COLLÉGIALE NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION DE DAMMARTIN-EN-GOELE
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 08/10/2017
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
49.0546
|
longitude
2.6809
|
altitude
170 m
|
|||
adresse
1 r de l'hotel dieu
77230 Dammartin-en-Goële |
accessibilite
|
||||
Mots clés
FondationPatrimoine
|
Photos & vidéos (1)
![]() |
description
Sur les ruines d’une précédente église du XIème siècle où Jeanne d’Arc pria en 1429 après le sacre de Charles VII à Reims, la construction de la Collégiale Notre-Dame de l’Assomption fut lancée en 1480 par Antoine de Chabannes, Comte et grand personnage historique de Dammartin. En 1463, ce dernier fut emprisonné à la bastille pour trahison par le roi Louis XI et jura à la Vierge de lui construire un édifice s’il parvenait à s’échapper, ce qu’il réussit en 1464. Il y fut inhumé le 25 décembre 1488 et une réplique de son gisant de 1904 y demeure toujours dans le chœur.
L’édifice compte deux nefs et un clocher originel de 50 mètres, remplacé par l’actuel clocher en flèche à huit pans en 1863. Outre son architecture, le mobilier qu’abrite la collégiale est exceptionnel. La grille en fer forgé du cœur de l’édifice a été réalisée par le serrurier Coquet en 1750, l’orgue et la tribune sont apparus en 1768, et 34 objets classés parmi les monuments historiques complètent l’habillage de l’édifice dont la statue de Notre-Dame de Dammartin, dans le chœur.
En 1792, le sommet de la collégiale a servi de point de mesure à Jean-Baptiste Delambre pour mesurer un arc méridien et définir la longueur du mètre. La même année, la collégiale fut vendue, utilisée comme prison puis magasin à fourrage. Emu par la déchéance de la Collégiale, Pierre Cochu la racheta et la céda à L’abbé Lemire, un ancien chanoine pour y rétablir le culte, ce qu’il fit avant de la céder à son tour à la commune en 1795. Le culte y fut officiellement rétabli en 1828 avant la relégation de la collégiale comme annexe de l’église Saint-Jean en 1906.
L’édifice compte deux nefs et un clocher originel de 50 mètres, remplacé par l’actuel clocher en flèche à huit pans en 1863. Outre son architecture, le mobilier qu’abrite la collégiale est exceptionnel. La grille en fer forgé du cœur de l’édifice a été réalisée par le serrurier Coquet en 1750, l’orgue et la tribune sont apparus en 1768, et 34 objets classés parmi les monuments historiques complètent l’habillage de l’édifice dont la statue de Notre-Dame de Dammartin, dans le chœur.
En 1792, le sommet de la collégiale a servi de point de mesure à Jean-Baptiste Delambre pour mesurer un arc méridien et définir la longueur du mètre. La même année, la collégiale fut vendue, utilisée comme prison puis magasin à fourrage. Emu par la déchéance de la Collégiale, Pierre Cochu la racheta et la céda à L’abbé Lemire, un ancien chanoine pour y rétablir le culte, ce qu’il fit avant de la céder à son tour à la commune en 1795. Le culte y fut officiellement rétabli en 1828 avant la relégation de la collégiale comme annexe de l’église Saint-Jean en 1906.
Nature des travaux
Classée Monument historique en 1939, la collégiale fut désacralisée puis fermée au public en 1970. Le temps, la corrosion et les intempéries ont dégradé le bâtiment au fil des années, c’est pourquoi la municipalité lance un programme de rénovation de l’édifice et fait appel aux donateurs soucieux de préserver ce patrimoine emblématique de Dammarti