.3306
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F

MAISON DES LUMIERES DENIS DIDEROT

Art & Musées
Inaugurée le 5 octobre 2013, l'ambition de la Maison des Lumières est de présenter Diderot mais aussi ses précurseurs, le mouvement des Lumières auquel il a participé et sa postérité. L'objectif est d'amener le visiteur à construire sa propre perception du XVIIIe siècle. Le parcours muséographique s'organise autour de plus de 250 oeuvres originales (peintures, sculptures, lettres manuscrites, objets...) qui donnent à découvrir Diderot, son siècle et son oeuvre majeure, l'Encyclopédie. Quatre grands thèmes sont abordés :« De Denis à Diderot » en écho aux années de formation du philosophe,« Denis Diderot, homme des Lumières », autour des idées et découvertes du siècle,« Diderot et les arts » : les Salons et la critique d'art, le théâtre, la musique...« l'Encyclopédie »Le parcours commence par l'évocation du contexte langrois et parisien des premières années de Diderot, puis s'intéresse à la France du XVIIIe siècle pour prendre finalement une dimension internationale avec le voyage du philosophe en Europe et en Russie. L'évocation de l'Encyclopédie à la fin du parcours permet de donner l'importance qu'elle mérite à cette oeuvre qui occupa une trentaine d'années de la vie de Diderot, entre 1746 et 1776. Cette section permet d'aborder la fabrication matérielle de l'Encyclopédie, mais aussi son contenu à travers différents exemples de métiers décrits dans l'ouvrage (coutellerie, faïencerie...). Elle permet de rendre hommage aux quelque 200 auteurs qui ont collaboré à l'écriture des 35 volumes qui la composent avec les suppléments (21 volumes de textes, 12 de planches et 2 de tables).La Maison des Lumières Denis Diderot présente des oeuvres et des documents liés à Diderot et au XVIIIe siècle, issus des collections de la Ville de Langres. C'est donc à Langres et nulle part ailleurs que l'on pourra découvrir de véritables trésors.HOTEL VALTIER DE CHOISEUL DIT DU BREUIL DE SAINT-GERMAINMonument Historique - Fin du XVIe siècle.En 1576, Sébastien Valtier de Choiseul acquiert une vaste parcelle et y fait édifier un hôtel particulier. Le corps de logis pourvu d'une échauguette surplombant la place reçoit un soubassement en bossages. Le parti de la façade sur cour est symétrique : le décor est essentiellement concentré sur la porte qui reçoit une pléthore de thèmes maniéristes très en verve à la fin du XVIe siècle. Bossages piquetés ou en pointe de diamant, colonnettes enguirlandées, cornes et vases d'abondance, fronton cintré et mufles de lions contribuent à agrandir la porte aux dimensions modestes. Vers 1770, Philippe Profilet de Dardenay transforme l'aile perpendiculaire et la dote d'une nouvelle façade reprenant les proportions de l'aile Renaissance. Un avant-corps central est souligné par un léger décrochement, une porte-fenêtre, un oculus et un fronton. Le décor est complété par deux guirlandes de fleurs, deux bustes sur consoles et un médaillon en terre cuite représentant peut-être le propriétaire de l'époque. C'est à la même époque que l'hôtel reçoit son mur de clôture et son portail. Au XIXe siècle, la famille Du Breuil de Saint-Germain rajoute les lucarnes, provenant d'autres édifices de la Renaissance.
Informations complémentaires
1, place Pierre Burelle
52200 LANGRES
kilomètre 2,81
latitude 47.8664
altitude 469 m
longitude 5.33204
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G

PORTE DES TERREAUX OU PORTE NEUVE

Lieu historique
La construction de cette porte est due au Génie qui souhaitait éviter aux convois militaires la traversée du centre-ville. A cet effet, un boulevard de contournement – actuel boulevard De-Lattre – fut aménagé jusqu'à la porte des Moulins.Cette porte à double issue comportait un double pont-levis permettant le franchissement du fossé. De type « à la Poncelet », du nom de son inventeur, il manoeuvrait une lourde chaîne à maillons constituant le contrepoids. En relevant le tablier du pont, une longueur croissante de chaîne reposait au fond de la fosse et équilibrait ainsi les poids. Une partie de ces aménagements est encore visible.Le couronnement de mâchicoulis ajoute une note néo-médiévale à cet ouvrage.
Informations complémentaires

52200 LANGRES
kilomètre 3,38
latitude 47.8625
altitude 461 m
longitude 5.3306
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H

