L'hospice Saint André à la RUE de Xertigny
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 04/04/2021
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Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
48.0473
|
longitude
6.39275
|
altitude
464 m
|
|||
adresse
88220 Xertigny
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
Hospice, Oeuvre-de-charité
|
Photos & vidéos (1)
description
L’Hospice Saint André a été fondé par l’Abbé Didier, à l’endroit même d’où il était originaire, ici au lieu-dit « La Rue », en 1865, à partir du constat que nombre de « vieillards usés par l’âge, le travail ou la maladie étaient incapables de subvenir à leurs besoins ». Le projet se réalisa par l’achat, après souscription publique, de la ferme Vuillemin située à l’emplacement de la maison de retraite.
Les mots « La Rue » viennent du latin ruga (ride) puis par métaphore chemin , puis chemin bordé de maisons ( par opposition peut-être , à l’habitat dispersé des fermes , voir aussi la notion de village-rue). .
L’Abbé fit don à la commune de la propriété, qui prit l’appellation de « maison municipale de refuge » avec pour vocation d’être un établissement de bienfaisance pour « les vieillards infirmes et indigents ».
Les granges et écuries furent transformées en dortoirs et réfectoires avec séparations entre ceux des Hommes et ceux des Femmes.
Les débuts sont marqués, faute de moyens, par la misère et la pauvreté : « dans les pièces appelées dortoirs, il n’y avait pas le moindre ameublement, les uns couchaient sur des paillasses, à même le plancher, quant aux couvertures et aux draps, c’étaient les pauvres vêtements que l’on portait dans la journée qui en tenaient lieu .Les repas étaient constitués de pain et de quelques légumes »
L’hospice fut dirigé à l’origine par 2 religieuses de Portieux qui ne restèrent qu’un an, puis par une dame pieuse de Xertigny, Mlle Carette, qui traversa la guerre de 1870 en y soignant aussi les blessés des armées Française et Allemande.
La direction de l’hospice fut reprise en 1876 par des sœurs de Niederbronn en Alsace, de la congrégation du Très Saint Sauveur.
Avec dévouement, animée par leur foi chrétienne , elles se démenèrent pour trouver de l’argent (souscriptions et dons ) auprès de la population et de riches donateurs ( familles Victor De Pruines , maître des forges , et André Hildenbrand , d’où l’hospice prit le nom de Saint André).
En 1887, l’hospice accueillait 22 vieillards ( « sourds , aveugles paralytiques , perclus de rhumatismes »).
Au fil des ans l’hospice s’étend par l’achat de la ferme Didier, contigüe (démolie, l’espace libéré fut dévolu à une tonnelle en fer forgé ).
En 1897,une aile fut construite en bord de route ( 11 chambres et une salle de pansements).En 1900 , achat de la ferme Durupt et reconstruction en 1902 de la ferme originelle Vuillemin en 2 étages avec dortoirs et réfectoires .
En 1911, l’hospice, dirigé par 5 sœurs ,employant 2 domestiques , accueillait 25 hommes et 36 femmes. La même année, création d’une nouvelle ferme avec élevage de poules , lapins , porcs , vaches , cultures et vergers , fonctionnant avec l’aide des pensionnaires selon leurs capacités .
Pendant la guerre de 14-18, l’hospice reçoit des réfugiés Lorrains et Vosgiens , puis des blessés militaires et servent des soupes populaires jusqu’en 1919 .Après la guerre , on observe un accroissement notable de femmes , accentuant le manque de place .
En 1934, construction d’un nouveau bâtiment moderne de 3 étages .
L’hospice continue sa vocation de maison de retraite, d’hôpital et d’accueil provisoire de « miséreux de passage ».
En 70 ans d’existence, l’hospice a accueilli de 15 à 50 pensionnaires et hospitalisés par an, soit 2100 personnes . A ceux-ci s’ajoutent en moyenne 3 « miséreux de passage » par semaine, pour un repas et une nuit d’asile, soit environ 10 000 au total .
Les pensionnaires finissant leur vie à l’hospice, les décès s’élève de 15 à 20 par an, soit environ un millier en 70 ans .
(Sources : d’après le document aimablement transmis en 2019 , par M. Picard , directeur de la maison de retraite St André , document de 1936 reprenant les notes des religieuses de Niederbronn et l’ouvrage de l’Abbé Pfleger ).
A l’alternative, pour les personnes âgées, de vivre de la charité ou de travailler jusqu’à la mort, le créateur de la sécurité sociale ( maladie / famille/retraite) Ambroise Croizat , déclarait lors de la promulgation de sa loi du 22 mai 1946 : « La vie désormais ne sera plus une charge ou un calvaire. Ainsi ferons nous de la retraite, non plus l’antichambre de la mort , mais une nouvelle étape de la vie ! »
Les sœurs ont œuvré dans cet établissement jusqu’en 1983 , où d’institution catholique l’établissement devient public .
La maison de retraite Saint André est à présent un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD), qui a été transféré en 2020 dans de nouveaux locaux , au lieu-dit « Les Buissons » à Xertigny pour offrir les meilleures conditions de vie et d’hébergement aux résidents âgés de la commune et des communes environnantes .
