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AURIBEAU - Mourre Nègre, biodiversité en chemin

  • Mis à jour le 28/03/2025
  • Identifiant 2804756
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Parking
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Location
Transport
Garage / Réparation
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
04h - Difficile
distance
11,6 km
type parcours
altitude
1124 m 722 m 579 m -722 m
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Lieu de départ
Auribeau
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol

Photos & vidéos (10)

description

Une randonnée biologique et diversifiée ! Un patrimoine naturel en chemin d'une grande richesse qu'il faut observer, connaître et préserver...Gagner le fond du parking, gravir à droite les escaliers et déboucher sur la D48.1- Filer à gauche, emprunter la route sur 20 m et pénétrer dans le village par la rue du Château (PR local balisé en vert). Virer à droite en direction de la mairie et gagner la place de la Fontaine. Avancer à gauche, passer devant la fontaine lavoir et continuer à droite rue du Four. Passer devant l'église Saint-Paul et poursuivre rue de la Vieille Fontaine (PR local). Face au portail d'entrée du cimetière, filer tout droit et descendre le chemin revêtu.2- Au carrefour ''Aire Lucien Peysson'', dépasser l'entrée du parking et emprunter tout droit le chemin revêtu (PR). Dépasser une habitation et poursuivre la montée sur un chemin caillouteux.3- Ne pas rater le 1er croisement de sentier (point 685), afin de virer à gauche (PR). Emprunter le joli sentier en balcon et franchir deux épaules par une succession de montées et descentes. 4- Dans le travers, au pied d'une courte descente raide, bien franchir le 3ème vallon et poursuivre le sentier à flanc à gauche (PR) ; ne pas remonter à droite le sentier caillouteux et étroit du vallon des Trois Eves (sentier parcouru à la descente par les vététistes de la Grande Traversée de Vaucluse).5- Au carrefour "Marauvière", bifurquer à droite, franchir deux épingles et continuer l’ascension (PR). Atteindre un vague collet, poursuivre tout droit et continuer le chemin à flanc de coteau. Sortir de la forêt et déboucher sur la piste des crêtes. Virer à gauche et descendre 200 m.6- À la "Basse de Cabrières", monter sur la bosse à droite (balisages PR et variante GRP® peu évidents sur les zone de pelouses sommitale !). Basculer au sommet de la butte, rejoindre la piste DFCI et l’emprunter en face pour atteindre le pied de la bosse sommitale.7- À la citerne, gravir en face le sentier caillouteux qui grimpe sur le flanc nord de la butte et atteindre le Mourre Nègre (1125 m). Faire le tour du sommet (panorama) en laissant les antennes main droite. Passer sous la ligne électrique et partir nord-ouest sur le chemin à travers la pelouse sommitale (non balisé). Plonger dans le sous-bois et rejoindre la piste DFCI en contrebas.8- À la piste, ne pas plonger en face dans le vallon de Font Jean-de-Martin (raide et caillouteux), mais filer à gauche et prendre de suite à droite le chemin parallèle à la piste (PR et variante GRP®). Monter légèrement, dépasser le petit cabanon du Jas de Brémond et 30 m en contrebas, au carrefour ''Jas de Brémond'', poursuivre tout droit sur l'arrête. Emprunter un chemin caillouteux et déboucher un peu plus bas sur la piste DFCI. Poursuivre tout droit et progresser 500 m sur la piste (variante GRP®).9- Au col, au carrefour ''L'Amourralhadou'' (30 m à gauche citerne DFCI), quitter la piste et plonger à droite sur le versant nord (PR). Descendre le chemin caillouteux sur 130 m et dans le 1er virage, filer tout droit sur le sentier en sous bois (PR). Emprunter le très joli sentier en balcon descendant du Coteau de Bruny (vigilance, ce sentier est aussi fréquemment emprunté à la descente par les vététistes qui parcourent le circuit n°58 de l'espace VTT-FFC Provence Luberon Lure®).  800 m plus loin, franchir une épaule, dépasser le sentier qui débouche à droite et poursuivre tout droit. Descendre tranquillement, franchir deux grandes courbes et gagner un petite épaule en sous-bois. Là, ne pas poursuivre le sentier à gauche qui s'enfonce dans les buis, mais continuer sur le sentier à droite (PR). Franchir une section de marnes colorées (collantes et glissantes par temps de pluie ou en période de dégel), puis déboucher en contrebas sur la piste DFCI. 10- Poursuivre le sentier juste en face (PR). Descendre sur 130 m et au croisement de sentier, virer à gauche, traverser de nouveau la piste et descendre le sentier juste en face (PR). Déboucher une nouvelle fois sur la piste et s'avancer quelques mètres à gauche (PR).11- Au carrefour de chemins (cairn), entre la piste qui file à gauche et le PR qui descend à droite, grimper le petit sentier qui démarre pile en face, entre les genêts (PR local balisé en vert). Gravir une section empierrée et par les escaliers à droite, gagner la coursive  de la tour Saint-Pierre et le point de vue depuis le sommet du site castral. Ensuite, faire demi-tour, redescendre les escaliers, filer à droite et atteindre la chapelle Saint-Pierre légèrement en contrebas. Poursuivre à gauche et descendre le chemin en sous-bois. 12- Déboucher sur la piste (attention au câble en travers le chemin empêchant la circulation motorisée !). Emprunter la piste à droite et 80 m plus bas, ne pas rater à droite l'entrée du sentier de Saint-Pierre. Franchir le talus et suivre le sentier à gauche (PR local). Franchir deux lacets et déboucher en lisière de bois. Poursuivre à gauche et emprunter le chemin revêtu de la Rande. Longer les premières maisons d'Auribeau et au croisement avec la Route Jean Moulin, continuer tout droit rue Saint-Pierre et rejoindre le centre du village (PR local). A la place de la Fontaine, filer tout droit et 15 m après, bifurquer à droite et descendre la rue du Château. Déboucher sur la D48, virer à gauche et remonter le long de la chaussée. Revenir au point 1 à l'entrée du village puis, par les escaliers à droite, rejoindre le parking de départ. Itinéraire du réseau touristique départemental de randonnée de Vaucluse (PDIPR 84), agrémenté d'une section de PR local de la commune d'Auribeau.

