Port Domois
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 23/09/2021
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
47.3004
|
longitude
-3.2251
|
altitude
32 m
|
|||
adresse
56360 Bangor
|
accessibilite
|
Photos & vidéos (2)
description
Le site
Peu attiré par l’animation de Le Palais, la bourgade où il a débarqué le 12 septembre 1886, Monet s’installe au plus près de la Côte Sauvage, dans un petit village Kervilahouen, où il trouve un hébergement, et d’où partent des chemins qui lui permettent d’aller facilement jusqu’à la côte. Il est particulièrement « empoigné » par les îles proches de Port Domois, dont les hautes falaises, les rochers déchiquetés sont les motifs qu’il préfère. Mais la végétation ne permet pas toujours de retrouver l’endroit précis où il posait son chevalet.
Les tableaux
Monet fait un choix audacieux dans le motif : il délimite un espace plutôt vertical dans le premier tableau (W1104), horizontal dans le second (W 1100), mais, dans les deux tableaux, il a choisi de peindre la partie la plus découpée de la côte, avec des rochers en perspective, dont les découpes conduisent le regard vers l’horizon.
Si les rochers sont peints avec de fines touches verticales ou obliques, la mer, quant à elle, est représentée par des touches horizontales, de plus en plus lisses quand le regard va vers l'horizon, qui est placé très haut dans les 2 tableaux.
Certes il a posé son chevalet au même endroit, mais quelle différence dans la représentation de la lumière ! Les tons ocre et jaunes des rochers d'un tableau contrastent avec les tons bruns et foncés de l'autre.
Le premier tableau (W1104) évoque toute la beauté calme du soleil, dont Monet souligne les rayons par un trait jaune doré sur la crête des rochers du premier plan, tandis que la mer, représentée par des touches bleu clair ou légèrement blanches, se glisse tranquillement dans les découpes de la roche.
L'autre tableau (W1100) exprime une tout autre ambiance : l'horizon est encore plus haut placé, la place du ciel est encore plus réduite, et les touches vertes de la mer, l'écume blanche des vagues peuvent être les signes d’une tempête passée ou à venir.
Une remarquable unité thématique
Sur les 39 tableaux que Belle île a inspirés à Monet, 36 représentent des paysages : il n’a fait qu’un seul portrait, celui de Poly, son porteur, et il n’y a trace humaine que dans quelques maisons esquissées à l’horizon sur trois toiles. Et il se montre fasciné par la rencontre « de la mer sauvage » et « de ses terribles rochers », dont les variations du temps et de la lumière lui offrent des motifs toujours différents.
"La mer est incomparablement belle et accompagnée de rochers fantastiques", écrit Monet le 25 septembre, peu de temps après être arrivé sur l’île , exprimant ainsi que l’eau et la roche forment un duo indissociable, dont l’alliance va inspirer presque toutes ses toiles belliloises.
Peu attiré par l’animation de Le Palais, la bourgade où il a débarqué le 12 septembre 1886, Monet s’installe au plus près de la Côte Sauvage, dans un petit village Kervilahouen, où il trouve un hébergement, et d’où partent des chemins qui lui permettent d’aller facilement jusqu’à la côte. Il est particulièrement « empoigné » par les îles proches de Port Domois, dont les hautes falaises, les rochers déchiquetés sont les motifs qu’il préfère. Mais la végétation ne permet pas toujours de retrouver l’endroit précis où il posait son chevalet.
Les tableaux
Monet fait un choix audacieux dans le motif : il délimite un espace plutôt vertical dans le premier tableau (W1104), horizontal dans le second (W 1100), mais, dans les deux tableaux, il a choisi de peindre la partie la plus découpée de la côte, avec des rochers en perspective, dont les découpes conduisent le regard vers l’horizon.
Si les rochers sont peints avec de fines touches verticales ou obliques, la mer, quant à elle, est représentée par des touches horizontales, de plus en plus lisses quand le regard va vers l'horizon, qui est placé très haut dans les 2 tableaux.
Certes il a posé son chevalet au même endroit, mais quelle différence dans la représentation de la lumière ! Les tons ocre et jaunes des rochers d'un tableau contrastent avec les tons bruns et foncés de l'autre.
Le premier tableau (W1104) évoque toute la beauté calme du soleil, dont Monet souligne les rayons par un trait jaune doré sur la crête des rochers du premier plan, tandis que la mer, représentée par des touches bleu clair ou légèrement blanches, se glisse tranquillement dans les découpes de la roche.
L'autre tableau (W1100) exprime une tout autre ambiance : l'horizon est encore plus haut placé, la place du ciel est encore plus réduite, et les touches vertes de la mer, l'écume blanche des vagues peuvent être les signes d’une tempête passée ou à venir.
Une remarquable unité thématique
Sur les 39 tableaux que Belle île a inspirés à Monet, 36 représentent des paysages : il n’a fait qu’un seul portrait, celui de Poly, son porteur, et il n’y a trace humaine que dans quelques maisons esquissées à l’horizon sur trois toiles. Et il se montre fasciné par la rencontre « de la mer sauvage » et « de ses terribles rochers », dont les variations du temps et de la lumière lui offrent des motifs toujours différents.
"La mer est incomparablement belle et accompagnée de rochers fantastiques", écrit Monet le 25 septembre, peu de temps après être arrivé sur l’île , exprimant ainsi que l’eau et la roche forment un duo indissociable, dont l’alliance va inspirer presque toutes ses toiles belliloises.