Le parcours du 127ème RI du 2 août 1914 au 7 avril 1915
- Thématique Tourisme de mémoire
- Mis à jour le 11/04/2016
- Identifiant 47953
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Voiture
|
distance
1347,5 km
type parcours
Aller Simple
|
|||||||||
Lieu de départ
10 pas des cordeliers
59300 Valenciennes |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
Terre Herbe |
|||||||||
Mots clés
14-18, guerre, bataille, marne, champagne, chemin, lieux, eparges
|
Photos & vidéos (2)
description
Le parcours du 127ème RI du 2 août 1914 au 7 avril 1915
Cet itinéraire décrit le parcours du 127ème régiment d'infanterie, de la mobilisation, le 2 août, jusqu'au décès de Hermant Haldabant Haccart le 7 avril 1915, près de Verdun, lors de la première Bataille de la Woëvre.
Le 127e RI de Valenciennes appartient à la 1ère BI (Brigade d'Infanterie) de Lille, qui fait partie de la 1ère DI (Division d'Infanterie) de Lille.
La 1e DI et la 2e DI d'Arras constituent le 1er Corps d'Armée (CA) de Lille, commandé par le général Louis Franchet d'Espèrey.
La 3e BI (2e DI) comprend le 33e RI d'Arras, dans lequel sert le lieutenant Charles de Gaulle, et le 73e RI.
La 4e BI (2e DI) est commandée par le colonel Philippe Pétain, qui, avant guerre, commandait le 33e RI.
Circuit décrit par Pascal G. (77) en janvier 2014.
V1.0 du 09-03-2016
Cet itinéraire décrit le parcours du 127ème régiment d'infanterie, de la mobilisation, le 2 août, jusqu'au décès de Hermant Haldabant Haccart le 7 avril 1915, près de Verdun, lors de la première Bataille de la Woëvre.
Le 127e RI de Valenciennes appartient à la 1ère BI (Brigade d'Infanterie) de Lille, qui fait partie de la 1ère DI (Division d'Infanterie) de Lille.
La 1e DI et la 2e DI d'Arras constituent le 1er Corps d'Armée (CA) de Lille, commandé par le général Louis Franchet d'Espèrey.
La 3e BI (2e DI) comprend le 33e RI d'Arras, dans lequel sert le lieutenant Charles de Gaulle, et le 73e RI.
La 4e BI (2e DI) est commandée par le colonel Philippe Pétain, qui, avant guerre, commandait le 33e RI.
Circuit décrit par Pascal G. (77) en janvier 2014.
V1.0 du 09-03-2016
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Sources des informations
La description des étapes provient de "l'Historique du 127ème RI pendant la campagne 1914-1918", publié en 1920.
Un certain nombre de croquis proviennent des journaux de marche et des opérations (JMO) du 1er Corps d'Armée et de la 1ère Division d'Infanterie.
Les extraits des communiqués officiels proviennent des Archives départementales de Seine-et-Marne :
http://archives.seine-et-marne.fr/actualites/les-bulletins-des-communes
Le parcours a été décrit sur le site terres-de-guerre en 2014 :
http://www.terres-de-guerre.fr/iti/xUqqbdOSVGVhSAACD
Un certain nombre de croquis proviennent des journaux de marche et des opérations (JMO) du 1er Corps d'Armée et de la 1ère Division d'Infanterie.
Les extraits des communiqués officiels proviennent des Archives départementales de Seine-et-Marne :
http://archives.seine-et-marne.fr/actualites/les-bulletins-des-communes
Le parcours a été décrit sur le site terres-de-guerre en 2014 :
http://www.terres-de-guerre.fr/iti/xUqqbdOSVGVhSAACD
infos parcours (62)
1
1-Mobilisation à Valenciennes
1-Mobilisation à Valenciennes 02/08/1914
MOBILISATION
Le 1er Août 1914, à la réception du télégramme Ministériel : « Ordre de Mobilisation générale. Le premier jour de la Mobilisation est le 2 Août », le 127ème Régiment d’Infanterie, régiment de Valenciennes, commandé par le Colonel De Riols de Fonclare, commence les préparatifs de la mobilisation.
Les réservistes arrivent les 3 et 4 Août. Le 5 Août, au matin, le Régiment de Campagne, amalgamé, est prêt à partir vibrant à l’unisson des paroles enflammées de son Chef quand il lui présente son drapeau
Aussitôt après cette présentation, le Régiment défile au milieu de la population sérieuse, émue et fière de voir ses soldats partir avec enthousiasme, et foi au cœur où le devoir les appelle.
Extrait du documentaire Les Grandes Batailles du Passé - 1914 La Marne, diffusé en 1975 et disponible à la vente sur le site de l'INA
MOBILISATION
Le 1er Août 1914, à la réception du télégramme Ministériel : « Ordre de Mobilisation générale. Le premier jour de la Mobilisation est le 2 Août », le 127ème Régiment d’Infanterie, régiment de Valenciennes, commandé par le Colonel De Riols de Fonclare, commence les préparatifs de la mobilisation.
Les réservistes arrivent les 3 et 4 Août. Le 5 Août, au matin, le Régiment de Campagne, amalgamé, est prêt à partir vibrant à l’unisson des paroles enflammées de son Chef quand il lui présente son drapeau
Aussitôt après cette présentation, le Régiment défile au milieu de la population sérieuse, émue et fière de voir ses soldats partir avec enthousiasme, et foi au cœur où le devoir les appelle.
Extrait du documentaire Les Grandes Batailles du Passé - 1914 La Marne, diffusé en 1975 et disponible à la vente sur le site de l'INA
Informations complémentaires
75 B r de lille
59300 Valenciennes
59300 Valenciennes
kilomètre
0,03
latitude
50.361
altitude
23
m
longitude
3.52371
2
2-Transport à Hannapes
2-Transport à Hannapes 05/08/1914
Le Régiment s’embarque et est transporté par chemin de fer à Hannapes (Ardennes) et environs. Il cantonne là jusqu’au 10 Août.
Le soir du débarquement, le Colonel portait à la connaissance du Régiment d’Infanterie que, le 3 Août, l’Allemagne avait déclaré la guerre à la France.
Le Régiment s’embarque et est transporté par chemin de fer à Hannapes (Ardennes) et environs. Il cantonne là jusqu’au 10 Août.
Le soir du débarquement, le Colonel portait à la connaissance du Régiment d’Infanterie que, le 3 Août, l’Allemagne avait déclaré la guerre à la France.
Informations complémentaires
2 r basse
08290 Hannappes
08290 Hannappes
kilomètre
89,65
latitude
49.824
altitude
175
m
longitude
4.22922
3
3-Mouvement vers la Belgique de la Vème Armée - Sécheval
3-Mouvement vers la Belgique de la Vème Armée - Sécheval 10/08/1914
Du 10 au 15 Août, le Régiment d’Infanterie est transporté par étapes dans la région de Gochenée, Anthée (Belgique), près de Dinant où l’ennemi est en contact avec les troupes belges et françaises.
Ces étapes ont mis au point le Régiment d’Infanterie ; chacun se connaît et la confiance des uns et des autres s’est fortifiée.
Du 10 au 15 Août, le Régiment d’Infanterie est transporté par étapes dans la région de Gochenée, Anthée (Belgique), près de Dinant où l’ennemi est en contact avec les troupes belges et françaises.
Ces étapes ont mis au point le Régiment d’Infanterie ; chacun se connaît et la confiance des uns et des autres s’est fortifiée.
Informations complémentaires
8 r de calan
08150 Sécheval
08150 Sécheval
kilomètre
127,29
latitude
49.8601
altitude
252
m
longitude
4.65482
4
4-Mouvement vers la Belgique de la Vème Armée - Montigny-sur-Meuse
4-Mouvement vers la Belgique de la Vème Armée - Montigny-sur-Meuse 13/08/1914
Informations complémentaires
4 r de l eglise
08170 Montigny-sur-Meuse
08170 Montigny-sur-Meuse
kilomètre
155,34
latitude
50.0473
altitude
119
m
longitude
4.72101
5
5-Mouvement vers la Belgique de la Vème Armée - Gochenée
5-Mouvement vers la Belgique de la Vème Armée - Gochenée 14/08/1914
Fin du mouvement vers la Belgique
Fin du mouvement vers la Belgique
Informations complémentaires
kilomètre
174,62
latitude
50.1834
altitude
224
m
longitude
4.76021
6
8-En couverture à l'ouest de la Meuse - Maurenne
8-En couverture à l'ouest de la Meuse - Maurenne 17/08/1914
Du 15 au 22 Août, le 127ème Régiment d’Infanterie occupe et organise à Morville-Maurennes et Hastière des emplacements de soutien des unités engagées dans la Région de Dinant.
Du 15 au 22 Août, le 127ème Régiment d’Infanterie occupe et organise à Morville-Maurennes et Hastière des emplacements de soutien des unités engagées dans la Région de Dinant.
Informations complémentaires
kilomètre
185,22
latitude
50.2245
altitude
182
m
longitude
4.79925
7
7-En couverture à l'ouest de la Meuse - Sommière
7-En couverture à l'ouest de la Meuse - Sommière 16/08/1914
Du 15 au 22 Août, le 127ème Régiment d’Infanterie occupe et organise à Morville-Maurennes et Hastière des emplacements de soutien des unités engagées dans la Région de Dinant.
Du 15 au 22 Août, le 127ème Régiment d’Infanterie occupe et organise à Morville-Maurennes et Hastière des emplacements de soutien des unités engagées dans la Région de Dinant.
Informations complémentaires
kilomètre
190,42
latitude
50.2733
altitude
-99999
m
longitude
4.84294
8
6-Début de la bataille des frontières
6-Début de la bataille des frontières 15/08/1914
Le 1er CA garde la Meuse au sud de la forteresse de Namur.
Plusieurs cartes :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aeb960e49519621c000091/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/54af770026324b6423000017/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aeb8e7e49519631c000077/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad3b2ce495196557000014/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad3bfce49519b357000005/full
Le 1er CA garde la Meuse au sud de la forteresse de Namur.
Plusieurs cartes :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aeb960e49519621c000091/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/54af770026324b6423000017/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aeb8e7e49519631c000077/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad3b2ce495196557000014/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad3bfce49519b357000005/full
Informations complémentaires
kilomètre
192,03
latitude
50.2401
altitude
-99999
m
longitude
4.76125
9
9-Premier engagement à Saint-Gérard
9-Premier engagement à Saint-Gérard 23/08/1914
Alerté à 2 heures, le 127ème Régiment d’Infanterie reçoit l’ordre de s’établir en avant et près de Saint-Gérard.
Après une lutte d’artillerie de deux heures environ, les deux infanteries entrent en contact. Il est huit heures du matin, une vive fusillade se déclenche, les coups de l’ennemi venant de la lisière du bois. Les batteries française sont d’abord prise violemment à partie par les batteries ennemies, puis celles-ci arrosent de shrapnels et d’obus explosifs nos positions d’Infanterie.
Vers quinze heures, les unités en première ligne reçoivent l’ordre de se replier par échelons successifs. Ce repli s’effectue avec beaucoup de difficultés, le tir des batteries ennemies redoublant de violence et l’infanterie adverse, très supérieure en nombre, suivant de près notre mouvement, nous inflige, par son feu nourri, des pertes sérieuses.
A 19 heures, les unités du 127ème Régiment d’Infanterie, après avoir traversé Bioul et s’être reformées à la sortie de cette localité, reçoivent de la Division l’ordre de battre en retraite dans la direction d’Ermeton-sur-Biers.
Ayant commencé le mouvement, le Régiment Bivouaque dans le Bois de Denée pendant une partie de la nuit
Alerté à 2 heures, le 127ème Régiment d’Infanterie reçoit l’ordre de s’établir en avant et près de Saint-Gérard.
Après une lutte d’artillerie de deux heures environ, les deux infanteries entrent en contact. Il est huit heures du matin, une vive fusillade se déclenche, les coups de l’ennemi venant de la lisière du bois. Les batteries française sont d’abord prise violemment à partie par les batteries ennemies, puis celles-ci arrosent de shrapnels et d’obus explosifs nos positions d’Infanterie.
Vers quinze heures, les unités en première ligne reçoivent l’ordre de se replier par échelons successifs. Ce repli s’effectue avec beaucoup de difficultés, le tir des batteries ennemies redoublant de violence et l’infanterie adverse, très supérieure en nombre, suivant de près notre mouvement, nous inflige, par son feu nourri, des pertes sérieuses.
A 19 heures, les unités du 127ème Régiment d’Infanterie, après avoir traversé Bioul et s’être reformées à la sortie de cette localité, reçoivent de la Division l’ordre de battre en retraite dans la direction d’Ermeton-sur-Biers.
