VILLAGE DU BROC
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 13/05/2015
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
43.8096
|
longitude
7.16821
|
altitude
460 m
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adresse
24 r de la maionette
06510 Le Broc |
accessibilite
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services à proximité
Parking
Poste, boîte à lettres
Toilettes publiques
Transports en commun
|
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Mots clés
le, Village, BROC
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Photos & vidéos (1)
description
Les ligures sont les premiers habitants dont on peut attester la présence sur le territoire du Broc. A partir de 450 av JC, c’est au Castellaras du Moulinet, situé à l’ouest du village, que l’on retrouve les vestiges de vie en communauté ainsi que, dans sa périphérie, bon nombre d’enceinte agro- pastorales.
Les historiens attestent la présence de postes militaires romains sur le territoire du Broc dés la seconde moitié du IIe siècle après JC. Il subsiste, dans le quartier des Fondues, une inscription funéraire romaine en réemploi dans une ferme. Nous retrouvons le même phénomène dans le mur sud de l’église du village.
Né de la fusion de trois castra, le Broc a vu son implantation se déplacer sur divers sites au fil du temps.
Dés le début XIe siècle certains texte font référence à l’Eglise Saint Pierre de l’Olive située en contrebas du village actuel du Broc. En 1247, Saint Pierre de l’Olive devient un prieuré. Nous ne disposons, à l’heure actuelle d’aucune trace exacte de son implantation.
Au XIIe siècle, sera crée le premier castrum, le Castrum d’Olive. Son implantation se situerait à 800 mètres du village actuel, dans le quartier de Saint Germain. Ce château aurait été assiégé et vaincu par les troupes du compte de Provence au XIIIe siècle, au profit du Château du Broc.
Le second castrum est celui de Dos-Fraires. Il s’agit d’un habitat fortifié autrefois indépendant, rattaché au territoire de la commune du Broc en 1841. Le castrum est mentionné pour la première fois au milieu de XIIIe siècle. Il subsiste des vestiges de cette communauté au nord de la commune, dans l’environnement de la chapelle Sainte Marguerite.
Des trois castra, celui du Broc est le plus tardif, il est mentionné pour la première fois dans la première moitié du XIIIe siècle. Il comportait un château au sud duquel s’est développé par la suite un village.
Cet espace semble avoir été implanté sur un territoire plus ancien dénommé Olive, dont le centre, comme nous l’avons dit plus haut, n’a pas encore été localisé. La première église paroissiale d’Olive, dédiée à Saint Pierre, est devenue par la suite la chapelle Saint Michel, dont il subsiste des ruines en contrebas du village (cette dernière est citée en 1683).
En 1388, lors de la dédition de Nice à la Maison de Savoie, Dos Fraires reste sous sa tutelle, alors que le Broc reste fidele au Comté de Provence.
La frontière, en effet, mordait sur les rives droites du Var et de l’Estéron par centaines emprises telles Gattières ou Dos Fraires. Le Broc était le premier village français que les sujets du duc de Savoie rencontraient en venant du nord.
Cette position concéda au Broc un privilège considérable : le village, en effet, exerçait un droit de passage sur le Var, ce qui lui permit de devenir une place forte avec une activité commerçante importante : marchés hebdomadaires, foires, hôpital et douanes.
En 1760, Dos-Fraires est uni à la Provence par le Traité de Turin. Il faudra attendre 1841 pour que les deux communautés, celle de Le Broc et celle de Dos Fraires soient associées. La commune toute entière prit par la suite le nom de Le Broc.
Lorsque le Var ne constitua plus une frontière en 1860, la commune sera laissée à l’abandon, et connaitra un exode rural fort, avant de connaître un nouvel essor au début du siècle dernier, notamment grâce au développement de la zone industrielle, dont une partie des entreprises se situe sur le territoire de la commune.
Les historiens attestent la présence de postes militaires romains sur le territoire du Broc dés la seconde moitié du IIe siècle après JC. Il subsiste, dans le quartier des Fondues, une inscription funéraire romaine en réemploi dans une ferme. Nous retrouvons le même phénomène dans le mur sud de l’église du village.
Né de la fusion de trois castra, le Broc a vu son implantation se déplacer sur divers sites au fil du temps.
Dés le début XIe siècle certains texte font référence à l’Eglise Saint Pierre de l’Olive située en contrebas du village actuel du Broc. En 1247, Saint Pierre de l’Olive devient un prieuré. Nous ne disposons, à l’heure actuelle d’aucune trace exacte de son implantation.
Au XIIe siècle, sera crée le premier castrum, le Castrum d’Olive. Son implantation se situerait à 800 mètres du village actuel, dans le quartier de Saint Germain. Ce château aurait été assiégé et vaincu par les troupes du compte de Provence au XIIIe siècle, au profit du Château du Broc.
Le second castrum est celui de Dos-Fraires. Il s’agit d’un habitat fortifié autrefois indépendant, rattaché au territoire de la commune du Broc en 1841. Le castrum est mentionné pour la première fois au milieu de XIIIe siècle. Il subsiste des vestiges de cette communauté au nord de la commune, dans l’environnement de la chapelle Sainte Marguerite.
Des trois castra, celui du Broc est le plus tardif, il est mentionné pour la première fois dans la première moitié du XIIIe siècle. Il comportait un château au sud duquel s’est développé par la suite un village.
Cet espace semble avoir été implanté sur un territoire plus ancien dénommé Olive, dont le centre, comme nous l’avons dit plus haut, n’a pas encore été localisé. La première église paroissiale d’Olive, dédiée à Saint Pierre, est devenue par la suite la chapelle Saint Michel, dont il subsiste des ruines en contrebas du village (cette dernière est citée en 1683).
En 1388, lors de la dédition de Nice à la Maison de Savoie, Dos Fraires reste sous sa tutelle, alors que le Broc reste fidele au Comté de Provence.
La frontière, en effet, mordait sur les rives droites du Var et de l’Estéron par centaines emprises telles Gattières ou Dos Fraires. Le Broc était le premier village français que les sujets du duc de Savoie rencontraient en venant du nord.
Cette position concéda au Broc un privilège considérable : le village, en effet, exerçait un droit de passage sur le Var, ce qui lui permit de devenir une place forte avec une activité commerçante importante : marchés hebdomadaires, foires, hôpital et douanes.
En 1760, Dos-Fraires est uni à la Provence par le Traité de Turin. Il faudra attendre 1841 pour que les deux communautés, celle de Le Broc et celle de Dos Fraires soient associées. La commune toute entière prit par la suite le nom de Le Broc.
Lorsque le Var ne constitua plus une frontière en 1860, la commune sera laissée à l’abandon, et connaitra un exode rural fort, avant de connaître un nouvel essor au début du siècle dernier, notamment grâce au développement de la zone industrielle, dont une partie des entreprises se situe sur le territoire de la commune.