Vos plus belles randonnées 

 

 

BUIS-LES-BARONNIES - GRP® Tour des Baronnies provençales en 13 jours

  • Mis à jour le 25/07/2025
  • Identifiant 2951133
Placement du signalement : Annuler   Terminer
Sélectionner le fond de carte
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES
CARTES IGN MULTI-ECHELLES
TOP 25 IGN
CARTES DES PENTES
PARCELLES CADASTRALES
CARTES OACI
CARTES 1950 IGN
CARTE DE L’ETAT-MAJOR (1820-1866)
Open Street Map
Afficher les points d'intérêt à proximité
Hébergements
Camping
Relais château
Gîte/chambre d'hôtes
Village vacances
Hôtel
Hébergements divers
Auberge de jeunesse
Refuge
Informations
Départ
Autres informations
Etape, fanion
Infos tourisme / Office de tourisme
Arrivée
Point de rencontre
Lieux d'intérêts
Col
Histoires et légendes
Parcs et jardins
Patrimoine Mondial de l'Unesco
Point Shopping
Art & Musées
Lac / Etendue d'eau
Lieux de mémoire
Parc animalier, Zoo
Points de vue, panorama
Patrimoine religieux
Château
Eglise, Abbaye, monastère
Lieu historique
Parc d'attractions
Point d'intérêt naturel
Lieux d'intérêt divers
Chute d'eau
Gorge
Monument & architecture
Patrimoine industriel
Réserve naturelle
Zone de pratique
Producteurs
Alcool
Ferme bio
Artisans
Poisson
Boulangerie / Pâtisserie
Produit de la ferme
Dégustation
Viande et charcuterie
Restauration
Restaurants / Brasserie
Tables d'hôtes
Cafés, Bars
Fast-Food
Pique-Nique
Services et Commerces
Parking
Commerces
Location
Transport
Garage / Réparation
Banques / Distributeurs
Revendeur cartes IGN
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
312h05 - Difficile
distance
225,7 km
type parcours
altitude
1517 m 10920 m 355 m -10917 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
Buis-les-baronnies
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol

Photos & vidéos (9)

description

Explorez les Baronnies provençales lors d’un voyage inoubliable entre crêtes panoramiques, paysages naturels et pratiques agricoles traditionnelles, le tout sous le soleil du Sud !Partant de Buis-les-Baronnies, capitale du tilleul, l’itinéraire s’élance vers le sud, en direction du rocher de Sabouillon et de la Montagne de la Nible, jusqu’à Brantes, tout proche du Mont Ventoux. Il poursuit ensuite plein est vers Savoillan, avant de remonter vers le nord par les crêtes sauvages de la Montagne de la Bohémienne et de la Montagne des Tunes.Le parcours traverse les villages perchés du Poët-en-Percip et de Saint-Auban-sur-l’Ouvèze, nichés dans la haute vallée du même nom. Cap ensuite à l’est, par le Serre de Rioms et la Montagne de Bouvrège, jusqu’à Izon-la-Bruisse, dominé par le Rocher du Village.On atteint ensuite le Col Saint-Jean, puis les crêtes de la Montagne de Chabre, qui offrent de vastes panoramas sur la vallée du Buëch et les Écrins. Le sentier rejoint ensuite le Col Saint-Ange, avant de remonter vers le nord en passant par Orpierre, Le Suillet et le Col de Garde, jusqu’à Trescléoux.L’itinéraire continue vers Montclus par le Rocher de Beaumont, les crêtes de l’Eyglière et le Col de Saumane, puis longe le Rocher de Jardanne, au-dessus de Serres. Après Sigottier, le tracé repart à l’ouest en direction de Montmorin dans la vallée de l’Oule, en suivant les pentes du Duffre, jusqu’à Rosans, par le Col des Pins et la Montagne de l’Archier.Il se poursuit vers l’ouest en direction de Verclause et Rémuzat, par le Col de Staton, en contrebas de la Montagne des Gravières. Il atteint ensuite Villeperdrix, puis Sahune, en traversant la Montagne d’Angèle et celle du Marcel. Enfin, il descend vers Sainte-Jalle, puis Arpavon dans la vallée de l’Ennuyé, avant de rejoindre Buis-les-Baronnies par Rochebrune et les cols de Linceuil et de Milmandre.VARIANTES >> Il est possible d'effectuer uniquement le tour drômois ou haut-alpin :BUIS-LES-BARONNIES - Sur le GRP® Tour des Baronnies provençales, variante drômoise en 8 joursSERRES - Sur le GRP® Tour des Baronnies provençales, variante haut-alpine en 8 joursItinéraire du réseau de randonnée géré conjointement par la FFRandonnée Drôme et Hautes-Alpes, en partenariat avec le Parc naturel régional des Baronnies provençales. Le balisage est assuré par les bénévoles des clubs locaux affiliés à la FFRandonnée.

Parking conseillé

Parking des Platanes, Buis-les-Baronnies

Recommandations

TRANQUILLITÉ DES LIEUX : je respecte le calme du lieu où je me promène. J'évite de crier ou d'utiliser des appareils sonores (radio, enceinte…), par respect pour les autres usagers et pour la faune, particulièrement vulnérable en période de reproduction ou d’hivernage.PLANTES SAUVAGES : je m’abstiens de cueillir les fleurs et les plantes rencontrées sur le chemin. Certaines sont protégées, et toutes participent à la richesse de la biodiversité locale.PROPRIÉTÉS PRIVÉES : je reste sur le bon tracé, ne cueille rien (lavande, fruits, etc.), ne pénètre pas dans les cultures et fais preuve de courtoisie envers les habitants et les agriculteurs.COURS D’EAU : j’évite de randonner dans le lit des rivières. Le piétinement perturbe les espèces aquatiques comme les poissons, libellules ou crustacés. Je privilégie les berges pour préserver leur habitat.PÉRIODE ESTIVALE : une partie de l’itinéraire est exposée au soleil. En été, je prévois une quantité suffisante d’eau, un chapeau, de la crème solaire et je privilégie un départ matinal pour éviter les fortes chaleurs.ZONE PASTORALE : en présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Pour mémoire, consulter les bons réflexes à adopter face aux chiens de protection et regarder la vidéo sur les chiens des moutons.RISQUE INCENDIE : le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.

Accès routier

À 30 km au sud-est de Nyons, par les D538 et D5. À 26 km au sud de Sahune, par les D94 et D108.

Ambiance

« Ce GRP®, c’est un vrai voyage à travers les Baronnies. Entre les crêtes de Chabre, les marnes bleutées du Rosanais, les petits villages perchés ou les passages au pied du Ventoux… chaque portion a son ambiance. On sent vraiment le lien entre paysages, élevage et patrimoine. C’est exigeant, mais super riche en découvertes et dépaysant ! ». Pauline Amberg, stagiaire au Parc naturel régional des Baronnies provençales.

Arrivée

Place du Marché, Buis-les-Baronnies

Départ

Place du Marché, Buis-les-Baronnies

Points d'interêt (102)

A

Le réveil de l'Ouvèze

Point d'intérêt naturel
D’une longueur de près de 100 km, l’Ouvèze prend sa source dans la montagne de Chamouse, à Montauban-sur-l’Ouvèze, et conflue avec le Rhône. Le 22 septembre 1992, son bassin versant a été le théâtre d’une inondation dramatique. En une seule journée, plus de 60 milliards de litres d’eau sont tombés. En amont de Vaison-la-Romaine, les rivières se sont gorgées d’eau avant de déferler sur le village. Cette crue a causé la mort de 42 personnes et des dégâts estimés à plus de 150 millions d’euros.
Informations complémentaires


kilomètre 0,19
latitude 44.2758
altitude 367 m
longitude 5.27661
Voir la fiche du point d'intéret »
B

À la conquête du Saint-Julien

Point d'intérêt naturel
Le nom de ce rocher vient d’une chapelle Saint-Julien autrefois aménagée dans une anfractuosité de la face sud. Il s’agit d’une grande lame calcaire haute de 125 m. Les premiers ascensionnistes, Auguste Ferrière et Maurice Donjon, y ont gravi une voie en 1946. Depuis, plus de 120 itinéraires ont été ouverts, avec des niveaux de difficulté variés. Le Club Alpin Français de Lyon a largement contribué à son équipement entre les années 1950 et 1980. Une fois au sommet de l’arête, un panorama à 360° s’offre au regard.
Informations complémentaires


kilomètre 0,90
latitude 44.2738
altitude 443 m
longitude 5.28325
Voir la fiche du point d'intéret »
C

Un village gardé par les blocs

Lieu historique
Le village de La Roche-sur-le-Buis s’est établi au milieu de gros blocs rocheux issus de la montagne de Chevalet, qui le domine. Ce relief constituait autrefois un point stratégique de contrôle sur une ancienne voie reliant Buis-les-Baronnies à Mévouillon. Au XIe s., le village était ceinturé d’un rempart flanqué de tours, muni de créneaux, de fossés, et protégé par deux portes dotées de herses. Aujourd’hui, il subsiste quelques pans de muraille, ainsi que le donjon et les ruines du château surplombant le village.
Informations complémentaires


kilomètre 3,24
latitude 44.2671
altitude 751 m
longitude 5.29984
Voir la fiche du point d'intéret »
D

Col de Font-Combran

Points de vue, panorama
Culminant à 1036 m d’altitude, ce col est le dernier de l’itinérance. Situé à l’est de la Nible, il offre une vue imprenable sur les montagnes bordant la vallée de l’Ouvèze à l’ouest. Depuis le col, on aperçoit notamment la montagne de la Loube et le Grand Ferrand au nord. Au sud-ouest, se dresse la montagne de Bluye, et juste derrière, toujours bien présente, la silhouette du Mont Ventoux semble nous surveiller.
Informations complémentaires


kilomètre 8,33
latitude 44.238
altitude 1034 m
longitude 5.33495
Voir la fiche du point d'intéret »
E