Ayant commencé le mouvement, le Régiment Bivouaque dans le Bois de Denée pendant une partie de la nuit
Informations complémentaires
kilomètre
196,75
latitude
50.3198
altitude
-99999
m
longitude
4.74293
10
10-Retraite - Matagne-la-Grande
10-Retraite - Matagne-la-Grande 24/08/1914
Reprenant le mouvement de retraite, il cantonne en fin de journée à Matagne-la-Grande.
Au cours de ce premier combat, le 127e Régiment d’Infanterie perdit le Commandant Vinvens, tombé à la tête du premier bataillon, deux officiers et environ 160 tués ou blessés tombés aux mains de l’ennemi, 95 blessés, dont 3 officiers ont pu être évacués à l’arrière.
Reprenant le mouvement de retraite, il cantonne en fin de journée à Matagne-la-Grande.
Au cours de ce premier combat, le 127e Régiment d’Infanterie perdit le Commandant Vinvens, tombé à la tête du premier bataillon, deux officiers et environ 160 tués ou blessés tombés aux mains de l’ennemi, 95 blessés, dont 3 officiers ont pu être évacués à l’arrière.
Informations complémentaires
kilomètre
205,27
latitude
50.1173
altitude
193
m
longitude
4.62367
11
11-Combat de Mariembourg
11-Combat de Mariembourg 25/08/1914
Le 25 Août au matin, le régiment reprenant son mouvement de repli quitte Matagne-la-Grande.
A 4 heures 30, il reçoit l’ordre d’organiser le barrage de Mariembourg. Les unités prennent immédiatement leurs positions et à 9 heures le combat est engagé entre nos avants-postes et des groupes de cavaliers et de cyclistes ennemis. L’artillerie ennemi arrose de Shrapnels et d’obus explosifs le village de Mariembourg et la Route de Mariembourg à Frasnes.
Malgré la surprise que causait à nos soldats l’éclatement gros projectiles ennemis « des gros noirs » comme ils disaient, qui pouvaient à juste titre provoquer une compréhensible émotion, jusqu’à 16 heures, l’infanterie allemande est tenue en échec. Les mitrailleurs du 1er Bataillon, du Lieutenant Du Gouedic, mitraillent à courte distance une colonne allemande et tiennent jusqu’au dernier moment.
Le Colonel De Fonclare qui se tient avec les derniers éléments, s’adresse à un terreur, le Soldat Fremaux, et lui indique l’ennemi. Le mitrailleur répond « je les laisse venir à portée, mon Colonel, quand ils seront en haut de la route bien droite, vous aller les voir sauter. »
Et, en effet, calme, maître de lui, il arrête l’ennemi à 300 mètres, permet au reste de sa section de se replier, parvient à se dégager lui même et rejoint, deux jours après, le Régiment en ramenant sa pièce, après avoir jeté l’autre dans le ruisseau de Mariembourg.
La médaille militaire fut la juste récompense de ce soldat qui devint un valeureux Sergent et fit toute la campagne.
A 16 heures, l’avis d’avoir à préparer un nouveau mouvement de retraite parvint au 127e Régiment d’Infanterie qui a rempli sa mission en retardant la marche de l’ennemi. Le mouvement est ordonné à huit heures ; il s’effectue sous la protection des feux d’une Compagnie du Génie et de deux Bataillons du 43e Régiment d’Infanterie, établis sur les hauteurs du village de Frasnes.
Le Commandant Hulot, commandant le 3e Bataillon, est blessé à ce moment. Malgré l’interdiction ennemie, le 127e Régiment d’Infanterie, réussi à passer la rivière de Mariembourg et gagne la route de Frasnes.
Les dernière fractions, vivement pressés par l’ennemi qui a réussi à atteindre les abords du village, se replient, sous les ordres directs du Colonel, sur les hauteurs boisées de Nismes-Pétigny, d’où elles gagnent Couvin.
Le 25 Août au matin, le régiment reprenant son mouvement de repli quitte Matagne-la-Grande.
A 4 heures 30, il reçoit l’ordre d’organiser le barrage de Mariembourg. Les unités prennent immédiatement leurs positions et à 9 heures le combat est engagé entre nos avants-postes et des groupes de cavaliers et de cyclistes ennemis. L’artillerie ennemi arrose de Shrapnels et d’obus explosifs le village de Mariembourg et la Route de Mariembourg à Frasnes.
Malgré la surprise que causait à nos soldats l’éclatement gros projectiles ennemis « des gros noirs » comme ils disaient, qui pouvaient à juste titre provoquer une compréhensible émotion, jusqu’à 16 heures, l’infanterie allemande est tenue en échec. Les mitrailleurs du 1er Bataillon, du Lieutenant Du Gouedic, mitraillent à courte distance une colonne allemande et tiennent jusqu’au dernier moment.
Le Colonel De Fonclare qui se tient avec les derniers éléments, s’adresse à un terreur, le Soldat Fremaux, et lui indique l’ennemi. Le mitrailleur répond « je les laisse venir à portée, mon Colonel, quand ils seront en haut de la route bien droite, vous aller les voir sauter. »
Et, en effet, calme, maître de lui, il arrête l’ennemi à 300 mètres, permet au reste de sa section de se replier, parvient à se dégager lui même et rejoint, deux jours après, le Régiment en ramenant sa pièce, après avoir jeté l’autre dans le ruisseau de Mariembourg.
La médaille militaire fut la juste récompense de ce soldat qui devint un valeureux Sergent et fit toute la campagne.
A 16 heures, l’avis d’avoir à préparer un nouveau mouvement de retraite parvint au 127e Régiment d’Infanterie qui a rempli sa mission en retardant la marche de l’ennemi. Le mouvement est ordonné à huit heures ; il s’effectue sous la protection des feux d’une Compagnie du Génie et de deux Bataillons du 43e Régiment d’Infanterie, établis sur les hauteurs du village de Frasnes.
Le Commandant Hulot, commandant le 3e Bataillon, est blessé à ce moment. Malgré l’interdiction ennemie, le 127e Régiment d’Infanterie, réussi à passer la rivière de Mariembourg et gagne la route de Frasnes.
Les dernière fractions, vivement pressés par l’ennemi qui a réussi à atteindre les abords du village, se replient, sous les ordres directs du Colonel, sur les hauteurs boisées de Nismes-Pétigny, d’où elles gagnent Couvin.
Informations complémentaires
kilomètre
223,25
latitude
50.0954
altitude
159
m
longitude
4.52479
12
12-Retraite - Cul-des-Sarts
12-Retraite - Cul-des-Sarts 25/08/1914
Dans la nuit, le Régiment se rassemble et cantonne à Cul-des-Sarts.
Dans la nuit, le Régiment se rassemble et cantonne à Cul-des-Sarts.
Informations complémentaires
kilomètre
228,51
latitude
49.9622
altitude
363
m
longitude
4.45509
13
02830 Watigny
13-Retraite - Watigny
13-Retraite - Watigny 26/08/1914
Du 26 au 28, le repli continue vers le Sud.
Le communiqué officiel indique que "les lignes franco-anglaises ont été légèrement ramenées en arrière".
Incidemment, les opérations se déroulent maintenant dans le Nord et non plus en Belgique
Du 26 au 28, le repli continue vers le Sud.
Le communiqué officiel indique que "les lignes franco-anglaises ont été légèrement ramenées en arrière".
Incidemment, les opérations se déroulent maintenant dans le Nord et non plus en Belgique
Informations complémentaires
02830 Watigny
kilomètre
251,85
latitude
49.9045
altitude
261
m
longitude
4.22039
14
14-Retraite - Coingt
14-Retraite - Coingt 27/08/1914
Du 26 au 28, le repli continue vers le Sud.
Le communiqué officiel indique que "l'armée anglaise a dû se reporter un peu en arrière et que nos armées ont maintenu leur position"
Du 26 au 28, le repli continue vers le Sud.
Le communiqué officiel indique que "l'armée anglaise a dû se reporter un peu en arrière et que nos armées ont maintenu leur position"
Informations complémentaires
2 r de la croisette
02360 Coingt
02360 Coingt
kilomètre
269,97
latitude
49.7944
altitude
219
m
longitude
4.10654
15
15-Retraite - Cilly
15-Retraite - Cilly 28/08/1914
Du 26 au 28, le repli continue vers le Sud.
Le communiqué du 29 août 1914 est resté célèbre.
C'est, en effet, en deux lignes que les Français apprennent, avec stupeur, que les Allemands ont atteint le département de la Somme
Du 26 au 28, le repli continue vers le Sud.
Le communiqué du 29 août 1914 est resté célèbre.
C'est, en effet, en deux lignes que les Français apprennent, avec stupeur, que les Allemands ont atteint le département de la Somme
Informations complémentaires
7 r haute
02250 Cilly
02250 Cilly
kilomètre
295,22
latitude
49.7394
altitude
95
m
longitude
3.83267
16
16-Bataille de Guise
16-Bataille de Guise 29/08/1914
Le 29, ayant obliqué dans la direction de Faucouzy-Landifay, le Régiment reçoit l’ordre de se diriger vers Le Hérie-Vieville pour prendre part à l’attaque du hameau de Clanlieu. Le 3e Bataillon, remontant vers le Nord, occupe la Ferme de Bretagne où il reçoit l’ordre d’attendre. Les 1er et 2e Bataillons marchent sur Le Hérie et l’ordre d’attaquer leur parvient à 17 heures.
La résistance est opiniâtre. Mais les clairons sonnent la charge, les drapeaux sont déployés, l’ennemi est bousculé et les troupes de la 1er Division progressent de 5 kilomètres. Cette attaque continue ainsi jusqu’à 20 heures. Le 3e Bataillon reste accroché à la Ferme de Bretagne, Clanlieu est occupé, et la progression s’arrête sur Audigny où l’ennemi résiste énergiquement.
Le communiqué officiel du 30 août 1914 parle, sans le nommer, de l'action du 1er CA, où le 127e RI était en première ligne.
Plusieurs cartes et croquis :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ab1d50e495191c7900003f/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ab1d09e495191c7900002f/full
Le 29, ayant obliqué dans la direction de Faucouzy-Landifay, le Régiment reçoit l’ordre de se diriger vers Le Hérie-Vieville pour prendre part à l’attaque du hameau de Clanlieu. Le 3e Bataillon, remontant vers le Nord, occupe la Ferme de Bretagne où il reçoit l’ordre d’attendre. Les 1er et 2e Bataillons marchent sur Le Hérie et l’ordre d’attaquer leur parvient à 17 heures.
La résistance est opiniâtre. Mais les clairons sonnent la charge, les drapeaux sont déployés, l’ennemi est bousculé et les troupes de la 1er Division progressent de 5 kilomètres. Cette attaque continue ainsi jusqu’à 20 heures. Le 3e Bataillon reste accroché à la Ferme de Bretagne, Clanlieu est occupé, et la progression s’arrête sur Audigny où l’ennemi résiste énergiquement.
Le communiqué officiel du 30 août 1914 parle, sans le nommer, de l'action du 1er CA, où le 127e RI était en première ligne.
Plusieurs cartes et croquis :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ab1d50e495191c7900003f/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ab1d09e495191c7900002f/full
Informations complémentaires
5 ham de clanlieu
02120 Puisieux-et-Clanlieu
02120 Puisieux-et-Clanlieu
kilomètre
322,38
latitude
49.8531
altitude
146
m
longitude
3.65205
17
17-Bataille de Guise - Bois-les Pargny
17-Bataille de Guise - Bois-les Pargny 30/08/1914
Le 30, à trois heures, ordre est donné d’abandonner Clanlieu et de se replier sur le Hérie.
Ce repli s’effectue lentement pour les 1er et 2e Bataillons, le 3e Bataillon restant à la Ferme de Bretagne où il est accroché.
A 6 heures, ordre est donné de reprendre Clanlieu avec toutes les fractions disponibles. Les 1er et 2e Bataillons se portent à l’attaque à l’Est du village mais ne peuvent déloger l’ennemi qui s’y est fortement organisé et qui, appuyé par une artillerie nombreuse, fait subir aux unités d’attaque de lourdes pertes.
Les deux bataillons se retirent lentement sur le Hérie où le Régiment rassemblé de nouveau reçoit l’ordre de se replier au Sud-Est de Faucouzy.
Le 30, à trois heures, ordre est donné d’abandonner Clanlieu et de se replier sur le Hérie.
Ce repli s’effectue lentement pour les 1er et 2e Bataillons, le 3e Bataillon restant à la Ferme de Bretagne où il est accroché.
