Région Hauts-de-France : Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des « Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale »
- Thématique Tourisme de mémoire
- Mis à jour le 05/04/2016
- Identifiant 50188
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
durée / niveau
Voiture
|
distance
1213,2 km
type parcours
Aller Simple
|
|||||||||
Lieu de départ
2 r de la basse ville
59249 Fromelles |
accessibilite
|
|||||||||
prestations payantes
Non
|
type(s) de sol
Bitume
|
|||||||||
Mots clés
14-18, tourisme, guerre, chemin, dames, Projet Unesco sites funéraires mémoriels
|
Photos & vidéos (1)
description
L’association « Paysages et Sites de mémoire de la Grande Guerre » est une association fédératrice, fondée le 12 juillet 2011 par plusieurs départements français du front occidental de la Grande Guerre qui souhaitent une inscription sur la Liste du Patrimoine mondial.
L’association est régie par la loi du 1er Juillet 1901 et le décret du 18 Août 1901.
Composée initialement de 9 départements membres de droit, l’espace géographique de l’association s’est élargi en 2013 et 2014 à 5 autres départements supplémentaires. Elle compte aujourd’hui 14 conseils départementaux et comprend l’intégralité de la partie française du front ouest de la Grande Guerre.
Les départements adhérents sont les suivants :
Nord
Pas-de-Calais
Somme
Oise
Aisne
Marne
Ardennes
Meuse
Moselle
Meurthe-et-Moselle
Vosges
Haut-Rhin
Seine-et-Marne
Territoire-de-Belfort
Circuit décrit par Pascal G. (77).
V1.0 de mars 2016
L’association est régie par la loi du 1er Juillet 1901 et le décret du 18 Août 1901.
Composée initialement de 9 départements membres de droit, l’espace géographique de l’association s’est élargi en 2013 et 2014 à 5 autres départements supplémentaires. Elle compte aujourd’hui 14 conseils départementaux et comprend l’intégralité de la partie française du front ouest de la Grande Guerre.
Les départements adhérents sont les suivants :
Nord
Pas-de-Calais
Somme
Oise
Aisne
Marne
Ardennes
Meuse
Moselle
Meurthe-et-Moselle
Vosges
Haut-Rhin
Seine-et-Marne
Territoire-de-Belfort
Circuit décrit par Pascal G. (77).
V1.0 de mars 2016
Hébergements à proximité
Les liens
Le site de l'Association
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/
Sur le site de la Somme dans la Première Guerre Mondiale
http://www.somme14-18.com/circuit-du-souvenir-lieux-memoire/projet-unesco-preservation-sites-memoire
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/
Sur le site de la Somme dans la Première Guerre Mondiale
http://www.somme14-18.com/circuit-du-souvenir-lieux-memoire/projet-unesco-preservation-sites-memoire
Carte des biens proposés pour l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
Carte des biens proposés pour l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/wp-content/uploads/2014/11/Cartesdesbiens.jpg
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/wp-content/uploads/2014/11/Cartesdesbiens.jpg
Pourquoi être labellisé ?
Le projet porte plusieurs objectifs :
Obtenir une reconnaissance internationale pour ces lieux de mémoire qui incarnent l’un des épisodes les plus déterminants de l’histoire mondiale.
Permettre au plus de monde possible de connaître ces évènements, ces lieux et de se les approprier dans l’unité, la paix et le respect de la mémoire des hommes qui s’y sont battus.
Apporter une protection aux sites de mémoires, souvent fragiles, qui sont, pour beaucoup des lieux publics ou destinés à le devenir.
Préserver les sites de l’oubli, tant ils sont devenus symboliques et sacrés pour l’humanité, en les inscrivant notamment dans le tourisme de mémoire.
Obtenir une reconnaissance internationale pour ces lieux de mémoire qui incarnent l’un des épisodes les plus déterminants de l’histoire mondiale.
Permettre au plus de monde possible de connaître ces évènements, ces lieux et de se les approprier dans l’unité, la paix et le respect de la mémoire des hommes qui s’y sont battus.
Apporter une protection aux sites de mémoires, souvent fragiles, qui sont, pour beaucoup des lieux publics ou destinés à le devenir.
Préserver les sites de l’oubli, tant ils sont devenus symboliques et sacrés pour l’humanité, en les inscrivant notamment dans le tourisme de mémoire.
Des paysages de nature variable
La labellisation couvre une grande variété de paysages :
les terrains accidentés, portant la trace et les stigmates des combats, et/ou permettant de comprendre les batailles et opérations militaires (cf. le parc commémoratif terre-neuvien à Beaumont-Hamel, le monument au Corps d’armée australien à Le Hamel),
les mémoriaux comme le Mémorial franco-britannique de Thiepval ou encore le Cairn de Contalmaison,
les cimetières et nécropoles militaires, comme le cimetière des colonnes de Pozières ou la nécropole allemande de Fricourt,
les sites symboliques, avec par exemple, la Basilique d’Albert, la Cathédrale d’Amiens, le château de Tilloloy….
les terrains accidentés, portant la trace et les stigmates des combats, et/ou permettant de comprendre les batailles et opérations militaires (cf. le parc commémoratif terre-neuvien à Beaumont-Hamel, le monument au Corps d’armée australien à Le Hamel),
les mémoriaux comme le Mémorial franco-britannique de Thiepval ou encore le Cairn de Contalmaison,
les cimetières et nécropoles militaires, comme le cimetière des colonnes de Pozières ou la nécropole allemande de Fricourt,
les sites symboliques, avec par exemple, la Basilique d’Albert, la Cathédrale d’Amiens, le château de Tilloloy….
Points d'interêt (32)
A
59249 Fromelles
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Le Parc mémorial australien et Le Musée de la Bataille de Fromelles
Lieux de mémoire
Le 11 novembre 1918, Charles Bean, historien de guerre officiel de l’Australie, se tenait sur les champs de bataille de Fromelles : « Dans l’ancien no man’s land s’entassaient littéralement nos morts ». Ces hommes perdirent la vie les 19 et 20 juillet 1916 lors d’une attaque contre les lignes allemandes ; leurs dépouilles reposent au cimetière australien VC Corner. En 1998 fut inauguré le Parc mémorial australien sur l’ancienne ligne de front allemande. À son centre se dresse « Cobbers », une statue représentant un soldat australien portant un camarade blessé sur le champ de bataille. Le récit de cet événement tragique pour l’Australie est conté dans le Musée de la bataille de Fromelles, l’une des étapes du Chemin de mémoire australien, qui a ouvert ses portes en juillet 2014.
Le Musée de la Bataille de Fromelles
Situé juste à côté du cimetière militaire de Fromelles (Bois Faisan), le Musée de la Bataille de Fromelles raconte le déroulement de la pire journée de l’histoire militaire australienne ainsi que l’exhumation, près de 100 ans plus tard, des dépouilles de 250 soldats du Bois Faisan. Ce musée, qui a ouvert ses portes en juillet 2014, a bénéficié d’une contribution du Gouvernement australien de plus d’un million de dollars australiens.
Des renseignements concernant les visites sont disponibles sur le site Web
http://www.musee-bataille-fromelles.fr/?lang=fr
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Le Musée de la Bataille de Fromelles
Situé juste à côté du cimetière militaire de Fromelles (Bois Faisan), le Musée de la Bataille de Fromelles raconte le déroulement de la pire journée de l’histoire militaire australienne ainsi que l’exhumation, près de 100 ans plus tard, des dépouilles de 250 soldats du Bois Faisan. Ce musée, qui a ouvert ses portes en juillet 2014, a bénéficié d’une contribution du Gouvernement australien de plus d’un million de dollars australiens.
Des renseignements concernant les visites sont disponibles sur le site Web
http://www.musee-bataille-fromelles.fr/?lang=fr
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
59249 Fromelles
kilomètre
1,56
latitude
50.618
altitude
20
m
longitude
2.83542
B
59400 Doignies
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Louverval Military Cemetery & Cambrai Memorial
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
A Louverval se dresse l’imposant mémorial de la Bataille de Cambrai, au milieu de la plaine de Cambrai où pour la première fois les chars réussirent à franchir la ligne Hindenburg en novembre 1917.
La bataille de Cambrai marquée par une percée le 20 novembre, un arrêt sur positions le 22 et une contre-attaque allemande du 23 au 29 novembre, se solda par un gain de terrain mitigé mais apporta aux alliés de précieux enseignements tactiques et stratégiques. De leur côté, les Allemands avaient découvert que leur ligne de défense était vulnérable.
Signé de l’architecte C.H Bradshaw et orné de bas-reliefs signés Charles S. Jagger, le mémorial commémore les 7048 soldats du Royaume-Uni et d’Afrique du Sud sans sépulture connue. Un petit cimetière britannique est aménagé en contrebas, regroupant les tombes de 124 soldats de la Grande Guerre : 118 Britanniques, 4 Australiens et 2 Néo-Zélandais. L’ensemble a été inauguré par le Lieutenant General Sir Louis Vaughan le 4 août 1930.
Ce site ouvert et lumineux possède une dimension commémorative importante : chaque année se tient une cérémonie fin novembre et de nombreux visiteurs viennent rendre hommage aux victimes de la Grande Guerre. De nombreux poppies sont apposés au pied des listes de noms et beaucoup de témoignages sont laissés dans le carnet de visiteur.
Le Cambrai Memorial offre une architecture d’une indéniable qualité esthétique et monumentale qui appelle au respect des soldats tombés au combat. Il constitue un bel exemple de Mémorial dédié à la Grande Guerre.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/louverval/
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/cambrai-necropole-allemande-et-east-military-cemetery
A Louverval se dresse l’imposant mémorial de la Bataille de Cambrai, au milieu de la plaine de Cambrai où pour la première fois les chars réussirent à franchir la ligne Hindenburg en novembre 1917.
La bataille de Cambrai marquée par une percée le 20 novembre, un arrêt sur positions le 22 et une contre-attaque allemande du 23 au 29 novembre, se solda par un gain de terrain mitigé mais apporta aux alliés de précieux enseignements tactiques et stratégiques. De leur côté, les Allemands avaient découvert que leur ligne de défense était vulnérable.
Signé de l’architecte C.H Bradshaw et orné de bas-reliefs signés Charles S. Jagger, le mémorial commémore les 7048 soldats du Royaume-Uni et d’Afrique du Sud sans sépulture connue. Un petit cimetière britannique est aménagé en contrebas, regroupant les tombes de 124 soldats de la Grande Guerre : 118 Britanniques, 4 Australiens et 2 Néo-Zélandais. L’ensemble a été inauguré par le Lieutenant General Sir Louis Vaughan le 4 août 1930.
Ce site ouvert et lumineux possède une dimension commémorative importante : chaque année se tient une cérémonie fin novembre et de nombreux visiteurs viennent rendre hommage aux victimes de la Grande Guerre. De nombreux poppies sont apposés au pied des listes de noms et beaucoup de témoignages sont laissés dans le carnet de visiteur.
Le Cambrai Memorial offre une architecture d’une indéniable qualité esthétique et monumentale qui appelle au respect des soldats tombés au combat. Il constitue un bel exemple de Mémorial dédié à la Grande Guerre.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/louverval/
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/cambrai-necropole-allemande-et-east-military-cemetery
Informations complémentaires
59400 Doignies
kilomètre
56,56
latitude
50.1367
altitude
86
m
longitude
3.01498
C
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Cimetière allemand de la route de Solesmes & Cambrai East Cemetery
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Ce site rassemble près de 10 000 soldats allemands ainsi 192 russes et plus de 500 britanniques dans des carrés spécifiques. Trois monuments, représentant les casques français, britannique et allemand, symbolisent la fraternisation des peuples au-delà du conflit, renforçant l’envergure nationale et internationale de ce cimetière.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/cambrai/
Ce site rassemble près de 10 000 soldats allemands ainsi 192 russes et plus de 500 britanniques dans des carrés spécifiques. Trois monuments, représentant les casques français, britannique et allemand, symbolisent la fraternisation des peuples au-delà du conflit, renforçant l’envergure nationale et internationale de ce cimetière.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/cambrai/
Informations complémentaires
131 r de solesmes
59400 Cambrai
59400 Cambrai
kilomètre
74,65
latitude
50.1788
altitude
77
m
longitude
3.26037
D
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Nécropole franco-allemande d’Assevent
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
La nécropole franco-allemande d’Assevent témoigne du siège de Maubeuge (29 août – 7 septembre 1914). 1 147 Français, 399 Allemands, 260 Russes, 12 Roumains, 7 Britanniques et 1 Belge y reposent. Elle est inaugurée le 20 octobre 1916 en présence des autorités françaises et allemandes et de la princesse de Saxe-Meiningen dont le fils avait été tué au combat.
Dessinée par C.J. Mangner, la nécropole est organisée autour d’une allée centrale et d’un petit temple grec, portant l’inscription « Mortuis Immortalibus » [Aux morts immortels] et abritant une statue de victime offerte aux dieux. De part et d’autre sont enterrés les soldats français et les soldats allemands. L’Echo de Maubeuge en août 1916 nous renseigne sur la conception du cimetière pour les sépultures françaises et anglaises : les soldats sont enterrés selon la commune, puis le lieu-dit ou fort, où ils ont été retrouvés. Le terrain est planté d’essences variées lui conférant un aspect paisible et en faisant un cimetière paysager arboré.