TOUR DE NAVARRE

Lieu historique
Cet ouvrage est situé sur un terrain, le champ de Navarre ; actuel camping, ayant appartenu aux comtes de Champagne, également rois de Navarre. Il s'agit de la tour d'artillerie la plus monumentale ; son diamètre de 28 mètres, sa hauteur de 20 mètres et sa vingtaine d'embrasures de tir réparties sur quatre niveaux en font un ouvrage hors du commun. Ses murs atteignant 7 mètres d'épaisseur protègent deux salles puissamment voûtées et casematées.L'artillerie de sa terrasse devait protéger le plateau en avant de la porte des Moulins. Quasiment achevée en 1515 après seulement quatre années de travaux, elle fut rehaussée de 2,5 mètres afin d'accroître la portée des canons installés sur sa terrasse. Cette transformation en cours de construction entraîna la pose d'un second niveau de gargouilles et la réalisation d'une nouvelle tour la tour d'Orval protégeant une rampe d'artillerie en spirale. Celle-ci pouvait acheminer les canons au sommet de la tour de Navarre à l'abri des tirs ennemis. En 1825, le Génie militaire transforma cette tour en poudrière. Une charpente conique fut alors construite afin de protéger les salles inférieures des infiltrations.Dans son écrin de pierre grandiose, ses salles voûtées et casematées, sa terrasse couverte d'une charpente monumentale, la Tour de Navarre accueille aujourd'hui un parcours de visite ludique et pédagogique pour petits et grands. Grâce à un audio-guide, aux écrans vidéo et aux bornes interactives, vous découvrirez cet ensemble défensif unique du XVIe siècle, inauguré par François 1er en 1521.Par des jeux de lumières, la tour s'anime pour vous conter les légendes de Langres, l'histoire de ses fortifications au fil des siècles et au travers de l'Encyclopédie de Denis Diderot.Un voyage insolite, au coeur d'une architecture inoubliable.Visite groupe : Toute l'année sur demande.Apprendre en s'amusant...Pour attiser la curiosité des plus jeunes, l'imposante Tour de Navarre se découvre à présent grâce à un jeu de piste. Suivant l'âge des enfants, pour les 6-9 ans ou les 9-12 ans, deux feuillets au choix proposent d'apprendre en s'amusant. Livret en main, les enfants accompagnés de leurs parents devront parcourir les différents niveaux de cette tour d'artillerie, pour résoudre les énigmes de Choupette la chouette et de Martin le diablotin. Et si ils ouvrent bien l'oeil, ils sauront dénicher parmi les blasons, chauve souris, acrobate et autres habitants de la Tour, ces étranges sculptures. Après le livret « Sherlock le petit détective » qui permet aux enfants de parcourir la ville à la recherche d'animaux mystérieux, la chasse au trésor se poursuit dans la cité forteresse !Feuillets au tarif de 0,5 € pour les enfants en famille.Pour la petite histoire :Le 9 juin 1643, le sieur Demongeot, garde de la tour de Navarre, fait tirer les canons de celle-ci à dix-huit reprises sur des ennemis s'étant aventurés près de la ville ; afin de parer à toute nouvelle éventualité, il demande de la poudre et des boulets car il a « employé tout ce qui estoit dans la dicte tour ».Le 30 juin 1809, Guillaume Guérinot obtient un bail de neuf ans pour établir dans cette tour une fabrique d'acide sulfurique et de sulfate de fer.Sous l'Ancien Régime, le champ de Navarre (actuel camping) accueillait le « jeu de l'Arquebuse ». Ce concours de tir était organisé par les « Chevaliers de l'Arquebuze », sorte de club regroupant les adeptes de cette pratique à caractère militaire.Ceux-ci se rendaient jusqu'au champ de Navarre « soubz les armes, tambour battant, enseigne déployée » ; la cible (un oiseau en métal) était exposée au bout d'un bâton au sommet de la tour d'Orval.Le vainqueur du concours (le premier qui abattait l'oiseau) était déclaré « roi de l'Arquebuze » ; abattre la cible trois années consécutives donnait droit au titre d' « empereur ». Ces titres honorifiques s'accompagnaient de privilèges non négligeables : exemptions de garde, d'octroi sur l'entrée des vins.
Informations complémentaires