A 6 heures, ordre est donné de reprendre Clanlieu avec toutes les fractions disponibles. Les 1er et 2e Bataillons se portent à l’attaque à l’Est du village mais ne peuvent déloger l’ennemi qui s’y est fortement organisé et qui, appuyé par une artillerie nombreuse, fait subir aux unités d’attaque de lourdes pertes.
Les deux bataillons se retirent lentement sur le Hérie où le Régiment rassemblé de nouveau reçoit l’ordre de se replier au Sud-Est de Faucouzy.
Informations complémentaires
1 r marcel carlier
02270 Bois-lès-Pargny
02270 Bois-lès-Pargny
kilomètre
339,16
latitude
49.7309
altitude
133
m
longitude
3.64929
18
18-Retraite - Gizy
18-Retraite - Gizy 31/08/1914
Pendant six jours, pendant six nuits, c’est un repli ininterrompu, sans halte, sans repos, sans sommeil, sans repas chaud ou froid.
La carte ci-dessous indique les positions des armées françaises et britannique lors de la retraite effectuée du 24 août au 5 septembre 1914.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52eb80e6e49519dd7f000043/1024x
Cette carte a été établie par le Service Géographique de l'Armée (devenu l'IGN en 1940) et provient du site :http://centenaire.org/fr/tresors-darchives/cartographie/les-cartes-de-lignC'est la 5ème carte qu'il faut sélectionner.
Pendant six jours, pendant six nuits, c’est un repli ininterrompu, sans halte, sans repos, sans sommeil, sans repas chaud ou froid.
La carte ci-dessous indique les positions des armées françaises et britannique lors de la retraite effectuée du 24 août au 5 septembre 1914.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52eb80e6e49519dd7f000043/1024x
Cette carte a été établie par le Service Géographique de l'Armée (devenu l'IGN en 1940) et provient du site :http://centenaire.org/fr/tresors-darchives/cartographie/les-cartes-de-lignC'est la 5ème carte qu'il faut sélectionner.
Informations complémentaires
2 r de la poste
02350 Gizy
02350 Gizy
kilomètre
360,29
latitude
49.5998
altitude
77
m
longitude
3.77407
19
19-Retraite - Meurival
19-Retraite - Meurival 01/09/1914
La troupe grogne parce qu’elle dépasse toujours le kilomètre suivant où on lui promet de s’arrêter, mais elle marche cependant et en ordre, parce qu’elle sait, d’une part, que si l’on traîne, l’ennemi qui talonne vous ramasse et que, d’autre part, le recul qu’elle fait a un but qu’elle devine et qu’elle attend.
La troupe grogne parce qu’elle dépasse toujours le kilomètre suivant où on lui promet de s’arrêter, mais elle marche cependant et en ordre, parce qu’elle sait, d’une part, que si l’on traîne, l’ennemi qui talonne vous ramasse et que, d’autre part, le recul qu’elle fait a un but qu’elle devine et qu’elle attend.
Informations complémentaires
24 r de l'eglise
02160 Meurival
02160 Meurival
kilomètre
396,86
latitude
49.358
altitude
102
m
longitude
3.76096
20
20-Retraite - Lhéry
20-Retraite - Lhéry 02/09/1914
Marche vers le sud
Le communiqué officiel du 1er septembre 1914 résume les opérations qui se sont déroulées entre le 22 et le 30 août 1914, à l'ouest de la Meuse.
Il met, notamment, en évidence la manoeuvre de débordement des Allemands par l'ouest.Il n'évoque pas la bataille de Charleroi, tout en signalant que les armées françaises subissent des pertes considérables.
Marche vers le sud
Le communiqué officiel du 1er septembre 1914 résume les opérations qui se sont déroulées entre le 22 et le 30 août 1914, à l'ouest de la Meuse.
Il met, notamment, en évidence la manoeuvre de débordement des Allemands par l'ouest.Il n'évoque pas la bataille de Charleroi, tout en signalant que les armées françaises subissent des pertes considérables.
Informations complémentaires
1 imp de la fontaine
51170 Lhéry
51170 Lhéry
kilomètre
417,57
latitude
49.21
altitude
175
m
longitude
3.76257
21
21-Passage de la Marne - Oeuilly
21-Passage de la Marne - Oeuilly 03-09-1914
Le régiment surveille la vallée de la Marne
Le régiment surveille la vallée de la Marne
Informations complémentaires
4 r de la pierre aigue
51480 Œuilly
51480 Œuilly
kilomètre
436,39
latitude
49.0708
altitude
164
m
longitude
3.78915
22
22-Retraite - La Chapelle-sous-Orbais
22-Retraite - La Chapelle-sous-Orbais 04/09/1914
Lors de la Bataille des Frontières, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 53 morts,
- 301 blessés,
- 116 disparus.
Lors de la Bataille des Frontières, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 53 morts,
- 301 blessés,
- 116 disparus.
Informations complémentaires
3 r principale
51270 La Chapelle-sous-Orbais
51270 La Chapelle-sous-Orbais
kilomètre
460,19
latitude
48.9097
altitude
228
m
longitude
3.73098
23
23-Fin de la retraite
23-Fin de la retraite 05/09/1914
Le 5 septembre, le Régiment d’Infanterie cantonné à la Ferme de la Paimbaudière est alerté.
Il apprend, tout vibrant, que l’offensive est reprise le lendemain. Les hommes oublient leur fatigues, leurs misères des jours et des nuits précédents, écoutent et se pénètrent du fameux ordre du jour du Général Joffre qui leur est lu ce soir là par leur Commandant de Compagnie.
« Au moment où s’engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que ce moment n’est plus de regarder en arrière ; tous les efforts doivent être employés à attaquer et refouler l’ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. »
cartes de situation des armées :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/5428cf41e49519921500018e/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/5428d39de495190b2100005d/full
Le 5 septembre, le Régiment d’Infanterie cantonné à la Ferme de la Paimbaudière est alerté.
Il apprend, tout vibrant, que l’offensive est reprise le lendemain. Les hommes oublient leur fatigues, leurs misères des jours et des nuits précédents, écoutent et se pénètrent du fameux ordre du jour du Général Joffre qui leur est lu ce soir là par leur Commandant de Compagnie.
« Au moment où s’engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que ce moment n’est plus de regarder en arrière ; tous les efforts doivent être employés à attaquer et refouler l’ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. »
cartes de situation des armées :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/5428cf41e49519921500018e/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/5428d39de495190b2100005d/full
Informations complémentaires
5 la paimbaudiere
51310 Les Essarts-le-Vicomte
51310 Les Essarts-le-Vicomte
kilomètre
499,49
latitude
48.6731
altitude
195
m
longitude
3.55251
24
51310 Esternay
24-Bataille de la Marne - Combat d'Esternay
24-Bataille de la Marne - Combat d'Esternay 06/09/1914
Le 127e Régiment d’Infanterie trouve le premier contact à Esternay. La lutte d’Infanterie est violente. Les deux artilleries font rage.
Le 127e gagnant du terrain occupe les Côtes 196 et 200. Sa progression s’accentue au delà de ces points jusqu’à 19 heures. En fin de journée, le Régiment couche sur ses positions.
Le communiqué officiel du 7 septembre 1914 cite, sans le nommer, le 1er CA qui combat à Esternay, situé sur le Grand-Morin.
L'engagement sur l'Ourcq correspond aux combats qui se sont déroulés le 5 septembre 1914 dans l'après-midi, au nord-ouest de Meaux.
Ces combats ont opposé la 55e Division d'Infanterie de réserve et la Brigade Marocaine au IVe Corps d'Armée de réserve allemand.
Parmi les combattants, il y avait Charles Péguy, mort au combat comme les 3 autres officiers de la 19ème compagnie du 276e RI.
Il y avait également Alphonse Juin, lieutenant dans le Brigade Marocaine, sorti major de promotion à Saint-Cyr en 1912, promotion dans laquelle figurait également Charles de Gaulle.
Alphonse Juin sera élevé à la dignité de Maréchal de France en 1954.
Les actualités filmées du 9 septembre 1964 montrent le général de Gaulle revenir sur les lieux où sa brigade (la 3ème BI composée du 73ème RI et du 33ème RI) a combattu lors de la Bataille de la Marne :
- il dépose une gerbe au Monument aux Morts du village d'Esternay (Marne) : environ 250 soldats et presque tous les officiers d'un des bataillons du 73e RI furent tués lors de la reprise d'Esternay les 6 et 7 septembre 1914,
- La séquence est visible après 2'30 environ sur le site de l'INA :
http://www.ina.fr/video/AFE86003949
Le lieutenant de Gaulle a été blessé aux environs de Namur et était encore en convalescence.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad4509e495191d59000010/full
Le 127e Régiment d’Infanterie trouve le premier contact à Esternay. La lutte d’Infanterie est violente. Les deux artilleries font rage.
Le 127e gagnant du terrain occupe les Côtes 196 et 200. Sa progression s’accentue au delà de ces points jusqu’à 19 heures. En fin de journée, le Régiment couche sur ses positions.
Le communiqué officiel du 7 septembre 1914 cite, sans le nommer, le 1er CA qui combat à Esternay, situé sur le Grand-Morin.
L'engagement sur l'Ourcq correspond aux combats qui se sont déroulés le 5 septembre 1914 dans l'après-midi, au nord-ouest de Meaux.
Ces combats ont opposé la 55e Division d'Infanterie de réserve et la Brigade Marocaine au IVe Corps d'Armée de réserve allemand.
Parmi les combattants, il y avait Charles Péguy, mort au combat comme les 3 autres officiers de la 19ème compagnie du 276e RI.
Il y avait également Alphonse Juin, lieutenant dans le Brigade Marocaine, sorti major de promotion à Saint-Cyr en 1912, promotion dans laquelle figurait également Charles de Gaulle.
Alphonse Juin sera élevé à la dignité de Maréchal de France en 1954.
Les actualités filmées du 9 septembre 1964 montrent le général de Gaulle revenir sur les lieux où sa brigade (la 3ème BI composée du 73ème RI et du 33ème RI) a combattu lors de la Bataille de la Marne :
- il dépose une gerbe au Monument aux Morts du village d'Esternay (Marne) : environ 250 soldats et presque tous les officiers d'un des bataillons du 73e RI furent tués lors de la reprise d'Esternay les 6 et 7 septembre 1914,
- La séquence est visible après 2'30 environ sur le site de l'INA :
http://www.ina.fr/video/AFE86003949
Le lieutenant de Gaulle a été blessé aux environs de Namur et était encore en convalescence.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad4509e495191d59000010/full
Informations complémentaires
51310 Esternay
kilomètre
506,72
latitude
48.7304
altitude
147
m
longitude
3.55565
25
25-Bataille de la Marne - Rieux
25-Bataille de la Marne - Rieux 07/09/1914
Le 7 Septembre, à 7 heures, la progression reprend.
L’ennemi, décimé par notre artillerie, bat en retraite. La poursuite commence.
Cantonnements en fin de journée à Rieux et le Monat.
Le 7 Septembre, à 7 heures, la progression reprend.
L’ennemi, décimé par notre artillerie, bat en retraite. La poursuite commence.
Cantonnements en fin de journée à Rieux et le Monat.
Informations complémentaires
1 r de la haie
51210 Rieux
51210 Rieux
kilomètre
522,39
latitude
48.8489
altitude
152
m
longitude
3.49935
26
26-Bataille de la Marne - Maclaunay - Fontaine Armée
26-Bataille de la Marne - Maclaunay - Fontaine Armée 08/09/1914
A la disposition du Général de Division
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad4560e49519c35900000c/full
A la disposition du Général de Division
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad4560e49519c35900000c/full
Informations complémentaires
8 r paul leroy
51210 Montmirail
51210 Montmirail
kilomètre
527,16
latitude
48.8447
altitude
186
m
longitude
3.55253
27
51210 Margny
27-Bataille de la Marne - Combat de Margny
27-Bataille de la Marne - Combat de Margny 09/09/1914
Le 9 Septembre, à 4 heures, le Régiment après avoir dépassé Vauchamps, se porte à l’attaque de Magny où l’ennemi s’est accroché et d’où il lance une contre-attaque sur notre droite. Prononcée à 16 heures, elle est enrayée par nos feux et repoussée par deux Compagnies en réserve du Régiment. Magny est enlevé et la progression s’accentue au-delà.
A 18 heures, l’ennemi en déroute se replie, poursuivi par le Régiment qui peut cantonner le soir à Fontaine-Chacun.
Le 9 Septembre, à 4 heures, le Régiment après avoir dépassé Vauchamps, se porte à l’attaque de Magny où l’ennemi s’est accroché et d’où il lance une contre-attaque sur notre droite. Prononcée à 16 heures, elle est enrayée par nos feux et repoussée par deux Compagnies en réserve du Régiment. Magny est enlevé et la progression s’accentue au-delà.