En 1998, 9 corps sont retrouvés dans un tunnel de communication effondré du Fort Leveau et 8 sont inhumés à Assevent, en présence d’officiels et des filles de 2 des soldats.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/assevent/
La nécropole franco-allemande d’Assevent témoigne du siège de Maubeuge (29 août – 7 septembre 1914). 1 147 Français, 399 Allemands, 260 Russes, 12 Roumains, 7 Britanniques et 1 Belge y reposent. Elle est inaugurée le 20 octobre 1916 en présence des autorités françaises et allemandes et de la princesse de Saxe-Meiningen dont le fils avait été tué au combat.
Dessinée par C.J. Mangner, la nécropole est organisée autour d’une allée centrale et d’un petit temple grec, portant l’inscription « Mortuis Immortalibus » [Aux morts immortels] et abritant une statue de victime offerte aux dieux. De part et d’autre sont enterrés les soldats français et les soldats allemands. L’Echo de Maubeuge en août 1916 nous renseigne sur la conception du cimetière pour les sépultures françaises et anglaises : les soldats sont enterrés selon la commune, puis le lieu-dit ou fort, où ils ont été retrouvés. Le terrain est planté d’essences variées lui conférant un aspect paisible et en faisant un cimetière paysager arboré.
En 1998, 9 corps sont retrouvés dans un tunnel de communication effondré du Fort Leveau et 8 sont inhumés à Assevent, en présence d’officiels et des filles de 2 des soldats.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/assevent/
Informations complémentaires
136 av du mal de lattre de tassigny
59600 Assevent
59600 Assevent
kilomètre
129,97
latitude
50.2916
altitude
150
m
longitude
4.01795
E
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Le Quesnoy communal Cemetery extension
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Le Quesnoy. Le nom de cette ville de l’Avesnois résonne dans l’histoire néo-zélandaise depuis près d’un siècle. Depuis que la ville a été libérée par les troupes de Nouvelle-Zélande le 4 novembre 1918.
En prenant d’assaut les murs de la ville, alors occupée par les Allemands, les soldats surnommés amicalement les « Kiwis » (en raison d’un oiseau que l’on ne trouve qu’en Nouvelle-Zélande), sont parvenus à investir les lieux et à libérer la ville après plusieurs années d’un conflit long et meurtrier.
Deux cimetières militaires se trouvent sur le territoire du Quesnoy. Le Quesnoy Communal Cemetery (66 tombes) dont la plupart sont britanniques. Et Le Quesnoy Communal Cemetery Extension (126 tombes) dont la plupart sont Néo-zélandaises ou britanniques.
Historical Information
Le Quesnoy was captured by the New Zealand Division, without bombardment, on the 4th November, 1918; and a sculptured panel let into the town wall, linked with the Place d'Armes by a memorial avenue, recalls this exploit.
The Cemetery Extension adjoins that part of the Communal Cemetery where the British graves are placed. It was begun by the New Zealand Division after the capture of the town, and used later by the 3rd Canadian Casualty Clearing Station. Twenty-four graves were brought in from the German Extension.
There are now over 100, 1914-18 and a small number of 1939-45 war casualties commemorated in this site. Of these, over 10 from the 1914-18 War are unidentified and special memorials are erected to 19 soldiers from the United Kingdom who died as Prisoners of War, of whom ten are buried here and nine at VALENCIENNES COMMUNAL CEMETERY, none of whom could be individually identified, hence all are commemorated at both sites. Another Special Memorial is erected to one United Kingdom soldier, buried in MECQUIGNIES GERMAN CEMETERY, whose grave could not be found.
The Extension covers an area of 560 square metres.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.fromellesandflandersbattlefieldtours.com/fr/?page_id=14
http://www.cwgc.org/find-a-cemetery/cemetery/64001/LE%20QUESNOY%20COMMUNAL%20CEMETERY%20EXTENSION
Le Quesnoy. Le nom de cette ville de l’Avesnois résonne dans l’histoire néo-zélandaise depuis près d’un siècle. Depuis que la ville a été libérée par les troupes de Nouvelle-Zélande le 4 novembre 1918.
En prenant d’assaut les murs de la ville, alors occupée par les Allemands, les soldats surnommés amicalement les « Kiwis » (en raison d’un oiseau que l’on ne trouve qu’en Nouvelle-Zélande), sont parvenus à investir les lieux et à libérer la ville après plusieurs années d’un conflit long et meurtrier.
Deux cimetières militaires se trouvent sur le territoire du Quesnoy. Le Quesnoy Communal Cemetery (66 tombes) dont la plupart sont britanniques. Et Le Quesnoy Communal Cemetery Extension (126 tombes) dont la plupart sont Néo-zélandaises ou britanniques.
Historical Information
Le Quesnoy was captured by the New Zealand Division, without bombardment, on the 4th November, 1918; and a sculptured panel let into the town wall, linked with the Place d'Armes by a memorial avenue, recalls this exploit.
The Cemetery Extension adjoins that part of the Communal Cemetery where the British graves are placed. It was begun by the New Zealand Division after the capture of the town, and used later by the 3rd Canadian Casualty Clearing Station. Twenty-four graves were brought in from the German Extension.
There are now over 100, 1914-18 and a small number of 1939-45 war casualties commemorated in this site. Of these, over 10 from the 1914-18 War are unidentified and special memorials are erected to 19 soldiers from the United Kingdom who died as Prisoners of War, of whom ten are buried here and nine at VALENCIENNES COMMUNAL CEMETERY, none of whom could be individually identified, hence all are commemorated at both sites. Another Special Memorial is erected to one United Kingdom soldier, buried in MECQUIGNIES GERMAN CEMETERY, whose grave could not be found.
The Extension covers an area of 560 square metres.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.fromellesandflandersbattlefieldtours.com/fr/?page_id=14
http://www.cwgc.org/find-a-cemetery/cemetery/64001/LE%20QUESNOY%20COMMUNAL%20CEMETERY%20EXTENSION
Informations complémentaires
37 rte de sepmeries
59530 Le Quesnoy
59530 Le Quesnoy
kilomètre
157,58
latitude
50.2558
altitude
109
m
longitude
3.63285
F
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Mémorial indien de Neuve-Chapelle - Richebourg
Lieux de mémoire
Mémorial indien
Route d'Estaires (RD 947)
62136 RICHEBOURG
OFFICE DE TOURISME DE BÉTHUNE-BRUAY
+33 (0)3 21 52 50 00
http://www.tourisme-bethune-bruay.fr
Du carrefour du Grand Chemin d’Estaires à La Bassée et de la route de Richebourg, une colonne de pierre blanche se détache entre deux saules pleureurs.
Flanquée de deux tigres, elle est coiffée d’une fleur de lotus et de la couronne impériale britannique que surmonte l’étoile des Indes. A sa base est gravée la mention « INDIA 1914-1918 ». Le long de l’ancien Front, le Neuve-Chapelle Memorial est le seul lieu de mémoire qui rend hommage à l’engagement des soldats de l’armée des Indes durant la Première Guerre mondiale.
Inauguré en 1927, le mémorial est l’œuvre de Sir Herbert Baker, architecte, entre autres, du Parlement indien à Delhi, du cimetière militaire de Tyne Cot à Ypres (la plus vaste nécropole des forces du Commonwealth au monde), ou encore du cimetière du Trou Aid Post à Fleurbaix.
En hommage aux soldats indiens dans la Grande Guerre.
A l’intérieur du monument, le mur sud porte l’épitaphe « En l’honneur de l’armée de l’Inde qui a combattu en France et en Belgique, 1914-1918 et pour perpétuer le souvenir de ses morts aux tombes inconnues dont les noms sont ici gravés ».
En dessus de celle-ci, une liste égrène les 4 857 noms classés par unité des soldats portés disparus au combat. Sous le dôme en oignon opposé à l’entrée, une plaque de bronze apposée en 1964 complète cette liste avec les noms de 206 autres soldats indiens morts en captivité en Allemagne.
Fortement éprouvée par les combats de l’été 1914, la Force Expéditionnaire Britannique fait appel aux unités militaires déjà constituées de sa colonie des Indes.
Les premiers renforts débarquent à Marseille en septembre 1914 et partent vers la Flandre.
Engagés dans la bataille de Givenchy, en décembre 1914, Sikhs, Gurkhas, Pendjabis et les autres souffrent des conditions de survie dans des tranchées précaires constamment inondées, sans vêtements chauds ni nourriture suffisante.
En mars 1915, lors de la bataille de la crête d’Aubers, ils participent à la prise de Neuve-Chapelle où périssent plus de 4 000 d’entre eux.
Six mois plus tard, devant Laventie, ils perdent 3 017 soldats lors de la seule journée du 25 septembre.
A partir de la fin de l’année 1915, les hommes du Corps indien seront progressivement relevés avant d’être transférés vers d’autres fronts comme le Moyen-Orient.
Pour aller plus loin...
La bataille de Neuve-Chapelle (10 - 13 mars 1915)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-de-neuve-chapelle-10-13-mars-1915.html
Les troupes indiennes sur le front d’Artois
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/nations-en-guerre/les-troupes-indiennes-sur-le-front-dartois.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Route d'Estaires (RD 947)
62136 RICHEBOURG
OFFICE DE TOURISME DE BÉTHUNE-BRUAY
+33 (0)3 21 52 50 00
http://www.tourisme-bethune-bruay.fr
Du carrefour du Grand Chemin d’Estaires à La Bassée et de la route de Richebourg, une colonne de pierre blanche se détache entre deux saules pleureurs.
Flanquée de deux tigres, elle est coiffée d’une fleur de lotus et de la couronne impériale britannique que surmonte l’étoile des Indes. A sa base est gravée la mention « INDIA 1914-1918 ». Le long de l’ancien Front, le Neuve-Chapelle Memorial est le seul lieu de mémoire qui rend hommage à l’engagement des soldats de l’armée des Indes durant la Première Guerre mondiale.
Inauguré en 1927, le mémorial est l’œuvre de Sir Herbert Baker, architecte, entre autres, du Parlement indien à Delhi, du cimetière militaire de Tyne Cot à Ypres (la plus vaste nécropole des forces du Commonwealth au monde), ou encore du cimetière du Trou Aid Post à Fleurbaix.
En hommage aux soldats indiens dans la Grande Guerre.
A l’intérieur du monument, le mur sud porte l’épitaphe « En l’honneur de l’armée de l’Inde qui a combattu en France et en Belgique, 1914-1918 et pour perpétuer le souvenir de ses morts aux tombes inconnues dont les noms sont ici gravés ».
En dessus de celle-ci, une liste égrène les 4 857 noms classés par unité des soldats portés disparus au combat. Sous le dôme en oignon opposé à l’entrée, une plaque de bronze apposée en 1964 complète cette liste avec les noms de 206 autres soldats indiens morts en captivité en Allemagne.
Fortement éprouvée par les combats de l’été 1914, la Force Expéditionnaire Britannique fait appel aux unités militaires déjà constituées de sa colonie des Indes.
Les premiers renforts débarquent à Marseille en septembre 1914 et partent vers la Flandre.
Engagés dans la bataille de Givenchy, en décembre 1914, Sikhs, Gurkhas, Pendjabis et les autres souffrent des conditions de survie dans des tranchées précaires constamment inondées, sans vêtements chauds ni nourriture suffisante.
En mars 1915, lors de la bataille de la crête d’Aubers, ils participent à la prise de Neuve-Chapelle où périssent plus de 4 000 d’entre eux.
Six mois plus tard, devant Laventie, ils perdent 3 017 soldats lors de la seule journée du 25 septembre.
A partir de la fin de l’année 1915, les hommes du Corps indien seront progressivement relevés avant d’être transférés vers d’autres fronts comme le Moyen-Orient.
Pour aller plus loin...
La bataille de Neuve-Chapelle (10 - 13 mars 1915)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-de-neuve-chapelle-10-13-mars-1915.html
Les troupes indiennes sur le front d’Artois
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/nations-en-guerre/les-troupes-indiennes-sur-le-front-dartois.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
1 rte d'estaires
62840 Lorgies
62840 Lorgies
kilomètre
227,99
latitude
50.5752
altitude
21
m
longitude
2.77484
G
62580 Givenchy-en-Gohelle
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Lieu historique national du Canada de la Crête-de-Vimy - Monument à la Division Marocaine à Vimy
Lieux de mémoire
Lieu historique national du Canada de la Crête-de-Vimy
CENTRE D'INTERPRÉTATION DU MÉMORIAL - MINISTÈRE CANADIEN DES ANCIENS COMBATTANTS
Chemin des Canadiens
62580 VIMY
+33 (0)3 21 50 68 68
www.vac-acc.gc.ca
Erigées au point culminant de la crête, là où les troupes canadiennes ont remporté la bataille de Vimy en avril 1917, les deux tours blanches du mémorial dominent la plaine de Lens.
Hautes de 27 mètres et bâties avec 6 000 tonnes de pierre, elles sont l’œuvre de l’architecte et sculpteur canadien Walter Seymour Allward.