Les mots « La Rue » viennent du latin ruga (ride) puis par métaphore chemin , puis chemin bordé de maisons ( par opposition peut-être , à l’habitat dispersé des fermes , voir aussi la notion de village-rue). .
L’Abbé fit don à la commune de la propriété, qui prit l’appellation de « maison municipale de refuge » avec pour vocation d’être un établissement de bienfaisance pour « les vieillards infirmes et indigents ».
Les granges et écuries furent transformées en dortoirs et réfectoires avec séparations entre ceux des Hommes et ceux des Femmes.
Les débuts sont marqués, faute de moyens, par la misère et la pauvreté : « dans les pièces appelées dortoirs, il n’y avait pas le moindre ameublement, les uns couchaient sur des paillasses, à même le plancher, quant aux couvertures et aux draps, c’étaient les pauvres vêtements que l’on portait dans la journée qui en tenaient lieu .Les repas étaient constitués de pain et de quelques légumes »
L’hospice fut dirigé à l’origine par 2 religieuses de Portieux qui ne restèrent qu’un an, puis par une dame pieuse de Xertigny, Mlle Carette, qui traversa la guerre de 1870 en y soignant aussi les blessés des armées Française et Allemande.
La direction de l’hospice fut reprise en 1876 par des sœurs de Niederbronn en Alsace, de la congrégation du Très Saint Sauveur.
Avec dévouement, animée par leur foi chrétienne , elles se démenèrent pour trouver de l’argent (souscriptions et dons ) auprès de la population et de riches donateurs ( familles Victor De Pruines , maître des forges , et André Hildenbrand , d’où l’hospice prit le nom de Saint André).
En 1887, l’hospice accueillait 22 vieillards ( « sourds , aveugles paralytiques , perclus de rhumatismes »).
Au fil des ans l’hospice s’étend par l’achat de la ferme Didier, contigüe (démolie, l’espace libéré fut dévolu à une tonnelle en fer forgé ).
En 1897,une aile fut construite en bord de route ( 11 chambres et une salle de pansements).En 1900 , achat de la ferme Durupt et reconstruction en 1902 de la ferme originelle Vuillemin en 2 étages avec dortoirs et réfectoires .
En 1911, l’hospice, dirigé par 5 sœurs ,employant 2 domestiques , accueillait 25 hommes et 36 femmes. La même année, création d’une nouvelle ferme avec élevage de poules , lapins , porcs , vaches , cultures et vergers , fonctionnant avec l’aide des pensionnaires selon leurs capacités .
Pendant la guerre de 14-18, l’hospice reçoit des réfugiés Lorrains et Vosgiens , puis des blessés militaires et servent des soupes populaires jusqu’en 1919 .Après la guerre , on observe un accroissement notable de femmes , accentuant le manque de place .
En 1934, construction d’un nouveau bâtiment moderne de 3 étages .
L’hospice continue sa vocation de maison de retraite, d’hôpital et d’accueil provisoire de « miséreux de passage ».
En 70 ans d’existence, l’hospice a accueilli de 15 à 50 pensionnaires et hospitalisés par an, soit 2100 personnes . A ceux-ci s’ajoutent en moyenne 3 « miséreux de passage » par semaine, pour un repas et une nuit d’asile, soit environ 10 000 au total .
Les pensionnaires finissant leur vie à l’hospice, les décès s’élève de 15 à 20 par an, soit environ un millier en 70 ans .
(Sources : d’après le document aimablement transmis en 2019 , par M. Picard , directeur de la maison de retraite St André , document de 1936 reprenant les notes des religieuses de Niederbronn et l’ouvrage de l’Abbé Pfleger ).
A l’alternative, pour les personnes âgées, de vivre de la charité ou de travailler jusqu’à la mort, le créateur de la sécurité sociale ( maladie / famille/retraite) Ambroise Croizat , déclarait lors de la promulgation de sa loi du 22 mai 1946 : « La vie désormais ne sera plus une charge ou un calvaire. Ainsi ferons nous de la retraite, non plus l’antichambre de la mort , mais une nouvelle étape de la vie ! »
Les sœurs ont œuvré dans cet établissement jusqu’en 1983 , où d’institution catholique l’établissement devient public .
La maison de retraite Saint André est à présent un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD), qui a été transféré en 2020 dans de nouveaux locaux , au lieu-dit « Les Buissons » à Xertigny pour offrir les meilleures conditions de vie et d’hébergement aux résidents âgés de la commune et des communes environnantes .
Quel parcours pour voir l'hospice St André ?
Les parcours 07, 08 et 09 passent devant le site de l'ancien hospice St André.
Pour une meilleure expérience, et connaître tous les développements du projet "Xertigny Tour", pensez à créer un compte ignrando et à vous abonner à la communauté "Xertigny en Transitions" à l'adresse https://ignrando.fr/fr/communautes/xertigny-en-transitions-nature-culture-environnement.
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