A 18 heures, l’ennemi en déroute se replie, poursuivi par le Régiment qui peut cantonner le soir à Fontaine-Chacun.
Informations complémentaires
51210 Margny
kilomètre
546,53
latitude
48.9066
altitude
222
m
longitude
3.64592
28
28-Bataille de la Marne - Dormans
28-Bataille de la Marne - Dormans 10/09/1914
Lors de la Bataille de la Marne, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 41 morts
- 287 blessés.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/5508280fb88ebaad63000017/full
Lors de la Bataille de la Marne, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 41 morts
- 287 blessés.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/5508280fb88ebaad63000017/full
Informations complémentaires
4 r de savigny
51700 Dormans
51700 Dormans
kilomètre
574,44
latitude
49.0816
altitude
81
m
longitude
3.6594
29
51700 Olizy
29-Bataille de la Marne - Violaine
29-Bataille de la Marne - Violaine 11/09/1914
La Marne est passée à Dormans, le 11 au matin.
Les allemands ont fait sauté les ponts et c’est sur les ponts du Génie que les troupes franchissent allègrement cette rivière.
Le bulletin officiel du 12 septembre 1914 donne une bonne synthèse des actions qui se sont déroulées depuis le début de la Bataille de la Marne et, notamment :
- la manoeuvre de von Klück qui ramène ses troupes de la région au nord de Provins (Courtaçon - Esternay), pour essayer d'envelopper la VIème Armée,
- l'avance du BEF (corps expéditionnaire britannique) et de la Vème Armée,
- les combats de la IXème Armée dans les marais de Saint-Gond,
- les combats encore indécis entre Vitry-le-François et la Meuse des IVème et IIIème Armées.
La Marne est passée à Dormans, le 11 au matin.
Les allemands ont fait sauté les ponts et c’est sur les ponts du Génie que les troupes franchissent allègrement cette rivière.
Le bulletin officiel du 12 septembre 1914 donne une bonne synthèse des actions qui se sont déroulées depuis le début de la Bataille de la Marne et, notamment :
- la manoeuvre de von Klück qui ramène ses troupes de la région au nord de Provins (Courtaçon - Esternay), pour essayer d'envelopper la VIème Armée,
- l'avance du BEF (corps expéditionnaire britannique) et de la Vème Armée,
- les combats de la IXème Armée dans les marais de Saint-Gond,
- les combats encore indécis entre Vitry-le-François et la Meuse des IVème et IIIème Armées.
Informations complémentaires
51700 Olizy
kilomètre
588,04
latitude
49.1444
altitude
225
m
longitude
3.75726
30
51370 Les Mesneux
30-Bataille de la Marne - Ormes
30-Bataille de la Marne - Ormes 12/09/1914
La Marne, dont le nom devient un symbole, est couronné par l’Ordre du jour suivant, du Général Joffre :
« La Bataille qui se livre depuis 5 jours, s’achève en une victoire incontestable.
La retraite des Ie, IIe et IIIe armées allemandes s’accentue devant notre gauche et notre centre. A son tour, la IVe armée ennemie commence à se replier au Nord de Vitry et de Sermaise.
Partout, l’ennemi laisse sur place de nombreux blessés et des quantités de munitions. Partout on fait des prisonniers. En gagnant du terrain, on constate les traces de l’intensité de la lutte et de l’importance des moyens mis en oeuvre par les Allemands pour essayer de résister à notre élan.
La reprise vigoureuse de l’offensive a déterminé le succès.
Tous, Officiers, Sous-Officiers et Soldats avez répondu à mon appel. Vous avez bien mérité de la Patrie. »
La Marne, dont le nom devient un symbole, est couronné par l’Ordre du jour suivant, du Général Joffre :
« La Bataille qui se livre depuis 5 jours, s’achève en une victoire incontestable.
La retraite des Ie, IIe et IIIe armées allemandes s’accentue devant notre gauche et notre centre. A son tour, la IVe armée ennemie commence à se replier au Nord de Vitry et de Sermaise.
Partout, l’ennemi laisse sur place de nombreux blessés et des quantités de munitions. Partout on fait des prisonniers. En gagnant du terrain, on constate les traces de l’intensité de la lutte et de l’importance des moyens mis en oeuvre par les Allemands pour essayer de résister à notre élan.
La reprise vigoureuse de l’offensive a déterminé le succès.
Tous, Officiers, Sous-Officiers et Soldats avez répondu à mon appel. Vous avez bien mérité de la Patrie. »
Informations complémentaires
51370 Les Mesneux
kilomètre
636,27
latitude
49.2304
altitude
91
m
longitude
3.96203
31
31-Occupation de Reims
31-Occupation de Reims 13/09/1914
Le 13, Reims est occupé par le 127e Régiment d’Infanterie qui stationne au Nord et au Nord-Est de cette ville.
L’attaque des hauteurs de Béru et de Brimont est continuée par le 3e Corps d’Armée.
Le 13, Reims est occupé par le 127e Régiment d’Infanterie qui stationne au Nord et au Nord-Est de cette ville.
L’attaque des hauteurs de Béru et de Brimont est continuée par le 3e Corps d’Armée.
Informations complémentaires
4 r de la mairie
51100 Reims
51100 Reims
kilomètre
647,57
latitude
49.2889
altitude
82
m
longitude
4.00511
32
51450 Bétheny
32-Combat du Bois Soulain
32-Combat du Bois Soulain 14/09/1914
Le 14 Septembre, la lisière Nord du Bois de Soulains et la Ferme Modelin sont attaqués par les 3e et 2e Bataillons. L’ennemi résiste avec acharnement.
A 16 heures 15, l’attaque est reprise par le Régiment engagé en entier et, en fin de journée, les objectifs assignés sont atteints.
C’est là que le Soldat Lemaire mérite une citation et la Médaille Militaire pour avoir porté un Ordre à son Chef de Section, à cent mètres des éléments de tranchées allemandes et sous le feu des mitrailleuses dont les balles lui déchiquetaient son équipement.
Le 14 Septembre, la lisière Nord du Bois de Soulains et la Ferme Modelin sont attaqués par les 3e et 2e Bataillons. L’ennemi résiste avec acharnement.
A 16 heures 15, l’attaque est reprise par le Régiment engagé en entier et, en fin de journée, les objectifs assignés sont atteints.
C’est là que le Soldat Lemaire mérite une citation et la Médaille Militaire pour avoir porté un Ordre à son Chef de Section, à cent mètres des éléments de tranchées allemandes et sous le feu des mitrailleuses dont les balles lui déchiquetaient son équipement.
Informations complémentaires
51450 Bétheny
kilomètre
653,01
latitude
49.3128
altitude
92
m
longitude
4.07088
33
51100 Reims
33-Fin de la Poursuite
33-Fin de la Poursuite 15/09/1914
Dans la nuit du 14 au 15 le Régiment, relevé par le 84ème Régiment d’Infanterie, va cantonner à la Neuvillette. Le 3e Bataillon et la 8e Compagnie trop fortement accrochés ne sont relevés que dans la soirée du 15.
Les actualités filmées du 9 septembre 1964 montrent le général de Gaulle revenir sur les lieux où ses camarades ont combattu lors de la Bataille de la Marne :
- il prononce un discours à Reims : c'est à Reims que se termina la Poursuite pour le 1er CA.
- La toiture de la cathédrale de Reims brûla à partir du 19 septembre 1914 : son régiment vit la Cathédrale de Reims brûler car il quitta le secteur à partir du 20 septembre 1914.
La séquence est visible après 2'30 environ sur le site de l'INA :
http://www.ina.fr/video/AFE86003949
Dans la nuit du 14 au 15 le Régiment, relevé par le 84ème Régiment d’Infanterie, va cantonner à la Neuvillette. Le 3e Bataillon et la 8e Compagnie trop fortement accrochés ne sont relevés que dans la soirée du 15.
Les actualités filmées du 9 septembre 1964 montrent le général de Gaulle revenir sur les lieux où ses camarades ont combattu lors de la Bataille de la Marne :
- il prononce un discours à Reims : c'est à Reims que se termina la Poursuite pour le 1er CA.
- La toiture de la cathédrale de Reims brûla à partir du 19 septembre 1914 : son régiment vit la Cathédrale de Reims brûler car il quitta le secteur à partir du 20 septembre 1914.
La séquence est visible après 2'30 environ sur le site de l'INA :
http://www.ina.fr/video/AFE86003949
Informations complémentaires
51100 Reims
kilomètre
657,47
latitude
49.288
altitude
97
m
longitude
4.02213
34
34-Premiers combats de stabilisation
34-Premiers combats de stabilisation 17/09/1914
16 et 17 Septembre.
Mouvement du Régiment vers l’Ouest.
Lors de la Bataille de Reims, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 14 morts,
- 132 blessés.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad47e8e49519825a000007/full
16 et 17 Septembre.
Mouvement du Régiment vers l’Ouest.
Lors de la Bataille de Reims, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 14 morts,
- 132 blessés.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad47e8e49519825a000007/full
Informations complémentaires
4 r de la cure
51140 Montigny-sur-Vesle
51140 Montigny-sur-Vesle
kilomètre
679,54
latitude
49.3131
altitude
105
m
longitude
3.80269
35
35-Bataille de l'Aisne - Gernicourt du 18 septembre au 12 octobre 1914
35-Bataille de l'Aisne - Gernicourt du 18 septembre au 12 octobre 1914 18/09/1914
Le Régiment occupe, le 18, Gernicourt et le Bois de Gernicourt avec l’ordre de s’organiser pour résister sur place à toute tentative de l’ennemi.
Du 18 Septembre au 10 Octobre la mission du Régiment reste la même.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad4af4e49519b85a000017/full
Le Régiment occupe, le 18, Gernicourt et le Bois de Gernicourt avec l’ordre de s’organiser pour résister sur place à toute tentative de l’ennemi.
Du 18 Septembre au 10 Octobre la mission du Régiment reste la même.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad4af4e49519b85a000017/full
Informations complémentaires
3 r de saint-rigobert
02160 Gernicourt
02160 Gernicourt
kilomètre
692,97
latitude
49.3991
altitude
71
m
longitude
3.87297
36
51220 Cormicy
36-Bataille de l'Aisne - Berry-au-Bac du 13 octobre au 23 octobre 1914
36-Bataille de l'Aisne - Berry-au-Bac du 13 octobre au 23 octobre 1914 13/10/1914
Le 13 Octobre, la reprise de l’offensive de la Ve armée amène le 3e Bataillon à remplacer à la Côte 108, le 148e Régiment d’Infanterie qui avait enlevé cette position. En fin de journée une violente attaque de l’ennemi est repoussée.
Au cours de ce combat, le Chef de Bataillon, le Commandant Pierre, est grièvement blessé.
Le 15 Octobre, le Régiment reçoit l’ordre d’attaque la côte 91 avec un Bataillon de tirailleur Sénégalais. A 4 heures 45, le 2e Bataillon passant par Berry-au-bac et l’Ouest de la Côte 108 se porte en avant vers la lisière Ouest du Bois de la Côte 91. Le Bataillon de Tirailleurs et le 3e Bataillon suivent son mouvement. Le 1er Bataillon, franchit le canal à Sapigneul pour suivre la progression.
L’ennemi qui occupe des positions puissamment organisées résiste énergiquement. Ses feux de mousqueterie de mitrailleuse et ses barrages d’artillerie déciment nos unités qui doivent se replier sur la rive droite du canal.
Au cours de ce combat se distinguent entre autres le Capitaine Danzel d’Aumont, le Caporal Trupin qui, parti volontairement pour porter un ordre, rencontre en revenant des hommes qui, affolés par l’éclatement des premières mines, ont lâchés leurs tranchées, les prend sous son commandement, les ramène et ressoude la ligne interrompue.
La Médaille Militaire fut la juste récompense de sa belle conduite.
C’est aussi là que fut tué le Lieutenant-Colonel Legros qui suit le combat à l’abri d’un arbre qu’un obus effondre sur lui.
Le Capitaine Plataret prend le Commandement du Régiment d’Infanterie jusqu’au 17 Octobre, puis le Chef de Bataillon Leydis jusqu’au 21.
Le 21 Octobre, le Lieutenant-Colonel Lamboley prend le Commandement du régiment.
Le 13 Octobre, la reprise de l’offensive de la Ve armée amène le 3e Bataillon à remplacer à la Côte 108, le 148e Régiment d’Infanterie qui avait enlevé cette position. En fin de journée une violente attaque de l’ennemi est repoussée.