Elles symbolisent l’union par delà l’Océan du Canada représenté par la feuille d’érable et de la France avec la fleur de lys.Il aura fallu onze ans pour les construire et sculpter sur place les quelque vingt statues qui l’ornent. Les difficultés rencontrées ont été gigantesques en raison du sol bouleversé par quatre années de combats. 15 000 tonnes de béton armé ont dû être coulées pour les fondations.
Le Canada moderne est né dans les tranchées de Vimy.
La plus célèbre des statues, taillée dans un bloc de pierre de 30 tonnes, représente une femme affligée - la jeune nation canadienne - pleurant ses morts.
Sur le mur qui entoure le monument sont gravés les noms des 11 285 soldats tués en France lors de la Première Guerre mondiale et dont les corps n’ont jamais été retrouvés.
En leur honneur, autant de pins du Canada ont été plantés dans le parc proche du monument.
Au total, plus de 60 000 Canadiens ont perdu la vie durant la Grande Guerre et le Lieu historique national du Canada de la Crête-de-Vimy (le nom officiel de ce « Mémorial ») est dédié à leur mémoire.
Il s’étend sur 107 hectares, en grande partie reboisés.
Une partie des souterrains et des tranchées ont été conservés pour mieux comprendre l’âpreté des luttes qui ont permis aux divisions canadiennes de prendre la crête, le 10 avril 1917, et de dégager Arras, restée jusqu’alors sous le feu allemand.
Cette victoire - l’une des seules sur ce front avant 1918 – demeure une page majeure dans l’histoire de la nation canadienne.
Pour aller plus loin...
Vimy 1917
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/vimy-1917.html
La bataille d’Arras (avril 1917)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-darras-avril-1917.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
CENTRE D'INTERPRÉTATION DU MÉMORIAL - MINISTÈRE CANADIEN DES ANCIENS COMBATTANTS
Chemin des Canadiens
62580 VIMY
+33 (0)3 21 50 68 68
www.vac-acc.gc.ca
Erigées au point culminant de la crête, là où les troupes canadiennes ont remporté la bataille de Vimy en avril 1917, les deux tours blanches du mémorial dominent la plaine de Lens.
Hautes de 27 mètres et bâties avec 6 000 tonnes de pierre, elles sont l’œuvre de l’architecte et sculpteur canadien Walter Seymour Allward.
Elles symbolisent l’union par delà l’Océan du Canada représenté par la feuille d’érable et de la France avec la fleur de lys.Il aura fallu onze ans pour les construire et sculpter sur place les quelque vingt statues qui l’ornent. Les difficultés rencontrées ont été gigantesques en raison du sol bouleversé par quatre années de combats. 15 000 tonnes de béton armé ont dû être coulées pour les fondations.
Le Canada moderne est né dans les tranchées de Vimy.
La plus célèbre des statues, taillée dans un bloc de pierre de 30 tonnes, représente une femme affligée - la jeune nation canadienne - pleurant ses morts.
Sur le mur qui entoure le monument sont gravés les noms des 11 285 soldats tués en France lors de la Première Guerre mondiale et dont les corps n’ont jamais été retrouvés.
En leur honneur, autant de pins du Canada ont été plantés dans le parc proche du monument.
Au total, plus de 60 000 Canadiens ont perdu la vie durant la Grande Guerre et le Lieu historique national du Canada de la Crête-de-Vimy (le nom officiel de ce « Mémorial ») est dédié à leur mémoire.
Il s’étend sur 107 hectares, en grande partie reboisés.
Une partie des souterrains et des tranchées ont été conservés pour mieux comprendre l’âpreté des luttes qui ont permis aux divisions canadiennes de prendre la crête, le 10 avril 1917, et de dégager Arras, restée jusqu’alors sous le feu allemand.
Cette victoire - l’une des seules sur ce front avant 1918 – demeure une page majeure dans l’histoire de la nation canadienne.
Pour aller plus loin...
Vimy 1917
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/vimy-1917.html
La bataille d’Arras (avril 1917)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-darras-avril-1917.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
62580 Givenchy-en-Gohelle
kilomètre
249,83
latitude
50.3791
altitude
145
m
longitude
2.77023
H
Voir la fiche du point d'intéret »
Nécropole nationale de la Targette - La Targette British Cemetery - Neuville-Saint-Vaast
Lieux de mémoire
Nécropole nationale de la Targette
Rue de Maroeuil
62580 NEUVILLE-SAINT-VAAST
OFFICE DE TOURISME D'ARRAS
+33 (0)3 21 51 26 95
http://www.explorearras.com
A Neuville-Saint-Vaast, au hameau de la Targette, une nécropole française jouxte le La Targette British Cemetery. Le strict alignement des croix françaises contraste avec la volonté paysagère et architecturale des Britanniques, marquée notamment par deux élégants mausolées de style indien.
Située sur la route qui relie Arras à Lens, Neuville-Saint-Vaast va être au cœur des combats que va connaitre le secteur en 1915 puis en 1917.
Le 9 mai 1915, l’armée française lance une offensive d’envergure contre les positions allemandes situées sur les collines de l’Artois.
La prise de Neuville constitue un objectif majeur avant de reprendre pied sur la crête de Vimy.
Du côté allemand, le village est protégé par quatre lignes de défense et chacune de ses 150 maisons transformée en forteresse hérissée de canons et de mitrailleuses.
A la sortie du bourg, le fameux « Labyrinthe », avec ses kilomètres de tranchées flanquées de fortins et de blockhaus, constitue une position considérée comme imprenable. Les Français le conquièrent morceau après morceau, au terme d’une lutte acharnée qui dure jusqu’au 17 juin 1915 et coûte la vie à des milliers d’hommes dont beaucoup reposent aujourd’hui dans la nécropole de la Targette.
Neuville Saint-Vaast entre leurs mains n’est plus qu’un amas de ruines, l’éperon de Notre-Dame de Lorette est conquis mais Vimy leur échappe toujours.
Neuville-Saint-Vaast, au cœur des combats en 1915 et 1917.
En mars 1916, les Britanniques relèvent la 10e armée française dans le secteur d’Arras et les Canadiens prennent en charge celui de Vimy.
Ils entament alors un minutieux travail préparatoire à un assaut futur qui verra notamment l’aménagement d’un vaste réseau de douze tunnels, débouchant sur les lignes allemandes.
Le 9 avril 1917, malgré les bourrasques de neige, les 4 divisions canadiennes partent à l’assaut de la crête de Vimy. Au lieu-dit Aux-Rietz, la 2ème Division canadienne suit les opérations depuis sont quartier général avancé et ses unités d’artillerie y soutiennent l’avancée des soldats sur la crête.
Un tiers des soldats inhumés au La Targette British Cemetery ont appartenu aux forces d’artillerie qui ont participé à cet assaut ou qui en ont par la suite assuré la défense.
Photo aérienne Nécropole nationale de la Targette - Neuville-Saint-Vaast IGN 1947
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/532f1fe6e4951930760000b3/full
Pour aller plus loin...
La seconde bataille d’Artois (9 mai - juin 1915)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-seconde-bataille-dartois-9-mai-juin-1915.html
Les principes généraux d’aménagement des nécropoles militaires
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/la-memoire-de-la-grande-guerre/les-principes-generaux-damenagement-des-necropoles-militaires.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Rue de Maroeuil
62580 NEUVILLE-SAINT-VAAST
OFFICE DE TOURISME D'ARRAS
+33 (0)3 21 51 26 95
http://www.explorearras.com
A Neuville-Saint-Vaast, au hameau de la Targette, une nécropole française jouxte le La Targette British Cemetery. Le strict alignement des croix françaises contraste avec la volonté paysagère et architecturale des Britanniques, marquée notamment par deux élégants mausolées de style indien.
Située sur la route qui relie Arras à Lens, Neuville-Saint-Vaast va être au cœur des combats que va connaitre le secteur en 1915 puis en 1917.
Le 9 mai 1915, l’armée française lance une offensive d’envergure contre les positions allemandes situées sur les collines de l’Artois.
La prise de Neuville constitue un objectif majeur avant de reprendre pied sur la crête de Vimy.
Du côté allemand, le village est protégé par quatre lignes de défense et chacune de ses 150 maisons transformée en forteresse hérissée de canons et de mitrailleuses.
A la sortie du bourg, le fameux « Labyrinthe », avec ses kilomètres de tranchées flanquées de fortins et de blockhaus, constitue une position considérée comme imprenable. Les Français le conquièrent morceau après morceau, au terme d’une lutte acharnée qui dure jusqu’au 17 juin 1915 et coûte la vie à des milliers d’hommes dont beaucoup reposent aujourd’hui dans la nécropole de la Targette.
Neuville Saint-Vaast entre leurs mains n’est plus qu’un amas de ruines, l’éperon de Notre-Dame de Lorette est conquis mais Vimy leur échappe toujours.
Neuville-Saint-Vaast, au cœur des combats en 1915 et 1917.
En mars 1916, les Britanniques relèvent la 10e armée française dans le secteur d’Arras et les Canadiens prennent en charge celui de Vimy.
Ils entament alors un minutieux travail préparatoire à un assaut futur qui verra notamment l’aménagement d’un vaste réseau de douze tunnels, débouchant sur les lignes allemandes.
Le 9 avril 1917, malgré les bourrasques de neige, les 4 divisions canadiennes partent à l’assaut de la crête de Vimy. Au lieu-dit Aux-Rietz, la 2ème Division canadienne suit les opérations depuis sont quartier général avancé et ses unités d’artillerie y soutiennent l’avancée des soldats sur la crête.
Un tiers des soldats inhumés au La Targette British Cemetery ont appartenu aux forces d’artillerie qui ont participé à cet assaut ou qui en ont par la suite assuré la défense.
Photo aérienne Nécropole nationale de la Targette - Neuville-Saint-Vaast IGN 1947
http://www.terres-de-guerre.fr/photo/532f1fe6e4951930760000b3/full
Pour aller plus loin...
La seconde bataille d’Artois (9 mai - juin 1915)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-seconde-bataille-dartois-9-mai-juin-1915.html
Les principes généraux d’aménagement des nécropoles militaires
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/la-memoire-de-la-grande-guerre/les-principes-generaux-damenagement-des-necropoles-militaires.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
16 B rte de bethune
62580 Neuville-Saint-Vaast
62580 Neuville-Saint-Vaast
kilomètre
253,37
latitude
50.3503
altitude
93
m
longitude
2.74856
I
62153 Ablain-Saint-Nazaire
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La Nécropole de Notre-Dame-de-Lorette
Lieux de mémoire
La nécropole de Notre-Dame-de-Lorette est située sur le territoire de la commune d'Ablain-Saint-Nazaire. Elle a été créée sur le site de l'ancien oratoire du XVIIIème siècle, fondé par un peintre du village après son retour de pèlerinage à Lorette en Italie, sur une colline de 165 m où les batailles qui se déroulèrent d'octobre 1914 à octobre 1915 firent 100 000 morts et autant de blessés.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
62153 Ablain-Saint-Nazaire
kilomètre
259,47
latitude
50.4019
altitude
172
m
longitude
2.71817
J
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Faubourg d’Amiens Cemetery, Arras Memorial, Arras Flying Services Memorial
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Le site comprend un cimetière militaire avec, en son centre, deux mémoriaux : le dessin de l’ensemble a été conçu par l’un des trois principaux architectes de l’Imperial War Graves Commission, Sir Edwin Lutyens ; les sculptures de l’Arras Flying Services Memorial sont dues à Sir William Reid Dick. L’Arras Mémorial rappelle les 34 785 soldats du Royaume Uni, d’Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande disparus dans le secteur sans sépulture, entre le printemps 1916 et le 7 août 1918. L’Arras Flying Services Memorial porte les noms des 991 hommes des forces aériennes britanniques (Royal Naval Air Service, Royal Flying Corps et Royal Air Force), disparus sur le front ouest.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/arras/
Le site comprend un cimetière militaire avec, en son centre, deux mémoriaux : le dessin de l’ensemble a été conçu par l’un des trois principaux architectes de l’Imperial War Graves Commission, Sir Edwin Lutyens ; les sculptures de l’Arras Flying Services Memorial sont dues à Sir William Reid Dick. L’Arras Mémorial rappelle les 34 785 soldats du Royaume Uni, d’Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande disparus dans le secteur sans sépulture, entre le printemps 1916 et le 7 août 1918. L’Arras Flying Services Memorial porte les noms des 991 hommes des forces aériennes britanniques (Royal Naval Air Service, Royal Flying Corps et Royal Air Force), disparus sur le front ouest.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/arras/
Informations complémentaires
1 r georges santerne
62000 Arras
62000 Arras
kilomètre
272,41
latitude
50.2882
altitude
64
m
longitude
2.75894
K
62750 Loos-en-Gohelle
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Dud Corner Cemetery and Loos Memorial - Loos-en-Gohelle
Lieux de mémoire
Dud Corner Cemetery
Route de Béthune (RD 943)
62750 LOOS-EN-GOHELLE
OFFICE DE TOURISME ET DU PATRIMOINE DE LENS-LIÉVIN
+33 (0)3 21 67 66 66
http://www.tourisme-lenslievin.fr
En 1914, Rudyard Kipling, l’auteur du Livre de la Jungle, Prix Nobel de littérature en 1907, se fait le chantre de l’entrée en guerre de l’Empire britannique.
