GRP® - VARIANTE DROMOISE - Tour des Baronnies provençales
- Mis à jour le 27/06/2025
- Identifiant 2951179
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Rando pédestre
|
distance
139,6 km
type parcours
|
|||||||||
Lieu de départ
Buis-les-baronnies
|
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
|
Photos & vidéos (10)
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description
Parcourez les Baronnies, des points de vues remarquables au sud, jusqu'au marnes et villages perchés, plus au nord.Partant de Buis-les-Baronnies, capitale du tilleul, l'itinéraire débute au sud par le rocher de Sabouillon et la Montagne de la Nible jusqu'à Brantes, tout proche du Mont-Ventoux. Il part ensuite plein Est jusqu’à Savoillan et remonte vers le Nord par la Montagne de la Bohémienne et la Montagne des Tunes en traversant les petits villages du Poët-en-Percip et Saint-Auban-sur-l’Ouvèze dans la haute vallée l'Ouvèze. L'itinéraire se poursuite vers le Nord jusqu'à Rosans en traversant la Montagne de Haute-Huche en contrebas de la Vanige, Montferrand-la-Fare et ses marnes bleutées dans la vallée du Rosanais. De là, l'itinéraire se poursuit à l'Ouest vers Verclause et Rémuzat par le Col de Staton en contrebas de la Montagne des Gravières, avant d'atteindre Villeperdrix puis Sahune par la Montagne d'Angèle et celle du Marcel. L'étape prend ensuite la direction du Sud et atteindre Sainte-Jalle par Arpavon dans la vallée de l’Ennuyé avant de terminer sur Buis-les-Baronnies dans la vallée de l'Ouvèze par Rochebrune, les cols de Linceuil et de Milmandre.
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Parking conseillé
Parking des Platanes
Recommandations
RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables. Éviter de cueillir les plantes sauvages : certaines d’entre elles sont protégées.Le chemin passe à proximité de cultures qui sont des propriétés privées, merci de ne rien cueillir dans les champs (lavandes, fruits, etc …).Éviter de randonner dans le lit des cours d’eau. Le piétinement est susceptible de déranger les espèces et la vie aquatique (poissons, libellules, crustacés). Marcher de préférence sur les berges de la rivière.Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.ATTENTION ZONE PASTORALE en chemin : en présence de chiens de protection venus à sa rencontre, ne pas les caresser ni les menacer. S’arrêter, puis attendre patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement son chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Penser à bien refermer les barrières derrière soi.RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
Accès routier
Via la D538 et la D5 depuis Nyons (30 km). Depuis Sahune (25 km) par la D94 et la D108.
Ambiance
« Depuis la capitale du tilleul, l’itinérance dévoile les paysages préservés du sud des Baronnies jusqu’à Brantes, face au Mont-Ventoux. Plus au nord, elle traverse de charmants villages et rejoint Rémuzat, terre de vautours. On redescend ensuite par Sahune et le village perché d'Arpavon dans la vallée de l’Ennuyé. A chaque étape, des crêtes lumineuses, des forêts riches et paisibles rythment ce voyage entre authenticité rurale et beauté sauvage, où l'émerveillement est constant. » Pauline Amberg – PNR des Baronnies provençales
Arrivée
Buis-les-Baronnies
Départ
Buis-les-Baronnies
Points d'interêt (58)
A
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Le réveil de l'Ouvèze
Point d'intérêt naturel
D’une longueur de près de 100 km, l’Ouvèze prend sa source dans la montagne de Chamouse, à Montauban-sur-l’Ouvèze, et conflue avec le Rhône. Le 22 septembre 1992, son bassin versant a été le théâtre d’une inondation dramatique. En une seule journée, plus de 60 milliards de litres d’eau sont tombés. En amont de Vaison-la-Romaine, les rivières se sont gorgées d’eau avant de déferler sur le village. Cette crue a causé la mort de 42 personnes et des dégâts estimés à plus de 150 millions d’euros.
Informations complémentaires
kilomètre
0,33
latitude
44.2758
altitude
367
m
longitude
5.27661
B
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À la conquête du Saint-Julien
Point d'intérêt naturel
Le nom de ce rocher vient d’une chapelle Saint-Julien autrefois aménagée dans une anfractuosité de la face sud. Il s’agit d’une grande lame calcaire haute de 125 m. Les premiers ascensionnistes, Auguste Ferrière et Maurice Donjon, y ont gravi une voie en 1946. Depuis, plus de 120 itinéraires ont été ouverts, avec des niveaux de difficulté variés. Le Club Alpin Français de Lyon a largement contribué à son équipement entre les années 1950 et 1980. Une fois au sommet de l’arête, un panorama à 360° s’offre au regard.
Informations complémentaires
kilomètre
1,04
latitude
44.2738
altitude
443
m
longitude
5.28325
C
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Un village gardé par les blocs
Lieu historique
Le village de La Roche-sur-le-Buis s’est établi au milieu de gros blocs rocheux issus de la montagne de Chevalet, qui le domine. Ce relief constituait autrefois un point stratégique de contrôle sur une ancienne voie reliant Buis-les-Baronnies à Mévouillon. Au XIe s., le village était ceinturé d’un rempart flanqué de tours, muni de créneaux, de fossés, et protégé par deux portes dotées de herses. Aujourd’hui, il subsiste quelques pans de muraille, ainsi que le donjon et les ruines du château surplombant le village.