Au cours de ce combat, le Chef de Bataillon, le Commandant Pierre, est grièvement blessé.
Le 15 Octobre, le Régiment reçoit l’ordre d’attaque la côte 91 avec un Bataillon de tirailleur Sénégalais. A 4 heures 45, le 2e Bataillon passant par Berry-au-bac et l’Ouest de la Côte 108 se porte en avant vers la lisière Ouest du Bois de la Côte 91. Le Bataillon de Tirailleurs et le 3e Bataillon suivent son mouvement. Le 1er Bataillon, franchit le canal à Sapigneul pour suivre la progression.
L’ennemi qui occupe des positions puissamment organisées résiste énergiquement. Ses feux de mousqueterie de mitrailleuse et ses barrages d’artillerie déciment nos unités qui doivent se replier sur la rive droite du canal.
Au cours de ce combat se distinguent entre autres le Capitaine Danzel d’Aumont, le Caporal Trupin qui, parti volontairement pour porter un ordre, rencontre en revenant des hommes qui, affolés par l’éclatement des premières mines, ont lâchés leurs tranchées, les prend sous son commandement, les ramène et ressoude la ligne interrompue.
La Médaille Militaire fut la juste récompense de sa belle conduite.
C’est aussi là que fut tué le Lieutenant-Colonel Legros qui suit le combat à l’abri d’un arbre qu’un obus effondre sur lui.
Le Capitaine Plataret prend le Commandement du Régiment d’Infanterie jusqu’au 17 Octobre, puis le Chef de Bataillon Leydis jusqu’au 21.
Le 21 Octobre, le Lieutenant-Colonel Lamboley prend le Commandement du régiment.
Informations complémentaires
51220 Cormicy
kilomètre
696,27
latitude
49.3966
altitude
56
m
longitude
3.9188
37
37-Bataille de l'Aisne - Bouvancourt
37-Bataille de l'Aisne - Bouvancourt 24/10/1914
Informations complémentaires
10 r du moulin
51140 Bouvancourt
51140 Bouvancourt
kilomètre
708,69
latitude
49.3369
altitude
114
m
longitude
3.83517
38
38-Bataille de l'Aisne - Fismes
38-Bataille de l'Aisne - Fismes 26/10/1914
Le Régiment est maintenu en arrière dans la région de Fismes jusqu’au 30 Octobre.
Le Régiment est maintenu en arrière dans la région de Fismes jusqu’au 30 Octobre.
Informations complémentaires
2 all des missions
51170 Fismes
51170 Fismes
kilomètre
721,81
latitude
49.3109
altitude
61
m
longitude
3.67853
39
39-Bataille de l'Aisne - Chasseny du 30 octobre au 6 novembre 1914
39-Bataille de l'Aisne - Chasseny du 30 octobre au 6 novembre 1914 30/10/1914
Le Régiment se transporte vers Chassemy avec mission de maintenir l’ennemi au Nord de l’Aisne.
Il assure cette mission jusqu’au 6 Novembre.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/54293e6026324bf00a00001e/full
Le Régiment se transporte vers Chassemy avec mission de maintenir l’ennemi au Nord de l’Aisne.
Il assure cette mission jusqu’au 6 Novembre.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/54293e6026324bf00a00001e/full
Informations complémentaires
1 r de la carlette
02370 Chassemy
02370 Chassemy
kilomètre
739,52
latitude
49.3817
altitude
74
m
longitude
3.50606
40
41-Arrivée de Hermant Haccart au front
41-Arrivée de Hermant Haccart au front 20/11/1914
Les renforts sont composés de 451 soldats, 1 officier et 1 adjudant.
Hermant Haccart, comme toute la classe 1914, a été incorporé le 1er Septembre 1914 pour faire ses classes.
Les renforts sont composés de 451 soldats, 1 officier et 1 adjudant.
Hermant Haccart, comme toute la classe 1914, a été incorporé le 1er Septembre 1914 pour faire ses classes.
Informations complémentaires
4 r des bourbleux
02160 Soupir
02160 Soupir
kilomètre
748,50
latitude
49.4061
altitude
52
m
longitude
3.59561
41
40-Bataille de l'Aisne - Chavonne - Soupir du 7 novembre au 30 novembre 1914
40-Bataille de l'Aisne - Chavonne - Soupir du 7 novembre au 30 novembre 1914 06/11/1914
Le 8 Novembre, le Régiment occupe le secteur Chavonne-Soupir dont il assure, avec le 43e Régiment d’Infanterie, la défense et l’organisation.
Il y est maintenu jusqu’au 30 Novembre.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad4d5fe49519275c000012/full
Le 8 Novembre, le Régiment occupe le secteur Chavonne-Soupir dont il assure, avec le 43e Régiment d’Infanterie, la défense et l’organisation.
Il y est maintenu jusqu’au 30 Novembre.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ad4d5fe49519275c000012/full
Informations complémentaires
7 r nouvelle
02160 Soupir
02160 Soupir
kilomètre
748,53
latitude
49.4068
altitude
55
m
longitude
3.59574
42
42-Réserve d'Armée - Paars
42-Réserve d'Armée - Paars 01/12/1914
Lors de la Bataille de l'Aisne, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 77 morts,
- 333 blessés.
Lors de la Bataille de l'Aisne, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 77 morts,
- 333 blessés.
Informations complémentaires
4 r de la seigneurie
02220 Paars
02220 Paars
kilomètre
762,38
latitude
49.3281
altitude
73
m
longitude
3.60071
43
43-Réserve d'Armée - Treslon
43-Réserve d'Armée - Treslon 08/12/1914
Retiré du front, du 1er au 16 Décembre, il occupe la région de Paars, Trélon, Rosnay.
Retiré du front, du 1er au 16 Décembre, il occupe la région de Paars, Trélon, Rosnay.
Informations complémentaires
48 r du chateau
51140 Treslon
51140 Treslon
kilomètre
785,12
latitude
49.2404
altitude
115
m
longitude
3.82411
44
44-Transport à Cuperly - La Cheppe pour rejoindre la IVème Armée
44-Transport à Cuperly - La Cheppe pour rejoindre la IVème Armée 17/12/1914
Le 1er CA rejoint la IVème Armée.
Embarqué le 17 Décembre à Fismes, le Régiment est transporté dans la région de Cuperly-la-Cheppe où il stationne jusqu’au 4 Janvier 1915.
Le 1er CA rejoint la IVème Armée.
Embarqué le 17 Décembre à Fismes, le Régiment est transporté dans la région de Cuperly-la-Cheppe où il stationne jusqu’au 4 Janvier 1915.
Informations complémentaires
8 r de la capelle
51600 La Cheppe
51600 La Cheppe
kilomètre
957,68
latitude
49.0509
altitude
130
m
longitude
4.49859
45
51600 Somme-Suippe
45-Somme - Suippes
45-Somme - Suippes 22/12/1914
Le Régiment est en position d'attente.
Cartes postales de la ferme de Beauséjour
Le Régiment est en position d'attente.
Cartes postales de la ferme de Beauséjour
Informations complémentaires
51600 Somme-Suippe
kilomètre
967,88
latitude
49.1172
altitude
141
m
longitude
4.5584
46
51800 Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus
46-Combats de Beauséjour
46-Combats de Beauséjour 04/01/1914
A la date du 4 janvier 1915, le Régiment relève dans les tranchées Est de la Ferme de Beauséjour, le 43e Régiment d’Infanterie.
L’occupation de ce secteur fut, pour le Régiment d’Infanterie, une des périodes les plus dures de la guerre.
Pendant deux mois et demi d’hiver ce fut un séjour atroce, ni contre la pluie et le froid, ni contre les projectiles ; où le ravitaillement ne pouvait être amené au moyen d’attelages qui entraient dans une boue dont on ne pouvait les tirer, était porté à dos d’hommes de très loin et dans des conditions extraordinairement pénibles.
Séjour occupé par des combats continuels, où les poilus, les pieds gelés, se montrèrent héroïques dans la prise et la reprise d’éléments de boyaux de tranchées, que les solides troupes de la Garde prussienne qui leur faisaient face, leur disputaient âprement à coup de grenades, alors qu’il n’avaient eux-mêmes que leurs fusils pleins de boue pour les repousser.
Le 5 Janvier 1915, la 9e Compagnie attaque le Fortin de Beauséjour.
Un peloton que commande l’Adjudant-Chef Gransart (depuis Capitaine), parvint malgré les fils de fer à entrer dans les tranchées du Fortin, mais l’Adjudant est blessé, le reste de la Compagnie arrêté, par les feux de l’ennemi que protègent des réseaux de fils de fer, ne peut soutenir les premiers occupants qui reviennent.
PRISE, REPRISE DU FORTIN
Le 9 Janvier, une nouvelle attaque du Fortin est menée par le 1er Bataillon. Après une courte préparation d’artillerie, la 1er Compagnie (Capitaine Decouvelaere) pénètre dans le Fortin par une brèche ouverte dans les fils de fer. Une fusillade nourrie part de l’ouvrage mais n’arrête pas les assaillants qui détruisent les défenseurs faisant 17 prisonniers et capturent une mitrailleuse dont les servants refusèrent de se rendre et se firent tuer sur leurs pièces.
L’organisation était entreprise immédiatement et la conquête des tranchées Nord-Est et Nord-Ouest de l’ouvrage se poursuivit avec acharnement. A 9 heures 15, le Fortin était solidement tenu.
L’ennemi le soumet jusqu’au soir à un bombardement d’une violence extrême qui cause aux occupants des pertes sévères aggravées par les éboulements qui ensevelissent des fractions entières.
La position, tenue malgré tout, est organisée pendant toute la première partie de la nuit La liaison avec notre ancienne ligne est assurée par un boyau creusé en hâte.
A partir de 21 h. 30, de fortes patrouilles ennemies sont vues se dirigeant sur le Fortin ; des groupes nombreux sont signalés rampant dans la même direction et à 1 h. 30, l’ennemi se précipite à l’assaut de la position en hurlant et lançant des grenades.
Les défenseurs doivent d’abord céder du terrain sous le nombre quand, renforcé par un, puis deux pelotons de la 4e Compagnie et par la 3e Compagnie, ils refoulent l’ennemi hors du Fortin qui reste entre nos mains.
Le Chef Leydis a été frappé mortellement au cours de ce combat alors que, de la tranchée de départ, il applaudissait des deux mains au succès de la 1er Compagnie qui, avec le Capitaine Decouvelaere, venait de sauter dans les tranchées du Fortin.
Du 10 Janvier au 15 Février, le Régiment assure, avec le 43e Régiment d’Infanterie, la défense et l’organisation du secteur de Beauséjour, dont les tranchées adverses, séparées par un simple réseau de fil de fer, sont réunies par des boyaux communs où les postes d’écoute, les pieds enfoncés dans la boue gelée, attendent d’un côté ou de l’autre l’irruption du voisin.
Le Fortin de Beauséjour
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b0107ce49519891900000b/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b010ade495196219000018/full
La ferme de Beauséjour
http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/villages_detruits/beausejour.htm
La vidéo suivante montre les tranchées de la Main de Massiges, situées à trois kilomètres du fortin de Beauséjour, qu'une équipe de bénévoles de l'Association de la Main de Massiges s'emploie à restaurer.
Une lettre d'un jeune soldat tué le 7 février 1915 à Massiges décrit les conditions de vie des soldats lors de l'hiver 1914-1915 en Champagne.
Inhumé dans les parapets de la tranchée de 1ère ligne, ce soldat a été retrouvé par l’équipe de bénévoles en juillet 2013, lors de travaux.
Une cérémonie en son honneur a eu lieu le 7 février 2014 à la nécropole militaire du Pont de Marson : Il repose auprès de ses frères d'armes.
Extrait du documentaire "14-18 Les traces cachées" de Docland Yard/Gédéon Programmes de 2014
https://youtu.be/84KKsiM6nsQ
cartes et photos du secteur :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac924ce495192f39000032/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac92c2e49519d039000006/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac95e0e495199b3a000008/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac97dfe49519ed3a00000c/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b012e3e49519201a000017/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b01cf0e49519401b000034/full
A la date du 4 janvier 1915, le Régiment relève dans les tranchées Est de la Ferme de Beauséjour, le 43e Régiment d’Infanterie.
L’occupation de ce secteur fut, pour le Régiment d’Infanterie, une des périodes les plus dures de la guerre.
Pendant deux mois et demi d’hiver ce fut un séjour atroce, ni contre la pluie et le froid, ni contre les projectiles ; où le ravitaillement ne pouvait être amené au moyen d’attelages qui entraient dans une boue dont on ne pouvait les tirer, était porté à dos d’hommes de très loin et dans des conditions extraordinairement pénibles.