Parking conseillé

Parking municipal situé en bord de D48, à l'entrée nord du village d'Auribeau.

Recommandations

Entre les points 2 et 4 : vigilance, section empruntée régulièrement par des VTT depuis les crêtes donc dans le sens de la descente ! (la Grande Traversée de Vaucluse passe par là...).Entre les points 6 et 8 : pelouses sensibles sur les crêtes, bien rester sur les chemins et sentiers.Entre les points 9 et 11 : vigilance, section empruntée régulièrement par des VTT depuis les crêtes donc dans le sens de la descente ! (le circuit n° 48 de l'espace VTT-FFC Provence Luberon Lure® passe là...).Avant le point 10 : courte section de sentier recouverte de marnes colorées qui peuvent être collantes et glissantes par temps de pluie ou en période de dégel.Au point 12 : attention au câble en travers le chemin empêchant la circulation motorisée ! (passage libre juste à droite).A l'arrivée, prudence à la circulation sur la D48 !ATTENTION ZONE PASTORALE de début juin à mi-juillet sur les crêtes et toute l'année à proximité du village : en présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Pour mémoire, consulter les bons réflexes à adopter face aux chiens de protection et regarder la vidéo sur les chiens des moutons sur le Parc naturel régional du Luberon.RISQUE INCENDIE : Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.

Accès routier

À 9 km au sud-est d'Apt par la D48.