Informations complémentaires
kilomètre
3,39
latitude
44.2671
altitude
751
m
longitude
5.29984
D
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Col de Font-Combran
Points de vue, panorama
Culminant à 1036 m d’altitude, il est le dernier col de cette itinérance. Il se situe à l’est de la Nible et offre une vue totalement imprenable sur les montagnes bordant l’Ouvèze à l’ouest. Depuis le col, on peut apercevoir notamment la montagne de la Loube et le Grand-Ferrand au nord. Au sud-ouest se tient la montagne de Bluye et juste derrière encore et toujours, le Mont Ventoux qui ne nous lâche pas du regard.
Informations complémentaires
kilomètre
8,49
latitude
44.238
altitude
1034
m
longitude
5.33495
E
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Chapelle Saint-Roch
Lieu historique
Étant aujourd’hui une propriété communale, cette chapelle fût bâtie en 1833 à l'initiative de six habitants du hameau des Girards, qui souhaitaient avoir un lieu de culte proche de leur résidence. A l’époque ce hameau comptait plus de 100 habitants et représentait la plus importante concentration du village. La chapelle est construite en l’honneur de Saint-Roch, moine franciscain du XIVe s. réputé pour avoir guéri de nombreux malades atteints de la peste. Elle connut d’importantes réparations au XIXe et XXe s.
Informations complémentaires
kilomètre
10,67
latitude
44.2336
altitude
686
m
longitude
5.32198
F
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Village de Plaisians
Lieu historique
L'unique route permettant d'accéder à ce village à flanc de montagne chemine par la Clue de Plaisians, véritable couloir naturel d’une trentaine de mètres de long, une cinquantaine de haut et trois à quatre de large au point le plus resserré. Au XVIIe s. un prieuré et un fort furent construits à l'entrée de cette clue, afin de surveiller les passages. Plaisians, Plazianum en latin, peut signifier « parc », « enclos » ou encore « lieu de plaisance ». C'est en effet un lieu idéal pour les amateurs de calme et de tranquillité.
Informations complémentaires
kilomètre
10,96
latitude
44.2318
altitude
656
m
longitude
5.32392
G
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Spartier à tiges de jonc ou Genêt d'Espagne
Point d'intérêt naturel
Cette espèce de genêt est un arbrisseau appartenant à la famille des Fabaceae. Il peut mesurer 1 à 3 m de haut. A ses extrémités se trouvent des fleurs de couleurs jaunes et odorantes. Leur éclat s'observe du printemps à l’été. Ce genêt possède de nombreuses propriétés médicinales, notamment diurétique et anti-inflammatoire. Il sert également en fourrage et dans le textile. Attention néanmoins, ce genêt est très toxique !
Informations complémentaires
kilomètre
12,87
latitude
44.2205
altitude
705
m
longitude
5.33373
H
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Cèdre de l'Atlas
Point d'intérêt naturel
Le Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica) est un conifère originaire de l'Atlas, massif montagneux de l'Afrique du Nord. Il a été introduit dans les reboisements du sud de la France à partir de 1860. Il possède de longues branches tombantes, sur lesquelles ses épines prennent des reflets bleutés. Parmi les nombreuses légendes du cèdre, une raconte qu’il est un symbole d’immortalité. Le parfum de son bois éloignant les insectes et les vers rongeurs des tombeaux, on l’appelait “la vie des morts”.
Informations complémentaires
kilomètre
14,08
latitude
44.2117
altitude
655
m
longitude
5.33798
I
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Evernia prunastri
Point d'intérêt naturel
L'Evernia prunastri est une espèce de lichen. Pour mémoire les lichens sont le fruit d'une symbiose entre un champignon et une algue. Ils peuvent pousser sur d'autres plantes et ne sont pas des parasites pour leurs supports. Ils sont des indicateurs de la bonne qualité de l’air. Cette espèce est très commune dans les zones humides et peu polluées, elle est plus fréquente dans les zones ventées et éclairées. En Égypte antique, elle permettait de parfumer et faire lever le pain. Aujourd'hui, elle est utilisée en parfumerie, pour des teintures naturelles, voire en médecine traditionnelle (problèmes respiratoires et intestinaux).
Informations complémentaires
kilomètre
15,39
latitude
44.2041
altitude
678
m
longitude
5.33696
J
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Face au Mont Ventoux
Points de vue, panorama
Culminant à 1909 m d’altitude et par sa taille imposante, le Ventoux fait partie intégrante du paysage du sud-ouest du massif des Baronnies provençales, il marque notamment la limite géographique entre la Drôme et le Vaucluse. Son nom viendrait du latin ‘’vin’’ (une hauteur) et de ‘’tur’’ (une distance), signifiant donc « la montagne qui se voit de loin ». La première ascension au sommet daterait de 1336 par Pétrarque. Des drailles, anciennement tracées par les bergers, servent aujourd’hui de sentiers de GR.
Informations complémentaires
kilomètre
17,83
latitude
44.1955
altitude
830
m
longitude
5.35607
K
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Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)
Point d'intérêt naturel
Cette espèce d’orchidées se trouve essentiellement sur le centre et le sud de l'Europe. Elle apprécie particulièrement les sols calcaires, les pelouses et les prairies sèches bien exposées. Son nom vient du fait que pendant la fleuraison (de mai à juillet), ce sont les fleurs du bas qui s’ouvrent en premier, donnant la forme d’une pyramide. Sa taille varie entre 20 et 50 cm. Elle est composée de feuilles vertes en forme de fer de lance. Ses fleurs sont petites, largement ouvertes et peuvent varier du rose clair au rose violacé.