Séjour occupé par des combats continuels, où les poilus, les pieds gelés, se montrèrent héroïques dans la prise et la reprise d’éléments de boyaux de tranchées, que les solides troupes de la Garde prussienne qui leur faisaient face, leur disputaient âprement à coup de grenades, alors qu’il n’avaient eux-mêmes que leurs fusils pleins de boue pour les repousser.
Le 5 Janvier 1915, la 9e Compagnie attaque le Fortin de Beauséjour.
Un peloton que commande l’Adjudant-Chef Gransart (depuis Capitaine), parvint malgré les fils de fer à entrer dans les tranchées du Fortin, mais l’Adjudant est blessé, le reste de la Compagnie arrêté, par les feux de l’ennemi que protègent des réseaux de fils de fer, ne peut soutenir les premiers occupants qui reviennent.
PRISE, REPRISE DU FORTIN
Le 9 Janvier, une nouvelle attaque du Fortin est menée par le 1er Bataillon. Après une courte préparation d’artillerie, la 1er Compagnie (Capitaine Decouvelaere) pénètre dans le Fortin par une brèche ouverte dans les fils de fer. Une fusillade nourrie part de l’ouvrage mais n’arrête pas les assaillants qui détruisent les défenseurs faisant 17 prisonniers et capturent une mitrailleuse dont les servants refusèrent de se rendre et se firent tuer sur leurs pièces.
L’organisation était entreprise immédiatement et la conquête des tranchées Nord-Est et Nord-Ouest de l’ouvrage se poursuivit avec acharnement. A 9 heures 15, le Fortin était solidement tenu.
L’ennemi le soumet jusqu’au soir à un bombardement d’une violence extrême qui cause aux occupants des pertes sévères aggravées par les éboulements qui ensevelissent des fractions entières.
La position, tenue malgré tout, est organisée pendant toute la première partie de la nuit La liaison avec notre ancienne ligne est assurée par un boyau creusé en hâte.
A partir de 21 h. 30, de fortes patrouilles ennemies sont vues se dirigeant sur le Fortin ; des groupes nombreux sont signalés rampant dans la même direction et à 1 h. 30, l’ennemi se précipite à l’assaut de la position en hurlant et lançant des grenades.
Les défenseurs doivent d’abord céder du terrain sous le nombre quand, renforcé par un, puis deux pelotons de la 4e Compagnie et par la 3e Compagnie, ils refoulent l’ennemi hors du Fortin qui reste entre nos mains.
Le Chef Leydis a été frappé mortellement au cours de ce combat alors que, de la tranchée de départ, il applaudissait des deux mains au succès de la 1er Compagnie qui, avec le Capitaine Decouvelaere, venait de sauter dans les tranchées du Fortin.
Du 10 Janvier au 15 Février, le Régiment assure, avec le 43e Régiment d’Infanterie, la défense et l’organisation du secteur de Beauséjour, dont les tranchées adverses, séparées par un simple réseau de fil de fer, sont réunies par des boyaux communs où les postes d’écoute, les pieds enfoncés dans la boue gelée, attendent d’un côté ou de l’autre l’irruption du voisin.
Le Fortin de Beauséjour
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b0107ce49519891900000b/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b010ade495196219000018/full
La ferme de Beauséjour
http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/villages_detruits/beausejour.htm
La vidéo suivante montre les tranchées de la Main de Massiges, situées à trois kilomètres du fortin de Beauséjour, qu'une équipe de bénévoles de l'Association de la Main de Massiges s'emploie à restaurer.
Une lettre d'un jeune soldat tué le 7 février 1915 à Massiges décrit les conditions de vie des soldats lors de l'hiver 1914-1915 en Champagne.
Inhumé dans les parapets de la tranchée de 1ère ligne, ce soldat a été retrouvé par l’équipe de bénévoles en juillet 2013, lors de travaux.
Une cérémonie en son honneur a eu lieu le 7 février 2014 à la nécropole militaire du Pont de Marson : Il repose auprès de ses frères d'armes.
Extrait du documentaire "14-18 Les traces cachées" de Docland Yard/Gédéon Programmes de 2014
https://youtu.be/84KKsiM6nsQ
cartes et photos du secteur :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac924ce495192f39000032/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac92c2e49519d039000006/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac95e0e495199b3a000008/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac97dfe49519ed3a00000c/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b012e3e49519201a000017/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b01cf0e49519401b000034/full
Informations complémentaires
51800 Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus
kilomètre
988,15
latitude
49.1931
altitude
172
m
longitude
4.7044
47
51800 Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus
48-Combats du Bois Oblique et du Bois en équerre
48-Combats du Bois Oblique et du Bois en équerre 28/02/1915
Le 28 Février, nouvelle attaque des Bois Oblique et En Equerre en avant de la Ferme de Beauséjour et de Mesnil, menée par les 2e et 3e Bataillons et enrayée par les feux ennemis.
Le 1er Bataillon occupe le fortin de Beauséjour.
Le 1er Mars, nouvelle attaque du Bois Oblique menée cette fois par les 1er et 2e Bataillons ; arrêtée au premier bond par les mitrailleuses ennemies. Le 2 Mars, l’attaque du Bois Oblique est à nouveau ordonnée à 11 heures 30.
Après une courte préparation d’artillerie, les 1er et 2ème Bataillons enlèvent le bois faisant 23 prisonniers. A 16 heures, le 3e Bataillon attaque à son tour, progresse lentement par boyaux et tranchées et achève l’occupation du Bois, capturant une mitrailleuse et faisant 30 prisonniers.
Pendant cette progression, le Lieutenant Brunel reçoit plusieurs blessures, refuse de se faire évacuer, et ne s’arrête que lorsqu’il reçoit une balle dans la poitrine.
Le Commandant Pillet, du 2e Bataillon, tombe mortellement frappé.
Du 3 au 16 Mars, l’occupation du bois est assurée par le Régiment qui repousse les contre-attaques journalières de l’ennemi. Celle du 11 Mars, particulièrement violente, laisse entre nos mains 46 prisonniers dont 1 Officier.
Les ruines de la Ferme de Beauséjour
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b01179e49519c41900000c/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b011a4e495196219000035/full
cartes et croquis
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac9a6ee49519943b000006/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac9aa9e49519993b000005/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b00dbee495196f18000016/full
Le 28 Février, nouvelle attaque des Bois Oblique et En Equerre en avant de la Ferme de Beauséjour et de Mesnil, menée par les 2e et 3e Bataillons et enrayée par les feux ennemis.
Le 1er Bataillon occupe le fortin de Beauséjour.
Le 1er Mars, nouvelle attaque du Bois Oblique menée cette fois par les 1er et 2e Bataillons ; arrêtée au premier bond par les mitrailleuses ennemies. Le 2 Mars, l’attaque du Bois Oblique est à nouveau ordonnée à 11 heures 30.
Après une courte préparation d’artillerie, les 1er et 2ème Bataillons enlèvent le bois faisant 23 prisonniers. A 16 heures, le 3e Bataillon attaque à son tour, progresse lentement par boyaux et tranchées et achève l’occupation du Bois, capturant une mitrailleuse et faisant 30 prisonniers.
Pendant cette progression, le Lieutenant Brunel reçoit plusieurs blessures, refuse de se faire évacuer, et ne s’arrête que lorsqu’il reçoit une balle dans la poitrine.
Le Commandant Pillet, du 2e Bataillon, tombe mortellement frappé.
Du 3 au 16 Mars, l’occupation du bois est assurée par le Régiment qui repousse les contre-attaques journalières de l’ennemi. Celle du 11 Mars, particulièrement violente, laisse entre nos mains 46 prisonniers dont 1 Officier.
Les ruines de la Ferme de Beauséjour
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b01179e49519c41900000c/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b011a4e495196219000035/full
cartes et croquis
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac9a6ee49519943b000006/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac9aa9e49519993b000005/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b00dbee495196f18000016/full
Informations complémentaires
51800 Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus
kilomètre
988,59
latitude
49.1941
altitude
170
m
longitude
4.69856
48
51800 Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus
47-Combats de Mesnil-les-Hurlus
47-Combats de Mesnil-les-Hurlus 18/02/1915
Bivouaqué au Nord-Est de Laval le Régiment reçoit, le 18 Février au matin, l’ordre de se porter à Mesnil-les-Hurlus.
Il est à la disposition du Général Commandant la 2e Division et doit se tenir prêt à l’attaquer les retranchements ennemis au Nord de Mesnil.
Dans ces combats où l’artillerie ne pouvait rien faire encore contre les fils de fer, il faut admirer la farouche volonté des hommes, l’énergie de leurs Chefs qui les emmènent et qui recommencent chaque fois qu’il est nécessaire pour réussir.
Le 19 Février, à 11 heures, l’ordre d’attaquer est donné. Le 2e et 3e Bataillons en première ligne s’élancent à l’assaut. Deux Compagnies du 2e Bataillon (5e et 8e) parviennent jusqu’à la première tranchée allemande et l’occupent.
Le reste des deux Bataillons durement éprouvé par les feux de barrage et de mousqueterie doit regagner ses emplacements de départ. A 18 heures, un nouvel assaut est tenté par le 3e Bataillon qui, après un bond en avant, est de nouveau cloué sur place pas les feux des mitrailleuses ennemies
Tous les efforts tentés pour rétablir la liaison entre les 5e et 6e Compagnies et l’arrière restent vains.
Ces héroïques Compagnies et le 1er Peloton de la 7e Compagnie sont cités pour leur belle conduite.
Le 23 Février 1915, le Régiment est relevé et va bivouaquer à l’Ouest de Somme-Tourbe.
Le Mesnul-les-Hurlus, village détruit
http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/villages_detruits/05mesnil.htm
cartes et croquis :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac94c3e49519373a000005/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac9930e49519383b00000a/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b01f2be495197e1b000025/full
Bivouaqué au Nord-Est de Laval le Régiment reçoit, le 18 Février au matin, l’ordre de se porter à Mesnil-les-Hurlus.
Il est à la disposition du Général Commandant la 2e Division et doit se tenir prêt à l’attaquer les retranchements ennemis au Nord de Mesnil.
Dans ces combats où l’artillerie ne pouvait rien faire encore contre les fils de fer, il faut admirer la farouche volonté des hommes, l’énergie de leurs Chefs qui les emmènent et qui recommencent chaque fois qu’il est nécessaire pour réussir.
Le 19 Février, à 11 heures, l’ordre d’attaquer est donné. Le 2e et 3e Bataillons en première ligne s’élancent à l’assaut. Deux Compagnies du 2e Bataillon (5e et 8e) parviennent jusqu’à la première tranchée allemande et l’occupent.
Le reste des deux Bataillons durement éprouvé par les feux de barrage et de mousqueterie doit regagner ses emplacements de départ. A 18 heures, un nouvel assaut est tenté par le 3e Bataillon qui, après un bond en avant, est de nouveau cloué sur place pas les feux des mitrailleuses ennemies
Tous les efforts tentés pour rétablir la liaison entre les 5e et 6e Compagnies et l’arrière restent vains.
Ces héroïques Compagnies et le 1er Peloton de la 7e Compagnie sont cités pour leur belle conduite.
Le 23 Février 1915, le Régiment est relevé et va bivouaquer à l’Ouest de Somme-Tourbe.
Le Mesnul-les-Hurlus, village détruit
http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/villages_detruits/05mesnil.htm
cartes et croquis :
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac94c3e49519373a000005/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ac9930e49519383b00000a/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52b01f2be495197e1b000025/full
Informations complémentaires
51800 Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus
kilomètre
993,60
latitude
49.1759
altitude
168
m
longitude
4.65376
49
49-Transport à Sarry
49-Transport à Sarry 18/03/1915
Les 16 et 17 Mars, le Régiment est enlevé en autos et transporté à Sarry où il reste jusqu’au 21.
Les 16 et 17 Mars, le Régiment est enlevé en autos et transporté à Sarry où il reste jusqu’au 21.
