La Croix du Boubot - Mémoire d'un colporteur
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 04/04/2021
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
48.034
|
longitude
6.39048
|
altitude
586 m
|
|||
adresse
88220 Xertigny
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
Croix, Stèle, Colporteur, Fait-divers
|
Photos & vidéos (4)
description
Cette croix érigée en mémoire d'un colporteur dévalisé et tué à cet endroit (en 1801 ou 1807 selon l'inscription peu lisible) nous rappelle leur dur métier dont voici une petite présentation.
Colporteurs (du latin comportare, en Français : transporter) , à leur apogée en 1848 , ils étaient 3500 en France.
Les colporteurs étaient des marchands ambulants, essentiellement des petits paysans ou des journaliers, qui exerçaient le plus souvent à la morte saison, pour compléter leurs ressources.
Ces marchands ambulants, quelques fois semi mendiants et pouvant voyager avec femme et enfants pendant la saison froide, transportaient leur marchandise de villages en villages, sur des circuits prédéterminés.
Beaucoup de colporteurs Vosgiens venaient de Chamagne (les chamagnons) .
Ils proposaient colifichets, images d’Epinal, médailles miraculeuses à l’effigie de la Vierge ou de St Hubert, livrets de cantiques, fleurs artificielles, tissu et mercerie, objets en fer blanc, journaux, …
Il y avait aussi des colporteurs de livres, avec obligation (par un édit royal de 1727) de savoir lire et écrire, le contenu étant contrôlé par les autorités de police ( voir infra).
Les marchandises étaient transportées à dos dans des paniers ou des balles (sacs constitués par une enveloppe de toile), ou encore dans une « boutique », armoire portative en sapin à deux battants, que l’on ouvrait pour en présenter le contenu .
Quelques fois, les colporteurs étaient aussi musiciens, chanteurs, conteurs et colportaient aussi des faits divers sanglants pour attirer l’attention des chalands.
Informations tirées en partie du livre de Jean Vartier « La vie quotidienne en Lorraine au 19ème siècle »
Les colporteurs de livres et l’édit royal de 1727 :
Au début du XVIIe siècle, la bibliothèque bleue en France, le chapbook en Angleterre, reposaient en partie sur le colporteur qui assurait sa diffusion sur le territoire. En 1727, les colporteurs de presse doivent obligatoirement savoir lire et écrire. En 1757, un édit les punit de la peine de mort s'ils diffusent de manière clandestine des livres n'ayant reçu aucun privilège ou frappés d'interdits, et, en 1793, la Convention nationale les place sous une stricte surveillance. L'apparition des bibliothèques de gare françaises copiées par Louis Hachette sur les Anglais vers 1840, marque progressivement la fin des colporteurs de livres5. Les lois de 1849 et 1852 imposent trois conditions pour la vente d'une publication par colportage : l'examen préalable de l'ouvrage par une commission, l'apposition d'une estampille sur chaque exemplaire proposé à la vente, le port d'un passeport spécial par tous les colporteurs, ce qui correspond à une « patente ». Le colporteur de livres tend à disparaître en France à partir de 1880 du fait de l'augmentation du réseau de chemin de fer.
Colporteurs (du latin comportare, en Français : transporter) , à leur apogée en 1848 , ils étaient 3500 en France.
Les colporteurs étaient des marchands ambulants, essentiellement des petits paysans ou des journaliers, qui exerçaient le plus souvent à la morte saison, pour compléter leurs ressources.
Ces marchands ambulants, quelques fois semi mendiants et pouvant voyager avec femme et enfants pendant la saison froide, transportaient leur marchandise de villages en villages, sur des circuits prédéterminés.
Beaucoup de colporteurs Vosgiens venaient de Chamagne (les chamagnons) .
Ils proposaient colifichets, images d’Epinal, médailles miraculeuses à l’effigie de la Vierge ou de St Hubert, livrets de cantiques, fleurs artificielles, tissu et mercerie, objets en fer blanc, journaux, …
Il y avait aussi des colporteurs de livres, avec obligation (par un édit royal de 1727) de savoir lire et écrire, le contenu étant contrôlé par les autorités de police ( voir infra).
Les marchandises étaient transportées à dos dans des paniers ou des balles (sacs constitués par une enveloppe de toile), ou encore dans une « boutique », armoire portative en sapin à deux battants, que l’on ouvrait pour en présenter le contenu .
Quelques fois, les colporteurs étaient aussi musiciens, chanteurs, conteurs et colportaient aussi des faits divers sanglants pour attirer l’attention des chalands.
Informations tirées en partie du livre de Jean Vartier « La vie quotidienne en Lorraine au 19ème siècle »
Les colporteurs de livres et l’édit royal de 1727 :
Au début du XVIIe siècle, la bibliothèque bleue en France, le chapbook en Angleterre, reposaient en partie sur le colporteur qui assurait sa diffusion sur le territoire. En 1727, les colporteurs de presse doivent obligatoirement savoir lire et écrire. En 1757, un édit les punit de la peine de mort s'ils diffusent de manière clandestine des livres n'ayant reçu aucun privilège ou frappés d'interdits, et, en 1793, la Convention nationale les place sous une stricte surveillance. L'apparition des bibliothèques de gare françaises copiées par Louis Hachette sur les Anglais vers 1840, marque progressivement la fin des colporteurs de livres5. Les lois de 1849 et 1852 imposent trois conditions pour la vente d'une publication par colportage : l'examen préalable de l'ouvrage par une commission, l'apposition d'une estampille sur chaque exemplaire proposé à la vente, le port d'un passeport spécial par tous les colporteurs, ce qui correspond à une « patente ». Le colporteur de livres tend à disparaître en France à partir de 1880 du fait de l'augmentation du réseau de chemin de fer.
Quel parcours suivre pour trouver ce monument mémoriel ?
La croix du Boubot est visible à proximité du ciruit 05 intitulé "Les granges Richard" et du circuit 07 intitulé "les Aulnouzes". Le parcours 05 XT est un conte philosophique qui exploite l'histoire de ce pauvre colporteur pour évoquer le siècle des lumières, ses liens avec le territoire et avec notre actualité. Pour une meilleure expérience, et connaître tous les développements de ce projet, pensez à créer un compte ignrando et à vous abonner à la communauté "Xertigny en Transitions" à l'adresse https://ignrando.fr/fr/communautes/xertigny-en-transitions-nature-culture-environnement.