Informations complémentaires
kilomètre
20,66
latitude
44.1854
altitude
597
m
longitude
5.37006
L
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Aphyllante de Montpellier
Point d'intérêt naturel
L'Aphyllante de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis) (ou Barjavou) est une plante typique de la garrigue méditerranéenne. Son nom, en grec, la désigne comme une fleur sans feuille (a = privatif, phullon = feuille, anthos = fleur : fleur sans feuille) ; elle prend en effet l'apparence de nombreuses tiges poussant en touffes, au bout desquelles sortent des fleurs bleues de mai à août. Malgré son apparente absence de feuille, elle constitue une importante ressource de pâturage très appétante pour les troupeaux ovins, notamment en hiver.
Informations complémentaires
kilomètre
21,10
latitude
44.184
altitude
525
m
longitude
5.37517
M
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La terre noire des Baronnies provençales
Point d'intérêt naturel
Les marnes façonnent le paysage en dunes de roches souples aux pentes arides. Véritables témoins de la période du Crétacé Inférieur (environ -135 millions d'années), ces marnes du Valanginien sont en majorité composées de calcaire, de sable et d'argile, leur donnant cet aspect friable lorsqu'elles sont sèches. Teintées d'une couleur grise ou jaunâtre, elles sont les témoins d'une époque où l'océan recouvrait les Baronnies provençales, qui n'étaient qu'alors une immense fosse marine : le bassin Vocontien.
Informations complémentaires
kilomètre
25,90
latitude
44.2065
altitude
710
m
longitude
5.4032
N
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Mur en pierre sèche
Autre
Les murs en pierre sèche résultent d’une technique ancestrale de construction consistant à assembler, sans aucun mortier à liant, des moellons, blocs, … pour monter un édifice. Le matériau utilisé est essentiellement local. Ces constructions ont différentes utilisations : murs extérieurs, abris ruraux, restanques, tours de guet, terrasses agricoles… Depuis 2010, ce savoir-faire est inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français, dans le but d’être préservé autant que possible.
Informations complémentaires
kilomètre
28,41
latitude
44.215
altitude
829
m
longitude
5.39521
O
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Sauge des prés
Point d'intérêt naturel
Autre Plante à Parfum Aromatique et Médicinale, la Sauge des prés (Salvia pratensis) est une plante de la famille des Lamiacées. Elle est particulièrement présente dans les prairies en terrain calcaire du pourtour méditerranéen. Sa fleur émerge entre juin et août et peut varier entre le bleu foncé et le violet. Cette espèce dispose de propriétés médicinales servant à la digestion et est antispasmodique (spasme musculaire). Avant l'apparition des aérosols contre l'asthme, les asthmatiques pouvaient la fumer.
Informations complémentaires
kilomètre
30,82
latitude
44.2335
altitude
965
m
longitude
5.39502
P
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Col de la Bohémienne
Points de vue, panorama
Situé à 948 m d’altitude, ce col fait office de limite administrative entre les communes de Plaisians, du Poët-en-Percip et d’Aulan. Il offre une vue sur les différentes montagnes environnantes. Au sud-est, de gauche à droite : la montagne de Buc (1442 m d’altitude), le Seuil (1311 m d’altitude) et le Sommet du Col de Lérol (1263 m d’altitude). Au nord-ouest, les roches de Trapes Loube (999 m d’altitude) et les Rochers Mindrits (1114 m d’altitude).
Informations complémentaires
kilomètre
31,51
latitude
44.2379
altitude
921
m
longitude
5.39142
Q
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Les Tilleuls des Baronnies
Point d'intérêt naturel
La culture du tilleul occupe une place importante dans les Baronnies provençales. Bien qu’ayant connu une crise de production à partir des années 1980, il continue d’être cueilli et valorisé. Il est notamment renommé pour son arôme et possède de nombreuses propriétés : fébrifuge (combat et guérit la fièvre), diaphorétique (facilite la transpiration), calmant et antispasmodique. Sa fleur se cueille entre la mi-juin et la mi-juillet. Son ombre, plus fraîche que d’autres espèces d’arbres, est parfaite pour se cacher du soleil.
Informations complémentaires
kilomètre
34,34
latitude
44.2518
altitude
964
m
longitude
5.3955
R
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Poët-en-Percip
Lieu historique
Le Poët-en-Percip tire son nom de sa position (poët, qui est une déformation du latin podium, qui signifie « monticule ») et aussi de sa première seigneuresse, Domina Percipia. C’est elle qui est à l’origine de la dynastie des Mévouillon. C’est en 1266 qu’en son honneur le Poët fut nommé en-Percip. Ce village perché était autrefois une étape sur l’ancienne voie passante qui reliait le Buis (ancien nom Buis-les-Baronnies) aux hautes terres. Une seule route mène au village, ce qui permet de maintenir ce lieu paisible.
Informations complémentaires
kilomètre
34,76
latitude
44.2542
altitude
1023
m
longitude
5.39327
S
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D'Est en Ouest
Points de vue, panorama
La montagne des Tunes, perchée au-dessus du Poët-en-Percip, offre un superbe panorama sur le village et son église dédiée à Saint-Simon. Derrière elle, la montagne de Banne domine le paysage. Plus à l'Ouest, la montagne de la Nible et le Rocher de Savouillon surplombent Buis-les-Baronnies dans la vallée de l'Ouvèze. Plus au sud, se dessine la montagne de la Bohémienne, accompagnée des marnes bleutées qui surplombent le village d’Aulan, ajoutant de la diversité au paysage de la vallée.