Ambiance

« J’ai été heureuse de collaborer à l’Atlas de la Biodiversité Communale du village. Je suis née dans ces paysages, j’ai joué dans cette nature enfant, j’apprécie cet environnement. Le travail des hommes au cours des siècles pour façonner certains paysages agricoles ne doit pas s’arrêter. La nature reprend ses droits sur plusieurs sites du fait de la déprise agricole. Cela est dommage car la biodiversité est impactée.  D’un autre côté, certaines espèces reviennent… Que ce soient les vieilles familles ou les nouveaux arrivants, tous les habitants ont le devoir de préserver cet environnement qui leur est cher. C’est un bien commun en équilibre ! ». Cécile Mangeot, habitante d'Auribeau.

Arrivée

Parking municipal, entrée nord du village d'Auribeau

Départ

Parking municipal, entrée nord du village d'Auribeau

Points d'interêt (31)

A

La fontaine à double canon

Point d'intérêt naturel
Le village fleuri d'Auribeau se distingue par son caractère authentique et isolé, au cœur d’un écrin de verdure. Et pourtant, en Luberon, l’eau a toujours été une ressource rare et les habitants ont dû redoubler d’efforts pour répondre à leurs besoins ainsi qu'à ceux des bêtes et des cultures. Ainsi, puits, citernes, aiguiers, aqueducs ou encore fontaines jalonnent le pays. Depuis le Moyen Age, les familles habitants sur le territoire d’Auribeau ont toujours été peu nombreuses et relativement dispersées. L'activité agricole s’exerçait néanmoins sur une grande partie de ce terroir peu fertile, qualifié de “petit, motteux et maigre et sec” au XVIe s.. Sur la place principale du village, aux belles façades du XVIIIe s., se dresse fièrement la fontaine aux deux canons et son lavoir couvert.
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kilomètre 0,15
latitude 43.8366
altitude 593 m
longitude 5.45894
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B

Discrète Barbastelle

Point d'intérêt naturel
La Barbastelle d’Europe est par excellence une chauve-souris forestière, même si elle peut occuper également des gîtes rocheux ou humains à certains moments de son existence. Elle chasse ses proies, dont des petits papillons de nuit, le long de lisières arborées, sous les houppiers ou au-dessus des arbres. Elle gîte au sein de cavités ou autres décollements d’écorces. Ses gîtes sont difficiles à découvrir, mais les études acoustiques de l’ABC ont révélé sa présence dans la partie basse du versant forestier. 
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kilomètre 0,82
latitude 43.8319
altitude 607 m
longitude 5.46067
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C

Grand-Duc d'Europe

Point d'intérêt naturel
Le Grand-duc d'Europe, aves ses 1,80 m d'envergure, est le géant de la famille des oiseaux de proies nocturnes. Aussi grand qu'un aigle, il est encore bien représenté sur le territoire du Parc du Luberon (une soixantaine de couples). Il construit son aire dans des falaises escarpées, similaires à celles qui surplombent le sentier, où il se reproduit et élève ses jeunes de janvier à juin. Pour faire face à la disparition du lapin, il a adapté son alimentation pour se régaler de rongeurs, oiseaux, hérissons, reptiles, poissons...
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kilomètre 1,26
latitude 43.8292
altitude 689 m
longitude 5.46246
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D

Le chamois du Luberon

Point d'intérêt naturel
Le chamois, Rupicabra rupicabra, a refait son apparition depuis les années 70 dans de rares zones rocheuses du Grand Luberon. La population est estimée à près d’une centaine sur le territoire du Parc naturel régional du Luberon ! Contrairement aux idées reçues, il n’a pas été introduit mais il reconquiert un espace redevenu favorable qui était autrefois le sien, il y a quelques siècles voire millénaires. Il n’est pas rare de voir, en hiver, des mâles en rut se poursuivre sur les falaises escarpées, comme celles situées en contrebas du sentier.
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kilomètre 1,64
latitude 43.8285
altitude 720 m
longitude 5.46624
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E

