Le mémorial national australien de Villers-Bretonneux
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 04/04/2016
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Autre
Echelle
latitude
49.8868
|
longitude
2.5096
|
altitude
90 m
|
|||
adresse
80800 Fouilloy
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
somme, 14-18, circuit, tourisme, guerre, australie, chemin, souvenir, Projet Unesco sites funéraires mémoriels
|
Photos & vidéos (4)
contenus audio (2)
description
Dessiné par l’architecte Sir Edwin Lutyens et inauguré le 22 juillet 1938 par le roi George VI d’Angleterre et la reine Elizabeth, cet imposant monument est le dernier des grands mémoriaux de l’Empire britannique et du Commonwealth de la Première Guerre mondiale à être construit sur le front occidental.
Ce jour-là, la reine Élizabeth déposa un bouquet de coquelicots, qui lui avait été donné par un écolier de la région, devant le Mémorial national australien de Villers-Bretonneux lors de son inauguration.
Eut-elle une pensée pour son propre frère, Fergus Bowes-Lyon, « disparu » lors de la bataille de Loos en 1915 ?
Sur les murs du monument sont gravés les noms de quelque 11 000 soldats australiens « disparus » au combat en France.
Dans la nuit du 24 au 25 avril 1918, les soldats australiens reprirent Villers-Bretonneux des mains des Allemands, une bataille également commémorée dans le musée franco-australien situé dans l’école Victoria du village
Dans la cour de l’école se trouve un écriteau : « Do Not Forget Australia » (« Ne pas oublier l’Australie »).
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/villers-bretonneux/what-happened-here.php
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-national-australien-villers-bretonneux
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_national_australien
Ce jour-là, la reine Élizabeth déposa un bouquet de coquelicots, qui lui avait été donné par un écolier de la région, devant le Mémorial national australien de Villers-Bretonneux lors de son inauguration.
Eut-elle une pensée pour son propre frère, Fergus Bowes-Lyon, « disparu » lors de la bataille de Loos en 1915 ?
Sur les murs du monument sont gravés les noms de quelque 11 000 soldats australiens « disparus » au combat en France.
Dans la nuit du 24 au 25 avril 1918, les soldats australiens reprirent Villers-Bretonneux des mains des Allemands, une bataille également commémorée dans le musée franco-australien situé dans l’école Victoria du village
Dans la cour de l’école se trouve un écriteau : « Do Not Forget Australia » (« Ne pas oublier l’Australie »).
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
sources :
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/villers-bretonneux/what-happened-here.php
http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/memorial-national-australien-villers-bretonneux
http://www.somme-tourisme.com/cdt80/somme_tourisme/decouvrez/les_sites_de_la_grande_guerre/memorial_national_australien
Le Mémorial national australien
Le mémorial de pierre blanche et de brique, précédé d’un cimetière du Commonwealth, le Villers-Bretonneux military cemetery, se compose d’une haute tour centrale reliée aux deux pavillons d’angle par de simples murs sur lesquels sont inscrits les noms des 11 000 soldats australiens morts pour la France, disparus ou n’ayant pas de sépulture connue.
Depuis le sommet de la tour, on peut voir la campagne environnante de la Somme en direction d’Amiens et de sa cathédrale, que les troupes de l’AIF - la Force impériale australienne - aidèrent à défendre en 1918. Une table d’orientation circulaire y indique à l’aide de flèches les autres champs de bataille australiens sur le front occidental et la direction de la capitale australienne, Canberra.
En bas de l’escalier, une grande plaque au mur comprend une carte du front occidental et l’emplacement des cinq monuments aux morts dédiés aux divisions australiennes en France et en Belgique : 1ère Division, Pozières ; 2ème Division, Mont St-Quentin ; 3ème Division, Sailly-le-Sec ; 4ème Division, Bellenglise ; 5ème Division, bois du Polygone, Belgique.
Depuis le sommet de la tour, on peut voir la campagne environnante de la Somme en direction d’Amiens et de sa cathédrale, que les troupes de l’AIF - la Force impériale australienne - aidèrent à défendre en 1918. Une table d’orientation circulaire y indique à l’aide de flèches les autres champs de bataille australiens sur le front occidental et la direction de la capitale australienne, Canberra.
