La Roche Guibel
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 07/06/2022
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
47.3
|
longitude
-3.22463
|
altitude
30 m
|
|||
adresse
56360 Bangor
|
accessibilite
|
Photos & vidéos (1)
description
Le site
A son arrivée à Belle île, le 12 septembre 1886, Monet débarque à Palais, mais il ne reste pas longtemps dans cette bourgade : il décide de se rapprocher de la côte, de la mer.
Ayant trouvé un hébergement à Kervilahouen, il s’y installe, et il se rapproche ainsi du sémaphore du Talut qui, à cette époque, permet d’envoyer et de recevoir des dépêches. Mais ce sont surtout les paysages grandioses, tout proches de son domicile, qui vont lui fournir l’essentiel de son inspiration, et en particulier cette roche percée, appelée Roche Guibel, à laquelle il consacre 8 de ses toiles.
Le tableau
Cette huile sur toile est en fait une simple esquisse, non signée. Les traits sont rapides, assez bruts ; Monet s’est contenté de placer les divers éléments de son motif et d’en renforcer les lignes géométriques. A la grosse masse oblique du rocher, au premier plan à droite, répond, à gauche, la ligne verticale d’une autre masse rocheuse, tandis que l’horizontale du plateau ferme le paysage. De larges touches présentent une mer calme et colorée de bleu et de vert, et l’horizon est placé très haut, comme dans tous ses tableaux de Belle île. La roche percée est l’élément principal de ce décor, et le trou de cette roche est très précisément au centre de la toile.
Si on compare cette toile aux 7 autres que Monet a consacrées à ce même motif, on voit que la roche Guibel est ici représentée sous un angle très différent. Il a posé son chevalet à l’extrémité du chemin qui part de Radenec. Ce point de la côte est diamétralement opposé à celui où il se placera pour peindre ses toiles plus abouties. On aperçoit au dernier plan, au bas du chemin évoqué par une épaisse ligne bleue, l’endroit où il s’installera pour peindre les 7 autres toiles.
Monet n’a pas précisément daté ses tableaux, mais rien ne nous interdit de penser que cette esquisse est la version préliminaire des 7 tableaux représentant la Roche Guibel.
Monet au travail
L’intérêt de cette esquisse est de montrer comment Monet travaille.
Nous avons peu de détails sur la façon dont il ébauchait ses toiles, mais cette esquisse nous apprend qu’il devait commencer par situer les plans, les masses, avec quelques touches de couleurs assez grossières, et de facture peu impressionniste.
Et pour Monet, le regard est essentiel : il ne se contente pas d’avoir trouvé un motif qui l’inspire, il lui faut aussi repérer le meilleur angle de vue, même si cela lui impose une longue marche... Ici, en effet, on voit qu’il a littéralement tourné autour de la Roche Guibel après l’avoir découverte, assez proche de Kervilhaouen. Monet est « empoigné » par ce motif, mais cela ne lui suffit pas, et il cherche à installer son chevalet à l’endroit qui lui permettra de mieux le représenter.
Nous pouvons l’imaginer, marchant longuement sur les chemins de côte, accompagné du fidèle Poly qui portait chevalet, tubes et pinceaux...
A son arrivée à Belle île, le 12 septembre 1886, Monet débarque à Palais, mais il ne reste pas longtemps dans cette bourgade : il décide de se rapprocher de la côte, de la mer.
Ayant trouvé un hébergement à Kervilahouen, il s’y installe, et il se rapproche ainsi du sémaphore du Talut qui, à cette époque, permet d’envoyer et de recevoir des dépêches. Mais ce sont surtout les paysages grandioses, tout proches de son domicile, qui vont lui fournir l’essentiel de son inspiration, et en particulier cette roche percée, appelée Roche Guibel, à laquelle il consacre 8 de ses toiles.
Le tableau
Cette huile sur toile est en fait une simple esquisse, non signée. Les traits sont rapides, assez bruts ; Monet s’est contenté de placer les divers éléments de son motif et d’en renforcer les lignes géométriques. A la grosse masse oblique du rocher, au premier plan à droite, répond, à gauche, la ligne verticale d’une autre masse rocheuse, tandis que l’horizontale du plateau ferme le paysage. De larges touches présentent une mer calme et colorée de bleu et de vert, et l’horizon est placé très haut, comme dans tous ses tableaux de Belle île. La roche percée est l’élément principal de ce décor, et le trou de cette roche est très précisément au centre de la toile.
Si on compare cette toile aux 7 autres que Monet a consacrées à ce même motif, on voit que la roche Guibel est ici représentée sous un angle très différent. Il a posé son chevalet à l’extrémité du chemin qui part de Radenec. Ce point de la côte est diamétralement opposé à celui où il se placera pour peindre ses toiles plus abouties. On aperçoit au dernier plan, au bas du chemin évoqué par une épaisse ligne bleue, l’endroit où il s’installera pour peindre les 7 autres toiles.
Monet n’a pas précisément daté ses tableaux, mais rien ne nous interdit de penser que cette esquisse est la version préliminaire des 7 tableaux représentant la Roche Guibel.
Monet au travail
L’intérêt de cette esquisse est de montrer comment Monet travaille.
Nous avons peu de détails sur la façon dont il ébauchait ses toiles, mais cette esquisse nous apprend qu’il devait commencer par situer les plans, les masses, avec quelques touches de couleurs assez grossières, et de facture peu impressionniste.
Et pour Monet, le regard est essentiel : il ne se contente pas d’avoir trouvé un motif qui l’inspire, il lui faut aussi repérer le meilleur angle de vue, même si cela lui impose une longue marche... Ici, en effet, on voit qu’il a littéralement tourné autour de la Roche Guibel après l’avoir découverte, assez proche de Kervilhaouen. Monet est « empoigné » par ce motif, mais cela ne lui suffit pas, et il cherche à installer son chevalet à l’endroit qui lui permettra de mieux le représenter.
Nous pouvons l’imaginer, marchant longuement sur les chemins de côte, accompagné du fidèle Poly qui portait chevalet, tubes et pinceaux...