L’Anthémis de Gérard

Point d'intérêt naturel
L’Anthémis de Gérard (Anthemis cretica subsp. gerardiana) est une plante de la famille des Astéracées. Il est possible de le distinguer des marguerites et des autres anthémis par son port en petit buisson et ses feuilles finement divisées et un peu charnues. Cette plante n’existe qu’en Provence, on appelle cela l'endémisme. Elle est présente ça-et-là à Auribeau, par exemple sur les talus rocailleux au bord de la piste montant au col d’Auribeau.
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kilomètre 1,71
latitude 43.828
altitude 721 m
longitude 5.4666
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F

Forêt ancienne et dendrotelmes

Point d'intérêt naturel
Les coteaux voisins abritent une belle forêt ancienne, véritable réservoir de biodiversité. Les vieux arbres servant de support ou de garde-manger à tout un cortège d'espèces de la faune et de la flore (lichens, insectes...). On y trouve également des dendrotelmes (dendro-arbre et telma-mare) ; ce sont des petites cavités naturelles plus ou moins ouvertes, sur et dans les arbres, susceptibles de se remplir d’eau de pluie. Ils sont indispensables pour la vie ou une partie du cycle de vie de certaines espèces animales, végétales et champignons inféodées. La conservation de cette forêt au sein d’un massif concerné par des programmes de coupes, participe à la gestion forestière durable et à une continuité de forêts matures à l’échelle du territoire du Parc naturel régional du Luberon.
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kilomètre 3,09
latitude 43.8269
altitude 848 m
longitude 5.47332
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G

La Bondrée apivore

Point d'intérêt naturel
La Bondrée apivore est un rapace migrateur présent en été pour sa reproduction sur notre territoire. Elle se nourrit principalement d’hyménoptères (guêpes, bourdons, abeilles sauvages…) qu’elle chasse sur les terrains découverts à proximité de son lieu de nidification forestier. Elle peut creuser jusqu’à 40 cm pour déterrer ses mets favoris : les larves ! Gare aux piqûres, pour cela la peau entourant son bec et ses yeux est protégée par de courtes plumes raides ressemblant à des écailles.
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kilomètre 3,95
latitude 43.8213
altitude 930 m
longitude 5.47986
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H

Moutons et berger, gardiens des crêtes !

Lieux d'intérêt divers
Vous verrez ici de début juin à mi-juillet, des moutons en pâture. Grâce à eux, la biodiversité exceptionnelle des crêtes se maintient. Sans pâturage, vous ne pourriez pas observer autant d’insectes, d’oiseaux et de fleurs de printemps. Les moutons favorisent par leur sélection des plantes rares et limitent la fermeture des pelouses par la forêt. Les éleveurs sont soutenus dans leur travail par le Parc naturel régional du Luberon, l’Office national des forêts et les pastoralistes.
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kilomètre 4,69
latitude 43.8175
altitude 1027 m
longitude 5.48052
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I

Pelouses sommitales multi-fonctions !

Point d'intérêt naturel
La ligne de crêtes du Grand Luberon est massive et arrondie, elle fait 200 à 300 m de large. Recouverte par une association végétale basse très particulière et rarissime, elle offre de nombreux intérêts écologique mais aussi paysager et esthétique : multiples couleurs propres à chaque saison et panorama grandiose. Ce véritable « petit alpage » à vocation pastorale joue également un rôle de pare-feu naturel majeur pour la protection des versants boisés du massif du Luberon !
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kilomètre 5,21
latitude 43.8164
altitude 1095 m
longitude 5.47494
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J

Mourre Nègre, sommet du Grand Luberon

Points de vue, panorama
Le Mourre Nègre, museau noir en provençal, culmine à 1 125 m et domine les massifs du Grand et du Petit Luberon. Au sommet se dévoile un splendide panorama à 360°. Côté nord, derrière le bassin d’Apt et les plateaux des Monts-de-Vaucluse, le Mont-Ventoux, la montagne de Lure et en arrière-plan les sommets enneigés du massif des Ecrins se distinguent. Côté sud, au-delà de la plaine de la Durance on peut observer la Sainte-Baume, la Sainte-Victoire, l’étang de Berre, la Camargue, les Alpilles…
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kilomètre 5,94
latitude 43.8153
altitude 1123 m
longitude 5.46766
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K

J'ai plusieurs millions d'années !