Chapelle Saint-Roch

Lieu historique
Propriété communale aujourd’hui, cette chapelle a été bâtie en 1833 à l’initiative de six habitants du hameau des Girards, qui souhaitaient disposer d’un lieu de culte proche de leur domicile. À l’époque, ce hameau comptait plus de 100 habitants, formant la partie la plus peuplée du village. La chapelle est dédiée à Saint Roch, moine franciscain du XIVe s., réputé pour avoir guéri de nombreuses personnes atteintes de la peste. Elle a fait l’objet d’importantes réparations aux XIXe et XXe s.
Informations complémentaires


kilomètre 10,38
latitude 44.2336
altitude 686 m
longitude 5.32198
Voir la fiche du point d'intéret »
F

Village de Plaisians

Lieu historique
L’unique route d’accès à ce village perché à flanc de montagne passe par la Clue de Plaisians, un véritable couloir naturel d’environ trente mètres de long, une cinquantaine de mètres de haut et seulement trois à quatre mètres de large au point le plus étroit. Au XVIIe s., un prieuré et un fort furent édifiés à l’entrée de cette clue pour surveiller les passages. Plaisians, appelé Plazianum en latin, peut signifier "parc", "enclos" ou encore "lieu de plaisance". C’est un endroit idéal pour les amateurs de calme et de tranquillité.
Informations complémentaires


kilomètre 10,67
latitude 44.2318
altitude 656 m
longitude 5.32392
Voir la fiche du point d'intéret »
G

Spartier à tiges de jonc ou Genêt d'Espagne

Point d'intérêt naturel
Ce genêt est un arbrisseau de la famille des Fabaceae, pouvant atteindre 1 à 3 m de hauteur. À l’extrémité de ses tiges apparaissent, du printemps à l’été, de belles fleurs jaunes et odorantes. Cette espèce est connue pour ses propriétés médicinales, notamment diurétiques et anti-inflammatoires. Elle peut aussi être utilisée comme fourrage ou dans le textile. Mais attention : ce genêt est très toxique !
Informations complémentaires


kilomètre 12,49
latitude 44.2205
altitude 705 m
longitude 5.33373
Voir la fiche du point d'intéret »
H

Cèdre de l'Atlas

Point d'intérêt naturel
Le Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) est un conifère originaire des montagnes de l’Atlas, en Afrique du Nord. Il a été introduit dans le sud de la France dès 1860 pour participer aux reboisements. Facilement reconnaissable à ses longues branches tombantes et à ses aiguilles aux reflets bleutés, il ne passe pas inaperçu. Une légende raconte qu’il symbolise l’immortalité : le parfum de son bois, qui éloignait insectes et vers des tombeaux, lui aurait valu le surnom de "vie des morts".
Informations complémentaires


kilomètre 13,69
latitude 44.2117
altitude 655 m
longitude 5.33798
Voir la fiche du point d'intéret »
I

Evernia prunastri

Point d'intérêt naturel
L’Evernia prunastri est une espèce de lichen. Pour rappel, les lichens résultent d’une symbiose entre un champignon et une algue. Ils poussent sur d’autres plantes sans jamais les parasiter. Très sensibles à la pollution, ce sont de précieux indicateurs de la qualité de l’air. L’Evernia est particulièrement commune dans les zones humides, ventées et bien exposées à la lumière. Dans l’Égypte antique, on s’en servait pour parfumer le pain ou en faciliter la levée. Aujourd’hui, elle est utilisée en parfumerie, pour les teintures naturelles, et en médecine traditionnelle, notamment contre les troubles respiratoires et intestinaux.
Informations complémentaires


kilomètre 14,98
latitude 44.2041
altitude 678 m
longitude 5.33696
Voir la fiche du point d'intéret »
J

Face au Mont Ventoux

Points de vue, panorama
Avec ses 1909 m d’altitude et sa silhouette imposante, le Mont Ventoux domine le sud-ouest du massif des Baronnies provençales. Il marque la frontière naturelle entre la Drôme et le Vaucluse. Son nom viendrait du latin "vin" ("hauteur") et "tur" ("distance"), soit "la montagne que l’on voit de loin". La première ascension connue remonterait à 1336, par le poète Pétrarque. Aujourd’hui, d’anciennes drailles tracées par les bergers servent de sentiers de randonnée, notamment pour les itinéraires de GR®.
Informations complémentaires


kilomètre 18,23
latitude 44.1955
altitude 830 m
longitude 5.35607
Voir la fiche du point d'intéret »
K

Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

Point d'intérêt naturel
L’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) est une orchidée présente principalement en Europe centrale et méridionale. Elle affectionne les sols calcaires, les pelouses et les prairies sèches bien exposées au soleil. Son nom vient de la forme pyramidale de son inflorescence : les fleurs s’épanouissent en effet de bas en haut, entre mai et juillet. Cette plante mesure entre 20 et 50 cm. Elle possède des feuilles vertes en forme de fer de lance, et ses petites fleurs, largement ouvertes, vont du rose clair au rose violacé.
Informations complémentaires


kilomètre 21,05
latitude 44.1854
altitude 597 m
longitude 5.37006
Voir la fiche du point d'intéret »
L

Aphyllante de Montpellier

Point d'intérêt naturel
L’Aphyllante de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis), aussi appelée Barjavou, est une plante typique de la garrigue méditerranéenne. Son nom grec signifie littéralement "fleur sans feuille" ("a" = "privatif", "phyllon" = "feuille", "anthos" = "fleur"), ce qui reflète bien son apparence : de nombreuses tiges dressées en touffes, au sommet desquelles s’épanouissent des fleurs bleues, de mai à août.Malgré l’absence apparente de feuilles, cette plante est une ressource précieuse pour le pâturage, très appréciée des troupeaux ovins, notamment en hiver.
Informations complémentaires


kilomètre 21,49
latitude 44.184
altitude 525 m
longitude 5.37517
Voir la fiche du point d'intéret »
M

La terre noire des Baronnies provençales

Point d'intérêt naturel
Les marnes sculptent le paysage en dunes de roches souples aux pentes arides. Témoins du Crétacé inférieur, il y a environ 135 millions d’années, ces marnes du Valanginien sont principalement composées de calcaire, sable et argile, ce qui leur donne un aspect friable quand elles sont sèches. Teintées de gris ou de jaune, elles rappellent une époque où l’océan recouvrait les Baronnies provençales, alors une vaste fosse marine appelée bassin Vocontien.
Informations complémentaires


kilomètre 27,03
latitude 44.2065
altitude 710 m
longitude 5.4032
Voir la fiche du point d'intéret »
N

Mur en pierre sèche

Autre
Les murs en pierre sèche sont construits selon une technique ancestrale qui consiste à assembler des moellons ou blocs de pierre sans utiliser de mortier. Le matériau, généralement prélevé sur place, est exclusivement local. Ces constructions servaient à de nombreux usages : murs extérieurs, abris ruraux, terrasses agricoles (restanques), tours de guet, etc. Ce savoir-faire, aujourd’hui reconnu pour sa valeur patrimoniale, est inscrit depuis 2010 à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français, dans le but d’être préservé et transmis.
Informations complémentaires


kilomètre 29,53
latitude 44.215
altitude 829 m
longitude 5.39521
Voir la fiche du point d'intéret »
O

Sauge des prés

Point d'intérêt naturel
Autre Plante à Parfum, Aromatique et Médicinale (PPAM), la sauge des prés (Salvia pratensis) appartient également à la famille des Lamiacées. Elle pousse surtout dans les prairies calcaires du pourtour méditerranéen. Sa floraison, de juin à août, présente des fleurs allant du bleu foncé au violet. Cette plante possède des propriétés médicinales, notamment digestives et antispasmodiques (contre les spasmes musculaires). Avant l’avènement des aérosols contre l’asthme, elle était parfois fumée par les asthmatiques.
Informations complémentaires


kilomètre 31,95
latitude 44.2335
altitude 965 m
longitude 5.39502
Voir la fiche du point d'intéret »
P

Les Tilleuls des Baronnies

Point d'intérêt naturel
La culture du tilleul occupe une place importante dans les Baronnies provençales. Bien que la production ait décliné à partir des années 1980, la cueillette et la valorisation de cette plante se poursuivent. Le tilleul est réputé pour son arôme et ses nombreuses propriétés médicinales : fébrifuge (combat et fait baisser la fièvre), diaphorétique (favorise la transpiration), calmant et antispasmodique. Sa fleur se récolte entre la mi-juin et la mi-juillet. De plus, son ombre, plus fraîche que celle de nombreuses autres essences, offre un refuge idéal contre le soleil.
Informations complémentaires


kilomètre 35,35
latitude 44.2518
altitude 964 m
longitude 5.3955
Voir la fiche du point d'intéret »
Q

Poët-en-Percip

Lieu historique
Le Poët-en-Percip doit son nom à sa situation géographique : "poët" vient d’une déformation du latin podium, signifiant "monticule". Le second élément, "en-Percip", rend hommage à sa première seigneuresse, Domina Percipia, à l’origine de la dynastie des Mévouillon. C’est en 1266, en son honneur, que le village prit le nom de Poët-en-Percip. Autrefois, ce village perché constituait une étape sur l’ancienne voie reliant Le Buis (anciennement Buis-les-Baronnies) aux terres plus hautes. Aujourd’hui, une seule route y mène, préservant ainsi la quiétude du lieu.
Informations complémentaires


kilomètre 35,76
latitude 44.2542
altitude 1023 m
longitude 5.39327
Voir la fiche du point d'intéret »
R

D'est en ouest

Points de vue, panorama
La Montagne des Tunes, perchée au-dessus du Poët-en-Percip, offre un superbe panorama sur le village et son église dédiée à Saint-Simon. Derrière elle, la Montagne de Banne domine le paysage. Plus à l’ouest, la Montagne de la Nible et le Rocher de Savouillon surplombent Buis-les-Baronnies, nichée dans la vallée de l’Ouvèze. Au sud, la Montagne de la Bohémienne se dessine, accompagnée des marnes bleutées qui surplombent le village d’Aulan, apportant une belle diversité au paysage vallonné.
Informations complémentaires


kilomètre 37,29
latitude 44.2601
altitude 1229 m
longitude 5.39753
Voir la fiche du point d'intéret »
S

