Oeuvre 5 - Parcours Art et Environnement - Usine Utopik
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 11/08/2022
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
48.9803
|
longitude
-1.05812
|
altitude
35 m
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|||
adresse
50420 DOMJEAN
|
accessibilite
|
Photos & vidéos (1)
description
L’œuvre de Danièle et Maurice Massu Marie, Haro, s’inscrit dans un travail commun du couple d’artistes qui depuis cinq ans travaille à une série d’installations réalisées avec des tuyaux d’écoulement de rebut issus de serres horticoles, afin de créer de grandes formes géométriques qui renvoient toujours à des problématiques environnementales telles que l’écoulement des matières chimiques ou la destruction progressive des ressources naturelles. L’œuvre se présente comme un cube noir composé de neuf formes cylindriques empilées sur trois niveaux, chacune d’entre elles étant construite par tressage de segments de tuyaux montés de manière irrégulière, de manière à laisser un centre creux. La multitude de segments de plastique noir donne au spectateur l’impression de faire face à un tapis de végétation inextricable qui serait formée uniquement par des branches de diamètre réduit. En s’approchant, notre œil est toutefois troublé du fait que cette végétation est sans frondaisons, composée uniquement de branches parfaitement lisses, sans aspérités : son caractère factice lui apparaît alors, avec ces branchages « industrialisés ». En examinant de près la structure, le spectateur remarque des ouvertures à l’intérieur de cette matière noire qui semblait au premier regard empêcher toute forme de respiration à l’ensemble ou d’échange avec l’environnement. Si, à travers ces ouvertures, notre œil est en mesure de percevoir le paysage au-delà de la forme cubique, celui-ci apparaît comme fragmentaire, peu accessible : les « tunnels » créés par les ouvertures semblent précisément éloigner le paysage de nous-mêmes. Le volume cubique construit par les artistes nous donne de surcroît cette impression d’un espace compressé où la nature aurait du mal à pénétrer. Le titre de l’installation, « haro », est à proprement parler un cri d’alarme vis-à-vis de notre univers industriel de la surproduction dont les produits finissent par envahir les espaces naturels, à « épuiser » finalement les ressources disponibles de notre environnement, comme l’indique le titre de l’un de leurs précédents travaux : Épuisement.Rédacteur : Usine Utopik
Note moyenne