Point d'intérêt naturel
Le Luberon ne s’est pas fait en un jour, loin de là ! Sa naissance est liée à celle des Pyrénées, il y a environ 40 millions d'années. C'est aussi le cas des massifs provençaux des Alpilles, Ste-Victoire, Ste-Baume, etc. tous orientés est-ouest. Avec la formation des Alpes, il a connu, depuis 20 millions d'années, plusieurs épisodes de déformation conduisant à sa structure actuelle : un vaste pli en voûte (anticlinal) dissymétrique et chevauchant vers le sud.
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kilomètre 5,96
latitude 43.8151
altitude 1122 m
longitude 5.46768
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L

Gomphocère, commun mais rare

Point d'intérêt naturel
Le Gomphocère fauve-queue est à la fois une espèce commune et particulièrement rare ! Ce petit criquet passant facilement inaperçu est en effet, assez commun sur les crêtes du Grand-Luberon. Pour autant, ses populations sont disséminées dans certains massifs calcaires, entre la Provence et le nord de l’Espagne. Cette dispersion de ses effectifs au sein d’une aire mondiale très réduite fragilise son devenir et lui vaut d’être inscrit sur la liste rouge régionale, où il est évalué « En danger » d’extinction.
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kilomètre 6,02
latitude 43.8153
altitude 1119 m
longitude 5.46694
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M

Lignes électriques, menaces aériennes

Point d'intérêt naturel
Les lignes à haute et moyenne tension créent un réel danger pour les oiseaux en raison des collisions et électrocutions. Pour les grands oiseaux planeurs (aigles, vautours, cigognes), ces infrastructures représentent l’une des principales causes de mortalité d’origine humaine. Des solutions existent : l’enfouissement des lignes, la pose de balises améliorant la visibilité des câbles, le renouvellement des pylônes les plus dangereux, la création de perchoirs sur ceux-ci ou leur meilleure isolation.
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kilomètre 6,22
latitude 43.8168
altitude 1112 m
longitude 5.46647
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N

Attention, chenilles urticantes !

Point d'intérêt naturel
La chenille processionnaire du pin est la larve d'un papillon de nuit (le Thaumetopoea pityocampa) ne vivant que le temps de la reproduction ! Dangereuse pour l'Homme et certains animaux, elle l'est aussi pour la nature puisqu'elle peut provoquer des dégâts forestiers conséquent. Avec leurs poils à l'allure "piquant", ces chenilles sont facilement reconnaissables car elles se déplacent toujours les unes à la suite des autres, en ligne.
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kilomètre 6,73
latitude 43.8195
altitude 1007 m
longitude 5.46157
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O

Jas brémond, abri de berger

Lieux d'intérêt divers
En provençal, le jas désigne les grandes bergeries en pierres sèches (ou non) qui abritent bêtes et gens. Le mot provient du latin "jacium" : gîte, lieu où l'on se couche. En ancien occitan, il a très vite désigné le « parc où l’on faisait coucher les troupeaux de chèvres et de moutons dans les pâturages de montagne ». Actuellement, ce cabanon abrite les bergers lorsque leur troupeau est en alpage sur les crêtes du Luberon, en juin et juillet.
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kilomètre 7,01
latitude 43.8195
altitude 1003 m
longitude 5.45798
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P

Le Genêt de Villars, association rare

Point d'intérêt naturel
Les pelouses sèches et les garrigues sont reconnues pour leur formidable biodiversité, à la fois végétale et animale. Parmi les types de garrigues basses identifiées, l’une d’entre elles, dénommée “lande à Genêt de Villars” du nom d’un petit genêt prostré presque épineux, est bien développée sur ces crêtes et revêt un enjeu de conservation important car il s'agit d’une association végétale très localisée et vulnérable dans le bassin méditerranéen.
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kilomètre 7,39
latitude 43.8193
altitude 974 m
longitude 5.4535
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Q

Bel Apollon, où es-tu ?