Le soleil des rocailles

Point d'intérêt naturel
Le Cytise à feuilles sessiles (Cytisophyllum sessilifolium) est un arbuste méditerranéen, présent dans le sud-est de la France, qui se distingue par ses petites feuilles directement attachées à la tige d'où le terme "sessiles". Au printemps, ses grappes de fleurs jaunes éclatantes, riches en nectar, attirent de nombreux pollinisateurs. Adapté aux sols pauvres et secs, il joue un rôle important dans la stabilisation des sols et la biodiversité locale.
Informations complémentaires


kilomètre 39,69
latitude 44.2725
altitude 872 m
longitude 5.40794
Voir la fiche du point d'intéret »
T

Un décor spectaculaire

Points de vue, panorama
Le Pas de Bouvrège offre un panorama hors norme sur les montagnes et vallées environnantes. Au nord,  celles de l’Ennuyée et de l’Ouvèze, suivies par la vallée de l’Eygues ; au sud, les vallées de la Méouge, du Toulourenc et du Jabron. Ce lieu offre une vue remarquable sur l'ancien fort de Mévouillon au sud-ouest, avec en arrière-plan la Montagne du Duc. Plus à l’ouest, la Montagne de Bouvrège se dresse, dominée par le Mont Ventoux. Au nord-est, le pic de la Montagne de Chabre se dessine à l’horizon.
Informations complémentaires


kilomètre 51,35
latitude 44.252
altitude 1067 m
longitude 5.49698
Voir la fiche du point d'intéret »
U

Le berceau des Baronnies provençales

Lieu historique
En contrebas, le fort de Mévouillon domine le paysage, perché sur un promontoire rocheux. Autrefois surmonté d’une forteresse, il surplombe le village de Mévouillon, berceau des Baronnies provençales. Le site fut occupé de la Préhistoire jusqu’au XVIIe s. Dès l’An Mil, la seigneurie de Mévouillon prend le contrôle de la région et l’administre pendant trois siècles. Convoité au XVIe s., le fort devient un enjeu des conflits religieux, jusqu’à sa destruction partielle sous Richelieu en 1640, puis sa démolition complète en 1684.
Informations complémentaires


kilomètre 51,54
latitude 44.2516
altitude 1042 m
longitude 5.49913
Voir la fiche du point d'intéret »
V

Terre de parapente

Autre
Dans les Baronnies provençales, le parapente est une activité phare qui attire les passionnés, amateurs et professionnels. À Mévouillon, le site est réputé, et  les décollages s’enchaînent au-dessus des vallées, des crêtes et des cultures de lavande. L'occasion de découvrir les richesses de cette région sous un autre angle ! De nombreux clubs sont implantés sur le territoire, comme à Mévouillon en contrebas.
Informations complémentaires


kilomètre 51,75
latitude 44.2514
altitude 1016 m
longitude 5.50186
Voir la fiche du point d'intéret »
W

Le relief majestueux des Baronnies provençales

Points de vue, panorama
La montagne de Chamouse, qui culmine à 1531 m d’altitude, est l’un des reliefs emblématiques des Baronnies. Elle constitue le point culminant d’un vaste bassin synclinal orienté est-ouest, où s’écoule l’Ouvèze. Ce large espace de pâturage, aux pelouses sèches et rocailleuses, abrite une biodiversité remarquable. On y observe notamment le Merle de roche, espèce typique de ces milieux ouverts, ainsi que la Fritillaire du Dauphiné (Fritillaria tubiformis), plante rare mais bien présente ici, bien qu’elle ne pousse que dans une petite partie du sud-est de la France.
Informations complémentaires


kilomètre 55,96
latitude 44.2561
altitude 1376 m
longitude 5.55225
Voir la fiche du point d'intéret »
X

Un lieu chargé d'histoire

Lieu historique
Ce lieu abritait autrefois une bergerie appelée La Forestière. Initialement installé à Verclause, le maquis Ventoux s’y replie dès novembre 1943, pensant y trouver un refuge sûr. Mais le 22 février 1944, le camp est pris pour cible par la division Brandebourg, composée d'Allemands et d’environ 300 Français enrôlés dans l’armée allemande. Soixante assaillants, dont quatre infiltrés, attaquent alors Izon-la-Bruisse en contrebas. Face à l’approche des rafales, le camp de la Forestière est évacué.
Informations complémentaires


kilomètre 58,18
latitude 44.2524
altitude 1235 m
longitude 5.57454
Voir la fiche du point d'intéret »
Y

Les Barons de Mévouillon

Lieu historique
Au cours du Moyen Âge, cette terre appartenait aux barons de Mévouillon, famille régnant sur les Baronnies provençales pendant trois siècles. Avant cette période charnière, Izon était une communauté de l’élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage de Buis, formant une paroisse du diocèse de Gap. Au début du XVIIIe s., son église était placée sous le vocable de Saint-Rémy et ses dimes appartenaient au prieur de Mévouillon.
Informations complémentaires


kilomètre 60,10
latitude 44.2559
altitude 1046 m
longitude 5.59358
Voir la fiche du point d'intéret »
Z

Les glissements de terrain du Laravour

Point d'intérêt naturel
Un glissement de terrain désigne une masse de terre et de roches qui se détache et glisse vers le bas. Le Laravour, lieu-dit de la commune de Sainte-Colombe, a connu plusieurs épisodes de ce type. En 1953, après un mouvement de l’ensemble de la montagne de Chabre, un premier glissement s’est produit. Un second est survenu en 2003, emportant entre 35 et 40 hectares et détruisant un ancien centre de vacances. Aujourd’hui encore, le terrain continue de se déplacer lentement…
Informations complémentaires


kilomètre 66,33
latitude 44.2697
altitude 1278 m
longitude 5.65257
Voir la fiche du point d'intéret »

La carrière de la Dragonnière

Lieu historique
Au sud-ouest de Sainte-Colombe, dans le rocher de la Dragonnière, se trouve dans une brèche une ancienne carrière d'exploitation minérale. Un banc de calcite de plus de deux mètres de large était exploité. On l'extrayait et l'exportait, pour la transformer en faux marbre. Une fois la calcite concassée, elle était reconstituée avec un ciment puis polie et découpée en dalles destinées à carreler les sols. Cette exploitation s'est arrêtée dans les années 1960.
Informations complémentaires


kilomètre 66,84
latitude 44.2725
altitude 1309 m
longitude 5.65747
Voir la fiche du point d'intéret »

Panorama sur le village de Sainte-Colombe

Lieu historique
Le village de Sainte-Colombe se situe au pied d'une dalle de calcaire Jurassique, le rendant presque invisible. À l'occasion de fouilles réalisées en 1965, sur le versant nord ouest de ce rocher, un village protohistorique a été découvert. Parmi les trouvailles, ont été mis au jour des vestiges de construction, des céramiques fines et décorées, des perles d'ambres et des objets en bronze datant de l'âge de Fer (de -800 av. J.-C. au 1er s. de notre ère).
Informations complémentaires


kilomètre 67,48
latitude 44.2731
altitude 1275 m
longitude 5.6652
Voir la fiche du point d'intéret »

Un cimetière oublié

Lieu historique
Peu après avoir découvert les vestiges du site protohistorique de Sainte-Colombe, en 1960, un paysan qui travaillait sa terre fit apparaitre de nombreux squelettes. Cette découverte souleva un certain émoi, jusqu'au jour où on découvrit dans le cadastre napoléonien qu'il s'agissait du "cimetière Vieux" du village, qui était déjà cultivé au début du XVIIe s.
Informations complémentaires


kilomètre 68,15
latitude 44.2748
altitude 1226 m
longitude 5.67316
Voir la fiche du point d'intéret »

La plante aromatique aux multiples vertus

Point d'intérêt naturel
Le thym commun (Thymus vulgaris), abondant sur la crête de la montagne de Chabre, est une plante médicinale aux vertus reconnues. Riche en huiles essentielles, il possède des propriétés antiseptiques, antibactériennes et antifongiques, idéales pour soigner infections respiratoires et troubles digestifs. Utilisé en infusion, il apaise la toux et favorise la digestion. Sa résistance au climat sec en fait une plante emblématique des milieux méditerranéens. En plus, il attire abeilles et papillons, contribuant à la biodiversité locale.
Informations complémentaires


kilomètre 68,72
latitude 44.2775
altitude 1249 m
longitude 5.67925
Voir la fiche du point d'intéret »

La fleur sauvage des montagnes

Point d'intérêt naturel
L’Anthyllide des montagnes (Anthyllis montana) est une plante vivace typique des milieux secs et rocailleux. Elle s’épanouit sur les rochers et pelouses des montagnes calcaires, où elle forme de belles touffes fleuries. Cette espèce se rencontre principalement dans le Sud et le Sud-Est de la France, où elle est localement abondante. Sa floraison de mai à juin, aux teintes rose violacé, apporte une touche de couleur aux paysages minéraux alpins et méditerranéens.
Informations complémentaires


kilomètre 69,37
latitude 44.279
altitude 1286 m
longitude 5.6868
Voir la fiche du point d'intéret »

De la couleur sur les crêtes

Point d'intérêt naturel
La Véronique couchée (Veronica prostrata), petite plante vivace tapissante, colonise les milieux rocailleux et ensoleillés de la crête de Chamouse. Adaptée aux conditions rudes d’altitude, elle se reconnaît à ses feuilles ovales et à ses petites fleurs bleu violacé. Discrète mais résistante, elle participe à la richesse floristique de ces pelouses d’altitude. Elle joue un rôle essentiel dans la stabilisation des sols fragiles de la crête. Sa floraison éclaire le paysage et témoigne de la diversité naturelle unique de la montagne.
Informations complémentaires


kilomètre 69,75
latitude 44.2801
altitude 1308 m
longitude 5.69129
Voir la fiche du point d'intéret »