En bas de l’escalier, une grande plaque au mur comprend une carte du front occidental et l’emplacement des cinq monuments aux morts dédiés aux divisions australiennes en France et en Belgique : 1ère Division, Pozières ; 2ème Division, Mont St-Quentin ; 3ème Division, Sailly-le-Sec ; 4ème Division, Bellenglise ; 5ème Division, bois du Polygone, Belgique.
La seconde bataille de Villers-Bretonneux
source : http://www.ww1westernfront.gov.au/french/villers-bretonneux/what-happened-here.php
L'attaque allemande
Les première et seconde batailles de Villers-Bretonneux font partie de ce qu’on appelle la bataille du Kaiser (Kaiserschlacht) qui consiste en une série d’attaques allemandes sur le Front occidental. L’objectif des Allemands était de gagner la guerre avant l’entrée en guerre des États-Unis qui, après avoir déclaré la guerre à l’Allemagne en avril 1917, s’apprêtaient à prêter renfort à ses alliés avec des ressources humaines et matérielles considérables. En outre, 48 divisions allemandes étaient en route pour le Front occidental suite à la signature de paix avec la Russie en 1917 et cela signifiait pour les Allemands un avantage en nombre, même s’il fut de courte durée. Lancée le 21 mars 1918, l’offensive allemande fut la plus réussie de toutes les offensives entreprises à ce jour sur le Front occidental, tout ennemi confondu. En avril, les Allemands se fixèrent pour objectif de prendre Amiens, ville située à 15 kilomètres à l’ouest de Villers-Bretonneux. La principale ligne de chemin de fer nord-sud du nord de la France traversait Amiens. En bloquant cette ligne, les Allemands auraient grandement limité la capacité des Britanniques à déplacer leurs troupes et à se ravitailler.
Le 4 avril, lors de la première bataille de Villers-Bretonneux, les Allemands ne réussirent pas à s’emparer du village, mais ce fut de justesse. La seconde bataille du 24 avril fut par contre une réussite. Épaulés par 15 chars d’assaut, ils percèrent les 8e et 58e Divisions britanniques et firent reculer les Britanniques de trois kilomètres. Le premier jour de la bataille, le rôle des Australiens fut limité : la 14e Brigade, près du bois de Vaire, envoya des hommes situés à l’extrême sud de sa ligne pour garder contact avec les Britanniques lors de leur retraite, tandis que la 13e Cavalerie légère du Corps d’armée australien fut envoyée en éclaireur pour en savoir plus sur l’ampleur de l’avancée allemande.
Cette attaque allemande fut également la première bataille de l’histoire opposant des chars d’assaut. Trois chars britanniques engagèrent le combat avec trois chars allemands dans les champs au sud de Villers-Bretonneux. Un char allemand fut mis hors service et les autres battirent en retraite.
La contre-attaque des Australiens et des Britanniques
Bien qu’ils soient encore assez loin d’Amiens, les Allemands faisaient peser une vraie menace sur la ville. Si lors de l’étape suivante de leur avancée ils parvenaient à saisir Hill 104, la colline sur laquelle se dresse maintenant le Mémorial national australien, les observateurs de leur artillerie pourraient avoir vue sur Amiens et faire feu sur la ville de manière très ciblée. Pour les Alliés, reconquérir rapidement Villers-Bretonneux était vital. Quelques heures après la prise du village par les Allemands, deux brigades australiennes furent rapidement envoyées pour le reconquérir. Deux brigades britanniques composées de soldats ayant survécu aux combats des jours précédents apportèrent leur aide. Dans l’espoir de surprendre l’ennemi avec une offensive nocturne et sans bombardement préalable, la 15e Brigade de la 5e Division australienne attendit 22 heures pour balayer la partie nord du village pendant que la 14e Brigade, qui tenait toujours la ligne près du bois de Vaire, se déploya progressivement vers l’avant pour couvrir le flanc gauche de l’avancée.
Au sud de Villers-Bretonneux, les soldats de la 13e Brigade de la 4e Division australienne lancèrent une attaque près de Cachy. Immobilisés pendant un moment par les mitrailleuses allemandes au bois d’Arquenne, ils luttèrent pour avancer et quasiment atteindre le bois du Monument. Avant l’aube, les Australiens avaient presque encerclé Villers-Bretonneux. Certains soldats de la garnison allemande réussirent à s’échapper par l’étroit couloir à l’est du village que les Australiens n’avaient pas réussi à saisir.