Informations complémentaires
kilomètre
36,28
latitude
44.2601
altitude
1229
m
longitude
5.39753
T
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Le soleil des rocailles
Point d'intérêt naturel
Le Cytise à feuilles sessiles (Cytisophyllum sessilifolium) est un arbuste méditerranéen, présent dans le sud-est de la France, qui se distingue par ses petites feuilles directement attachées à la tige d'où le terme "sessiles". Au printemps, ses grappes de fleurs jaunes éclatantes, riches en nectar, attirent de nombreux pollinisateurs. Adapté aux sols pauvres et secs, il joue un rôle important dans la stabilisation des sols et la biodiversité locale.
Informations complémentaires
kilomètre
38,66
latitude
44.2725
altitude
872
m
longitude
5.40794
U
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Les cimetières des bastions protestants
Lieu historique
Les cimetières protestants sont assez rares. Pourtant, on en trouve deux dans la vallée de la Haute Ouvèze à Ste-Euphémie et à St-Auban. Ils datent du XIXe s. et font suite à la période de la Révocation de l'Édit de Nantes, au cours de laquelle les protestants se faisaient enterrer dans leurs "jardins". À St-Auban, le cimetière de la communauté comprend environ 150 sépultures. À Ste-Euphémie, le cimetière fût d'abord celui d'une famille du village avant de servir à d'autres protestants.
Informations complémentaires
kilomètre
41,61
latitude
44.289
altitude
627
m
longitude
5.41733
V
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Le château des Pape-Saint-Auban
Lieu historique
Construit en haut du village, le château contrôlait une de ses entrées en direction du sud. Il fût construit en plusieurs temps à partir d'une tour et de salles datées du XIIIe s. Au XVIe s. les Pape-Saint-Auban, seigneurs du lieu, réorganisent leur château pour en faire un des bastions du protestantisme et une demeure plus agréable à vivre. Les Pape-Saint-Auban adoptent le protestantisme dès les années 1550 et participent activement aux épisodes militaires des guerres de religion.
Informations complémentaires
kilomètre
41,87
latitude
44.2899
altitude
596
m
longitude
5.42029
W
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Une abbaye inspirante
Lieu historique
L'Abbaye Notre-Dame de Miséricorde est une fondation de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Fidélité à Jouques en Provence, elle-même issue de l’abbaye Saint-Louis du Temple à Limon, née du monastère de Bénédictines du Saint-Sacrement à Paris. En 1991, six moniales s'installent dans les bâtiments d’une ferme, elles sont aujourd'hui 27. Dès 1992, lors de la construction du monastère et de l'église, un élan de soutien de proches du monastère et d'inconnus se met en place. Cette générosité continue de financer les aménagements et de nouveaux projets, comme un atelier pour leurs productions agricoles.
Informations complémentaires
kilomètre
62,68
latitude
44.393
altitude
602
m
longitude
5.44836
X
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La chanteuse des près
Point d'intérêt naturel
L’Alouette des champs (Alauda arvensis), petit oiseau discret, chante en plein vol pour marquer son territoire. Présente dans les prairies et cultures, elle apprécie les espaces ouverts comme ceux entre Verclause et Rosans. Son chant mélodieux accompagne les paysages agricoles. Mais cette espèce décline, victime de l’intensification agricole. Préserver ces milieux, c’est aussi protéger sa voix dans nos campagnes.
Informations complémentaires
kilomètre
64,62
latitude
44.3792
altitude
554
m
longitude
5.44188
Y
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La Mémoire du Jurassique
Point d'intérêt naturel
Ces reliefs sombres et ravinés sont des marnes, appelées aussi "Terres Noires". Ce sont d’anciens dépôts sédimentaires marins, accumulés il y a environ 170 millions d’années, au fond de l’océan qui recouvrait le sud-est de la France au Jurassique moyen. Principalement composées d’argile et de calcaire, elles forment des sols très sensibles à l'érosion, se gorgeant d'eau lors des intempéries et provoquant glissements et creusements de terrain.
Informations complémentaires
kilomètre
65,32
latitude
44.3815
altitude
570
m
longitude
5.43612
Z
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Le Vieux Village de Verclause
Lieu historique
Ce vieux village avec son rempart, son donjon, et surtout le clocher de l’église Sainte-Madeleine, était déjà mentionnée au XIIIe siècle. Verclause comptait une vingtaine de foyers en 1458. Situé sur un emplacement dominant, il avait une position défensive et était à l'abri des débordements de la rivière de l'Eygues. Son point faible restait l’eau, qu’il fallait remonter depuis la source. Lorsque celle-ci se tarit, le village migra plus bas, en partie à cause de l’aménagement de la route impériale 94, favorisant le transport et le commerce.
Informations complémentaires
kilomètre
65,61
latitude
44.3831
altitude
555
m
longitude
5.43335
De grands espaces propice au pastoralisme
Lieux d'intérêt divers
Le col de Staton, c'est la porte d'entrée des grands espaces ! Le pastoralisme est encore largement pratiqué sur le territoire des Baronnies. De nombreux indices montrent que moutons et chèvres paissent régulièrement sur les flancs de la montagne, au milieu des pelouses d'altitude. Un Groupement Pastoral a d'ailleurs été créé à Staton, permettant aux éleveurs de valoriser collectivement leurs surfaces pastorales et préserver l'élevage, historique dans les Baronnies.