À chacun son versant

Points de vue, panorama
Parcourir la ligne de crête permet de bien distinguer les caractéristiques différentes des deux versants de la montagne. Le versant sud, communément appelé "adret", est exposé au soleil et abrite une végétation méditerranéenne. On y trouve des chênes blancs, du buis, des genévriers ainsi que du thym et de la lavande. Sur le versant nord, nommé l'"ubac", l'ambiance change : cette partie de la montagne est plus humide et plus fraîche, et on y trouve des forêts de hêtres, d'érables, de houx et, sous les crêtes, des tilleuls.
Informations complémentaires


kilomètre 70,38
latitude 44.2816
altitude 1306 m
longitude 5.69859
Voir la fiche du point d'intéret »

Belvédère du col Saint-Ange

Points de vue, panorama
Pour se situer : devant nous, la vallée du Céans ; derrière nous, la vallée de la Méouge. Ces deux rivières se jettent à notre droite dans le Buëch. Au nord, au plus loin, on distingue le massif des Ecrins. Juste devant, c’est la montagne de Saint-Genis avec ses falaises caractéristiques. La montagne juste en face de nous est le Rocher Saint-Michel (1216 m). Il cache le village d’Orpierre. Mais on aperçoit tout de même quelques falaises. Dans le ciel, il y a sûrement des parapentes ou des deltaplanes.
Informations complémentaires


kilomètre 70,87
latitude 44.2833
altitude 1270 m
longitude 5.70411
Voir la fiche du point d'intéret »

D'un passé agricole à une forêt

Point d'intérêt naturel
La forêt de Beynaves a été reboisée par l’Homme à la suite de la déprise agricole qui a touché ce territoire après la Première Guerre mondiale. Sous l’impulsion du préfet des Hautes-Alpes, une forêt départementale y est créée en 1932 dans le but de prévenir les risques d’inondation menaçant les villages en contrebas. En effet, la présence d’arbres permet de stabiliser les sols et de mieux réguler le débit des sources et des torrents. Autrefois, le site de Beynaves abritait une exploitation agricole où l’on cultivait des céréales, des fourrages pour les ovins, ainsi que des fruits, de la lavande et du tilleul.
Informations complémentaires


kilomètre 71,76
latitude 44.2863
altitude 1094 m
longitude 5.69699
Voir la fiche du point d'intéret »

Une forêt remarquable par sa diversité

Point d'intérêt naturel
De nombreuses essences d’arbres cohabitent dans cette forêt : le pin noir d’Autriche (Pinus nigra nigra), principale espèce de reboisement, le mélèze (Larix decidua), l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus) ou encore le merisier (Prunus avium). En tendant l’oreille, il est possible d’entendre le chant mélodieux de la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), marqué par un "tac" sec et percutant,  ainsi que l’appel caractéristique du coucou gris (Cuculus canorus), un "cou cou" à la tonalité claire et sonore.
Informations complémentaires


kilomètre 72,59
latitude 44.2915
altitude 1050 m
longitude 5.69165
Voir la fiche du point d'intéret »

Mousses et lichens, ornements des ubacs

Point d'intérêt naturel
Les mousses et les lichens qui habillent les arbres de ce versant ombragé sont des végétaux dit "épiphytes" (qui poussent sur d'autres plantes) et ne constituent pas des parasites pour leurs supports. Les lichens sont le fruit d'une symbiose entre un champignon et une algue. Les tapis de mousse et "touffes" de lichens qui colorent le bois de cet ubac (versant n'étant pas frappé directement par le soleil) témoignent du fait que ces végétaux apprécient principalement les secteurs humides et frais.
Informations complémentaires


kilomètre 75,09
latitude 44.3071
altitude 826 m
longitude 5.69542
Voir la fiche du point d'intéret »

L'hépatique, 50 nuances de violet

Point d'intérêt naturel
L’Anémone hépatique (Hepatica nobilis), aussi appelée "Fleur de la Trinité", se distingue par la couleur de ses pétales, variant selon les plants : du violet profond au rose très pâle, voire presque blanc. Sa feuille à trois lobes, évoquant la forme d’un foie, permet de retenir facilement son nom. Elle est parfois utilisée en décoction pour ses propriétés diurétiques.
Informations complémentaires


kilomètre 75,79
latitude 44.3103
altitude 732 m
longitude 5.69864
Voir la fiche du point d'intéret »

Les temples protestants d’Orpierre

Lieu historique
Un premier temple protestant existait à Orpierre dès les années 1560. Un second fut édifié à la fin du XVIe s., mais détruit en 1685, lors de la révocation de l’Édit de Nantes. À l’époque de la promulgation de cet édit, le 13 avril 1598, les consuls d’Orpierre décidèrent de faire fondre une cloche pour l’horloge publique. Menacé d’effondrement, le clocher d’origine fut démoli à la fin du XIXe s., et la cloche transférée dans celui de l’église, où elle se trouve encore aujourd’hui. Le temple actuel a été construit en 1835.
Informations complémentaires


kilomètre 76,74
latitude 44.3135
altitude 687 m
longitude 5.6943
Voir la fiche du point d'intéret »

Paysans savonniers

Autre
Installée à Orpierre, l’entreprise familiale d’Alexa et Sylvain, Les Paysans Savonniers, est spécialisée dans la fabrication artisanale de cosmétiques naturels à base de plantes sauvages locales. Elle s’engage à utiliser des plantes certifiées Agriculture Biologique et labellisées SIMPLES, à produire sans huile exotique ni matière grasse animale, et à respecter le cahier des charges Cosmétiques de Nature & Progrès. Leurs produits sont disponibles dans les points de vente locaux et sur leur site internet.
Informations complémentaires


kilomètre 76,82
latitude 44.3135
altitude 681 m
longitude 5.69333
Voir la fiche du point d'intéret »

Mines du Belleric et du Suillet

Lieu historique
Au nord du village, au fond du vallon du Belleric, une mine de plomb et de zinc, propriété de la commune, a été exploitée par des sociétés privées entre 1880 et 1909, principalement entre 1903 et 1907. Elle fut abandonnée en 1911. Jusqu’à 70 ouvriers ont travaillé sur le site. On y observe encore les trous d’entrée de mines, alors que les terrasses sont formées avec des déchets d’extraction. Ces galeries sont anciennes et présentent des dangers. Elles ne sont pas ouvertes au public.
Informations complémentaires


kilomètre 76,84
latitude 44.3135
altitude 681 m
longitude 5.69311
Voir la fiche du point d'intéret »

Le Portail

Lieu historique
"Le Portail" était l'une des trois portes percées dans les remparts qui entouraient le village, du Moyen Âge jusqu’en 1633. On l’appelait aussi la Porte du Levant. À proximité se trouvait une auberge déjà mentionnée au XVIe s., connue alors sous le nom de "L’Écu de France". Elle changea plusieurs fois de nom au fil des siècles. D’abord propriété de la famille protestante Michel, entre le XVIe et le XVIIIe s., elle appartint ensuite à d’autres familles, majoritairement protestantes, jusqu’aux années 1980.
Informations complémentaires


kilomètre 76,88
latitude 44.3135
altitude 684 m
longitude 5.69263
Voir la fiche du point d'intéret »

La Grand' Rue

Lieu historique
Ancien chemin reliant l’Italie à Avignon, très fréquenté entre le XIVe et le XVIIIe s. par les pèlerins, commerçants, banquiers et orfèvres, la Grand' Rue conserve des maisons de notables témoignant d’une richesse passée et plusieurs lieux de pouvoir locaux tels que les maisons des Périssol, seigneurs du Poët, celles des Autard de Bragard, capitaines huguenots, ou encore la maison du Prince, occupée successivement par les Chalon-Arlay entre 1334 et 1530, les Orange-Nassau de 1530 à 1702 et les Conti de 1702 à 1741.
Informations complémentaires


kilomètre 76,88
latitude 44.3135
altitude 685 m
longitude 5.69254
Voir la fiche du point d'intéret »

Café Roman

Lieu historique
Au XVIe s., cette maison appartenait à Élysée Maigre, figure importante de la communauté protestante locale, représentant une branche des nombreuses familles Maigre. Plusieurs de ses descendants ont émigré en Allemagne, dans la région de la Hesse, à la révocation de l’Édit de Nantes, où ils ont fondé une colonie et un village nommé Kelze. En 1985, lors des manifestations du Tricentenaire de la révocation, une délégation de cette région s’est rendue à Orpierre, sur la terre de leurs ancêtres.
Informations complémentaires


kilomètre 76,91
latitude 44.3135
altitude 689 m
longitude 5.69228
Voir la fiche du point d'intéret »

Les princes d'Orange

Lieu historique
La principauté d’Orange, longtemps terre d’Empire, est rattachée au royaume de France en 1703. Bertrand Ier des Baux en est le premier prince à la fin du XIIe s. Elle passe à la famille de Chalon en 1393 puis aux Nassau en 1544. Parmi les figures marquantes : Jean de Chalon dit "le Sage" (1190-1267), Guillaume Ier d’Orange-Nassau dit le Taciturne (1533-1584) et Guillaume III, prince d’Orange et roi d’Angleterre (1650-1702).
Informations complémentaires


kilomètre 76,95
latitude 44.3134
altitude 694 m
longitude 5.69167
Voir la fiche du point d'intéret »

Les vestiges de l’ancienne fortification

Lieu historique
Au XIVe s., les fortifications villageoises avaient été édifiées sous Jean de Chalon Ier, dit "Jean le Sage", puis renforcées dans les années 1560 par Charles Dupuy-Montbrun, dont les troupes occupèrent Orpierre pendant les guerres de Religion. Ces fortifications comprenaient de hautes murailles et trois tours, dont l’une a aujourd’hui disparu. Elles furent démantelées en 1633 sur ordre de Richelieu, qui refusait que les protestants puissent prendre position dans des villes de garnison fortifiées.
Informations complémentaires


kilomètre 77,07
latitude 44.3142
altitude 722 m
longitude 5.69167
Voir la fiche du point d'intéret »

