RESTAURATION DE L'ÉGLISE SAINT-VICTOR AU PLESSIS-PLACY
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 08/10/2017
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Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
49.0539
|
longitude
2.98919
|
altitude
123 m
|
|||
adresse
77440 Le Plessis-Placy
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
FondationPatrimoine
|
Photos & vidéos (1)
![]() |
description
L’église Saint-Victor du Plessis-Placy s’élève actuellement au milieu des champs, à quelques centaines de mètres avant l’entrée sud du village. Encore entourée de son cimetière, elle a remplacé un édifice du XIIIe siècle dont il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges. Elle fut ensuite profondément remaniée, pour ne pas dire reconstruite, au XVIe siècle et dans les premières années du XVIIe, mais le projet ne fut jamais mené à terme. Elle fut embellie à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle par les soins de l’abbé Jean Baptiste Guyard, curé desservant de la paroisse. En 1706, il commande au sculpteur Jean-Baptiste Théodon un grand retable sculpté, représentant le « martyre de Saint-Victor », placé au chevet dans un édicule aménagé entre les deux contreforts et bénéficiant d’un éclairage zénithal.
Le clocher aurait été également remanié, et les travaux en cours ont montré qu’une surélévation était intervenue, peut-être au XVIIIe siècle. L’édifice a connu de nombreux mouvements, en raison d’un sous-sol de médiocre qualité et de procédés constructifs faisant largement appel aux maçonneries de moellons de plâtre liées au plâtre. Divers contreforts de maçonnerie de grès ont été ajoutés, notamment en façade sud, pour tenter également de reprendre les poussées des voûtes qui auraient dues être contrebutées par le collatéral qui n’a jamais été réalisé.
Cette façade sud comportait une baie avec deux meneaux verticaux et des vitraux, dont nous possédons heureusement une photographie ancienne qui permet d’envisager leur restitution. Au préalable, il est encore nécessaire de reprendre en totalité l’enduit extérieur des deux pignons de la façade sud, ainsi que les retour est et ouest, dont les maçonneries sont actuellement « à vif », ce qui laisse pénétrer abondamment les eaux de ruissellement à l’intérieur des murs.
Enfin, le socle de la croix de consécration du cimetière, qui date également du XVIIIe siècle, est à reprendre en profondeur.
Le clocher aurait été également remanié, et les travaux en cours ont montré qu’une surélévation était intervenue, peut-être au XVIIIe siècle. L’édifice a connu de nombreux mouvements, en raison d’un sous-sol de médiocre qualité et de procédés constructifs faisant largement appel aux maçonneries de moellons de plâtre liées au plâtre. Divers contreforts de maçonnerie de grès ont été ajoutés, notamment en façade sud, pour tenter également de reprendre les poussées des voûtes qui auraient dues être contrebutées par le collatéral qui n’a jamais été réalisé.
Cette façade sud comportait une baie avec deux meneaux verticaux et des vitraux, dont nous possédons heureusement une photographie ancienne qui permet d’envisager leur restitution. Au préalable, il est encore nécessaire de reprendre en totalité l’enduit extérieur des deux pignons de la façade sud, ainsi que les retour est et ouest, dont les maçonneries sont actuellement « à vif », ce qui laisse pénétrer abondamment les eaux de ruissellement à l’intérieur des murs.
Enfin, le socle de la croix de consécration du cimetière, qui date également du XVIIIe siècle, est à reprendre en profondeur.