Informations complémentaires
kilomètre
70,78
latitude
44.415
altitude
1140
m
longitude
5.41953
Une montagne singulière
Points de vue, panorama
La montagne de Raton offre un panorama à 360° depuis sa crête. C'est l'un des massifs orientés est-ouest dans les Baronnies, séparant le Rosanais de la vallée de l’Oule. Son profil typique du Tithonique (fin du Jurassique) présente une falaise de calcaire gris clair, terrain de jeu des chamois. Ce relief escarpé, mêlant rochers et pelouses d’altitude, est idéal pour observer ces animaux agiles. Actifs surtout le matin, ils se confondent avec le décor, mais avec un peu de patience, il est possible d'en apercevoir depuis le sentier.
Informations complémentaires
kilomètre
71,34
latitude
44.4163
altitude
1101
m
longitude
5.41315
Les ruines d'un autre temps
Lieu historique
Les ruines de l'ancien village de Clermont était certainement habité vers le XVe siècle. En 1851, environ 50 personnes résidaient dans ce secteur. Lorsque l'Etat acquit les terres de ces montagnes, il les acheta d'abord aux personnes âgées ou qui habitaient loin. Les autres propriétaires de Clermont vendirent ensuite rapidement : c'était l'occasion de s'installer sur des terres moins difficiles. L'école de Clermont ferma donc subitement en 1910 : elle comptait alors une vingtaine d'enfants. Autrefois, l'itinéraire entre Verclause et Rémuzat passait par ce chemin, maintenant consacré à la randonnée !
Informations complémentaires
kilomètre
74,06
latitude
44.4031
altitude
775
m
longitude
5.39026
Le vieux village
Lieu historique
La première mention de Rémuzat, "Castrum Remusaco", remonte à 1270. Au XIVe siècle, deux villages coexistaient : l’un en aval et l'autre perché sur la rive gauche de l’Oule, nommé "Campus Caritatis", au pied du Rocher du Caire. Menacé par les éboulements et sans sources d'eau, ce dernier fut abandonné au profit de celui situé sur la rive opposée. Seuls subsistent la chapelle Saint-Michel et un pan de rempart. En 1720, les ruines ont servi de lieu de quarantaine lors de la peste.
Informations complémentaires
kilomètre
77,64
latitude
44.4136
altitude
452
m
longitude
5.35696
La terre de Vautours
Point d'intérêt naturel
Devant vous se dresse le Rocher du Caire, une falaise exposée à l’Est, rapidement réchauffée par le soleil matinal. Ce site a permis la réintroduction du Vautour fauve (Gyps fulvus) dès 1996, puis celle du Vautour moine (Aegypius monachus). Le percnoptère (Neophron percnopterus), plus rare, est revenu naturellement. Ces charognards limitent la propagation des maladies en nettoyant la nature. Chacun a son rôle : le fauve arrive en premier, le moine s’attaque aux parties dures, le percnoptère glane les restes, et le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) avale les os. Les Baronnies sont un des sites mondiaux les plus complets en matière de grands rapaces.
Informations complémentaires
kilomètre
77,72
latitude
44.4142
altitude
449
m
longitude
5.35644
Un site préservé
Point d'intérêt naturel
Le site Natura 2000 des "Baronnies et gorges de l'Eygues" est reconnu au niveau européen pour sa remarquable diversité d'oiseaux : Bruant ortolan (Emberiza hortulana) dans les petites parcelles agricoles, Fauvette pitchou (Sylvia undata) dans les pelouses sèches parsemées d'arbustes, Alouette lulu (Lullula arborea) sur les pelouses de crête. Sans oublier les Vautours ! Ce site, d'un intérêt exceptionnel pour toutes ces espèces bénéficie de pratiques favorables à la biodiversité soutenues par Natura 2000, afin de préserver le patrimoine naturel.
Informations complémentaires
kilomètre
79,98
latitude
44.431
altitude
635
m
longitude
5.35224
La ferme de la petite Chaume
Lieux d'intérêt divers
Ces ruines sont les derniers restes visibles de plusieurs fermes de ce versant de Buègue, progressivement abandonnées depuis la fin du XIXe s. Le bâtiment, en forme de L, encadre une courette délimitée par un mur au sud. Il rassemblait, au rez-de-chaussée, plusieurs espaces dévolus aux bêtes : bergerie pour les chèvres et les brebis, écurie pour les chevaux, « pourcieu » pour les cochons. A l’étage une partie était réservée à l’habitation alors que l’autre était consacrée à remiser les foins.
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kilomètre
81,89
latitude
44.4441
altitude
864
m
longitude
5.34365
Un panorama à couper le souffle
Points de vue, panorama
S'élever sur la Montagne d'Angèle pour découvrir un panorama hors normes sur toute la région des Alpes au Nord au Dévoluy à l'Est en passant par le Mont Ventoux au Sud et les monts Ardèches à l'Ouest. Massif emblématique des Baronnies provençales, son sommet appelé Merlu culmine à 1606 m d'altitude et borde toute la vallée de l'Eygues. Ce vaste espace est idéal au pâturage ovin, contribuant ainsi à maintenir ce paysage ouvert.
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kilomètre
87,57
latitude
44.4573
altitude
1145
m
longitude
5.30193
Un ENS ?