Avant l’aube du 25 avril, se rendant compte que la situation était délicate, les Allemands engagèrent l’évacuation du bois d’Arquenne tandis que les Australiens s’emparaient peu à peu du dernier couloir à l’est de Villers-Bretonneux par où les Allemands pouvaient s’échapper. En fin de matinée, tous les Allemands qui n’avaient pas pu fuir étaient piégés à Villers-Bretonneux au moment où l’attaque australo-britannique sur le village fut lancée. En début de matinée du 26 avril, les derniers Allemands présents dans le village avaient été tués ou faits prisonniers et tout le terrain cédé face à l’attaque allemande avait été reconquis. Amiens n’était plus sous la menace allemande. Le nombre de victimes australiennes s’élevait au moins à 2 400. Les Britanniques avaient perdu 9 500 hommes, la plupart d’entre eux ayant été faits prisonniers lors de l’avancée allemande du 24 avril. Les pertes allemandes, parmi lesquelles se trouvaient des soldats faits prisonniers alors que le village de Villers-Bretonneux était encerclé, s’élevaient à près de 10 000 hommes.
L'attaque allemande
Les première et seconde batailles de Villers-Bretonneux font partie de ce qu’on appelle la bataille du Kaiser (Kaiserschlacht) qui consiste en une série d’attaques allemandes sur le Front occidental. L’objectif des Allemands était de gagner la guerre avant l’entrée en guerre des États-Unis qui, après avoir déclaré la guerre à l’Allemagne en avril 1917, s’apprêtaient à prêter renfort à ses alliés avec des ressources humaines et matérielles considérables. En outre, 48 divisions allemandes étaient en route pour le Front occidental suite à la signature de paix avec la Russie en 1917 et cela signifiait pour les Allemands un avantage en nombre, même s’il fut de courte durée. Lancée le 21 mars 1918, l’offensive allemande fut la plus réussie de toutes les offensives entreprises à ce jour sur le Front occidental, tout ennemi confondu. En avril, les Allemands se fixèrent pour objectif de prendre Amiens, ville située à 15 kilomètres à l’ouest de Villers-Bretonneux. La principale ligne de chemin de fer nord-sud du nord de la France traversait Amiens. En bloquant cette ligne, les Allemands auraient grandement limité la capacité des Britanniques à déplacer leurs troupes et à se ravitailler.
Le 4 avril, lors de la première bataille de Villers-Bretonneux, les Allemands ne réussirent pas à s’emparer du village, mais ce fut de justesse. La seconde bataille du 24 avril fut par contre une réussite. Épaulés par 15 chars d’assaut, ils percèrent les 8e et 58e Divisions britanniques et firent reculer les Britanniques de trois kilomètres. Le premier jour de la bataille, le rôle des Australiens fut limité : la 14e Brigade, près du bois de Vaire, envoya des hommes situés à l’extrême sud de sa ligne pour garder contact avec les Britanniques lors de leur retraite, tandis que la 13e Cavalerie légère du Corps d’armée australien fut envoyée en éclaireur pour en savoir plus sur l’ampleur de l’avancée allemande.
Cette attaque allemande fut également la première bataille de l’histoire opposant des chars d’assaut. Trois chars britanniques engagèrent le combat avec trois chars allemands dans les champs au sud de Villers-Bretonneux. Un char allemand fut mis hors service et les autres battirent en retraite.
La contre-attaque des Australiens et des Britanniques
Bien qu’ils soient encore assez loin d’Amiens, les Allemands faisaient peser une vraie menace sur la ville. Si lors de l’étape suivante de leur avancée ils parvenaient à saisir Hill 104, la colline sur laquelle se dresse maintenant le Mémorial national australien, les observateurs de leur artillerie pourraient avoir vue sur Amiens et faire feu sur la ville de manière très ciblée. Pour les Alliés, reconquérir rapidement Villers-Bretonneux était vital. Quelques heures après la prise du village par les Allemands, deux brigades australiennes furent rapidement envoyées pour le reconquérir. Deux brigades britanniques composées de soldats ayant survécu aux combats des jours précédents apportèrent leur aide. Dans l’espoir de surprendre l’ennemi avec une offensive nocturne et sans bombardement préalable, la 15e Brigade de la 5e Division australienne attendit 22 heures pour balayer la partie nord du village pendant que la 14e Brigade, qui tenait toujours la ligne près du bois de Vaire, se déploya progressivement vers l’avant pour couvrir le flanc gauche de l’avancée.