Point d'intérêt naturel
Devenu papillon, l’Apollon n’est pas spécialement lié à des milieux rocheux. Sa chenille, en revanche, consomme diverses espèces d’orpins, plantes grasses très liées au substrat rocailleux, comme ici au col d'Auribeau (dénommé aussi l'Amourralhadou, la petite sacoche bandoulière contenant une ration de céréales pour l'âne bâté qui cheminait sur l'ancienne route du sel). Assez commun dans les Alpes, l’Apollon était encore cité jusqu’en 2018 dans le secteur d’Auribeau. Possible victime du changement climatique, il n’a pas été revu depuis, en dépit des recherches. Mais tout espoir n’est pas perdu : n’hésitez pas à partir à sa recherche, il ne peut être confondu avec sa taille et ses beaux ocelles rouges !
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kilomètre 7,85
latitude 43.8185
altitude 953 m
longitude 5.44827
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R

À flore de roche

Point d'intérêt naturel
La roche calcaire est omniprésente à Auribeau, sous la forme de rochers, cailloux, éboulis… qui contribuent au cycle de vie de nombreuses plantes et invertébrés. On trouve ainsi dans les éboulis des plantes spécialisées comme l'Ibéris des rochers, l’Epilobe à feuilles de romarin, la Laser de France ou encore le Pigamon des rochers. Avec un peu de patience vous y trouverez aussi le Saltique sanguinolent, petite araignée sauteuse, ou à l’abri d’une pierre le Grillon des jas… 
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kilomètre 8,72
latitude 43.8251
altitude 832 m
longitude 5.44547
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S

Biodiversité, tout est lié !

Point d'intérêt naturel
Aucune espèce ne peut vivre seule. Les espèces en relation avec leurs voisines modifient leur environnement qui, en retour, agit sur elles. Ainsi se développe une multitude de paysages dans lesquels vivent des communautés d’organismes qui forment des écosystèmes. Au final, tout est lié, comme les fibres d’un tissu aux motifs variés. Quand une fibre vient à céder, c’est tout le tissu qui est fragilisé. Les espèces forment des équipes qui sont solidaires ou en compétition, mais qui ne peuvent se passer les unes des autres.
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kilomètre 8,84
latitude 43.8256
altitude 821 m
longitude 5.44432
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T

Des couleurs sous les arbres

Point d'intérêt naturel
Sous l'abri des arbres, de nombreuses plantes trouvent les conditions idéales à leur développement. La forêt d'Auribeau en recèle quelques trésors : le Tabouret précoce, la Violette de Jordan, la Fritillaire en involucre... Certaines de ces espèces n’ont pas été revues depuis plus de trente ans, mais elles se cachent encore quelque part, à n’en pas douter. D'autres se rencontrent plus souvent, dès le début du printemps, avant que les arbres n'apportent leur ombrage : Anémone hépatique, Primevère officinale, Violette de Rivin...
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kilomètre 9,47
latitude 43.8293
altitude 755 m
longitude 5.448
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U

Le guil, plante toxique et médicinale

Point d'intérêt naturel
Le gui des feuillus (Viscum album album) est une plante parasite qui vit aux dépens d'un arbre hôte. Sa toxicité est liée à la présence de protéines. Son ingestion peut engendrer des diarrhées et des douleurs abdominales. Mais le gui, nanti de vertus extraordinaires dans la mythologie antique et germanique, fut célèbre jusqu'au XIXe s. pour guérir l'épilepsie. Aujourd'hui, ses préparations trouvent une indication dans l'hypertonie, l'hypotension, l'artériosclérose…
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kilomètre 9,71
latitude 43.8298
altitude 720 m
longitude 5.45079
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V