Point d'intérêt naturel
Villeperdrix, avec le soutien du département de la Drôme, a créé un Espace Naturel Sensible (ENS) de près de 600 ha pour protéger ce site remarquable. C'est un espace protégé afin de préserver la biodiversité, les paysages et le patrimoine naturel de cet espace. Les montagnes d’Angèle et de Buègue offrent des paysages uniques façonnés par les activités humaines, où pâturage, coupe de bois et culture de lavande ont marqué le territoire. Ce classement de protection repose sur la richesse écologique, l’intérêt paysager mais aussi la fragilité du site.
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kilomètre
89,03
latitude
44.4649
altitude
1240
m
longitude
5.28838
Villeperdrix, au pied d'Angèle
Lieu historique
Légèrement à l'écart des gorges de l'Eygues, blotti au pied de la face sud de la montagne d'Angèle (1606 m), le village de Villeperdrix bénéficie d'un ensoleillement favorable et d'un terroir ouvert mais sec. Les habitants ont pu y cultiver des parcelles plus planes, en complément des secteurs de terrassses de cultures dans les pentes qui dominent les gorges. On y trouve les restes d'un chateau et de fortifications villageoises, une église remaniée au cours des siècles et quelques rues typiques.
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kilomètre
94,66
latitude
44.4415
altitude
477
m
longitude
5.28669
Les vautours à Villeperdrix
Point d'intérêt naturel
Si le Vautour fauve (Gyps fulvus) a été réintroduit en 1996 dans les falaises de Saint-May et Rémuzat, la colonie a depuis prospéré et s'est étendue à l'ensemble des gorges de l'Eygues et au delà dans le massif. Mais les falaises de Villeperdrix sont, elles aussi, un lieu privilégié de l'histoire des vautours dans les Baronnies provençales. En effet, c'est ici qu'une autre espèce de vautours a été réintroduite, plus rare encore : le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus). Grâce à un programme européen, 16 jeunes y ont pris leur envol depuis 2016.
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kilomètre
94,95
latitude
44.439
altitude
454
m
longitude
5.28661
La culture des oliviers dans la pente
Autre
Dans ces pentes abruptes et entrecoupées de barres rocheuses, la culture des oliviers est étroitement liée à la terrasse en pierre sèche. Mais plus qu'un simple mur, c'est un barrage dressé contre l'érosion et la fatalité de la pente. Ancrée dans la roche parfois taillée exprès, elle retient la terre, dans une certaine mesure l'eau et favorise le dépôt et la création d'un sol mince, mais riche. En hiver, cet écrin de pierre a su préserver certains oliviers centenaires des pires gelées.
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kilomètre
95,43
latitude
44.4374
altitude
432
m
longitude
5.28554
Le rocher du Bramard
Points de vue, panorama
Le Bramard (ou Bramant) est un rocher emblématique, veillant du haut de ses 936 mètres, sur le village de Sahune. Ce rocher caractéristique est aisément reconnaissable par son allure anthropomorphe. Cette singularité est quelquefois discutée : si certaines personnes y voient le profil d'un vieux sage barbu, d'autres y voient celui d'un sphinx ou encore, pour les plus immaginatifs, la tête d'un gorille. À vous de choisir !
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kilomètre
99,21
latitude
44.4214
altitude
492
m
longitude
5.27141
Le Devès
Lieu historique
Les noms de lieu "Devès" ou "Deffens" indiquent que, dans les quartiers appelés ainsi, le paturage des bêtes et le ramassage du bois étaient réglementés et généralement interdits du printemps à l'automne. Ces interdictions existent depuis le Moyen Âge au moins. À Sahune, il s'agissait en controlant ces usages, d'éviter une érosion excessive des secteurs de marnes grises situés au dessus des oliveraies, et en contrebas de la crête.
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kilomètre
99,50
latitude
44.4192
altitude
459
m
longitude
5.26949
Le vieux village
Lieu historique
Le village de Sahune, aujourd'hui situé le long de l'Eygues, est dominé par les ruines du vieux village et du château, abandonnés à la fin des années 1930. Il a compté jusqu'à 800 habitants et rassemblait au XIXe s. plus de 75 cordonniers. Le manque d'eau, l'ensoleillement trop faible, l'éloignement de la route actuelle, terminée vers 1840, expliquent le déplacement des activités principales (économiques, artisanales et administratives) vers le nouveau village.
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kilomètre
101,11
latitude
44.4105
altitude
417
m
longitude
5.26722
Les petits remèdes de nos grands-mères
Point d'intérêt naturel
Les plantes ont toujours fasciné les hommes par leurs nombreuses vertus. Brutes ou transformées, la médecine s'en sert pour soigner différents maux. Parmi elles, on trouve sur ce sentier l'Alisier blanc (Sorbus aria) et le Thym (Thymus vulgaris) servant respectivement à guérir la toux, la diarrhée et améliorer la digestion. La Doradille dorée (Asplenium ceterach) a des vertus calmantes et la Germandrée Petit Chêne (Teucrium chamaedrys) traite l'acné et l'hypertension. D'autres étaient davantage utilisées autrefois comme l'Euphorbe des Garrigues (Euphorbia characias), vésicant et purgatif efficace.
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kilomètre
101,41
latitude
44.4091
altitude
472
m
longitude
5.26893
Les belles empoisonneuses
Point d'intérêt naturel
Souvent incontournables, ces plantes sont cependant dangereuses. C'est pourquoi il est important de les connaitre afin de les apprécier sans risque. Le Chèvrefeuille d'Etrurie (Lonicera etrusca) et le Genêt Spartier (Spartium junceum) ont tous deux une floraison très odorante. Cependant, leurs fruits, graines et fleurs peuvent être vénéneuses aussi bien pour nous que pour les pollinisateurs. La Clématite des haies (Clematis vitalba), avec ses longues lianes à feuilles et ses fleurs d'un blanc cotonneux, est irritante et peut être la cause de cloques sur le corps.