Fidèle à l’éducation reçue, son unique fils John, dédicataire en 1910 du fameux poème « If » (Tu seras un homme mon fils), veut s’engager. Refusé d’abord pour raisons de santé, l’influence de son père lui permettra d’incorporer les Irish Guards.
Il est aussitôt lancé dans la grande bataille d’Artois, déclenchée par les Alliés, en septembre-octobre 1915.
Dans la plaine de la Gohelle, les Britanniques vont utiliser, pour la première fois, le gaz chlorique, en réplique aux Allemands qui l’avaient déjà testé à Ypres.
Après l’effet de surprise initial, un changement de sens du vent va repousser les gaz vers les lignes anglaises et contribuer à l’échec d’une offensive, par ailleurs mal préparée.
« Nous sommes morts parce que nos pères ont menti ! »
Dans la seule journée du 25 septembre, les Britanniques enregistrent 8 500 victimes. Ils perdront au total 50 000 hommes, tués, blessés ou disparus.
Les noms de 20 000 d’entre eux sont inscrits au Loos Memorial qui ceint le Dud Corner Cemetery, à Loos-en-Gohelle. Y figure notamment celui du lieutenant John Kipling, tombé lors de son premier assaut le 27 septembre, à l’âge de 18 ans, et dont le corps n’avait pas pu être identifié.
Rudyard Kipling ne se consolera jamais de cette perte.
Jusqu’à sa mort en 1936, il cherchera en vain les traces de son fils, sillonnant chaque été les routes de la Gohelle en demandant : « Have you news of my boy Jack ? ».
Actif au sein de l’Imperial War Graves Commission, il imagine la belle formule gravée sur les stèles des soldats inconnus britanniques :
« Known unto God », « Connu de Dieu seul ».
Et il écrit dans ses Epitaphes de guerre ces paroles terribles :
« Si quelqu’un veut savoir pourquoi nous sommes morts / Dites-lui : parce que nos pères ont menti. »
;Le corps de John sera identifié en 1992, à 3 km de Loos, dans le Saint-Mary ADS Cemetery de Haisnes-lès-la-Bassée.
Pour aller plus loin...
La bataille de Loos (25 septembre - 19 octobre 1915)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-de-loos-25-septembre-19-octobre-1915.html
Les gaz
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/armes/les-gaz.html
Le Front d’Artois et de Flandres (1914-1918) : les secteurs du Front
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/le-champ-de-bataille/le-front-dartois-et-de-flandres-1914-1918-les-secteurs-du-front.html
Les caractéristiques nationales des nécropoles
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/la-memoire-de-la-grande-guerre/les-caracteristiques-nationales-des-necropoles.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Route de Béthune (RD 943)
62750 LOOS-EN-GOHELLE
OFFICE DE TOURISME ET DU PATRIMOINE DE LENS-LIÉVIN
+33 (0)3 21 67 66 66
http://www.tourisme-lenslievin.fr
En 1914, Rudyard Kipling, l’auteur du Livre de la Jungle, Prix Nobel de littérature en 1907, se fait le chantre de l’entrée en guerre de l’Empire britannique.
Fidèle à l’éducation reçue, son unique fils John, dédicataire en 1910 du fameux poème « If » (Tu seras un homme mon fils), veut s’engager. Refusé d’abord pour raisons de santé, l’influence de son père lui permettra d’incorporer les Irish Guards.
Il est aussitôt lancé dans la grande bataille d’Artois, déclenchée par les Alliés, en septembre-octobre 1915.
Dans la plaine de la Gohelle, les Britanniques vont utiliser, pour la première fois, le gaz chlorique, en réplique aux Allemands qui l’avaient déjà testé à Ypres.
Après l’effet de surprise initial, un changement de sens du vent va repousser les gaz vers les lignes anglaises et contribuer à l’échec d’une offensive, par ailleurs mal préparée.
« Nous sommes morts parce que nos pères ont menti ! »
Dans la seule journée du 25 septembre, les Britanniques enregistrent 8 500 victimes. Ils perdront au total 50 000 hommes, tués, blessés ou disparus.
Les noms de 20 000 d’entre eux sont inscrits au Loos Memorial qui ceint le Dud Corner Cemetery, à Loos-en-Gohelle. Y figure notamment celui du lieutenant John Kipling, tombé lors de son premier assaut le 27 septembre, à l’âge de 18 ans, et dont le corps n’avait pas pu être identifié.
Rudyard Kipling ne se consolera jamais de cette perte.
Jusqu’à sa mort en 1936, il cherchera en vain les traces de son fils, sillonnant chaque été les routes de la Gohelle en demandant : « Have you news of my boy Jack ? ».
Actif au sein de l’Imperial War Graves Commission, il imagine la belle formule gravée sur les stèles des soldats inconnus britanniques :
« Known unto God », « Connu de Dieu seul ».
Et il écrit dans ses Epitaphes de guerre ces paroles terribles :
« Si quelqu’un veut savoir pourquoi nous sommes morts / Dites-lui : parce que nos pères ont menti. »
;Le corps de John sera identifié en 1992, à 3 km de Loos, dans le Saint-Mary ADS Cemetery de Haisnes-lès-la-Bassée.
Pour aller plus loin...
La bataille de Loos (25 septembre - 19 octobre 1915)
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-de-loos-25-septembre-19-octobre-1915.html
Les gaz
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/armes/les-gaz.html
Le Front d’Artois et de Flandres (1914-1918) : les secteurs du Front
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/le-champ-de-bataille/le-front-dartois-et-de-flandres-1914-1918-les-secteurs-du-front.html
Les caractéristiques nationales des nécropoles
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/la-memoire-de-la-grande-guerre/les-caracteristiques-nationales-des-necropoles.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
Informations complémentaires
62750 Loos-en-Gohelle
kilomètre
291,53
latitude
50.4602
altitude
68
m
longitude
2.77092
L
62630 Étaples
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Etaples Military Cemetery
Lieux de mémoire
Etaples Military Cemetery
Route Départementale 940
62630 ETAPLES
OFFICE DE TOURISME D'ETAPLES
Tél. : +33 (0)3 21 09 56 94
Site web : http://www.etaples-tourisme.com
Le plus grand cimetière du Commonwealth en France domine l’estuaire de la Canche.
Dans un enclos de six hectares, il abrite les restes de près de 11 500 soldats, issus de tout l’Empire britannique, majoritairement décédés des suites de blessures ou de maladie au cours de la Première Guerre Mondiale.
C’est en effet là, sur une étroite bande de terrain à la sortie du port de pêche, que l’armée britannique crée à partir de 1915 ce qui deviendra le plus important complexe hospitalier de l’époque.
Au plus fort de ses activités, celui-ci rassemble une vingtaine d’hôpitaux totalisant 20 000 lits. Ces établissements se spécialisent : celui-ci traite les maladies infectieuses ; cet autre reçoit exclusivement les prisonniers allemands travaillant dans les bases arrière britanniques ; un troisième est réservé aux infirmières volontaires venues porter secours aux combattants blessés.
En 1917, l’ensemble hospitalier admet, chaque mois, jusqu’à 40 000 blessés ou malades acheminés par une douzaine de trains-ambulances quotidiens.
Hier le plus vaste complexe hospitalier de l’armée britannique, aujourd’hui le plus grand cimetière du Commonwealth de France.
Dans le vaste ensemble logistique britannique qui s’organise sur le Littoral, les terrains disponibles au nord d’Etaples et situés à proximité d’une voie ferré et de la route de Boulogne offrent des conditions idéales à l’établissement du plus grand camp d’entrainement de l’armée impériale en dehors de Grande-Bretagne.
A peine débarqués à Boulogne, les soldats venant de tout l’Empire sont regroupés dans ce camp pour subir un dernier entraînement avant de partir pour le front, en Flandres, en Artois ou dans la Somme.
Le poète Wilfred Owen en parlera comme « d’une sorte d’enclos où l’on parque les animaux quelques jours avant l’abattoir ». La dureté de l’entraînement et la brutalité des instructeurs créeront un climat de tensions entre les soldats et les autorités du camp qui aboutira au déclenchement d’une mutinerie le 9 septembre 1917.
Pour aller plus loin...
La présence militaire britannique sur le littoral du Nord-Pas de Calais
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/larriere/la-presence-militaire-britannique-sur-le-littoral-du-nord-pas-de-calais.html
Discipline et exécutions : la mutinerie d'Etaples
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/armees/discipline-et-executions-la-mutinerie-detaples.html
Les caractéristiques nationales des nécropoles
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/la-memoire-de-la-grande-guerre/les-caracteristiques-nationales-des-necropoles.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-littoral/etaples-military-cemetery.html
Route Départementale 940
62630 ETAPLES
OFFICE DE TOURISME D'ETAPLES
Tél. : +33 (0)3 21 09 56 94
Site web : http://www.etaples-tourisme.com
Le plus grand cimetière du Commonwealth en France domine l’estuaire de la Canche.
Dans un enclos de six hectares, il abrite les restes de près de 11 500 soldats, issus de tout l’Empire britannique, majoritairement décédés des suites de blessures ou de maladie au cours de la Première Guerre Mondiale.
C’est en effet là, sur une étroite bande de terrain à la sortie du port de pêche, que l’armée britannique crée à partir de 1915 ce qui deviendra le plus important complexe hospitalier de l’époque.
Au plus fort de ses activités, celui-ci rassemble une vingtaine d’hôpitaux totalisant 20 000 lits. Ces établissements se spécialisent : celui-ci traite les maladies infectieuses ; cet autre reçoit exclusivement les prisonniers allemands travaillant dans les bases arrière britanniques ; un troisième est réservé aux infirmières volontaires venues porter secours aux combattants blessés.
En 1917, l’ensemble hospitalier admet, chaque mois, jusqu’à 40 000 blessés ou malades acheminés par une douzaine de trains-ambulances quotidiens.
Hier le plus vaste complexe hospitalier de l’armée britannique, aujourd’hui le plus grand cimetière du Commonwealth de France.
Dans le vaste ensemble logistique britannique qui s’organise sur le Littoral, les terrains disponibles au nord d’Etaples et situés à proximité d’une voie ferré et de la route de Boulogne offrent des conditions idéales à l’établissement du plus grand camp d’entrainement de l’armée impériale en dehors de Grande-Bretagne.
A peine débarqués à Boulogne, les soldats venant de tout l’Empire sont regroupés dans ce camp pour subir un dernier entraînement avant de partir pour le front, en Flandres, en Artois ou dans la Somme.
Le poète Wilfred Owen en parlera comme « d’une sorte d’enclos où l’on parque les animaux quelques jours avant l’abattoir ». La dureté de l’entraînement et la brutalité des instructeurs créeront un climat de tensions entre les soldats et les autorités du camp qui aboutira au déclenchement d’une mutinerie le 9 septembre 1917.
Pour aller plus loin...
La présence militaire britannique sur le littoral du Nord-Pas de Calais
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/larriere/la-presence-militaire-britannique-sur-le-littoral-du-nord-pas-de-calais.html
Discipline et exécutions : la mutinerie d'Etaples
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/armees/discipline-et-executions-la-mutinerie-detaples.html
Les caractéristiques nationales des nécropoles
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/la-memoire-de-la-grande-guerre/les-caracteristiques-nationales-des-necropoles.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-littoral/etaples-military-cemetery.html
Informations complémentaires
62630 Étaples
kilomètre
373,04
latitude
50.5355
altitude
25
m
longitude
1.6246
M
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Wimereux Communal Cemetery
Lieux de mémoire
Cimetière communal - Rue Jean Moulin - 62930 WIMEREUX
OFFICE DE TOURISME DE WIMEREUX
Tél. : +33 (0)3 21 83 27 17
Site web : http://www.wimereux-tourisme.fr
Le carré militaire du cimetière de Wimereux a de quoi surprendre le visiteur des sites de mémoire de la région.
Comme au Boulogne Eastern Cemetery, les stèles n’y ont pas été dressées mais posées à plat du fait de la nature sablonneuse du sol.
De plus, parmi les 2 847 tombes du Commonwealth que compte aujourd’hui ce cimetière, on trouve celles de plusieurs infirmières qui rappellent l’important centre hospitalier qu’a été cette station balnéaire pour l’armée impériale britannique durant la Grande Guerre.
En effet, en 1917, pas moins de 10 hôpitaux y ont fonctionné simultanément pour accueillir les blessés du front et les soldats malades.
Les hommes qui ne se remettront pas de leurs blessures seront inhumés dans le cimetière communal de Wimereux jusqu’en juin 1918, date à laquelle, faute de place, un nouveau cimetière est ouvert à Wimille, le Terlincthun British Cemetery.
Et le coquelicot devint fleur du souvenir…
En marge des centres logistiques qui s’organisent autour des ports, une immense zone sanitaire s’établit le long du littoral comptant une cinquantaine de centres de soins répartis entre Calais, Wimereux, Boulogne, Dannes-Camiers, Etaples, le Touquet-Paris-Plage ainsi que Saint-Omer.
