Route des espagnols
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 17/01/2024
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
45.5623
|
longitude
6.77274
|
altitude
1694 m
|
|||
adresse
Landry
|
accessibilite
|
description
La proximité de la Haute-Tarentaise avec le débouché sur l’Italie par le col du Petit Saint-Bernard fait que ce territoire devait être surveillé et protégé. Ainsi à la fin du XIXe siècle plusieurs ouvrages d’interdiction, d’observation et de défense sont prévus et construits. La construction en 1913 des batteries de Courbaton et des Têtes nécessite plus tard, face à la montée du fascisme et du nazisme, qu’elles soient accessibles autrement que par le seul chemin allant de Montrigon à Courbaton. On décide d’ouvrir deux routes stratégiques, l’une à partir de Peisey-Nancroix et l’autre venant de Hauteville-Gondon, pour permettre le ravitaillement en hommes, en vivres et en unitions… Ces ouvrages seront construits par des ex-combattants de la guerre civile d’Espagne qui ayant fui devant l’avancée des troupes franquistes, ont passé la frontière au début de l’année 1939 et ont été regroupés dans le camp d’internement d’Argelès-sur-Mer. Encadrés par les militaires basés à Bourg-Saint-Maurice, ils ont été utilisés toute l’année comme main d’oeuvre supplémentaire pour des travaux de défense et de routes, d’où le nom de «route des espagnols» qui subsiste aujourd’hui pour l’une d’elle.
Note moyenne