Informations complémentaires
5 grande rue
51520 Sarry
51520 Sarry
kilomètre
1 033,47
latitude
48.9205
altitude
84
m
longitude
4.40225
50
51130 Pocancy
51-Revue par le Général Joffre
51-Revue par le Général Joffre 25/03/1915
Le 25 Mars, le Général Joffre, Commandant en Chef, passe en revue la 1re Brigade d'Infanterie.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/5465e5eee49519f1040000c7/full
Le 25 Mars, le Général Joffre, Commandant en Chef, passe en revue la 1re Brigade d'Infanterie.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/5465e5eee49519f1040000c7/full
Informations complémentaires
51130 Pocancy
kilomètre
1 060,36
latitude
48.9769
altitude
88
m
longitude
4.09844
51
50-Repos - Saint-Mard-les Rouffy
50-Repos - Saint-Mard-les Rouffy 21/03/1915
Il se porte de là dans la région de Saint-Mard-les-Rouffy, Pocancy
Il se porte de là dans la région de Saint-Mard-les-Rouffy, Pocancy
Informations complémentaires
47 r de champagne
51130 Saint-Mard-lès-Rouffy
51130 Saint-Mard-lès-Rouffy
kilomètre
1 065,01
latitude
48.943
altitude
87
m
longitude
4.11855
52
52-Transport à Normée
52-Transport à Normée 27/03/1915
Enlevé le 27 Mars, en camions-autos et transporté dans la région de Normée.
Enlevé le 27 Mars, en camions-autos et transporté dans la région de Normée.
Informations complémentaires
10 r de la somme
51230 Fère-Champenoise
51230 Fère-Champenoise
kilomètre
1 090,26
latitude
48.7874
altitude
137
m
longitude
4.06958
53
53-Embarquement à Sommesous
53-Embarquement à Sommesous 28/03/1915
Lors de la Bataille de Champagne, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 308 morts,
- 1067 blessés,
- 528 disparus.
Lors de la Bataille de Champagne, les pertes du 127ème RI ont été de :
- 308 morts,
- 1067 blessés,
- 528 disparus.
Informations complémentaires
37 av des tilleuls
51320 Sommesous
51320 Sommesous
kilomètre
1 102,14
latitude
48.7353
altitude
168
m
longitude
4.19551
54
54-Débarquement à Longeville pour rejoindre la Ière Armée
54-Débarquement à Longeville pour rejoindre la Ière Armée 29/03/1915
Le 1er CA rejoint la Ière Armée et fait partie du Détachement d'Armée GERARD.
Le 1er CA rejoint la Ière Armée et fait partie du Détachement d'Armée GERARD.
Informations complémentaires
7 r du pont de tannois
55000 Érize-Saint-Dizier
55000 Érize-Saint-Dizier
kilomètre
1 198,27
latitude
48.8114
altitude
336
m
longitude
5.28546
55
55-Chaumont-sur-Aire
55-Chaumont-sur-Aire 31/03/1915
Le Régiment emprunte la route qui, plus tard, deviendra la Voie Sacrée.
Le Régiment emprunte la route qui, plus tard, deviendra la Voie Sacrée.
Informations complémentaires
9 r alfred martin
55260 Chaumont-sur-Aire
55260 Chaumont-sur-Aire
kilomètre
1 213,17
latitude
48.9276
altitude
237
m
longitude
5.25375
56
56-Souilly
56-Souilly 01/04/1915
La Voie Sacrée, de Février 1916 à Décembre 1916, verra passer la quasi-totalité des Régiments français, qui participeront à la Bataille de Verdun.
Lors de la Bataille de Verdun, le Général Pétain installera son quartier-général à Souilly.
La Voie Sacrée, de Février 1916 à Décembre 1916, verra passer la quasi-totalité des Régiments français, qui participeront à la Bataille de Verdun.
Lors de la Bataille de Verdun, le Général Pétain installera son quartier-général à Souilly.
Informations complémentaires
14 voi sacree
55220 Souilly
55220 Souilly
kilomètre
1 226,06
latitude
49.0271
altitude
283
m
longitude
5.28529
57
57-Belleray
57-Belleray 02/04/1915
La concentration du Détachement d'Armée GERARD se continue.
La concentration du Détachement d'Armée GERARD se continue.
Informations complémentaires
2 rte de dugny
55100 Belleray
55100 Belleray
kilomètre
1 244,38
latitude
49.1316
altitude
201
m
longitude
5.40022
58
55320 Sommedieue
58-Fort du Rozelier
58-Fort du Rozelier 03/04/1915
Le 3 Avril, au cours de la reconnaissance du secteur d’Hennemont, que le Régiment doit occuper, le Lieutenant-Colonel Lambolay est grièvement blessé.
Le 3 Avril, au cours de la reconnaissance du secteur d’Hennemont, que le Régiment doit occuper, le Lieutenant-Colonel Lambolay est grièvement blessé.
Informations complémentaires
55320 Sommedieue
kilomètre
1 252,20
latitude
49.1249
altitude
391
m
longitude
5.48077
59
62-Décès des suites de ses blessures de Hermant Haccart à l'ambulance de Ronvaux
62-Décès des suites de ses blessures de Hermant Haccart à l'ambulance de Ronvaux 07/04/1915
Herment Haccart décède de ses blessures le 7 avril 1915, à l'ambulance de Ronvaux.
Il est resté au front du 20 Novembre 1914 au 7 Avril 1915, soit 139 jours.Il est enterré à Douaumont dans la tombe n° 12755.
Le Sous-Lieutenant Louis Pergaud, prix Goncourt 1910 et auteur de la Guerre des Boutons, a été porté disparu lors de l'attaque à 2 heures du matin, dans la nuit du 7 au 8 avril 1914, de la "côte 233", au nord de Fresnes-en-Woëvre.
5 kilomètres séparent les endroits où sont tombés les deux soldats.
Le nombre de mobilisés de la classe 1914 a été de 292.000 hommes, dont 85.200 sont morts ou disparus.
La classe 1914, c'est-à-dire ceux qui ont eu 20 ans en 1914, est la classe qui a eu le plus grand nombre de tués ou disparus, en valeur absolue et en pourcentage : 29,2 %.
Herment Haccart décède de ses blessures le 7 avril 1915, à l'ambulance de Ronvaux.
Il est resté au front du 20 Novembre 1914 au 7 Avril 1915, soit 139 jours.Il est enterré à Douaumont dans la tombe n° 12755.
Le Sous-Lieutenant Louis Pergaud, prix Goncourt 1910 et auteur de la Guerre des Boutons, a été porté disparu lors de l'attaque à 2 heures du matin, dans la nuit du 7 au 8 avril 1914, de la "côte 233", au nord de Fresnes-en-Woëvre.
5 kilomètres séparent les endroits où sont tombés les deux soldats.
Le nombre de mobilisés de la classe 1914 a été de 292.000 hommes, dont 85.200 sont morts ou disparus.
La classe 1914, c'est-à-dire ceux qui ont eu 20 ans en 1914, est la classe qui a eu le plus grand nombre de tués ou disparus, en valeur absolue et en pourcentage : 29,2 %.
Informations complémentaires
5 pl de vierzon
55160 Ronvaux
55160 Ronvaux
kilomètre
1 258,78
latitude
49.1302
altitude
241
m
longitude
5.55415
60
59-Emplacements du 127ème RI avant l'attaque
59-Emplacements du 127ème RI avant l'attaque 04/04/1915
Le 4 Avril, le Lieutenant-Colonel Pravaz, prend le Commandement du Régiment qui occupe, le jour même, le secteur d’Hennemont.
Un très mauvais temps, le sol détrempé gêne les préparatifs. Les bêches de crosse des pièces d’artillerie s’enfoncent à chaque coup de canon.
La préparation d’artillerie est inefficace.
Les Chefs de Sections, le Lieutenant Jonquin, Lieutenant Boucher, Aspirant Tromont, partent crânement en plein jour, pour mieux faire la connaissance des brèches et tous les trois, blessés, rapportent les renseignements demandés.
1 - La première carte montre l'emplacement des régiments avant l'attaque : un carré représente un bataillon (3 bataillons par régiment)
2 - La deuxième carte, dessinée le 12 avril, montre les objectifs assignés au 127ème RI, 7 jours plus tôt : le bois de Pareid, le bois de Parfondrupt et les côtes 217 et 226.Les objectifs, sur la droite de la carte, sont situés au sud du Rupt de Butel et à l'est des positions tenues par le 284 ème RI.
3 - La photo aérienne a été prise en 1940 : on devine l'emplacement de tranchées à l'ouest du bois de Pareid (centre de la photo).
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aab289e495193669000018/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aab2a8e495198469000006/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ab1008e495197575000090/full
Le 4 Avril, le Lieutenant-Colonel Pravaz, prend le Commandement du Régiment qui occupe, le jour même, le secteur d’Hennemont.
Un très mauvais temps, le sol détrempé gêne les préparatifs. Les bêches de crosse des pièces d’artillerie s’enfoncent à chaque coup de canon.
La préparation d’artillerie est inefficace.
Les Chefs de Sections, le Lieutenant Jonquin, Lieutenant Boucher, Aspirant Tromont, partent crânement en plein jour, pour mieux faire la connaissance des brèches et tous les trois, blessés, rapportent les renseignements demandés.
1 - La première carte montre l'emplacement des régiments avant l'attaque : un carré représente un bataillon (3 bataillons par régiment)
2 - La deuxième carte, dessinée le 12 avril, montre les objectifs assignés au 127ème RI, 7 jours plus tôt : le bois de Pareid, le bois de Parfondrupt et les côtes 217 et 226.Les objectifs, sur la droite de la carte, sont situés au sud du Rupt de Butel et à l'est des positions tenues par le 284 ème RI.
3 - La photo aérienne a été prise en 1940 : on devine l'emplacement de tranchées à l'ouest du bois de Pareid (centre de la photo).
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aab289e495193669000018/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aab2a8e495198469000006/full
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52ab1008e495197575000090/full
Informations complémentaires
43 BIS grande rue
55160 Hennemont
55160 Hennemont
kilomètre
1 269,74
latitude
49.134
altitude
227
m
longitude
5.66953
61
55160 Hennemont
60-L'attaque du 5 avril 1915
60-L'attaque du 5 avril 1915 05/04/1915
BOIS DE PARFONDRUPT
Le 5 Avril, ordre est donné au 127e Régiment d’Infanterie d’attaquer la lisière Ouest du Bois de Parfondrupt et les Côtes 226 et 217.
L’attaque est déclenchée à 14 heures 20. L’élan des troupes est remarquable. Les vagues d’assaut partent successivement au coup de sifflet et la progression s’effectue comme sur un terrain d’exercice, malgré le feu nourri de l’ennemi à l’abri derrière ses fils de fer.
Le 2e Bataillon qui s’élance d’abord, progresse franchement et rapidement d’environ 700 m., est arrêté par les réseaux restés intacts et doit se fixer sur place, organisant rapidement des éléments de tranchées.
Le Capitaine Guilloux, Commandant le 2e Bataillon, est tué sur le parapet de la tranchée où il s’est placé au moment du départ pour exciter ses hommes à partir à l’assaut. Il est remplacé dans son commandement par le Capitaine Rouhier.
BOIS PAREID
Le 3e Bataillon, s’élançant à son tour, cherche à atteindre la lisière Sud-Ouest du Bois Pareid et la Côte 217.
Arrêté de même par les réseaux intacts, il se retranche, prolongeant à gauche le 2e Bataillon. Une nouvelle progression étant impossible, les 2e et 3e Bataillons doivent regagner à la nuit leurs emplacements de départ, puis les abris de la Noire Haie.
Le 127e Régiment d’Infanterie, remplacé par le 84e Régiment d’Infanterie, sert de soutien à ce Régiment et attend dans ces abris faits de branchages, où l’on enfonce jusqu’aux mollets et où le Ravitaillement peut avec peine parvenir.
La Butte des Eparges est située à une dizaine de kilomètres de Hennemont.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aaaac2e49519205500007d/full
BOIS DE PARFONDRUPT
Le 5 Avril, ordre est donné au 127e Régiment d’Infanterie d’attaquer la lisière Ouest du Bois de Parfondrupt et les Côtes 226 et 217.
L’attaque est déclenchée à 14 heures 20. L’élan des troupes est remarquable. Les vagues d’assaut partent successivement au coup de sifflet et la progression s’effectue comme sur un terrain d’exercice, malgré le feu nourri de l’ennemi à l’abri derrière ses fils de fer.
Le 2e Bataillon qui s’élance d’abord, progresse franchement et rapidement d’environ 700 m., est arrêté par les réseaux restés intacts et doit se fixer sur place, organisant rapidement des éléments de tranchées.
Le Capitaine Guilloux, Commandant le 2e Bataillon, est tué sur le parapet de la tranchée où il s’est placé au moment du départ pour exciter ses hommes à partir à l’assaut. Il est remplacé dans son commandement par le Capitaine Rouhier.
BOIS PAREID
Le 3e Bataillon, s’élançant à son tour, cherche à atteindre la lisière Sud-Ouest du Bois Pareid et la Côte 217.
Arrêté de même par les réseaux intacts, il se retranche, prolongeant à gauche le 2e Bataillon. Une nouvelle progression étant impossible, les 2e et 3e Bataillons doivent regagner à la nuit leurs emplacements de départ, puis les abris de la Noire Haie.