Près de la Croix du Sacrifice, une tombe se distingue par les petits drapeaux canadiens et les petites croix en portant un coquelicot en papier qui l’entourent.
Il s’agit de la tombe du Lieutenant-Colonel, et poète, John Mac Crae.
Médecin, Mac Crae sera mobilisé dans le secteur d’Ypres où il portera secours aux soldats blessés au cours de la deuxième bataille d’Ypres en avril et mai 1915. Il perdra lors des combats un ami proche qui sera enterré dans un cimetière de fortune.
C’est à la vue de ce cimetière qu’il composera son célèbre poème « In Flanders Fields » qui commence ainsi :
« Dans les champs de Flandres,Les coquelicots poussent, entre les croix, là où nous reposons… »
Première fleur à repousser dans les sols ravagés par l’artillerie, le coquelicot évoque à la fois la couleur du sang versé et la renaissance de la vie. Au lendemain de la guerre, ce poème devenu très populaire contribuera à l’adoption du coquelicot, le fameux poppy, comme fleur du souvenir dans l’ensemble de l’Empire britannique.
Pour aller plus loin...
La présence militaire britannique sur le littoral du Nord-Pas de Calais
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/larriere/la-presence-militaire-britannique-sur-le-littoral-du-nord-pas-de-calais.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-littoral/wimereux-communal-cemetery.html
OFFICE DE TOURISME DE WIMEREUX
Tél. : +33 (0)3 21 83 27 17
Site web : http://www.wimereux-tourisme.fr
Le carré militaire du cimetière de Wimereux a de quoi surprendre le visiteur des sites de mémoire de la région.
Comme au Boulogne Eastern Cemetery, les stèles n’y ont pas été dressées mais posées à plat du fait de la nature sablonneuse du sol.
De plus, parmi les 2 847 tombes du Commonwealth que compte aujourd’hui ce cimetière, on trouve celles de plusieurs infirmières qui rappellent l’important centre hospitalier qu’a été cette station balnéaire pour l’armée impériale britannique durant la Grande Guerre.
En effet, en 1917, pas moins de 10 hôpitaux y ont fonctionné simultanément pour accueillir les blessés du front et les soldats malades.
Les hommes qui ne se remettront pas de leurs blessures seront inhumés dans le cimetière communal de Wimereux jusqu’en juin 1918, date à laquelle, faute de place, un nouveau cimetière est ouvert à Wimille, le Terlincthun British Cemetery.
Et le coquelicot devint fleur du souvenir…
En marge des centres logistiques qui s’organisent autour des ports, une immense zone sanitaire s’établit le long du littoral comptant une cinquantaine de centres de soins répartis entre Calais, Wimereux, Boulogne, Dannes-Camiers, Etaples, le Touquet-Paris-Plage ainsi que Saint-Omer.
Près de la Croix du Sacrifice, une tombe se distingue par les petits drapeaux canadiens et les petites croix en portant un coquelicot en papier qui l’entourent.
Il s’agit de la tombe du Lieutenant-Colonel, et poète, John Mac Crae.
Médecin, Mac Crae sera mobilisé dans le secteur d’Ypres où il portera secours aux soldats blessés au cours de la deuxième bataille d’Ypres en avril et mai 1915. Il perdra lors des combats un ami proche qui sera enterré dans un cimetière de fortune.
C’est à la vue de ce cimetière qu’il composera son célèbre poème « In Flanders Fields » qui commence ainsi :
« Dans les champs de Flandres,Les coquelicots poussent, entre les croix, là où nous reposons… »
Première fleur à repousser dans les sols ravagés par l’artillerie, le coquelicot évoque à la fois la couleur du sang versé et la renaissance de la vie. Au lendemain de la guerre, ce poème devenu très populaire contribuera à l’adoption du coquelicot, le fameux poppy, comme fleur du souvenir dans l’ensemble de l’Empire britannique.
Pour aller plus loin...
La présence militaire britannique sur le littoral du Nord-Pas de Calais
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/larriere/la-presence-militaire-britannique-sur-le-littoral-du-nord-pas-de-calais.html
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-littoral/wimereux-communal-cemetery.html
Informations complémentaires
9 r jean moulin
62930 Wimereux
62930 Wimereux
kilomètre
399,56
latitude
50.774
altitude
31
m
longitude
1.61334
N
80300 Beaumont-Hamel
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Le mémorial terre-neuvien de Beaumont Hamel
Lieux de mémoire
La commune de Beaumont-Hamel regroupe les villages de Beaumont, Gare de Beaucourt et Hamel. Ces villages étaient situés à l’arrière immédiat des lignes allemandes. Terre-Neuve était, à l’époque de la guerre, un Dominion britannique et à ce titre, comme tous les autres pays de l’Empire, avait levé une armée de volontaires.
Le 1er juillet 1916, à 9h, les hommes du régiment terre-neuvien, à peine sortis de leurs tranchées, se trouvèrent pris sous le feu de mitrailleuses allemandes. Une demi-heure plus tard, ils n’étaient plus que 68 valides. Tous les officiers avaient été tués ou blessés. Proportionnellement aux effectifs engagés, cette action fut l’une des plus meurtrières de l’offensive de la Somme.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-terre-neuvien-beaumont-hamel
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_terre_neuvien
Le 1er juillet 1916, à 9h, les hommes du régiment terre-neuvien, à peine sortis de leurs tranchées, se trouvèrent pris sous le feu de mitrailleuses allemandes. Une demi-heure plus tard, ils n’étaient plus que 68 valides. Tous les officiers avaient été tués ou blessés. Proportionnellement aux effectifs engagés, cette action fut l’une des plus meurtrières de l’offensive de la Somme.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-terre-neuvien-beaumont-hamel
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_terre_neuvien
Informations complémentaires
80300 Beaumont-Hamel
kilomètre
506,61
latitude
50.0722
altitude
139
m
longitude
2.64803
O
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Musée et mémorial sud-africain de Longueval
Lieux de mémoire
Le bois Delville occupe une place particulière dans l’histoire militaire sud-africaine et représente le symbole national du courage et du sacrifice. En juillet 1916, la 1ère brigade d’infanterie sud-africaine y a accompli l’un des faits d’armes les plus lourds en victimes de la Première Guerre mondiale.
Le 15 juillet 1916, la brigade, comprenant 121 officiers et 3 032 hommes du rang, reçut la mission de prendre et de tenir le bois “à tout prix”. Durant cinq nuits et six jours, les Sud-Africains luttèrent contre diverses unités du 4ème corps d’armée allemand.
Surpassés en nombre et attaqués sur trois côtés, pratiquement décimés, ils parvinrent après d’âpres combats, allant jusqu’au corps à corps, à conserver une partie du bois. À la relève, le 20 juillet, seulement 142 hommes sortirent de ce qui restait du bois. Quand la brigade se rassembla, il ne demeurait que 780 hommes valides. Ces combats ayant été si violents, les troupes anglo-saxonnes le rebaptisèrent « Devil wood » - le « bois du diable ».
Ravagé par les combats de 1916, il fut racheté par l’Afrique du Sud, alors dominion britannique. Le site a été réaménagé : des arbres ont été replantés et le mémorial national sud-africain y fut érigé. Il fut décidé que le bois resterait à jamais la sépulture des soldats qui y reposaient.
Le site est dédié à tous les Sud-Africains tombés au cours des divers conflits du XXe siècle, en Afrique, en Europe et au proche-Orient.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/musee-memorial-sud-africain-longueval
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_et_musee_sud_africains
Le 15 juillet 1916, la brigade, comprenant 121 officiers et 3 032 hommes du rang, reçut la mission de prendre et de tenir le bois “à tout prix”. Durant cinq nuits et six jours, les Sud-Africains luttèrent contre diverses unités du 4ème corps d’armée allemand.
Surpassés en nombre et attaqués sur trois côtés, pratiquement décimés, ils parvinrent après d’âpres combats, allant jusqu’au corps à corps, à conserver une partie du bois. À la relève, le 20 juillet, seulement 142 hommes sortirent de ce qui restait du bois. Quand la brigade se rassembla, il ne demeurait que 780 hommes valides. Ces combats ayant été si violents, les troupes anglo-saxonnes le rebaptisèrent « Devil wood » - le « bois du diable ».
Ravagé par les combats de 1916, il fut racheté par l’Afrique du Sud, alors dominion britannique. Le site a été réaménagé : des arbres ont été replantés et le mémorial national sud-africain y fut érigé. Il fut décidé que le bois resterait à jamais la sépulture des soldats qui y reposaient.
Le site est dédié à tous les Sud-Africains tombés au cours des divers conflits du XXe siècle, en Afrique, en Europe et au proche-Orient.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/musee-memorial-sud-africain-longueval
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_et_musee_sud_africains
Informations complémentaires
5 rte de ginchy
80360 Longueval
80360 Longueval
kilomètre
519,43
latitude
50.0245
altitude
151
m
longitude
2.81179
P
80200 Bouchavesnes-Bergen
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La Chapelle du souvenir de Rancourt
Lieux de mémoire
L’importance de la prise de ce village était la rupture du principal lien de communication allemand constitué par la route Bapaume-Péronne. Telle fut la mission confiée au 32e Corps d’Armée français le 25 septembre 1916. Rancourt a aujourd’hui le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 cimetières : français, britannique et allemand.
C’est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la bataille de la Somme.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/chapelle-du-souvenir-rancourt
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/chapelle_du_souvenir_francais
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/rancourt
C’est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la bataille de la Somme.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/chapelle-du-souvenir-rancourt
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/chapelle_du_souvenir_francais
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/rancourt
Informations complémentaires
80200 Bouchavesnes-Bergen
kilomètre
527,09
latitude
49.9978
altitude
141
m
longitude
2.9106
Q
80800 Fouilloy
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Le mémorial national australien de Villers-Bretonneux
Lieux de mémoire
Dessiné par l’architecte Sir Edwin Lutyens et inauguré le 22 juillet 1938 par le roi George VI d’Angleterre et la reine Elizabeth, cet imposant monument est le dernier des grands mémoriaux de l’Empire britannique et du Commonwealth de la Première Guerre mondiale à être construit sur le front occidental.
Ce jour-là, la reine Élizabeth déposa un bouquet de coquelicots, qui lui avait été donné par un écolier de la région, devant le Mémorial national australien de Villers-Bretonneux lors de son inauguration.
Eut-elle une pensée pour son propre frère, Fergus Bowes-Lyon, « disparu » lors de la bataille de Loos en 1915 ?
Sur les murs du monument sont gravés les noms de quelque 11 000 soldats australiens « disparus » au combat en France.
Dans la nuit du 24 au 25 avril 1918, les soldats australiens reprirent Villers-Bretonneux des mains des Allemands, une bataille également commémorée dans le musée franco-australien situé dans l’école Victoria du village
Dans la cour de l’école se trouve un écriteau : « Do Not Forget Australia » (« Ne pas oublier l’Australie »).
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/villers-bretonneux/what-happened-here.php
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-national-australien-villers-bretonneux
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_national_australien
Ce jour-là, la reine Élizabeth déposa un bouquet de coquelicots, qui lui avait été donné par un écolier de la région, devant le Mémorial national australien de Villers-Bretonneux lors de son inauguration.
Eut-elle une pensée pour son propre frère, Fergus Bowes-Lyon, « disparu » lors de la bataille de Loos en 1915 ?
Sur les murs du monument sont gravés les noms de quelque 11 000 soldats australiens « disparus » au combat en France.
Dans la nuit du 24 au 25 avril 1918, les soldats australiens reprirent Villers-Bretonneux des mains des Allemands, une bataille également commémorée dans le musée franco-australien situé dans l’école Victoria du village
Dans la cour de l’école se trouve un écriteau : « Do Not Forget Australia » (« Ne pas oublier l’Australie »).
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/villers-bretonneux/what-happened-here.php
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-national-australien-villers-bretonneux
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_national_australien
Informations complémentaires
80800 Fouilloy
kilomètre
558,31
latitude
49.8868
altitude
90
m
longitude
2.5096
R
80860 Noyelles-sur-Mer
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Le Cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer
Lieux de mémoire
À la suite d’un accord passé entre les gouvernements britannique et chinois, un “Corps de travailleurs chinois” est créé, dont le premier contingent arrive en France en avril 1917. Son rôle : la construction des infrastructures militaires britanniques et la main d’œuvre pour le débarquement et la gestion des munitions et de l’approvisionnement. L’effectif passe de 54 000 hommes à la fin 1917 à 96 000 au moment de l’armistice. En mai 1919, 80 000 sont encore au travail, essentiellement employés au déblaiement des régions dévastées et à l’exhumation-inhumation des corps des combattants décédés sur les champs de bataille.
Volontaires, majoritairement ruraux, ils provenaient essentiellement du littoral chinois et étaient sous contrat pour plusieurs années. Certains Chinois ont également été travailleurs pour le compte de la France, en 1917-1918, le pays manquant de main d’œuvre.