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kilomètre
101,43
latitude
44.4091
altitude
477
m
longitude
5.26918
Un parfum provençal
Point d'intérêt naturel
Appréciée pour son parfum et ses vertus dès l'Antiquité, la Lavande fine (Lavandula angustifolia) est aujourd'hui utilisée dans la parfumerie, la pharmacie et l'aromathérapie. Préférant les sols secs, calcaires et ensoleillés, cette dernière est fortement présente dans les Montagnes du Diois et des Baronnies provençales. Récoltée manuellement pendant des siècles, la mécanisation intervient au cours des années 1950 s'accompagnant de "culture en ligne". Cueillie durant la période estivale, elle est ensuite distillée, mise en bouquet ou dans des petits sachets.
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kilomètre
101,44
latitude
44.4091
altitude
481
m
longitude
5.26931
Bon appétit !
Point d'intérêt naturel
Nombreuses de ces plantes sont régulièrement utilisées dans la cuisine méditerranéenne. En effet, l'olivier (Olea europaea) produit des fruits consommables après saumure ainsi qu'en produits transformés. L'amande (Prunus amygdalus) est employée en pâtisserie (nougat, frangipane...), tout comme la Figue (Ficus carica). L'Origan-Marjolaine (Origanum vulgare), le Thym (Thymus vulgaris) ou encore le Fenouil sauvage (Foeniculum vulgare) servent à assaisonner les plats. D'autres plantes comestibles plus rares sont l'Amélanchier (Amelanchier ovalis) avec ses petits fruits noirs ainsi que le Silène d'Italie (Silene italica), consommable en salade.
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kilomètre
101,46
latitude
44.4089
altitude
488
m
longitude
5.26934
Un arbre majestueux
Point d'intérêt naturel
Plantés massivement à la fin du XIXe s. la vallée de l'Eygues se voit dotée de nombreux Tilleuls à grandes feuilles (Tilia Platyphyllos) de nos jours. Ces derniers se retrouvent souvent à l'état naturel, c'est-à-dire au bord des routes et chemins, sur les berges de rivières ainsi que chez des particuliers. Peu présents dans les pépinières du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, de nombreuses greffes créent des variétés "clones" comme le Bénivay. Sélectionnés pour leurs qualités, les tilleuls sont récoltés à partir de mai. Les fleurs sont mises dans des sacs, appelés "Bourras" avant d'être vendues dans les foires.
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kilomètre
101,47
latitude
44.4088
altitude
492
m
longitude
5.26939
De l'ébistenerie à la teinture
Point d'intérêt naturel
Un grand nombre de professions utilisent régulièrement des matières premières végétales. En effet, l'ébéniste, qui transforme le bois pour créer du mobilier fonctionnel ou décoratif, utilise régulièrement le Cormier (Sorbus domestica) et l'Alisier blanc (Sorbus aria). Cultivée depuis la fin du XVIIIe s. la Garance voyageuse (Rubia peregrina) et sa couleur rouge qu'elle secrète est fréquemment employée par les teinturiers. En 1829, afin d'en relancer sa production, les pantalons des fantassins devinrent rouge. La Première Guerre mondiale marqua un changement pour des couleurs se fondant davantage dans le décor.
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kilomètre
101,48
latitude
44.4088
altitude
490
m
longitude
5.26925
Un peu d'orientation !
Points de vue, panorama
Depuis les hauteurs du village, la vallée de l'Eygues se dévoile sous nos yeux. Aux premières heures du jour, les rayons du soleil éclairent la montagne d'Angèle avant de circuler entre les gorges. En contrebas, le village de Sahune est dominé par le Devès. En fin de journée, le regard se posera sur le Bas Devès, débouchant sur le pays de Nyons.
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kilomètre
101,54
latitude
44.4088
altitude
487
m
longitude
5.26869
Un village médiéval fortifié
Lieu historique
Arpavon est un village médiéval fortifié, perché dans un but défensif. C'est un fief des barons de Mévouillon, qui a ensuite appartenu aux Dauphins au XIVème siècle. L’origine du village se situerait à l’époque féodale. Bâti en amphithéâtre au sommet du coteau et jadis ceint de murailles, le village était dominé par un château encore existant en 1518, mais détruit pendant les guerres civiles. Le village actuel offre de beaux points de vue sur les montagnes aux alentours.
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kilomètre
110,48
latitude
44.3703
altitude
515
m
longitude
5.26902
Le roi de la forêt
Point d'intérêt naturel
Le chêne est considéré comme le roi des arbres. Majestueux, il est symbole de puissance et de pérennité. Il est reconnaissable par ses feuilles dentées et ses fruits, les glands. Appréciés par les animaux de la forêt, ses fruits peuvent également être consommés par les humains, après extraction des tanins toxiques. Cet arbre a également des vertus thérapeutiques afin de soigner les problèmes digestifs ainsi que la diarrhée.