Oratoire du Gros Doigt

Lieu historique
Cet oratoire est un ex-voto construit en septembre 1870 en remerciement d’un vœu adressé à la Vierge. Un éboulement de rochers de la falaise du Rochas avait causé des dégâts sur les maisons des quartiers de La Plaine et La Côte. Un des rochers avait traversé le toit d’une maison et était passé au pied du lit d’une enfant de 7 ans, finissant sa course à l’étage inférieur. L’oratoire fut restauré dans les années 2000 par l'association "Les Amis d'Orpierre".
Informations complémentaires


kilomètre 77,16
latitude 44.3144
altitude 763 m
longitude 5.69088
Voir la fiche du point d'intéret »

Le Suillet

Points de vue, panorama
Le Suillet (1 323 m) est le point culminant de la chaîne qui sépare la vallée du Céans et le Quiquillon, d’une part, de la vallée de la Blaisance et du rocher de Garde, d’autre part. Il offre une vue panoramique sur la vallée du Céans et les falaises d’Orpierre. Au sud, les sites de Paturle et de Beynaves auraient été des lieux de rendez-vous et de culte pour les protestants d'Orpierre et des environs, pendant la période de la Révocation de l’Édit de Nantes, entre 1685 et 1787.
Informations complémentaires


kilomètre 81,36
latitude 44.3304
altitude 1292 m
longitude 5.70529
Voir la fiche du point d'intéret »

La Table des bergers

Points de vue, panorama
C’est un belvédère rocheux en forme de table ou de comptoir, d’où l’on peut admirer une vue plongeante sur Trescléoux, la vallée de la Blaisance et le bois de la Garenne, où les protestants de Trescléoux se réunissaient en assemblées au XVIIIe s. Au loin, on aperçoit le village de Serres, qui fut une place de sûreté protestante jusqu’en 1598. Par temps dégagé, les montagnes du massif du Dévoluy se dessinent à l’horizon.
Informations complémentaires


kilomètre 82,56
latitude 44.3384
altitude 1209 m
longitude 5.71487
Voir la fiche du point d'intéret »

La terre noire des Baronnies

Point d'intérêt naturel
Les marnes façonnent le paysage en dunes de roche souple aux pentes arides. Témoins de la période du Crétacé inférieur (il y a environ 135 millions d’années), ces marnes du Valanginien sont principalement composées de calcaire, de sable et d’argile, ce qui leur donne un aspect friable une fois sèches. Teintées de gris ou de jaune pâle, elles racontent l’histoire d’un temps où l’océan recouvrait les Baronnies, alors immergées dans une vaste fosse marine : le bassin vocontien.
Informations complémentaires


kilomètre 86,38
latitude 44.3458
altitude 706 m
longitude 5.735
Voir la fiche du point d'intéret »

La Blaisance

Point d'intérêt naturel
Cette rivière de 19 km prend sa source dans la commune de Sorbiers, dans les Hautes-Alpes, à 830 m d’altitude. À son origine, elle porte le nom de torrent du Brusquet, avant de devenir la Blaisance à Montjay, la commune voisine. Elle rejoint le Buëch sur la commune de Garde-Colombe. La Blaisance a longtemps fourni une source d’énergie aux trois moulins de Trescléoux, dont les ruines de l’un d’eux sont encore visibles aujourd’hui.
Informations complémentaires


kilomètre 88,95
latitude 44.3523
altitude 650 m
longitude 5.71078
Voir la fiche du point d'intéret »

Les fontaines-lavoirs de Trescléoux

Lieu historique
Le village compte six fontaines-lavoirs réparties dans chaque quartier, construites entre le XVIIe et le XIXe s. Certaines servaient à désaltérer les passants, d'autres à distiller la lavande ou encore aux grandes lessives, organisées trois à quatre fois par an et durant plusieurs jours. Chaque été, les habitants de Trescléoux rendent hommage à ces fontaines à l’occasion d’un concours qui récompense la plus joliment décorée.
Informations complémentaires


kilomètre 89,19
latitude 44.3541
altitude 669 m
longitude 5.70956
Voir la fiche du point d'intéret »

L'histoire du village de Trescléoux

Lieu historique
Le site de Trescléoux est occupé depuis la Préhistoire, comme en témoignent les haches en pierre du Néolithique retrouvées sur place. Des traces de présence humaine sont également attestées à l’époque protohistorique, durant l’Antiquité et le haut Moyen Âge. En 1075, un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille y est fondé, et le village prend alors le nom de Trescléoux. Le château seigneurial et l’église sont détruits pendant les guerres de Religion. En 1631, le village est frappé par une épidémie de peste.
Informations complémentaires


kilomètre 89,24
latitude 44.3541
altitude 674 m
longitude 5.70902
Voir la fiche du point d'intéret »

Entouré de rochers

Lieu historique
Blotti au pied des falaises, au bord de l’Aiguebelle (la "belle eau" en provençal), Sigottier est un site classé. Ses gorges pittoresques et les grottes de la montagne d’Agnelle auraient accueilli les premiers habitants du territoire. Un menhir renversé surplombe encore le village. Plus loin, on distingue des traces de houille et les vestiges d’une ancienne exploitation de plombagine argentifère, dont les galeries furent fermées vers 1914. Au cœur du village, se dresse un château privé du XVIe s. Aujourd’hui, avec ses parois rocheuses, Sigottier est également un site d’escalade réputé.
Informations complémentaires


kilomètre 89,27
latitude 44.3543
altitude 679 m
longitude 5.70868
Voir la fiche du point d'intéret »

Un passé protestant

Lieu historique
Niché entre les rochers au cœur de la vallée de la Blaisance, Trescléoux date du XIIe s. Ses ruelles conservées, ses placettes, ses petits lavoirs et fontaines, offrent un charme d’antan typique à ce village. Depuis le XVI s., la vie du village est dominée par une importante présence des protestants.  L'église Sainte‑Agathe et son temple protestant datant de 1842 sont des vestiges d’un prieuré fondé en 1075. La légende dit que l'église du village a été construite au XIIIe s. avec des pierres de l'ancien château.
Informations complémentaires


kilomètre 89,30
latitude 44.3545
altitude 682 m
longitude 5.70839
Voir la fiche du point d'intéret »

Des crêtes époustouflantes

Points de vue, panorama
Depuis les crêtes d’Aumage et de l’Eyglière, le panorama est exceptionnel. À l’est, en contrebas, s’étendent les vallées du Buëch et de la Blaisance. Au centre de ces crêtes, se dresse le Rocher de Beaumont, culminant à 1546 m, et offrant un point de vue remarquable à 360° sur les massifs alentours : Préalpes de Digne, Dévoluy, Écrins au loin, et même le Mont Ventoux. Depuis le sommet, on profite aussi d’une magnifique vue sur le village de Serres, le Buëch et la Drôme provençale.
Informations complémentaires


kilomètre 93,64
latitude 44.3748
altitude 1454 m
longitude 5.6909
Voir la fiche du point d'intéret »

Une diversité d'espèces

Point d'intérêt naturel
Le Rocher de Beaumont est un site naturel remarquable, où se côtoient de nombreuses espèces animales et végétales. Plusieurs oiseaux y nichent, notamment des rapaces protégés comme l’Aigle royal (Aquila chrysaetos), le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) ou encore le Pic noir (Dryocopus martius). Côté flore, le site abrite deux espèces végétales rares et déterminantes : la Dauphinelle fendue (Delphinium fissum), une renonculacée des rocailles protégée en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et le Cynoglosse de Dioscoride (Cynoglossum dioscoridis).
Informations complémentaires


kilomètre 94,97
latitude 44.3847
altitude 1515 m
longitude 5.68538
Voir la fiche du point d'intéret »

Au cœur du Rocher

Lieu historique
La chapelle des Pénitents, blottie à flanc de roche, orne le centre du village de Montclus. Édifiée en 1746 à l’initiative du curé prieur du village, cet édifice était destiné à la confrérie des Pénitents blancs, aujourd’hui disparue. La sobre façade est surmontée d’un clocher-mur. Cette architecture abrite de très beaux décors peints à l'intérieur. Grâce au chantier de rénovation entrepris en 1991, des vestiges de fresques sont apparus sous les peintures plus récentes. Les motifs ont été reconstitués le plus fidèlement possible.
Informations complémentaires


kilomètre 102,04
latitude 44.4149
altitude 724 m
longitude 5.68283
Voir la fiche du point d'intéret »

Montclus, un village marqué par la Libération

Lieu historique
Au moment de la Libération de la Provence, les maquisards se soulèvent dans toute la région. Les 19 et 20 juin 1944, de violents combats opposent une colonne motorisée de 300 officiers et soldats de la Wehrmacht, sous les ordres de S.S. de la Gestapo, à 80 résistants du maquis Morvan. Après de lourdes pertes humaines et matérielles, les Allemands reprennent le combat le 20 juin et parviennent à s’infiltrer dans le dispositif défendu par les F.F.I. Ces derniers se replient sur Rosans. Le lendemain, en représailles, les S.S. incendient le village de Montclus.
Informations complémentaires


kilomètre 102,18
latitude 44.4158
altitude 739 m
longitude 5.68409
Voir la fiche du point d'intéret »

Entouré de rochers

Lieu historique
Blotti dans le creux des falaises, au bord de l’Aiguebelle ("belle eau" en provençal), Sigottier est un site classé. Ses gorges pittoresques et les grottes de la montagne d’Agnelle auraient abrité les premiers habitants du territoire. On y trouve un menhir renversé, visible au-dessus du village. Plus loin, on peut apercevoir des traces de houille et les vestiges d’une ancienne exploitation de plombagine argentifère, dont les galeries furent fermées vers 1914. Au centre du village se dresse un château privé datant du XVIe s. Avec ses falaises, Sigottier est également un site d’escalade réputé.
Informations complémentaires


kilomètre 111,00
latitude 44.4542
altitude 717 m
longitude 5.693
Voir la fiche du point d'intéret »

Une géologie particulière

Point d'intérêt naturel
Les Alpes provençales sont marquées par une forte tectonique, notamment des plis et des failles, visibles dans le paysage. On peut observer de nombreuses roches aux plis singuliers. Ce sont des strates de roches sédimentaires déformées en plis. Ces plis sont dus aux forces tectoniques exercées lors de la formation des Alpes. La collision horizontale des plaques tectoniques a comprimé des couches de sédiments, initialement à plat au fond des mers, créant des plis et des failles.
Informations complémentaires


kilomètre 112,90
latitude 44.4573
altitude 818 m
longitude 5.67134
Voir la fiche du point d'intéret »

