Les anciens remparts de Pontorson
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 09/08/2022
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Restauration
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Autre
Echelle
latitude
48.5534
|
longitude
-1.50658
|
altitude
18 m
|
|||
adresse
50170 Pontorson
|
accessibilite
|
Photos & vidéos (1)
![]() |
description
Pontorson était jadis une ancienne ville totalement fortifiée !
Ces remparts furent élevés par Henri II , Roi d’Angleterre en 1157 (« De l’état ancien et de l’état actuel de la baie du Mont Saint-Michel », Abbé François MANET (né à Pontorson le 15 janvier 1764), Page 131). Dans l’annuaire du Département de la Manche de 1830, il est indiqué : « Le connétable de Richemont fit fortifier Pontorson en 1426; Gabriel Delorge, comte de Montgommery, le brûla en 1573. ».
À la suite des luttes qui déchiraient le pays, Henri IV et Louis XIII , d’accord avec les Parlements, voulant assurer la paix entre catholiques et protestants, avaient demandé et obtenu la démolition du château et des fortifications urbaines, qui seraient restés comme une menace pour l’avenir. C’est ainsi que le château et les remparts furent démantelés de 1623 à 1625.
Jean DE BRUC DE MONTPLAISIR se rendit à PONTORSON et eut une première entrevue avec Jean DE ROLLAY, sieur de BOELOE, un des quatre capitaines des gardes du Roi, auquel avait été confiée la garde du château. Il trouva les habitants de PONTORSON peu disposés à laisser détruire leurs fortifications ; aussi en écrivit-il au Roi pour l’avertir qu’ils s’y opposaient avec menaces, mais qu’ils étaient résolus de venir à bout de tous les obstacles.
Sous prétexte de démolition, les commissaires voulurent exercer des exactions sur les habitants ; mais les paroisses, de leur côté, adressèrent aux Etats des réclamations qui leur firent rendre justice. Les paroisses situées à huit lieues à la ronde de PONTORSON furent seules contraintes d’envoyer des hommes pour y travailler.
Après entente avec le procureur-syndic des Etats de Normandie, la part de la Bretagne, dans cette démolition, fut fixée aux deux tiers environ, et comprenait spécialement sept grosses tours, deux porteaux et quelques casemates. Quant au château, comme il ne pouvait être détruit qu’au moyen de la sape et de la mine, il fut décidé que l’entreprise en serait confiée à un ingénieur, et Jean DE MAUBUISSON fut choisi à cet effet, moyennant une somme de 13 600 livres.
Les travaux durent commencer immédiatement et ils se poursuivirent jusqu’à la fin de l’année 1625 ; car, d’une part, nous trouvons à la date du 28 février 1624 un procès-verbal dressé par Monsieur D’ANDIGNÉ, conseiller à la Cour, « sur les démolitions faites et à faire » ; et, d’autre part, une pièce nous apprend qu’au mois d’octobre 1625, cinquante-cinq paroisses travaillaient encore et fournissaient environ 2 500 ouvriers.
Ajoutons enfin que les Etats de Bretagne votèrent au Roi une somme de 300 000 livres pour les frais de cette démolition et pour indemniser le Seigneur de MONTGOMMERY, alors gouverneur de la ville.
Ces remparts furent élevés par Henri II , Roi d’Angleterre en 1157 (« De l’état ancien et de l’état actuel de la baie du Mont Saint-Michel », Abbé François MANET (né à Pontorson le 15 janvier 1764), Page 131). Dans l’annuaire du Département de la Manche de 1830, il est indiqué : « Le connétable de Richemont fit fortifier Pontorson en 1426; Gabriel Delorge, comte de Montgommery, le brûla en 1573. ».
À la suite des luttes qui déchiraient le pays, Henri IV et Louis XIII , d’accord avec les Parlements, voulant assurer la paix entre catholiques et protestants, avaient demandé et obtenu la démolition du château et des fortifications urbaines, qui seraient restés comme une menace pour l’avenir. C’est ainsi que le château et les remparts furent démantelés de 1623 à 1625.
Jean DE BRUC DE MONTPLAISIR se rendit à PONTORSON et eut une première entrevue avec Jean DE ROLLAY, sieur de BOELOE, un des quatre capitaines des gardes du Roi, auquel avait été confiée la garde du château. Il trouva les habitants de PONTORSON peu disposés à laisser détruire leurs fortifications ; aussi en écrivit-il au Roi pour l’avertir qu’ils s’y opposaient avec menaces, mais qu’ils étaient résolus de venir à bout de tous les obstacles.
Sous prétexte de démolition, les commissaires voulurent exercer des exactions sur les habitants ; mais les paroisses, de leur côté, adressèrent aux Etats des réclamations qui leur firent rendre justice. Les paroisses situées à huit lieues à la ronde de PONTORSON furent seules contraintes d’envoyer des hommes pour y travailler.
Après entente avec le procureur-syndic des Etats de Normandie, la part de la Bretagne, dans cette démolition, fut fixée aux deux tiers environ, et comprenait spécialement sept grosses tours, deux porteaux et quelques casemates. Quant au château, comme il ne pouvait être détruit qu’au moyen de la sape et de la mine, il fut décidé que l’entreprise en serait confiée à un ingénieur, et Jean DE MAUBUISSON fut choisi à cet effet, moyennant une somme de 13 600 livres.
Les travaux durent commencer immédiatement et ils se poursuivirent jusqu’à la fin de l’année 1625 ; car, d’une part, nous trouvons à la date du 28 février 1624 un procès-verbal dressé par Monsieur D’ANDIGNÉ, conseiller à la Cour, « sur les démolitions faites et à faire » ; et, d’autre part, une pièce nous apprend qu’au mois d’octobre 1625, cinquante-cinq paroisses travaillaient encore et fournissaient environ 2 500 ouvriers.
Ajoutons enfin que les Etats de Bretagne votèrent au Roi une somme de 300 000 livres pour les frais de cette démolition et pour indemniser le Seigneur de MONTGOMMERY, alors gouverneur de la ville.
Note moyenne
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par Commune Nouvelle de Pontorson |