Castrum de Saint-Pierre d’Auribeau

Lieu historique
Le site castral de Saint-Pierre d’Auribeau est implanté sur un piton rocheux. Ce castrum, attesté dès 1004, est dit inhabité en 1333. La topographie d’ensemble correspond à un éperon barré. À l’extrémité orientale sont conservés les éléments monumentaux, fortification et église, tandis que vers l’ouest s’étendaient en éventail les habitats villageois, protégés semble-t-il par un fossé. De plan carré, la tour carrée est conservée sur près de 8 m d’élévation. La moitié supérieure ainsi que la porte d’accès ménagée à l’étage ont été l’objet d’amples restaurations récentes.
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kilomètre 10,02
latitude 43.8317
altitude 724 m
longitude 5.45196
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W

Chapelle Saint-Pierre d'Auribeau

Lieu historique
La chapelle Saint-Pierre était autrefois l’église du village d’Auribeau, implantée auprès d’elle sur le flanc de la  butte,  et  qui  fut  déserté  au  XIVe s.  La nef de deux travées se termine par une abside en hémicycle couverte en cul de-four. Le matériau est de belle qualité. La façade, le chœur et les chaînes d’angle sont en  moyen appareil. Sur la façade, à droite de l’entrée principale, une inscription rappelle sa dédicace, un 30 mai : III KL IVNII DED I/CACIO… L’église Saint-Pierre d’Auribeau est mentionnée en 1158 parmi les biens dont le pape Adrien IV confirmait la possession à l’évêque d’Apt. Entre la fortification et l’église, des fouilles archéologiques ont mis en lumière la présence d’un cimetière.
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kilomètre 10,05
latitude 43.8319
altitude 718 m
longitude 5.45186
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X

Vestiges reconquis

Lieu historique
En aval des fortifications et de la chapelle, on distingue encore très bien en bord de chemin les reliquats d’habitats, enclos et terrasses du site castral de Saint-Pierre d’Auribeau. Aujourd’hui les contours de l'éperon rocheux est recouvert d’une chênaie blanche assez dense qui apporte ombre, humidité et fraîcheur à l’ubac. Ainsi, la mousse forestière se régénère même après plusieurs mois sans apport d’eau, la vivace garance aux vertus multiples s’accroche un peu partout, le lierre grand pollinisateur et rare résistant au changement climatique pousse allègrement deux fois par an, le polypore ce champignon lignicole qui se nourrit de bois, larmoie sur les arbres affaiblis, et le lamier pourpre aux jeunes têtes fleuries  consommables trône entre les pierres... Ce cortège de plantes est assez courant sur les vallons et contreforts de la face nord du Grand Luberon.
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kilomètre 10,21
latitude 43.8321
altitude 705 m
longitude 5.4508
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Y

Eau furtive et précieuse

Point d'intérêt naturel
L’eau est un élément particulièrement rare et peu visible dans le paysage auribellien. Il faut dire que l’ensemble de la commune repose sur un socle calcaire fracturé et fissuré. Les eaux de pluie s’infiltrent immédiatement dans les profondeurs du sous-sol et profitent très parcimonieusement aux êtres vivants en surface. A bien y regarder, comme ici le long de ce banc rocailleux, de nombreux petits réceptacles ou zones de suintement disséminés ça-et-là, accueillent malgré tout mais pour un temps seulement, les eaux de ruissellement essentielles à de nombreuses espèces...
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kilomètre 10,45
latitude 43.8338
altitude 668 m
longitude 5.45201
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Z

Alouette, gentille alouette...