Le forgeron des forêt

Point d'intérêt naturel
Le Pic noir (Dryocopus martius), est le plus grand oiseau de la famille des Picidés européen. Il se distingue des autres Pics par sa calotte rouge au-dessus de sa tête, et son pelage noir. Il privilégie les boisements de hêtres pour creuser ses cavités mais c'est aussi un grand amateur d'insectes, en particulier de fourmis. Lorsqu'il tambourine avec son bec, c'est avant tout pour avertir de la présence de possibles concurrents mâles et garder son territoire.
Informations complémentaires


kilomètre 117,16
latitude 44.4542
altitude 1202 m
longitude 5.63291
Voir la fiche du point d'intéret »

Une forêt humide

Point d'intérêt naturel
Une hêtraie est une forêt de hêtres (Fagus sylvatica), une essence des environnements frais et humides mais qui est sensible au réchauffement climatique. On la trouve surtout en moyenne montagne, dans des vallons creusés par des rivières ou sur des versants ombragés.  Au printemps, l'apparition du feuillage des arbres, elle abrite une grande variété de plantes précoces. C'est aussi un espace privilégié pour de nombreuses espèces comme le Pic noir (Dryocopus martius), la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) et des chauves-souris qui y trouvent refuge dans ses cavités.
Informations complémentaires


kilomètre 118,04
latitude 44.4519
altitude 1287 m
longitude 5.62435
Voir la fiche du point d'intéret »

Les sommets des Baronnies provençales

Points de vue, panorama
Du Col d'Arron, on aperçoit  juste en amont, le Duffre, point culminant du Parc naturel des Baronnies Provençales, perché à 1760 m d’altitude. Il offre une vue incroyable à 360° sur des montagnes emblématiques. Au nord, le Pic de la Meije (3982 m), la Barre des Écrins (4102 m). Au sud, la montagne de Chamouse (1531 m), le Mont Ventoux (1910 m) et la montagne de Bluye (1051 m). Le Duffre est à la fois la limite entre les départements de la Drôme et des Hautes-Alpes, et la limite entre 3 bassins versants : l'Eygues, le Buëch et la Drôme.
Informations complémentaires


kilomètre 120,00
latitude 44.4568
altitude 1450 m
longitude 5.60717
Voir la fiche du point d'intéret »

Au centre du Serrois - Rosanais

Points de vue, panorama
Ce petit point de vue se situe à la sortie de la forêt de résineux, après à peine de 2 km de marche. Il offre une vue dégagée sur toutes les montagnes du nord des Baronnies provençales. On aperçoit notamment à l’est la montagne de Raton (1473 m), dans son prolongement le Fourchat (1571 m) et la montagne de Maraysse (1567 m). En cas de temps totalement dégagé, le Mont-Ventoux (1910 m) peut pointer son nez derrière la montagne de Geine (1261 m).
Informations complémentaires


kilomètre 121,75
latitude 44.4642
altitude 1463 m
longitude 5.58984
Voir la fiche du point d'intéret »

Lin à feuilles de Salsola

Point d'intérêt naturel
Son nom latin est Linum appressum. On retrouve cette espèce principalement dans les pays bordant la Méditerranée. En France, elle se situe sur les pelouses calcaires arides des Alpes du Sud et dans une partie du Sud-Ouest et des Pyrénées. Elle peut mesurer entre 5 cm et 40 cm, et ses fleurs blanches rayées de rouge, émergent entre mai et juillet. Parmi ses propriétés médicinales, elle est excellente pour les inflammations des voies respiratoires.
Informations complémentaires


kilomètre 124,28
latitude 44.4711
altitude 1244 m
longitude 5.569
Voir la fiche du point d'intéret »

Le chanteur des haies

Point d'intérêt naturel
Le Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) est un tout petit oiseau d'environ 10 cm de long et pesant moins de 10 g. Il fréquente principalement les forêt denses ou les boisement humides, où son plumage brun-verdâtre lui permet de se camoufler dans la végétation. Bien qu'il soit discret et difficile à repérer, il est facilement identifiable à son cri caractéristique, un "huit" interrogatif qu'il émet régulièrement.
Informations complémentaires


kilomètre 125,00
latitude 44.4648
altitude 1235 m
longitude 5.56925
Voir la fiche du point d'intéret »

Montmorin, village pittoresque

Lieu historique
Le village de Montmorin, pittoresque avec son château, sa tour de l’horloge et son église, invite à la découverte. Un peu à l'écart, la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix et les vieilles ruelles ombragées ajoutent au charme du lieu. Montmorin est aussi le village natal des ancêtres de Jean Moulin, héros de la Résistance. Son arrière-grand-père, Pierre Moulin, y était tisserand. Aujourd'hui, il ne reste de la maison familiale que quelques pierres dans une ruelle du village.
Informations complémentaires


kilomètre 128,74
latitude 44.4508
altitude 778 m
longitude 5.54118
Voir la fiche du point d'intéret »

Les Secrets de l'Oule

Point d'intérêt naturel
L'Oule désigne aussi bien la rivière que la montagne , sur laquelle celle-ci  prend sa source. Elle est aménagée avec des digues et des canaux. Cela n'empêche pas la présence du Castor d'Europe (Castor fiber Linnaeus). Depuis un peu plus d'une trentaine d'années, cette espèce protégée a recolonisé progressivement et discrètement l'ensemble des rivières et des bassins versants de l'Eygues, l'Oule et l'Ouvèze.  Sa présence est aisément détectable grâce aux indices qu'il laisse derrière lui (branches taillées en crayon, barrages).
Informations complémentaires


kilomètre 129,16
latitude 44.4503
altitude 753 m
longitude 5.53695
Voir la fiche du point d'intéret »

La Montagne du Risou en vue

Points de vue, panorama
Le Risou (1182 m), remarquable au cœur de la vallée, se dresse comme le dernier vestige de la couche calcaire du Turonien qui autrefois recouvrait le bassin du Rosanais. Cette montagne est un exemple de "butte témoin" en géologie. La roche compacte de son sommet protège les couches inférieures de ses pentes, constituées de marnes de Cénomanien, beaucoup plus vulnérables à l'érosion. Ce relief abrupt, avec son mur rocheux visible au sommet se distingue nettement du paysage environnant. Autrefois habité, il possédait un château en 1023.
Informations complémentaires


kilomètre 136,04
latitude 44.4204
altitude 1099 m
longitude 5.50829
Voir la fiche du point d'intéret »

Le Pic Noir

Point d'intérêt naturel
Le Pic noir (Dryocopus martius) mesure environ 45 cm, avec un plumage noir et une calotte rouge chez le mâle, noire chez la femelle. Cette espèce vit dans des forêts denses de feuillus et de conifères, souvent dans les forêts anciennes avec de grands arbres et des cavités pour nicher.  Il utilise son bec robuste pour percer l'écorce des arbres et atteindre les larves d'insectes. Il s'en sert également pour communiquer, marquer son territoire et attirer un partenaire par un bruit de tambourinement.
Informations complémentaires


kilomètre 137,87
latitude 44.4178
altitude 1058 m
longitude 5.48993
Voir la fiche du point d'intéret »

Une forêt bien gardée

Point d'intérêt naturel
La forêt domaniale de l'Eygues s'étend sur 20 km2 et son territoire à l'est se situe principalement dans le Rosanais. Elle bénéficie d'un statu de Zone Naturellesd’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), qui souligne son intérêt écologique. On y retrouve l'Inul variable (Inula bifrons), espèce protégée nationalement ; le Sérin à feuilles de silaus (Katapsuxis silaifolia), seule espèce remarquable du site mais également des Tetras lyre (Lyrurus tetrix).
Informations complémentaires


kilomètre 139,03
latitude 44.4125
altitude 1030 m
longitude 5.48064
Voir la fiche du point d'intéret »

De l'eau dans le vallon de l'Estang ?

Point d'intérêt naturel
Aux abords du vallon de l’Estang, on retrouve quantité de noms de lieux qui sont liés à l’eau. « L’estang » laisse deviner la présence d’un étang peut être aménagé mais depuis longtemps asséché. La « font du Roure » rappelle qu’en provençal « font » signifie « source » et non fontaine. Quant au « roure », il s’agit d’un chêne. Le « grand Raille » est le cours d’eau en fond de vallon, alors que les « Esserennes » désigneraient un lieu éloigné (ici du village) où il y aurait de l’eau.
Informations complémentaires


kilomètre 141,98
latitude 44.3995
altitude 790 m
longitude 5.47518
Voir la fiche du point d'intéret »

Une abbaye inspirante

Lieu historique
L'Abbaye Notre-Dame de Miséricorde est une fondation de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Fidélité à Jouques en Provence, elle-même issue de l’abbaye Saint-Louis du Temple à Limon, née du monastère de Bénédictines du Saint-Sacrement à Paris. En 1991, six moniales s'installent dans les bâtiments d’une ferme, elles sont aujourd'hui 27. Dès 1992, lors de la construction du monastère et de l'église, un élan de soutien de proches du monastère et d'inconnus se met en place. Cette générosité continue de financer les aménagements et de nouveaux projets, comme un atelier pour leurs productions agricoles.
Informations complémentaires


kilomètre 145,88
latitude 44.393
altitude 602 m
longitude 5.44836
Voir la fiche du point d'intéret »

La chanteuse des près

Point d'intérêt naturel
L’Alouette des champs (Alauda arvensis), petit oiseau discret, chante en plein vol pour marquer son territoire. Présente dans les prairies et cultures, elle apprécie les espaces ouverts comme ceux entre Verclause et Rosans. Son chant mélodieux accompagne les paysages agricoles. Mais cette espèce décline, victime de l’intensification agricole. Préserver ces milieux, c’est aussi protéger sa voix dans nos campagnes.
Informations complémentaires


kilomètre 147,82
latitude 44.3792
altitude 554 m
longitude 5.44188
Voir la fiche du point d'intéret »