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kilomètre
116,19
latitude
44.3512
altitude
497
m
longitude
5.28616
Quand les pierres témoignent d'un siècle
Lieu historique
Le village est implanté sur un éperon au confluent des rivières du Rieu Frais et de l'Ennuyé qu'il contrôlait par l'intermédiaire d'une place forte. Un peu à l'écart du village, se dresse l'église Notre-Dame-de-Beauvert datant de la seconde moitié du XIIe siècle. Elle a été édifiée à l'emplacement d'un édifice des Ve/VIe siècles qui aurait abrité en son sein la sépulture de Sainte Galle (devenue Jalle). A l'extérieur, le portail sculpté s'inspire des décors antiquisants de la Vallée du Rhône.
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kilomètre
117,01
latitude
44.3448
altitude
403
m
longitude
5.28315
L'eau vive de la vallée
Point d'intérêt naturel
Faisant référence étymologiquement aux "Nuées", nuages vaporeux régulièrement présents dans la vallée, l'Ennuyé est une rivière prenant sa source à Saint-Sauveur-Gouvernet. Mesurant 20 km de long, elle circule le long de la vallée avant de se jeter dans l'Eygues. Ruisseau insignifiant à première vue, ce court d'eau bordé par les crêtes de Linceuil et de Montlaud peut se gonfler brusquement lors de fortes intempéries. En effet, Sainte-Jalle est inondée le 22 septembre 1992 avec plus d'un mètre de hauteur.
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kilomètre
117,03
latitude
44.3447
altitude
397
m
longitude
5.283
Relief encaissé
Point d'intérêt naturel
Façonnant le paysage des Baronnies provençales, les marnes résultent de l'érosion de roches sédimentaires. Émergeant il y a 185 millions d'années de l'Océan "Téthys", recouvrant l'ensemble de ce territoire, elles se composent de carbonates et de minéraux argileux. Résistantes à l'abri de l'air, elles permettent une conservation importante de fossiles. Virant du bleu au gris, leurs couleurs varient en fonction de la teneur en sédiments.
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kilomètre
120,75
latitude
44.3363
altitude
526
m
longitude
5.24747
Un hameau suspendu
Lieu historique
Depuis son îlot rocheux, Rochebrune domine la vallée redescendant vers Sainte-Jalle. Son vestige principal rappelle la présence d'un ancien château fort. L'enceinte de celui-ci abrite actuellement le cimetière à la sortie du bourg. Ce village, authentique avec ses murets en pierre sèche possède également un trésor inestimable, l'église Saint-Michel et son clocher datant respectivement du XIIe s. et du XVe s. L'intérieur de l'édifice est marqué par une décoration "Belle Époque" avec de remarquables statues et peintures murales.
Informations complémentaires
kilomètre
121,50
latitude
44.3362
altitude
581
m
longitude
5.24509
Un lieu de Résistance
Lieu historique
Le col de Linceuil se trouve en contrebas de la Montagne de Baume Noire où se trouve la grotte du Maquis, premier camp de maquisards FTPF né le 12 mars 1943. Huit jeunes résistants y ont passé quelques jours en fin d'hiver 1943. Les conditions de vie y étant difficiles, et suite à une attaque, le groupe a migré plus au nord, rénovant une ancienne bergerie, encore visible aujourd'hui, portant le nom de "la Fournache", à proximité du Col de Linceuil. Près de 50 réfractaires y ont vécu pendant 4 mois, avant d'être dénoncés et que la ferme soit prise d'assaut par les troupes italiennes en août 1943.
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kilomètre
127,35
latitude
44.3087
altitude
893
m
longitude
5.22755
Un lieu chargé d'histoire
Lieu historique
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’avance allemande s’arrête fin juin 1940 sur le tiers nord de la Drôme. Elle devient une zone libre jusqu’à son occupation par les troupes allemandes et italiennes à la fin 1942. L’administration italienne perdure jusqu’à sa capitulation et les Allemands prennent le contrôle par la suite. Dès le début du combat, des réfugiés du nord et de l'est, dont de nombreux intellectuels, trouvent refuge et soutiennent la Résistance : ils organisent des réseaux et produisent des tracts et journaux clandestins.
Informations complémentaires
kilomètre
127,82
latitude
44.3066
altitude
869
m
longitude
5.23254
En vol sur les Baronnies
Points de vue, panorama
La Montagne de Baume Noire et le col de Milmandre offrent un cadre remarquable pour l’escalade et le parapente. Leur relief sculpté et l’aérologie favorable des Baronnies en font un site prisé des sportifs. Depuis ces hauteurs, la vallée de l’Ouvèze s’ouvre dans toute sa splendeur. Ce secteur, autrefois lieu de nidification de plusieurs espèces de vautours, a fait l’objet de concertations entre parapentistes et naturalistes. Le Parc naturel régional des Baronnies provençales a joué un rôle clé pour une cohabitation harmonieuse entre activités de pleine nature et préservation de la biodiversité.
Informations complémentaires
kilomètre
128,24
latitude
44.3037
altitude
852
m
longitude
5.2357
Constructions et reconstructions
Lieu historique
La place des Arcades à Buis-les-Baronnies était, au XIVe s., un lieu central pour les échanges et le marché. C’est à cette époque qu’a été fondé le couvent des Dominicains, reconstruit au XVIe s. en plein cœur de la ville. En 1776, une digue imposante est érigée pour protéger la ville des crues parfois dévastatrices de l’Ouvèze. Depuis le XIIIe s., un canal alimente plusieurs moulins à blé et à huile, puis, à partir du XVIIIe s., des filatures et moulinages de soie s’y installent.
Informations complémentaires
kilomètre
135,29
latitude
44.2752
altitude
370
m
longitude
5.27226