52200 LANGRES
kilomètre 3,71
latitude 47.8602
altitude 455 m
longitude 5.32824
Voir la fiche du point d'intéret »
I

STATUE ET PLACE DIDEROT

Lieu historique
Langres, ville berceau du philosophe Denis Diderot Le Langrois le plus illustre est très certainement Denis Diderot, né en 1713 au n°9 de la place qui porte désormais son nom. Fils d’un maître coutelier renommé, il fit ses études au collège des Jésuites. Diderot grandit dans une famille de sept enfants, parmi lesquels Didier, futur chanoine ; Angélique, religieuse aux Ursulines et Denise, dite «sœurette», qui l’aidera à garder le lien avec le père et surtout avec le frère.Son père aurait souhaité qu’il rentre dans les ordres mais Denis ne suivra pas cette voie contrairement à son frère. À l’âge de 15 ans, il refuse la succession de son père et le siège canonial de son oncle, et part poursuivre ses études à Paris au lycée Louis-le-Grand. Lorsqu’il se détourne des ordres, son père lui coupe les vivres. Il est écrivain public et pratique différents métiers durant une quinzaine d’années. Pour vivre, il effectue des traductions de l’anglais vers le français. Auteur éclectique et prolixe, il va s'aventurer dans tous les genres : philosophie, roman, théâtre, critique d'art. Fustigeant l'intolérance et rejetant l'autorité de la morale traditionnelle, il luttera - avec d'autres - pour le triomphe de la Raison et l'universalité du bonheur humain.Son oeuvre magistrale et étonnamment moderne demeure l’Encyclopédie, véritable monument et victoire du savoir humain dont il sera maître d’oeuvre acharné durant plus de deux décennies (entre 1746 et 1766). Diderot et sa ville «Pour moi, je suis de mon pays» disait-il. Le Pays de Langres s’honore d’avoir vu naître cet homme qui prit place, avec Voltaire et Rousseau, parmi les figures emblématiques du Siècle des Lumières. Diderot ne reviendra dans sa ville natale qu’à 5 reprises. Trop petite pour lui, son ambition et son destin sont ailleurs. Auteur éclectique et prolixe, il va s’aventurer dans tous les genres : philosophie, roman, théâtre, critique d’art. Fustigeant l’intolérance, rejetant l’autorité de la morale traditionnelle, condamnant la torture, il luttera - avec d’autres - pour le triomphe de la raison et l’universalité du bonheur humain. Coeur ardent et esprit novateur, ses remarques sur Langres et les Langrois sont vives et contradictoires. Si, depuis la promenade de Blanchefontaine, ses yeux «errent sur le plus beau paysage du monde», il dit de ses compatriotes qu’ils « ont de l’esprit, de l’éducation, de la gaieté, de la vivacité et le parler traînant, ils ont des livres, ils lisent et ne produisent rien »… La place DiderotL'ancienne place Chambeau s'est longtemps adossée à la muraille du Bas-Empire. Avant le percement de l'actuelle rue Leclerc en 1612, l'ancien cardo gallo-romain – axe nord-sud ; actuelle rue Diderot – s'interrompait à cet endroit.En 1884, le centenaire de sa mort fut l'occasion de rebaptiser la place à son nom et de lui ériger une statue. Due à Frédéric Auguste Bartholdi, elle repose sur un socle énumérant les principaux collaborateurs du projet encyclopédique.DIDEROT en quelques dates :5 octobre 1713 : Naissance dans la maison de la place Chambeau, n° 9 de l’actuelle place Diderot. 1723 – 1728 : Études au collège des Jésuites. Denis est un brillant élève. 1728 : Diderot quitte Langres pour Paris où il poursuit ses études et s’y installe définitivement. Diderot reste très attaché à sa famille et à son pays natal, qui exerce sur lui une mystérieuse attraction. Il y revient plusieurs fois, notamment en 1759, après la mort de son père. En 1770, il séjourne à Bourbonne-les-Bains.1781 : Il offre à la Ville de Langres son buste en bronze, modelé par Houdon. 31 juillet 1784 : Mort de Diderot.DIDEROT, en quelques titres- L’Encyclopédie- Les Lettres à Sophie Volland- Les Pensées Philosophiques- La Lettre sur les Aveugles- Pensées sur l’interprétation de la nature- La Religieuse- Essais sur la peinture et Salons- Le Neveu de Rameau- Le Paradoxe sur le Comédien- Jacques le Fataliste
Informations complémentaires

52200 LANGRES
kilomètre 0,62
latitude 47.8629
altitude 473 m
longitude 5.33404
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