La Mémoire du Jurassique

Point d'intérêt naturel
Ces reliefs sombres et ravinés sont des marnes, appelées aussi "Terres Noires". Ce sont d’anciens dépôts sédimentaires marins, accumulés il y a environ 170 millions d’années, au fond de l’océan qui recouvrait le sud-est de la France au Jurassique moyen. Principalement composées d’argile et de calcaire, elles forment des sols très sensibles à l'érosion, se gorgeant d'eau lors des intempéries et provoquant glissements et creusements de terrain.
Informations complémentaires


kilomètre 148,52
latitude 44.3815
altitude 570 m
longitude 5.43612
Voir la fiche du point d'intéret »

Le Vieux Village de Verclause

Lieu historique
Ce vieux village avec son rempart, son donjon, et surtout le clocher de l’église Sainte-Madeleine, était déjà mentionnée au XIIIe siècle. Verclause comptait une vingtaine de foyers en 1458. Situé sur un emplacement dominant, il avait une position défensive et était à l'abri des débordements de la rivière de l'Eygues. Son point faible restait l’eau, qu’il fallait remonter depuis la source. Lorsque celle-ci se tarit, le village migra plus bas, en partie à cause de l’aménagement de la route impériale 94, favorisant le transport et le commerce.
Informations complémentaires


kilomètre 148,81
latitude 44.3831
altitude 555 m
longitude 5.43335
Voir la fiche du point d'intéret »

De grands espaces propice au pastoralisme

Lieux d'intérêt divers
Le col de Staton, c'est la porte d'entrée des grands espaces ! Le pastoralisme est encore largement pratiqué sur le territoire des Baronnies. De nombreux indices montrent que moutons et chèvres paissent régulièrement sur les flancs de la montagne, au milieu des pelouses d'altitude. Un Groupement Pastoral a d'ailleurs été créé à Staton, permettant aux éleveurs de valoriser collectivement leurs surfaces pastorales et préserver l'élevage, historique dans les Baronnies.
Informations complémentaires


kilomètre 153,98
latitude 44.415
altitude 1140 m
longitude 5.41953
Voir la fiche du point d'intéret »

Une montagne singulière

Points de vue, panorama
La montagne de Raton offre un panorama à 360° depuis sa crête.  C'est l'un des massifs orientés est-ouest dans les Baronnies, séparant le Rosanais de la vallée de l’Oule. Son profil typique du Tithonique (fin du Jurassique) présente une falaise de calcaire gris clair, terrain de jeu des chamois. Ce relief escarpé, mêlant rochers et pelouses d’altitude, est idéal pour observer ces animaux agiles. Actifs surtout le matin, ils se confondent avec le décor, mais avec un peu de patience, il est possible d'en apercevoir depuis le sentier.
Informations complémentaires


kilomètre 154,54
latitude 44.4163
altitude 1101 m
longitude 5.41315
Voir la fiche du point d'intéret »

Les ruines d'un autre temps

Lieu historique
Les ruines de l'ancien village de Clermont était certainement habité vers le XVe siècle. En 1851, environ 50 personnes résidaient dans ce secteur. Lorsque l'Etat acquit les terres de ces montagnes, il les acheta d'abord aux personnes âgées ou qui habitaient loin. Les autres propriétaires de Clermont vendirent ensuite rapidement : c'était l'occasion de s'installer sur des terres moins difficiles. L'école de Clermont ferma donc subitement en 1910 : elle comptait alors une vingtaine d'enfants. Autrefois, l'itinéraire entre Verclause et Rémuzat passait par ce chemin, maintenant consacré à la randonnée !
Informations complémentaires


kilomètre 157,26
latitude 44.4031
altitude 775 m
longitude 5.39026
Voir la fiche du point d'intéret »

Le vieux village

Lieu historique
La première mention de Rémuzat, "Castrum Remusaco", remonte à 1270. Au XIVe siècle, deux villages coexistaient : l’un en aval et l'autre perché sur la rive gauche de l’Oule, nommé "Campus Caritatis", au pied du Rocher du Caire. Menacé par les éboulements et sans sources d'eau, ce dernier fut abandonné au profit de celui situé sur la rive opposée. Seuls subsistent la chapelle Saint-Michel et un pan de rempart. En 1720, les ruines ont servi de lieu de quarantaine lors de la peste.
Informations complémentaires


kilomètre 160,82
latitude 44.4136
altitude 452 m
longitude 5.35696
Voir la fiche du point d'intéret »

La terre de Vautours

Point d'intérêt naturel
Devant vous se dresse le Rocher du Caire, une falaise exposée à l’Est, rapidement réchauffée par le soleil matinal. Ce site a permis la réintroduction du Vautour fauve (Gyps fulvus) dès 1996, puis celle du Vautour moine (Aegypius monachus). Le percnoptère (Neophron percnopterus), plus rare, est revenu naturellement. Ces charognards limitent la propagation des maladies en nettoyant la nature. Chacun a son rôle : le fauve arrive en premier, le moine s’attaque aux parties dures, le percnoptère glane les restes, et le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) avale les os. Les Baronnies sont un des sites mondiaux les plus complets en matière de grands rapaces.
Informations complémentaires


kilomètre 160,94
latitude 44.4143
altitude 449 m
longitude 5.35614
Voir la fiche du point d'intéret »

Un site préservé

Point d'intérêt naturel
Le site Natura 2000 des "Baronnies et gorges de l'Eygues" est reconnu au niveau européen pour sa remarquable diversité d'oiseaux : Bruant ortolan (Emberiza hortulana) dans les petites parcelles agricoles, Fauvette pitchou (Sylvia undata) dans les pelouses sèches parsemées d'arbustes, Alouette lulu (Lullula arborea) sur les pelouses de crête. Sans oublier les Vautours ! Ce site, d'un intérêt exceptionnel pour toutes ces espèces bénéficie de  pratiques favorables à la biodiversité soutenues par Natura 2000, afin de préserver le patrimoine naturel.
Informations complémentaires


kilomètre 163,17
latitude 44.431
altitude 635 m
longitude 5.35224
Voir la fiche du point d'intéret »

La ferme de la petite Chaume

Lieux d'intérêt divers
Ces ruines sont les derniers restes visibles de plusieurs fermes de ce versant de Buègue, progressivement abandonnées depuis la fin du XIXe s. Le bâtiment, en forme de L, encadre une courette délimitée par un mur au sud. Il rassemblait, au rez-de-chaussée, plusieurs espaces dévolus aux bêtes : bergerie pour les chèvres et les brebis, écurie pour les chevaux, « pourcieu » pour les cochons. A l’étage une partie était réservée à l’habitation alors que l’autre était consacrée à remiser les foins.
Informations complémentaires


kilomètre 165,09
latitude 44.4441
altitude 864 m
longitude 5.34365
Voir la fiche du point d'intéret »

Un panorama à couper le souffle

Points de vue, panorama
S'élever sur la Montagne d'Angèle pour découvrir un panorama hors normes sur toute la région des Alpes au Nord au Dévoluy à l'Est en passant par le Mont Ventoux au Sud et les monts Ardèches à l'Ouest. Massif emblématique des Baronnies provençales, son sommet appelé Merlu culmine à 1606 m d'altitude et borde toute la vallée de l'Eygues. Ce vaste espace est idéal au pâturage ovin, contribuant ainsi à maintenir ce paysage ouvert.
Informations complémentaires


kilomètre 170,80
latitude 44.4573
altitude 1145 m
longitude 5.30193
Voir la fiche du point d'intéret »

Un ENS ?

Point d'intérêt naturel
Villeperdrix, avec le soutien du département de la Drôme, a créé un Espace Naturel Sensible (ENS) de près de 600 ha pour protéger ce site remarquable. C'est un espace protégé afin de préserver la biodiversité, les paysages et le patrimoine naturel de cet espace. Les montagnes d’Angèle et de Buègue offrent des paysages uniques façonnés par les activités humaines, où pâturage, coupe de bois et culture de lavande ont marqué le territoire. Ce classement de protection repose sur la richesse écologique, l’intérêt paysager mais aussi la fragilité du site.
Informations complémentaires


kilomètre 172,25
latitude 44.4649
altitude 1240 m
longitude 5.28838
Voir la fiche du point d'intéret »

Villeperdrix, au pied d'Angèle

Lieu historique
Légèrement à l'écart des gorges de l'Eygues, blotti au pied de la face sud de la montagne d'Angèle (1606 m), le village de Villeperdrix bénéficie d'un ensoleillement favorable et d'un terroir ouvert mais sec. Les habitants ont pu y cultiver des parcelles plus planes, en complément des secteurs de terrassses de cultures dans les pentes qui dominent les gorges. On y trouve les restes d'un chateau et de fortifications villageoises, une église remaniée au cours des siècles et quelques rues typiques.
Informations complémentaires


kilomètre 177,90
latitude 44.4415
altitude 477 m
longitude 5.28669
Voir la fiche du point d'intéret »

Un paysage de restanques

Points de vue, panorama
Empreinte de l'homme dans le paysage, les terrasses (restanques), vieilles pour les plus anciennes de 400 ans, témoignent par delà leur abandon d'un passé différent où la nécessité économique, la rareté de l'espace, la densité de la population forcèrent à ce travail aussi ingénieux que titanesque. Se glissant entre des dalles calcaires naturellement planes, les murs de pierre sèche avec leur appareillage cyclopéen sont la partie émergée et bâtie d'un art ancien et subtil de façonnage du relief.
Informations complémentaires


kilomètre 178,61
latitude 44.4372
altitude 462 m
longitude 5.29119
Voir la fiche du point d'intéret »

Le pierrier, milieu fragile

Point d'intérêt naturel
Dans ce versant exposé nord nord-est, le calcaire a subi au long des millénaires des cycles de gel et dégel (cryoclastie) qui ont eu raison de sa compacité et ont réduit en petits blocs de pierre blanche les épaisses strates qui le composaient initialement. L'éboulis ainsi constitué recouvre un versant où la végétation peine à percer et où les conditions de vie pour la flore sont particulièrement sélectives. On y trouve notamment l'Aristoloche pistoloche (Aristolochia pistolochia) ou le Grand éphédra (Ephedra major), des plantes adaptées à la rudesse du milieu.
Informations complémentaires


kilomètre 178,76
latitude 44.4356
altitude 438 m
longitude 5.29187
Voir la fiche du point d'intéret »