Le camp de travailleurs chinois de Noyelles-sur-Mer était à la fois un camp de transit et de travail, comptant parfois plus de 2000 hommes. Le village a l’époque occupe une position géographique stratégique : la proximité avec le port de Saint-Valey-sur-Somme utilisé par l’armée britannique pour débarquer munitions et matériel (les grands ports comme Boulogne-sur-Mer étant des cibles trop évidentes pour l’aviation ou les sous-marins allemands) et la proximité avec l’un des plus grands camps de munition britannique situé à Saigneville, le long du canal de la Somme. Réputés très bons travailleurs, ils vivaient dans des conditions difficiles. Leur présence a considérablement marqué les habitants du village de Noyelles-sur-Mer.
Le cimetière a été érigé par l’lmperial War Graves Commission en 1921 au lieu-dit de l’Argilière. Il constitue la dernière trace visible de la contribution chinoise au conflit dans la Somme.Un mémorial rappelle la mémoire de 40 travailleurs ne disposant pas de sépulture connue.
Des 841 hommes inhumés dans le cimetière chinois de Nolette, beaucoup décédèrent de maladies à l’hôpital du “Native Labour”, situé près du très important camp de Noyelles-sur-Mer. Si beaucoup de travailleurs étaient victimes d’une maladie grave et contagieuse des yeux (en partie à cause du climat très différent du leur), beaucoup sont décédés à cause de la grippe espagnole.
Le cimetière actuel a aujourd’hui une triple identité : chinoise par le corps des travailleurs enterrés et du mémorial, britannique et chinoise par les éléments du cimetière rappelant la structure traditionnelle des cimetières du Commonwealth (pierre de Portland, forme des stèles…) d’une part et des végétaux et des idéogrammes rappelant la Chine d’autre part ; enfin le cimetière est également chinois, car il s’agit d’un cimetière conçu comme un jardin et qui s’inscrit totalement dans son environnement.
Décrit par Pascal G
version 1.0 du 27-03-2016
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/cimetiere-chinois-noyelles-mer
Volontaires, majoritairement ruraux, ils provenaient essentiellement du littoral chinois et étaient sous contrat pour plusieurs années. Certains Chinois ont également été travailleurs pour le compte de la France, en 1917-1918, le pays manquant de main d’œuvre.
Le camp de travailleurs chinois de Noyelles-sur-Mer était à la fois un camp de transit et de travail, comptant parfois plus de 2000 hommes. Le village a l’époque occupe une position géographique stratégique : la proximité avec le port de Saint-Valey-sur-Somme utilisé par l’armée britannique pour débarquer munitions et matériel (les grands ports comme Boulogne-sur-Mer étant des cibles trop évidentes pour l’aviation ou les sous-marins allemands) et la proximité avec l’un des plus grands camps de munition britannique situé à Saigneville, le long du canal de la Somme. Réputés très bons travailleurs, ils vivaient dans des conditions difficiles. Leur présence a considérablement marqué les habitants du village de Noyelles-sur-Mer.
Le cimetière a été érigé par l’lmperial War Graves Commission en 1921 au lieu-dit de l’Argilière. Il constitue la dernière trace visible de la contribution chinoise au conflit dans la Somme.Un mémorial rappelle la mémoire de 40 travailleurs ne disposant pas de sépulture connue.
Des 841 hommes inhumés dans le cimetière chinois de Nolette, beaucoup décédèrent de maladies à l’hôpital du “Native Labour”, situé près du très important camp de Noyelles-sur-Mer. Si beaucoup de travailleurs étaient victimes d’une maladie grave et contagieuse des yeux (en partie à cause du climat très différent du leur), beaucoup sont décédés à cause de la grippe espagnole.
Le cimetière actuel a aujourd’hui une triple identité : chinoise par le corps des travailleurs enterrés et du mémorial, britannique et chinoise par les éléments du cimetière rappelant la structure traditionnelle des cimetières du Commonwealth (pierre de Portland, forme des stèles…) d’une part et des végétaux et des idéogrammes rappelant la Chine d’autre part ; enfin le cimetière est également chinois, car il s’agit d’un cimetière conçu comme un jardin et qui s’inscrit totalement dans son environnement.
Décrit par Pascal G
version 1.0 du 27-03-2016
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/cimetiere-chinois-noyelles-mer
Informations complémentaires
80860 Noyelles-sur-Mer
kilomètre
623,64
latitude
50.1868
altitude
8
m
longitude
1.72292
S
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Louvencourt Military Cemetery
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Ce cimetière britannique est un des cimetières « laboratoire » de la Commonwealth War Graves Commission et a inspiré de nombreux autres cimetières.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/louvencourt/
Ce cimetière britannique est un des cimetières « laboratoire » de la Commonwealth War Graves Commission et a inspiré de nombreux autres cimetières.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/louvencourt/
Informations complémentaires
2 r de l'eglise
80560 Louvencourt
80560 Louvencourt
kilomètre
680,30
latitude
50.0893
altitude
132
m
longitude
2.50355
T
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Nécropole nationale de Cuts
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
En mai 1918, un bataillon de tirailleurs somalis, composé de soldats originaires des « petites colonies » de l’Océan indien, est envoyé au Mont de Choisy (Cuts), afin d’aider à tenir les positions françaises face aux forces allemandes. Lors de ces combats, de nombreux soldats de ce bataillon, originaires notamment des Somalis et des Comores, ont perdu la vie. Ils font partie des 3 296 soldats inhumés dans la nécropole nationale de Cuts, édifiée par la France en mars 1920.
Depuis près d’un demi-siècle, la commune et la nécropole de Cuts font régulièrement l’objet de commémorations à la mémoire des soldats des colonies engagés dans le conflit. Dès 1961, un monument est érigé à l’entrée du village, honorant les soldats du régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM) créé en 1915, régiment qui a été le plus décoré de l’armée française, et en particulier son bataillon de soldats somaliens (AEF).En 2007, une stèle à la mémoire des tirailleurs est inaugurée par le Souvenir français.
Dernièrement, le 19 juillet 2014, une cérémonie en l’honneur des soldats comoriens tombés dans l’Oise a eu lieu à Cuts.
A cette occasion, les noms des 21 soldats comoriens morts dans le département pendant le conflit ont été inscrits sur une nouvelle stèle. L’inauguration s’est déroulée en présence, notamment, de 300 Comoriens, de soldats français et comoriens, d’élus et de représentants d’associations d’anciens combattants.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/cuts/
En mai 1918, un bataillon de tirailleurs somalis, composé de soldats originaires des « petites colonies » de l’Océan indien, est envoyé au Mont de Choisy (Cuts), afin d’aider à tenir les positions françaises face aux forces allemandes. Lors de ces combats, de nombreux soldats de ce bataillon, originaires notamment des Somalis et des Comores, ont perdu la vie. Ils font partie des 3 296 soldats inhumés dans la nécropole nationale de Cuts, édifiée par la France en mars 1920.
Depuis près d’un demi-siècle, la commune et la nécropole de Cuts font régulièrement l’objet de commémorations à la mémoire des soldats des colonies engagés dans le conflit. Dès 1961, un monument est érigé à l’entrée du village, honorant les soldats du régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM) créé en 1915, régiment qui a été le plus décoré de l’armée française, et en particulier son bataillon de soldats somaliens (AEF).En 2007, une stèle à la mémoire des tirailleurs est inaugurée par le Souvenir français.
Dernièrement, le 19 juillet 2014, une cérémonie en l’honneur des soldats comoriens tombés dans l’Oise a eu lieu à Cuts.
A cette occasion, les noms des 21 soldats comoriens morts dans le département pendant le conflit ont été inscrits sur une nouvelle stèle. L’inauguration s’est déroulée en présence, notamment, de 300 Comoriens, de soldats français et comoriens, d’élus et de représentants d’associations d’anciens combattants.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/cuts/
Informations complémentaires
736 r de la ramee
60400 Cuts
60400 Cuts
kilomètre
755,52
latitude
49.5294
altitude
83
m
longitude
3.09194
U
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Nécropole française et cimetière allemand - Thiescourt
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
La nécropole française et le cimetière allemand de Thiescourt ont été élevés en janvier 1920 à l’emplacement d’une fosse collective qui aurait été établie par les autorités militaires allemandes pendant la guerre et qui contenait 50 corps de soldats allemands et français.
La grande majorité des soldats allemands inhumés à Thiescourt ont été tués lors des combats de 1918, en particulier lors de « la bataille de Noyon » en juin et lors des batailles défensives du Matz en août.
Des cérémonies sont régulièrement organisées dans la nécropole française par le comité du Souvenir français de Ressons-sur-Matz.
Le 1er juillet 2015, une cérémonie d’hommage, organisée par l’ONAC, a eu lieu à la nécropole française suite à la découverte du corps d’un soldat en 2013 sur la commune de Lassigny. Ce soldat inconnu a été inhumé dans la nécropole française de Thiescourt.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/thiescourt/
La nécropole française et le cimetière allemand de Thiescourt ont été élevés en janvier 1920 à l’emplacement d’une fosse collective qui aurait été établie par les autorités militaires allemandes pendant la guerre et qui contenait 50 corps de soldats allemands et français.
La grande majorité des soldats allemands inhumés à Thiescourt ont été tués lors des combats de 1918, en particulier lors de « la bataille de Noyon » en juin et lors des batailles défensives du Matz en août.
Des cérémonies sont régulièrement organisées dans la nécropole française par le comité du Souvenir français de Ressons-sur-Matz.
Le 1er juillet 2015, une cérémonie d’hommage, organisée par l’ONAC, a eu lieu à la nécropole française suite à la découverte du corps d’un soldat en 2013 sur la commune de Lassigny. Ce soldat inconnu a été inhumé dans la nécropole française de Thiescourt.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/thiescourt/
Informations complémentaires
53 r de l'eglise
60310 Thiescourt
60310 Thiescourt
kilomètre
771,11
latitude
49.568
altitude
77
m
longitude
2.8837
V
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Nécropole militaire française de Compiègne (Royallieu)
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Dès le 11 novembre 1914, Compiègne est devenue une « ville-hôpital » majeure à seulement quelques kilomètres du front. Une dizaine de sites hospitaliers ont alors été installés en centre-ville et dans la périphérie.
L’hôpital temporaire n°16, installé à Compiègne dès les premiers mois du conflit, est transféré dans la caserne de Royallieu, alors isolée de l’agglomération urbaine, en décembre 1914 et jouera un rôle essentiel au cours des offensives allemandes du printemps 1918.
La nécropole de regroupement, édifiée par la France en 1921, se trouve à l’emplacement d’une précédente nécropole créée en 1918 par l’hôpital temporaire n°16. D’une superficie de 11 527 m², elle contient 3 257 corps de soldats français décédés dans les hôpitaux de la ville, dont 264 inhumés dans deux ossuaires.
Ce site est multinational : on y trouve les tombes de 81 Britanniques, 11 Russes, 1 Belge, 1 Allemand (dans un des ossuaires) et de 3 Français tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les soldats français inhumés dans cette nécropole appartenaient pour la majorité à des troupes coloniales (2e, 3e, 5e, 6e et 7e Régiments de tirailleurs algériens; 4e et 8e Régiments de tirailleurs tunisiens, 4e Zouaves).
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/compiegne/
Dès le 11 novembre 1914, Compiègne est devenue une « ville-hôpital » majeure à seulement quelques kilomètres du front. Une dizaine de sites hospitaliers ont alors été installés en centre-ville et dans la périphérie.
L’hôpital temporaire n°16, installé à Compiègne dès les premiers mois du conflit, est transféré dans la caserne de Royallieu, alors isolée de l’agglomération urbaine, en décembre 1914 et jouera un rôle essentiel au cours des offensives allemandes du printemps 1918.
La nécropole de regroupement, édifiée par la France en 1921, se trouve à l’emplacement d’une précédente nécropole créée en 1918 par l’hôpital temporaire n°16. D’une superficie de 11 527 m², elle contient 3 257 corps de soldats français décédés dans les hôpitaux de la ville, dont 264 inhumés dans deux ossuaires.
Ce site est multinational : on y trouve les tombes de 81 Britanniques, 11 Russes, 1 Belge, 1 Allemand (dans un des ossuaires) et de 3 Français tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les soldats français inhumés dans cette nécropole appartenaient pour la majorité à des troupes coloniales (2e, 3e, 5e, 6e et 7e Régiments de tirailleurs algériens; 4e et 8e Régiments de tirailleurs tunisiens, 4e Zouaves).
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/compiegne/
Informations complémentaires
11 r de l'epargne
60200 Compiègne
60200 Compiègne
kilomètre
790,17
latitude
49.4029
altitude
48
m
longitude
2.81229
W
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Cimetière Américain "Aisne-Marne" de Belleau
Lieux de mémoire
Ce cimetière de 21 ha, 2289 sépultures, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau.
Ce cimetière, d'une superficie de 21 ha, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau où beaucoup de ceux enterrés dans le cimetière perdirent la vie.
Informations historiques
Le nom officiel de ce cimetière "Aisne-Marne" correspond au nom de l'offensive "Aisne-Marne" qui se déroula de mai à octobre 1918 essentiellement dans le sud du département de l'Aisne et l'ouest de la Marne.