Le 127e Régiment d’Infanterie, remplacé par le 84e Régiment d’Infanterie, sert de soutien à ce Régiment et attend dans ces abris faits de branchages, où l’on enfonce jusqu’aux mollets et où le Ravitaillement peut avec peine parvenir.
La Butte des Eparges est située à une dizaine de kilomètres de Hennemont.
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/52aaaac2e49519205500007d/full
Informations complémentaires
55160 Hennemont
kilomètre
1 271,24
latitude
49.1395
altitude
224
m
longitude
5.68874
62
55160 Manheulles
61-Tranchée de la Noire Haie
61-Tranchée de la Noire Haie 06/04/1915
Les pertes de l'attaque ont été de :
- 29 morts,
- 304 blessés,
- 59 disparus.
Les disparus sont soit morts, soit prisonniers, soit blessés récupérés ultérieurement par les brancardiers.
Les pertes de l'attaque ont été de :
- 29 morts,
- 304 blessés,
- 59 disparus.
Les disparus sont soit morts, soit prisonniers, soit blessés récupérés ultérieurement par les brancardiers.
Informations complémentaires
55160 Manheulles
kilomètre
1 277,75
latitude
49.1265
altitude
243
m
longitude
5.60181
Points d'interêt (6)
A
Voir la fiche du point d'intéret »
Chemins de mémoire dans le Nord et l'Est de la France
Lieux de mémoire
Ce point d'intérêt permet de recenser les chemins de mémoire de la Grande Guerre dans le Nord et dans l'Est de la France.
Ces chemins de mémoire sont décrits sur le site Espace Loisirs de l'IGN : https://ignrando.fr/fr/parcours/
Ils proviennent des comités régionaux ou départementaux pour les circuits principaux.
Ils sont complétés par des parcours locaux décrits par les offices de tourisme.
Ces chemins de mémoire sont décrits sur le site Espace Loisirs de l'IGN : https://ignrando.fr/fr/parcours/
Ils proviennent des comités régionaux ou départementaux pour les circuits principaux.
Ils sont complétés par des parcours locaux décrits par les offices de tourisme.
Informations complémentaires
3 BIS r charles seydoux
59360 Le Cateau-Cambrésis
59360 Le Cateau-Cambrésis
kilomètre
36,89
latitude
50.1059
altitude
94
m
longitude
3.54052
B
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Monument de la Victoire de la Marne et Musée d'Histoire de Mondement
Lieux de mémoire
Sous la forme d’une gigantesque borne de 35,5 mètres de haut, le monument commémore la première Bataille de la Marne, celle de septembre 1914.
A la base du monument, un bas-relief sculpté représente les effigies des généraux qui commandaient une armée durant cette bataille.
Au-dessus, gravé dans la pierre, figure l’Ordre du jour du 6 septembre 1914 signé par Joffre.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
A la base du monument, un bas-relief sculpté représente les effigies des généraux qui commandaient une armée durant cette bataille.
Au-dessus, gravé dans la pierre, figure l’Ordre du jour du 6 septembre 1914 signé par Joffre.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
2 r general humbert
51120 Mondement-Montgivroux
51120 Mondement-Montgivroux
kilomètre
486,25
latitude
48.7865
altitude
206
m
longitude
3.77561
C
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Incendie et destruction de la cathédrale de Reims en 1914
Lieux de mémoire
Evocation du bombardement par les Allemands de la cathédrale de Reims lors de la Grande Guerre, en septembre 1914 : le bombardement d'obus à l'origine de son incendie et de sa quasi destruction est un événement qui marqua fort les esprits. La destruction de cet édifice a représenté un véritable symbole et quasiment une nouvelle phase dans le conflit ente la France et l'Allemagne.Gravures, dessins, affiche "Aidez-nous ! oeuvre du retour à Reims", film en noir et blanc sur des bombardements de la ville de Reims, illustrent l'événement.Interviews de Patrick DEMOUY, historien, Marcel BATREAU (entretien du 07 Juillet 1988), François COCHET Maître de Conférences Histoire Contemporaine.
C'est la Cathédrale de Reims que choisit le Général de Gaulle pour célébrer la réconciliation franco-allemande avec le Chancelier Adenauer en 1963.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
C'est la Cathédrale de Reims que choisit le Général de Gaulle pour célébrer la réconciliation franco-allemande avec le Chancelier Adenauer en 1963.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
7 pl du cardinal lucon
51100 Reims
51100 Reims
kilomètre
644,09
latitude
49.2533
altitude
84
m
longitude
4.03258
D
60400 Noyon
Voir la fiche du point d'intéret »
14-18, l'Oise se souvient
Lieux de mémoire
Pour prolonger les célébrations isariennes du centenaire 14-18 qui auront lieu dans l'Oise, le Conseil général a produit avec les Archives départementales et Oise tourisme, une série de webdocumentaires. A travers des témoignages d'historiens et des images d'archives, la collectivité souhaite ainsi vous sensibiliser au devoir de mémoire.
source
https://www.youtube.com/playlist?list=PLBKuPRJaTBpKJO4ypmo6Wbxtz-6kBqZ-_
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source
https://www.youtube.com/playlist?list=PLBKuPRJaTBpKJO4ypmo6Wbxtz-6kBqZ-_
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
60400 Noyon
kilomètre
780,53
latitude
49.5896
altitude
73
m
longitude
3.04493
E
51800 Massiges
Voir la fiche du point d'intéret »
La Main de Massiges
Lieux de mémoire
La vidéo suivante montre les tranchées de la Main de Massiges qu'une équipe de bénévoles de l'Association de la Main de Massiges s'emploie à restaurer.
Une lettre d'un jeune soldat tué le 7 février 1915 à Massiges décrit les conditions de vie des soldats lors de l'hiver 1914-1915 en Champagne.
Inhumé dans les parapets de la tranchée de 1ère ligne, ce soldat a été retrouvé par l’équipe de bénévoles en juillet 2013, lors de travaux.
Une cérémonie en son honneur a eu lieu le 7 février 2014 à la nécropole militaire du Pont de Marson : Il repose auprès de ses frères d'armes.
Extrait du documentaire "14-18 Les traces cachées" de Docland Yard/Gédéon Programmes de 2014
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Une lettre d'un jeune soldat tué le 7 février 1915 à Massiges décrit les conditions de vie des soldats lors de l'hiver 1914-1915 en Champagne.
Inhumé dans les parapets de la tranchée de 1ère ligne, ce soldat a été retrouvé par l’équipe de bénévoles en juillet 2013, lors de travaux.
Une cérémonie en son honneur a eu lieu le 7 février 2014 à la nécropole militaire du Pont de Marson : Il repose auprès de ses frères d'armes.
Extrait du documentaire "14-18 Les traces cachées" de Docland Yard/Gédéon Programmes de 2014
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
51800 Massiges
kilomètre
991,53
latitude
49.1946
altitude
174
m
longitude
4.7509
F
55160 Les Éparges
Voir la fiche du point d'intéret »
Nécropole française du Trottoir - La Crête des Eparges
Lieux de mémoire
Informations historiques
Des empreintes pour notre mémoire
La Meuse a connu les combats de la Grande Guerre de 1914 à 1918.
Ici, nos «bleus à l'âme» s'appellent Verdun, l'Argonne, les Eparges, le Saillant de St Mihiel...
les découvrir et les comprendre permettent de transmettre la Mémoire de tous les hommes qui se sont alors battus. Les années passant, ce devoir de Mémoire devient aujourd'hui devoir d'Histoire.
Dès la formation du Saillant de Saint-Mihiel en septembre 1914, les Français ont cherché à réduire cette hernie. C'est ainsi que des combats acharnés, d'abord de surface puis ensuite essentiellement de mines, se déroulèrent aux Eparges, crête constituant la frontière nord-ouest du Saillant.
Dans le but de réduire le Saillant de St Mihiel formé dès septembre 1914, les Français opèrent un assaut aux Eparges le 17 février 1915. Cet assaut est immédiatement suivi de contre-attaques allemandes qui permettent à ces derniers de reprendre le terrain.
S'ensuivent alors d'âpres combats aux Eparges, quelques combats de surface mais surtout des combats de mines. Les 9 et 10 avril 1915, un bataillon du 8e R.I. s'empare de l'éperon Est des Eparges (Point X).
Ce n'est pas pour autant que les combats des Eparges soient terminés : le 24 avril 1915, von Stranz lance avec succès une attaque des Eparges à la Tranchée de Calonne. A l'ouest du champ de bataille, le village lui-même reste toujours aux mains des Français. Mais il est situé sous le feu des Allemands et de leurs tireurs d'élite. Il est peu à peu détruit par le bombardement.
Quant à la crête elle-même, elle est défoncée par les mines dont les entonnoirs vont du point C au point X, tous deux marqués par un monument. Les combats continuent les mois qui suivent, avec plus ou moins d'intensité.
Ce n'est qu'en septembre 1918 que le site des Eparges est libéré, grâce à l'offensive de la 1ère armée américaine qui libère le Saillant. Le 14 septembre 1918, les Américains sont à Fresnes-en-Woëvre : les Eparges ne sont plus aux mains des Allemands.
Nécropole Nationale du Trottoir
Au pied de la célèbre butte, cette nécropole se détache sur un fond de sapins noirs. Elle comporte 2108 tombes parmi lesquelles figurent dix stèles musulmanes. De plus, un ossuaire contient 852 corps. Dans ce cimetière, créé pendant la guerre, ont été regroupés les restes de soldats provenant des cimetières du Bois et de Marquanterre. Il a été entièrement refait en 1958.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-trottoir
Des empreintes pour notre mémoire
La Meuse a connu les combats de la Grande Guerre de 1914 à 1918.
Ici, nos «bleus à l'âme» s'appellent Verdun, l'Argonne, les Eparges, le Saillant de St Mihiel...
les découvrir et les comprendre permettent de transmettre la Mémoire de tous les hommes qui se sont alors battus. Les années passant, ce devoir de Mémoire devient aujourd'hui devoir d'Histoire.
Dès la formation du Saillant de Saint-Mihiel en septembre 1914, les Français ont cherché à réduire cette hernie. C'est ainsi que des combats acharnés, d'abord de surface puis ensuite essentiellement de mines, se déroulèrent aux Eparges, crête constituant la frontière nord-ouest du Saillant.
Dans le but de réduire le Saillant de St Mihiel formé dès septembre 1914, les Français opèrent un assaut aux Eparges le 17 février 1915. Cet assaut est immédiatement suivi de contre-attaques allemandes qui permettent à ces derniers de reprendre le terrain.
S'ensuivent alors d'âpres combats aux Eparges, quelques combats de surface mais surtout des combats de mines. Les 9 et 10 avril 1915, un bataillon du 8e R.I. s'empare de l'éperon Est des Eparges (Point X).
Ce n'est pas pour autant que les combats des Eparges soient terminés : le 24 avril 1915, von Stranz lance avec succès une attaque des Eparges à la Tranchée de Calonne. A l'ouest du champ de bataille, le village lui-même reste toujours aux mains des Français. Mais il est situé sous le feu des Allemands et de leurs tireurs d'élite. Il est peu à peu détruit par le bombardement.
Quant à la crête elle-même, elle est défoncée par les mines dont les entonnoirs vont du point C au point X, tous deux marqués par un monument. Les combats continuent les mois qui suivent, avec plus ou moins d'intensité.
Ce n'est qu'en septembre 1918 que le site des Eparges est libéré, grâce à l'offensive de la 1ère armée américaine qui libère le Saillant. Le 14 septembre 1918, les Américains sont à Fresnes-en-Woëvre : les Eparges ne sont plus aux mains des Allemands.
Nécropole Nationale du Trottoir
Au pied de la célèbre butte, cette nécropole se détache sur un fond de sapins noirs. Elle comporte 2108 tombes parmi lesquelles figurent dix stèles musulmanes. De plus, un ossuaire contient 852 corps. Dans ce cimetière, créé pendant la guerre, ont été regroupés les restes de soldats provenant des cimetières du Bois et de Marquanterre. Il a été entièrement refait en 1958.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-trottoir
Informations complémentaires
55160 Les Éparges
kilomètre
1 266,40
latitude
49.0659
altitude
286
m
longitude
5.60577
notes, commentaires & photos (2)
Elan cyclotouriste de Champs-sur-Marne et Guerre 14-18
le 10/03/2016 à 11:03
Les Amis du Musée Territoire 14-
le 10/03/2016 à 04:41
Note moyenne
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par Elan cyclotouriste de Champs-sur-Marne et Guerre 14-18 |