Le savoir-faire de la pierre-sèche

Autre
Les terrasses en pierres sèches, aussi appelées « restanques », constituent un des plus anciens types d’aménagement de la terre par les paysans. Cette technique n'est pas liée à une société particulière mais à une nécessité agricole qu’on retrouve partout dans le monde, les « restanques » provençales n’étant que la forme locale de cet art. Outre les terrasses de cultures, plus de la moitié du patrimoine en pierre sèche recensé en France est constituée par les ouvrages de soutènement routier.
Informations complémentaires


kilomètre 178,81
latitude 44.4353
altitude 418 m
longitude 5.29242
Voir la fiche du point d'intéret »

Le vieux village

Lieu historique
Le village de Sahune, aujourd'hui situé le long de l'Eygues, est dominé par les ruines du vieux village et du château, abandonnés à la fin des années 1930. Il a compté jusqu'à 800 habitants et rassemblait au XIXe s. plus de 75 cordonniers. Le manque d'eau, l'ensoleillement trop faible, l'éloignement de la route actuelle, terminée vers 1840, expliquent le déplacement des activités principales (économiques, artisanales et administratives) vers le nouveau village.
Informations complémentaires


kilomètre 184,33
latitude 44.4105
altitude 417 m
longitude 5.26722
Voir la fiche du point d'intéret »

Un village médiéval fortifié

Lieu historique
Arpavon est un village médiéval fortifié, perché dans un but défensif. C'est un fief des barons de Mévouillon, qui a ensuite appartenu aux Dauphins au XIVème siècle. L’origine du village se situerait à l’époque féodale. Bâti en amphithéâtre au sommet du coteau et jadis ceint de murailles, le village était dominé par un château encore existant en 1518, mais détruit pendant les guerres civiles. Le village actuel offre de beaux points de vue sur les montagnes aux alentours.
Informations complémentaires


kilomètre 193,78
latitude 44.3703
altitude 515 m
longitude 5.26902
Voir la fiche du point d'intéret »

Le roi de la forêt

Point d'intérêt naturel
Le chêne est considéré comme le roi des arbres. Majestueux, il est symbole de puissance et de pérennité. Il est reconnaissable par ses feuilles dentées et ses fruits, les glands. Appréciés par les animaux de la forêt, ses fruits peuvent également être consommés par les humains, après extraction des tanins toxiques. Cet arbre a également des vertus thérapeutiques afin de soigner les problèmes digestifs ainsi que la diarrhée.
Informations complémentaires


kilomètre 199,48
latitude 44.3512
altitude 497 m
longitude 5.28616
Voir la fiche du point d'intéret »

Quand les pierres témoignent d'un siècle

Lieu historique
Le village est implanté sur un éperon au confluent des rivières du Rieu Frais et de l'Ennuyé qu'il contrôlait par l'intermédiaire d'une place forte. Un peu à l'écart du village, se dresse l'église Notre-Dame-de-Beauvert datant de la seconde moitié du XIIe siècle. Elle a été édifiée à l'emplacement d'un édifice des Ve/VIe siècles qui aurait abrité en son sein la sépulture de Sainte Galle (devenue Jalle). A l'extérieur, le portail sculpté s'inspire des décors antiquisants de la Vallée du Rhône.
Informations complémentaires


kilomètre 200,31
latitude 44.3448
altitude 403 m
longitude 5.28315
Voir la fiche du point d'intéret »

L'eau vive de la vallée

Point d'intérêt naturel
Faisant référence étymologiquement aux "Nuées", nuages vaporeux régulièrement présents dans la vallée, l'Ennuyé est une rivière prenant sa source à Saint-Sauveur-Gouvernet. Mesurant 20 km de long, elle circule le long de la vallée avant de se jeter dans l'Eygues. Ruisseau insignifiant à première vue, ce court d'eau bordé par les crêtes de Linceuil et de Montlaud peut se gonfler brusquement lors de fortes intempéries. En effet, Sainte-Jalle est inondée le 22 septembre 1992 avec plus d'un mètre de hauteur.
Informations complémentaires


kilomètre 200,32
latitude 44.3447
altitude 397 m
longitude 5.283
Voir la fiche du point d'intéret »

Relief encaissé

Point d'intérêt naturel
Façonnant le paysage des Baronnies provençales, les marnes résultent de l'érosion de roches sédimentaires. Émergeant il y a 185 millions d'années de l'Océan "Téthys", recouvrant l'ensemble de ce territoire, elles se composent de carbonates et de minéraux argileux. Résistantes à l'abri de l'air, elles permettent une conservation importante de fossiles. Virant du bleu au gris, leurs couleurs varient en fonction de la teneur en sédiments.
Informations complémentaires


kilomètre 204,04
latitude 44.3363
altitude 526 m
longitude 5.24747
Voir la fiche du point d'intéret »

Un hameau suspendu

Lieu historique
Depuis son îlot rocheux, Rochebrune domine la vallée redescendant vers Sainte-Jalle. Son vestige principal rappelle la présence d'un ancien château fort. L'enceinte de celui-ci abrite actuellement le cimetière à la sortie du bourg. Ce village, authentique avec ses murets en pierre sèche possède également un trésor inestimable, l'église Saint-Michel et son clocher datant respectivement du XIIe s. et du XVe s. L'intérieur de l'édifice est marqué par une décoration "Belle Époque" avec de remarquables statues et peintures murales.
Informations complémentaires


kilomètre 204,79
latitude 44.3362
altitude 581 m
longitude 5.24509
Voir la fiche du point d'intéret »

La fleur des rocailles

Point d'intérêt naturel
L'Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus) est une plante vivace aux fleurs violacées, de 10 à 25 cm de hauteur, protégée au niveau national. Elle fleurit d’avril à juin et se développe dans des milieux secs et ensoleillés, comme les pelouses rocailleuses, les pinèdes ou le gravier. On la retrouve principalement dans le quart sud-est de la France. Elle est abondante dans la partie sud de la Drôme, où le climat méditerranéen prédomine.
Informations complémentaires


kilomètre 207,11
latitude 44.3299
altitude 711 m
longitude 5.2307
Voir la fiche du point d'intéret »

Un lieu de Résistance

Lieu historique
Le col de Linceuil se trouve en contrebas de la Montagne de Baume Noire où se trouve la grotte du Maquis, premier camp de maquisards FTPF né le 12 mars 1943. Huit jeunes résistants y ont passé quelques jours en fin d'hiver 1943. Les conditions de vie y étant difficiles, et suite à une attaque, le groupe a migré plus au nord, rénovant une ancienne bergerie, encore visible aujourd'hui, portant le nom de "la Fournache", à proximité du Col de Linceuil. Près de 50 réfractaires y ont vécu pendant 4 mois, avant d'être dénoncés et que la ferme soit prise d'assaut par les troupes italiennes en août 1943. 
Informations complémentaires


kilomètre 210,95
latitude 44.3087
altitude 893 m
longitude 5.22755
Voir la fiche du point d'intéret »

Un lieu chargé d'histoire

Lieu historique
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’avance allemande s’arrête fin juin 1940 sur le tiers nord de la Drôme. Elle devient une zone libre jusqu’à son occupation par les troupes allemandes et italiennes à la fin 1942. L’administration italienne perdure jusqu’à sa capitulation et les Allemands prennent le contrôle par la suite. Dès le début du combat, des réfugiés du nord et de l'est, dont de nombreux intellectuels, trouvent refuge et soutiennent la Résistance : ils organisent des réseaux et produisent des tracts et journaux clandestins.
Informations complémentaires


kilomètre 211,41
latitude 44.3066
altitude 869 m
longitude 5.23254
Voir la fiche du point d'intéret »

En vol sur les Baronnies

Points de vue, panorama
La Montagne de Baume Noire et le col de Milmandre offrent un cadre remarquable pour l’escalade et le parapente. Leur relief sculpté et l’aérologie favorable des Baronnies en font un site prisé des sportifs. Depuis ces hauteurs, la vallée de l’Ouvèze s’ouvre dans toute sa splendeur. Ce secteur, autrefois lieu de nidification de plusieurs espèces de vautours, a fait l’objet de concertations entre parapentistes et naturalistes. Le Parc naturel régional des Baronnies provençales a joué un rôle clé pour une cohabitation harmonieuse entre activités de pleine nature et préservation de la biodiversité.
Informations complémentaires


kilomètre 211,83
latitude 44.3037
altitude 852 m
longitude 5.2357
Voir la fiche du point d'intéret »

Constructions et reconstructions

Lieu historique
La place des Arcades à Buis-les-Baronnies était, au XIVe s., un lieu central pour les échanges et le marché. C’est à cette époque qu’a été fondé le couvent des Dominicains, reconstruit au XVIe s. en plein cœur de la ville. En 1776, une digue imposante est érigée pour protéger la ville des crues parfois dévastatrices de l’Ouvèze. Depuis le XIIIe s., un canal alimente plusieurs moulins à blé et à huile, puis, à partir du XVIIIe s., des filatures et moulinages de soie s’y installent.
Informations complémentaires


kilomètre 218,87
latitude 44.2752
altitude 370 m
longitude 5.27226
Voir la fiche du point d'intéret »
Note moyenne
  • Imprimer »
  • Commenter /
    Evaluer »
  • Exporter sur GPS »
  • Signaler une anomalie »
  • Synchroniser sur mobile »
    Synchroniser sur mobile

      • Le parcours ou point d'intérêt est disponible pour être synchronisé avec un application mobile compatible.


    Consultez la liste des applications compatibles avec IGNrando’.



    Consultez le processus de synchronisation.


  • Ajouter aux favoris »
  • Partager
    Partager

    Sur les réseaux sociaux


    Par mail


Cartes associées