Parmi les 2289 sépultures de cette nécropole, 250 contiennent les dépouilles mortelles de combattants qui n'ont pu être identifiés. Ceux qui reposent ici étaient originaires des 48 Etats américains de l'époque et du District de Columbia. La plupart sont morts lors de la deuxième bataille de la Marne.
La Chapelle
La chapelle fut érigée au-dessus des tranchées de la ligne de front creusées par la 2ème Division Américaine pour défendre le Bois Belleau après sa capture le 25 juin 1918.
S'élevant à plus de 24 mètres, c'est un bel exemple de l'architecture romane française. Ses marches extérieures, ses murs, et sa terrasse sont en pierre calcaire de St. Maximin, Savonnières et Massangis. Les sculptures encadrant l'entrée décrivent des scènes de tranchées de la Première Guerre mondiale. Les noms des 1 060 disparus sont inscrits sur les murs de la chapelle.
Le Mémorial est l'oeuvre des architectes Cram & Ferguson, Boston, Massachusetts. Le décor de la chapelle fut conçu par William F. Ross et Cie, East Cambridge, Massachusetts, et exécuté par Alfred Bottiau de Paris. En 1934, le Président des Etats-Unis confia la gestion de ce cimetière, inauguré le 30 mai 1937, jour du Memorial Day, à l'American Battle Monuments Commission.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/cimetiere-americain-aisne-marne-de-belleau
Ce cimetière, d'une superficie de 21 ha, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau où beaucoup de ceux enterrés dans le cimetière perdirent la vie.
Informations historiques
Le nom officiel de ce cimetière "Aisne-Marne" correspond au nom de l'offensive "Aisne-Marne" qui se déroula de mai à octobre 1918 essentiellement dans le sud du département de l'Aisne et l'ouest de la Marne.
Parmi les 2289 sépultures de cette nécropole, 250 contiennent les dépouilles mortelles de combattants qui n'ont pu être identifiés. Ceux qui reposent ici étaient originaires des 48 Etats américains de l'époque et du District de Columbia. La plupart sont morts lors de la deuxième bataille de la Marne.
La Chapelle
La chapelle fut érigée au-dessus des tranchées de la ligne de front creusées par la 2ème Division Américaine pour défendre le Bois Belleau après sa capture le 25 juin 1918.
S'élevant à plus de 24 mètres, c'est un bel exemple de l'architecture romane française. Ses marches extérieures, ses murs, et sa terrasse sont en pierre calcaire de St. Maximin, Savonnières et Massangis. Les sculptures encadrant l'entrée décrivent des scènes de tranchées de la Première Guerre mondiale. Les noms des 1 060 disparus sont inscrits sur les murs de la chapelle.
Le Mémorial est l'oeuvre des architectes Cram & Ferguson, Boston, Massachusetts. Le décor de la chapelle fut conçu par William F. Ross et Cie, East Cambridge, Massachusetts, et exécuté par Alfred Bottiau de Paris. En 1934, le Président des Etats-Unis confia la gestion de ce cimetière, inauguré le 30 mai 1937, jour du Memorial Day, à l'American Battle Monuments Commission.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/cimetiere-americain-aisne-marne-de-belleau
Informations complémentaires
5 r des chevaliers de colomb
02400 Belleau
02400 Belleau
kilomètre
840,08
latitude
49.0818
altitude
124
m
longitude
3.29264
X
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Cimetière allemand & monument franco-allemand - Saint-Quentin
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Ce cimetière est un site emblématique pour l’Allemagne, sa force symbolique réside notamment dans le fait qu’il fut inauguré par l’empereur Guillaume II. En outre, il présente des qualités architecturales et paysagères. En effet, un imposant monument à caractère binational se dresse dans ce cimetière. De part et d’autre de ce temple à colonnades, deux statues en bronze représentent deux hoplites grecs. De chaque côté, un mur reprend sur du marbre gravé les noms des premiers soldats allemands enterrés ici et de l’autre côté, à gauche, les noms des premiers soldats français enterrés ici.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/saint-quentin/
Ce cimetière est un site emblématique pour l’Allemagne, sa force symbolique réside notamment dans le fait qu’il fut inauguré par l’empereur Guillaume II. En outre, il présente des qualités architecturales et paysagères. En effet, un imposant monument à caractère binational se dresse dans ce cimetière. De part et d’autre de ce temple à colonnades, deux statues en bronze représentent deux hoplites grecs. De chaque côté, un mur reprend sur du marbre gravé les noms des premiers soldats allemands enterrés ici et de l’autre côté, à gauche, les noms des premiers soldats français enterrés ici.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/saint-quentin/
Informations complémentaires
116 r de la chaussee romaine
02100 Saint-Quentin
02100 Saint-Quentin
kilomètre
925,37
latitude
49.8489
altitude
80
m
longitude
3.26234
Y
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Cimetière allemand - Veslud
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Il s’agit d’un cimetière allemand exceptionnel entièrement paysager où figure encore quelques tombes d’origine. Le cimetière possède plusieurs espaces aménagés à la façon d’un jardin en terrasse. Au sein de l’espace central,circulaire et surélevé est enlevée une croix. Plus loin, un aménagement en terrasse comporte d’autres tombes et amène par un escalier central à un très rare monument allemand datant de la guerre.
Ce monument est dédié à la 50e division d’infanterie allemande.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/veslud/
Il s’agit d’un cimetière allemand exceptionnel entièrement paysager où figure encore quelques tombes d’origine. Le cimetière possède plusieurs espaces aménagés à la façon d’un jardin en terrasse. Au sein de l’espace central,circulaire et surélevé est enlevée une croix. Plus loin, un aménagement en terrasse comporte d’autres tombes et amène par un escalier central à un très rare monument allemand datant de la guerre.
Ce monument est dédié à la 50e division d’infanterie allemande.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/veslud/
Informations complémentaires
10 r andre galliegue
02840 Veslud
02840 Veslud
kilomètre
974,22
latitude
49.5329
altitude
115
m
longitude
3.73404
Z
02140 Le Sourd
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Cimetière franco-allemand du Sourd
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Le Sourd est un lieu emblématique de la volonté allemande d’enterrés dans un même lieu les morts français et allemands. Sa particularité réside dans la conception où s’articule monument collectif et tombes individuelles, notamment pour les officiers français et les officiers de la garde impériale prussienne.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/le-sourd/
Le Sourd est un lieu emblématique de la volonté allemande d’enterrés dans un même lieu les morts français et allemands. Sa particularité réside dans la conception où s’articule monument collectif et tombes individuelles, notamment pour les officiers français et les officiers de la garde impériale prussienne.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/le-sourd/
Informations complémentaires
02140 Le Sourd
kilomètre
1 010,13
latitude
49.856
altitude
159
m
longitude
3.73398
Cimetière de prisonniers - Effry
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Le cimetière d’Effry est un site unique sur le front puisqu’il est issu de l’ancien camp allemand de prisonniers installé dans la commune, où sont mort près de 700 civils et prisonniers de guerre (dont des femmes et des enfants) dans des conditions d’internement et de mauvais traitements.
Le site peut être considéré comme un prélude à l’internement concentrationnaire de la Seconde Guerre mondiale.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/effry/
Le cimetière d’Effry est un site unique sur le front puisqu’il est issu de l’ancien camp allemand de prisonniers installé dans la commune, où sont mort près de 700 civils et prisonniers de guerre (dont des femmes et des enfants) dans des conditions d’internement et de mauvais traitements.
Le site peut être considéré comme un prélude à l’internement concentrationnaire de la Seconde Guerre mondiale.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/effry/
Informations complémentaires
13 r verte
02500 Effry
02500 Effry
kilomètre
1 029,38
latitude
49.9242
altitude
151
m
longitude
3.981
Cimetière danois - Braine
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Ce cimetière est un lieu emblématique pour le Danemark, il est l’unique cimetière danois sur le sol français rendant hommage à 79 Schlesvigois morts entre 1914 et 1918. L’aménagement du cimetière reprend le modèle danois où le cimetière très boisé sert de parc à la population.
La composition des stèles le différencie des cimetières des autres nationalités: les stèles ne font ni mention de grade, ni référence à l’unité de rattachement des combattants. Les stèles en pierre blanche dévoilent davantage l’identité des hommes que leur appartenance militaire.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/braine/
Ce cimetière est un lieu emblématique pour le Danemark, il est l’unique cimetière danois sur le sol français rendant hommage à 79 Schlesvigois morts entre 1914 et 1918. L’aménagement du cimetière reprend le modèle danois où le cimetière très boisé sert de parc à la population.
La composition des stèles le différencie des cimetières des autres nationalités: les stèles ne font ni mention de grade, ni référence à l’unité de rattachement des combattants. Les stèles en pierre blanche dévoilent davantage l’identité des hommes que leur appartenance militaire.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/braine/
Informations complémentaires
02220 Braine
kilomètre
1 102,40
latitude
49.335
altitude
60
m
longitude
3.53222
Cerny-en-Laonnois - Nécropoles et Chapelle
Lieux de mémoire
Les premiers combats du Chemin des Dames se sont déroulés en ces lieux autour d'une ancienne sucrerie fortifiée par les troupes allemandes.
Le village de Cerny-en-Loannois, dans le département de l'Aisne, est installé sur une terrasse dominant l'Ailette, au carrefour de la route Laon-Fismes et du Chemin des Dames.
Traditionnellement, le village est considéré comme le lieu de naissance de Saint Rémi (437-533), l'évêque de Reims qui baptisa Clovis. C'est là aussi que Napoléon Ier a résidé au soir de la bataille de Craonne, le 7 mars 1814.
Les premiers combats du Chemin des Dames se sont déroulés en ces lieux autour d'une ancienne sucrerie fortifiée par les troupes allemandes.
1 - La colonne des Britanniques
Ce bétyle rend hommage aux héros du 1er Bataillon Loyal North Lancashire tombés lors de la première bataille du Chemin des Dames : l'assaut de la sucrerie de Cerny-en-Laonnois en 1914.
Il est installé au bord de la route départementale n° 967 et porte la dédicace : "In memory of the officers warrant and non commissioned officers and men of the Battalion Loyal North Lancashire regiment who laid down their lives on active service 1914-1919 ".
Au début de la guerre en effet le général Joffre lance une offensive qui, à partir du 5 septembre 1914, permet aux troupes françaises et anglaises d'atteindre l'Aisne, le 13 septembre, entre Venizel et Berry-au-Bac.
Mais le 14 septembre voit l'arrêt de la progression franco-britannique. Les Britanniques doivent creuser leurs premières tranchées le 14 septembre sur les pentes sud du Chemin des Dames, entre Vendresse et la sucrerie de Cerny-en-Loannois.
Du 15 au 20 septembre, chacune des deux armées cherche vainement à percer le front adverse entre Cerny-en-Loannois et Craonne. De nouvelles tentatives ont encore lieu du côté allemand du 26 au 29 septembre, puis côté français le 30 septembre et du 12 au 14 octobre.
Début 1915, les troupes du Kaiser achèvent la conquête du secteur du Chemin des Dames, lors, notamment, de l'attaque de la ferme de la Creute (la Caverne du Dragon), et commencent à fortifier cette ligne maintenant en arrière du front.
Nivelle lance la grande offensive pour rompre les lignes allemandes le 16 avril 1917. Effort inutile et coûteux en hommes, les mutineries se propagent au sein des troupes. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête des armées françaises. À partir de l'été, il lance une série d'assauts limités afin de reprendre le contrôle des points stratégiques jusqu'à l'Ailette.
En mai 1918, l'état-major allemand lance l'opération Blücher afin de reprendre position entre l'Aisne et l'Ailette. Débordés par la contre-offensive de la deuxième bataille de la Marne, les Allemands se retirent en octobre.
2 - La chapelle
Cet édifice, inauguré le 22 avril 1951, fait office de mémorial oecuménique pour le Chemin des Dames. Il est du à l'initiative d'un comité dont les membres d'honneur sont d'anciens officiers, des dignitaires de l'Église catholique, du président de la Fédération protestante de France, et du Grand Rabbin de France.
Des plaques régimentaires et individuelles en ornent les murs.
Chaque année en avril-mai, une imposante cérémonie religieuse et militaire est organisée pour les commémorations des combats de 1917.
3 - Une lanterne des morts
Faisant face à la chapelle, cet édifice rappelle par son feu nocturne le sacrifice d'une classe d'âge pour défendre ses valeurs jusque dans les tranchées.
4 - Nécropole nationale française
Installée en face du mémorial du Chemin des Dames, au bord de la route départementale n°18, cette nécropole d'une superficie de 13 515 m² rassemble 5 150 corps dont 2 386 en ossuaire.
La nécropole contient également les dépouilles mortelles de 54 combattants russes, inhumés à la suite des combats des plateaux de Vauclerc, de Vendresse et de Troyon et ceux enterrés sur le territoire des communes de Beaulne, de Paissy, de Braye-en-Laonnois et de Moulins.
Le cimetière est créé en 1919 mais son aménagement se prolonge jusqu'en 1925. Il a été procédé à une réfection totale en 1972.
5 - Nécropole allemande
Le cimetière allemand de Cerny-en-Laonnois est situé au bord de la route départementale n°18, à droite à l'entrée du village, en venant de Soissons.