Point d'intérêt naturel
L’Alouette des champs est un passereau bien connu qui peuple traditionnellement les espaces bien dégagés de la campagne. Ses proies préférées, les insectes, étant en déclin, ses populations sont également en déclin. À Auribeau, comme sur le reste des crêtes du Grand Luberon, elle est encore présente en petites colonies. Vous ne manquerez pas de l’entendre, bien avant de la voir, au printemps, lorsqu’elle égaye l’atmosphère de son chant aigu, rapide et prolongé pendant de longues minutes.
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kilomètre 10,67
latitude 43.8341
altitude 620 m
longitude 5.45394
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Pie-grièche, entre champ et haie

Point d'intérêt naturel
La Pie-grièche écorcheur est un insectivore peu commun, qui ne dédaigne pas s’attaquer également à de petits vertébrés. Elle caractérise les paysages ruraux semi-ouverts, comme à Auribeau, parcelles séparées par des haies arbustives aux buissons épineux. Elle utilise ces fourrés pour y construire son nid, et les épines des arbustes pour y empaler les insectes en prévision de repas futurs. Observée en 1991, elle a été revue en 2024 à Saignon, où elle vient certainement chasser.
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kilomètre 10,75
latitude 43.8346
altitude 610 m
longitude 5.45452
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Les résistantes messicoles

Point d'intérêt naturel
Parmi les plantes des milieux agricoles, les plantes dites  messicoles, c’est-à-dire étroitement associées aux cultures annuelles de céréales, constituent un cortège aujourd’hui en voie d’extinction au niveau national. Le Luberon résiste plutôt bien à cette disparition, sans l’enrayer pour autant. Certaines plantes messicoles remarquables subsistent encore à Auribeau, comme la Renoncule des champs, la Vachère, le Gaillet à trois cornes, le Bifora rayonnant ou le Glaieul d'Italie.
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kilomètre 10,82
latitude 43.8349
altitude 603 m
longitude 5.45534
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La nature est partout...

Point d'intérêt naturel
Discrètes et courageuses, les plantes sauvages ou spontanées, trouvent avec mérite le moyen de s'installer dans les rues du village, là où on ne les attend pas : entre murs et trottoirs, entre les pavés, dans les fissures d'un mur, les contremarches d’un escalier, ou au pied d'un arbre. Loin d’être des ‘’mauvaises herbes’’, ces individus isolés permettent aux insectes, escargots et oiseaux de se nourrir, tout en leur offrant le gîte et un endroit pour se reproduire. Ces plantes maintiennent également un peu de fraîcheur matinale en période estivale.
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kilomètre 11,20
latitude 43.8367
altitude 590 m
longitude 5.45919
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Auribeau, lauréat de l'ABC !

Autre
Niché dans un écrin de verdure, au pied des contreforts nord du Grand Luberon, Auribeau est un petit village authentiquement rural. Auribeau, tout comme Lauris, Puget-sur-Durance, Viens et Volx, sont les cinq premières communes du territoire qui, avec le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires, sont lauréats de l’appel à projets ''Atlas de la biodiversité communale'' lancé par l’Office français de la biodiversité en 2023. Un atlas de la biodiversité est une démarche qui permet à une collectivité de connaître, préserver et valoriser son patrimoine naturel avec la participation des habitants et acteurs locaux. Il recense des milieux et espèces présents sur un territoire donné et permet de cartographier les enjeux de biodiversité à l’échelle de ce territoire.
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kilomètre 11,43
latitude 43.8371
altitude 588 m
longitude 5.45848
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Arboretum et plantes nectarifères

Point d'intérêt naturel
Juste en contrebas de la chaussée, la commune d'Auribeau s'est lancée dans un projet de création d'un petit arboretum de collection. Sans espèces rares, il regroupe plutôt des essences rustiques sous notre climat ; feuillus, résineux, genévriers, fruitiers et autres. Mais aussi des plantes nectarifères ; érable champêtre, framboisier, vigne vierge, amandier, pissenlit, sauge, thym... Ces plantes favorisent la vie des insectes pollinisateurs et jouent un rôle crucial dans l'écosystème. Cet ensemble constitue un foyer pour une abondante activité biologique, offrant abri, nourriture et habitat à un large éventail d'espèces végétales et animales.
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kilomètre 11,26
latitude 43.8368
altitude 581 m
longitude 5.45964
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