Au sud de Villers-Bretonneux, les soldats de la 13e Brigade de la 4e Division australienne lancèrent une attaque près de Cachy. Immobilisés pendant un moment par les mitrailleuses allemandes au bois d’Arquenne, ils luttèrent pour avancer et quasiment atteindre le bois du Monument. Avant l’aube, les Australiens avaient presque encerclé Villers-Bretonneux. Certains soldats de la garnison allemande réussirent à s’échapper par l’étroit couloir à l’est du village que les Australiens n’avaient pas réussi à saisir.
Avant l’aube du 25 avril, se rendant compte que la situation était délicate, les Allemands engagèrent l’évacuation du bois d’Arquenne tandis que les Australiens s’emparaient peu à peu du dernier couloir à l’est de Villers-Bretonneux par où les Allemands pouvaient s’échapper. En fin de matinée, tous les Allemands qui n’avaient pas pu fuir étaient piégés à Villers-Bretonneux au moment où l’attaque australo-britannique sur le village fut lancée. En début de matinée du 26 avril, les derniers Allemands présents dans le village avaient été tués ou faits prisonniers et tout le terrain cédé face à l’attaque allemande avait été reconquis. Amiens n’était plus sous la menace allemande. Le nombre de victimes australiennes s’élevait au moins à 2 400. Les Britanniques avaient perdu 9 500 hommes, la plupart d’entre eux ayant été faits prisonniers lors de l’avancée allemande du 24 avril. Les pertes allemandes, parmi lesquelles se trouvaient des soldats faits prisonniers alors que le village de Villers-Bretonneux était encerclé, s’élevaient à près de 10 000 hommes.
Le Mémorial national australien
Visite du Villers-Bretonneux
Site à proximité : Adelaide Cemetery
http://www.ww1westernfront.gov.au/french/villers-bretonneux/adelaide-cemetery.php
Le corps du soldat inconnu australien fut exhumé, en 1993, du cimetière Adélaïde pour être enterré à Canberra. Une stèle gravée rappelle cet événement (carré III, rangée M, tombe 13) et porte l’inscription suivante :
“La dépouille du Soldat inconnu a reposé dans cette tombe pendant soixante-quinze ans. Le 2 novembre 1993, elle fut exhumée et repose aujourd’hui dans la Tombe du Soldat inconnu australien au Mémorial australien de la guerre de Canberra.”
Le corps du soldat inconnu australien fut exhumé, en 1993, du cimetière Adélaïde pour être enterré à Canberra. Une stèle gravée rappelle cet événement (carré III, rangée M, tombe 13) et porte l’inscription suivante :
“La dépouille du Soldat inconnu a reposé dans cette tombe pendant soixante-quinze ans. Le 2 novembre 1993, elle fut exhumée et repose aujourd’hui dans la Tombe du Soldat inconnu australien au Mémorial australien de la guerre de Canberra.”
Site à proximité : La cathédrale d’Amiens, à Amiens
En pratique
Accès libre au Mémorial toute l’année
Information auprès de l'Office de Tourisme de Corbie Bocage 3 Vallées - 28/30 place de la République - 80800 Corbie
Tél. : 03 22 96 95 76
officetourismecorbie.80@laposte.net
http://www.tourisme-corbie-bocage-3-vallees.com
Longitude 2.50799 | Latitude 49.8861
Information auprès de l'Office de Tourisme de Corbie Bocage 3 Vallées - 28/30 place de la République - 80800 Corbie
Tél. : 03 22 96 95 76
officetourismecorbie.80@laposte.net
http://www.tourisme-corbie-bocage-3-vallees.com
Longitude 2.50799 | Latitude 49.8861
Les champs de bataille de la Somme en video
Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Australian National Memorial, Villers-Bretonneux Military Cemetery
Le cimetière de Villers-Bretonneux est un lieu emblématique pour l’Etat Australien du fait de la présence du mémorial australien. Ce site forme, par ailleurs, un ensemble paysager exceptionnel.
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/villers-bretonneux/
Le cimetière de Villers-Bretonneux est un lieu emblématique pour l’Etat Australien du fait de la présence du mémorial australien. Ce site forme, par ailleurs, un ensemble paysager exceptionnel.
source :
http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/villers-bretonneux/
notes, commentaires & photos (1)
Elan cyclotouriste de Champs-sur-Marne et Guerre 14-18
le 24/08/2017 à 05:30
Note moyenne