Le site rassemble les corps de 5125 soldats allemands tombés dans le secteur du Chemin des Dames.
Les premiers aménagements datent de 1924/1925, en application des clauses du traité de Versailles concernant les sépultures.
Ici reposent les combattants de l'automne 1914, du printemps 1915, des combats d'avril/mai 1917 et de mai, septembre/octobre 1918. Les régiments réunis proviennent de Westphalie, du Brandebourg, de Saxe, du Württemberg, du Schleswig-Holstein et de Prusse occidentale.
Une convention de 1926, mise en application à partir de 1928, permet de doter le site d'un mobilier funéraire durable, complété par l'accord franco-allemand sur les sépultures du 19 juillet 1966. Une réfection générale est menée en 1974 ; le cimetière est agrandi pour accueillir de nouvelles tombes, une nouvelle entrée est crée, les insignes funéraires remplacés en totalité.
Actuellement le site compte 7 526 dépouilles. Sur les 3 533 tombes individuelles, dont 12 sépultures de confession israélite, 46 restent anonymes et, dans l'ossuaire qui regroupe 3 993 soldats, 3 080 n'ont pu être identifiés.
Renseignements
Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge Bundesgeschäftsstelle,
Abteilung Gräbernachweis,
Werner-Hilpert-Straße 2,
D-34112 Kassel.
Tel.: 0561-7009-0
6 - Une stèle à la 38e division d'infanterie (D.I.) d'Afrique
Erigée face au mémorial du Chemin des Dames, elle rend hommage aux hommes de la 38e D.I. du Chemin des Dames et porte l'inscription suivante :
"La 38e Division d'Infanterie, groupant les RICM, 4e Zouaves, 4e Mixte Zouaves Tirailleurs, 8e Tirailleurs Tunisiens, 32e RAC, compagnies du Génie 19/2 - 19-52, a combattu en septembre 1914 - Chemin des Dames - Craonne - Heurtebise, en avril 1917 - Cerny - les Bovettes - Heurtebise, en octobre 1917 - Chavignon - Carrières Bohéry - Reprise du Fort de la Malmaison le 23 octobre".
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/cerny-en-laonnois-necropoles-et-chapelle
Le village de Cerny-en-Loannois, dans le département de l'Aisne, est installé sur une terrasse dominant l'Ailette, au carrefour de la route Laon-Fismes et du Chemin des Dames.
Traditionnellement, le village est considéré comme le lieu de naissance de Saint Rémi (437-533), l'évêque de Reims qui baptisa Clovis. C'est là aussi que Napoléon Ier a résidé au soir de la bataille de Craonne, le 7 mars 1814.
Les premiers combats du Chemin des Dames se sont déroulés en ces lieux autour d'une ancienne sucrerie fortifiée par les troupes allemandes.
1 - La colonne des Britanniques
Ce bétyle rend hommage aux héros du 1er Bataillon Loyal North Lancashire tombés lors de la première bataille du Chemin des Dames : l'assaut de la sucrerie de Cerny-en-Laonnois en 1914.
Il est installé au bord de la route départementale n° 967 et porte la dédicace : "In memory of the officers warrant and non commissioned officers and men of the Battalion Loyal North Lancashire regiment who laid down their lives on active service 1914-1919 ".
Au début de la guerre en effet le général Joffre lance une offensive qui, à partir du 5 septembre 1914, permet aux troupes françaises et anglaises d'atteindre l'Aisne, le 13 septembre, entre Venizel et Berry-au-Bac.
Mais le 14 septembre voit l'arrêt de la progression franco-britannique. Les Britanniques doivent creuser leurs premières tranchées le 14 septembre sur les pentes sud du Chemin des Dames, entre Vendresse et la sucrerie de Cerny-en-Loannois.
Du 15 au 20 septembre, chacune des deux armées cherche vainement à percer le front adverse entre Cerny-en-Loannois et Craonne. De nouvelles tentatives ont encore lieu du côté allemand du 26 au 29 septembre, puis côté français le 30 septembre et du 12 au 14 octobre.
Début 1915, les troupes du Kaiser achèvent la conquête du secteur du Chemin des Dames, lors, notamment, de l'attaque de la ferme de la Creute (la Caverne du Dragon), et commencent à fortifier cette ligne maintenant en arrière du front.
Nivelle lance la grande offensive pour rompre les lignes allemandes le 16 avril 1917. Effort inutile et coûteux en hommes, les mutineries se propagent au sein des troupes. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête des armées françaises. À partir de l'été, il lance une série d'assauts limités afin de reprendre le contrôle des points stratégiques jusqu'à l'Ailette.
En mai 1918, l'état-major allemand lance l'opération Blücher afin de reprendre position entre l'Aisne et l'Ailette. Débordés par la contre-offensive de la deuxième bataille de la Marne, les Allemands se retirent en octobre.
2 - La chapelle
Cet édifice, inauguré le 22 avril 1951, fait office de mémorial oecuménique pour le Chemin des Dames. Il est du à l'initiative d'un comité dont les membres d'honneur sont d'anciens officiers, des dignitaires de l'Église catholique, du président de la Fédération protestante de France, et du Grand Rabbin de France.
Des plaques régimentaires et individuelles en ornent les murs.
Chaque année en avril-mai, une imposante cérémonie religieuse et militaire est organisée pour les commémorations des combats de 1917.
3 - Une lanterne des morts
Faisant face à la chapelle, cet édifice rappelle par son feu nocturne le sacrifice d'une classe d'âge pour défendre ses valeurs jusque dans les tranchées.
4 - Nécropole nationale française
Installée en face du mémorial du Chemin des Dames, au bord de la route départementale n°18, cette nécropole d'une superficie de 13 515 m² rassemble 5 150 corps dont 2 386 en ossuaire.
La nécropole contient également les dépouilles mortelles de 54 combattants russes, inhumés à la suite des combats des plateaux de Vauclerc, de Vendresse et de Troyon et ceux enterrés sur le territoire des communes de Beaulne, de Paissy, de Braye-en-Laonnois et de Moulins.
Le cimetière est créé en 1919 mais son aménagement se prolonge jusqu'en 1925. Il a été procédé à une réfection totale en 1972.
5 - Nécropole allemande
Le cimetière allemand de Cerny-en-Laonnois est situé au bord de la route départementale n°18, à droite à l'entrée du village, en venant de Soissons.
Le site rassemble les corps de 5125 soldats allemands tombés dans le secteur du Chemin des Dames.
Les premiers aménagements datent de 1924/1925, en application des clauses du traité de Versailles concernant les sépultures.
Ici reposent les combattants de l'automne 1914, du printemps 1915, des combats d'avril/mai 1917 et de mai, septembre/octobre 1918. Les régiments réunis proviennent de Westphalie, du Brandebourg, de Saxe, du Württemberg, du Schleswig-Holstein et de Prusse occidentale.
Une convention de 1926, mise en application à partir de 1928, permet de doter le site d'un mobilier funéraire durable, complété par l'accord franco-allemand sur les sépultures du 19 juillet 1966. Une réfection générale est menée en 1974 ; le cimetière est agrandi pour accueillir de nouvelles tombes, une nouvelle entrée est crée, les insignes funéraires remplacés en totalité.
Actuellement le site compte 7 526 dépouilles. Sur les 3 533 tombes individuelles, dont 12 sépultures de confession israélite, 46 restent anonymes et, dans l'ossuaire qui regroupe 3 993 soldats, 3 080 n'ont pu être identifiés.
Renseignements
Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge Bundesgeschäftsstelle,
Abteilung Gräbernachweis,
Werner-Hilpert-Straße 2,
D-34112 Kassel.
Tel.: 0561-7009-0
6 - Une stèle à la 38e division d'infanterie (D.I.) d'Afrique
Erigée face au mémorial du Chemin des Dames, elle rend hommage aux hommes de la 38e D.I. du Chemin des Dames et porte l'inscription suivante :
"La 38e Division d'Infanterie, groupant les RICM, 4e Zouaves, 4e Mixte Zouaves Tirailleurs, 8e Tirailleurs Tunisiens, 32e RAC, compagnies du Génie 19/2 - 19-52, a combattu en septembre 1914 - Chemin des Dames - Craonne - Heurtebise, en avril 1917 - Cerny - les Bovettes - Heurtebise, en octobre 1917 - Chavignon - Carrières Bohéry - Reprise du Fort de la Malmaison le 23 octobre".
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/cerny-en-laonnois-necropoles-et-chapelle
Informations complémentaires
1 r saint-remy
02860 Cerny-en-Laonnois
02860 Cerny-en-Laonnois
kilomètre
1 117,84
latitude
49.443
altitude
182
m
longitude
3.66669
Nécropole française de Craonnelle
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
La nécropole française bénéficie d’une réelle qualité paysagère, notamment due à sa topographie particulière (installée sur la pente du plateau du Chemin des Dames).
Les stèles alignées remontent la pente et rejoignent l’ossuaire. Ce cimetière, permet à chaque visiteur, pèlerin ou famille de bénéficier de larges panoramas accentuant un peu plus la charge émotionnelle du lieu.
Son implantation sur un lieu emblématique de la Grande Guerre (le Chemin des Dames) participe à la forte portée symbolique du site.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/craonne-et-craonnelle-chemin-des-dames-2/
La nécropole française bénéficie d’une réelle qualité paysagère, notamment due à sa topographie particulière (installée sur la pente du plateau du Chemin des Dames).
Les stèles alignées remontent la pente et rejoignent l’ossuaire. Ce cimetière, permet à chaque visiteur, pèlerin ou famille de bénéficier de larges panoramas accentuant un peu plus la charge émotionnelle du lieu.
Son implantation sur un lieu emblématique de la Grande Guerre (le Chemin des Dames) participe à la forte portée symbolique du site.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/craonne-et-craonnelle-chemin-des-dames-2/
Informations complémentaires
02160 Craonnelle
kilomètre
1 125,62
latitude
49.4316
altitude
95
m
longitude
3.7732
Mémorial de la Seconde bataille de la Marne : Monument « Les Fantômes » de Paul Landowski - Oulchy-le-Château
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Le site de la Butte Chalmont est choisi dès 1919 pour l’érection d’un monument en mémoire des combattants tombés en 1918 lors de la Seconde bataille de la Marne.Paul Landowski réalisa une double sculpture. En haut de la butte, 7 combattants des différentes armées engagées dans la bataille de 1918 :« Les Fantômes ». Un huitième, totalement nu, se détache du groupe et semble s’envoler. En contrebas, « la France » est représentée sous les traits d’une femme que protègent trois boucliers reprenant la devise républicaine. Elle semble montrée la voie de la victoire aux combattants après quatre années de guerre, symbolisées par les quatre terrasses successives qui les séparent.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/oulchy-le-chateau/
Le site de la Butte Chalmont est choisi dès 1919 pour l’érection d’un monument en mémoire des combattants tombés en 1918 lors de la Seconde bataille de la Marne.Paul Landowski réalisa une double sculpture. En haut de la butte, 7 combattants des différentes armées engagées dans la bataille de 1918 :« Les Fantômes ». Un huitième, totalement nu, se détache du groupe et semble s’envoler. En contrebas, « la France » est représentée sous les traits d’une femme que protègent trois boucliers reprenant la devise républicaine. Elle semble montrée la voie de la victoire aux combattants après quatre années de guerre, symbolisées par les quatre terrasses successives qui les séparent.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/oulchy-le-chateau/
Informations complémentaires
02210 Oulchy-le-Château
kilomètre
1 161,23
latitude
49.2149
altitude
130
m
longitude
3.41173
« Grande Tombe de Villeroy », nécropole nationale de Chauconin-Neufmontiers
Lieux de mémoire
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
La nécropole nationale de Chauconin-Neufmontiers, dite Grande Tombe de Villeroy regroupe dans une seule tombe les corps des 138 soldats tués le 5 septembre 1914 entre Villeroy et Monthyon. La tombe collective n’a pas été déplacée. Le monument érigé en 1932 indique le nom des 103 combattants identifiés et mentionne 34 soldats inconnus.
Il représente le traitement de la mort au début de la guerre et l’immensité des pertes humaines lors de la première bataille de la Marne. Le poète Charles Péguy y est inhumé, un monument commémoratif situé à proximité lui rend hommage. Il témoigne de l’engagement des intellectuels et des artistes dans le conflit.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/chauconin-neufmontiers/
La nécropole nationale de Chauconin-Neufmontiers, dite Grande Tombe de Villeroy regroupe dans une seule tombe les corps des 138 soldats tués le 5 septembre 1914 entre Villeroy et Monthyon. La tombe collective n’a pas été déplacée. Le monument érigé en 1932 indique le nom des 103 combattants identifiés et mentionne 34 soldats inconnus.
Il représente le traitement de la mort au début de la guerre et l’immensité des pertes humaines lors de la première bataille de la Marne. Le poète Charles Péguy y est inhumé, un monument commémoratif situé à proximité lui rend hommage. Il témoigne de l’engagement des intellectuels et des artistes dans le conflit.
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/chauconin-neufmontiers/
Informations complémentaires
77124 Chauconin-Neufmontiers
kilomètre
1 212,74
latitude
48.9799
altitude
105
m
longitude
2.80158
Note moyenne
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