Offensive de Champagne : attaque du 25 septembre 1915
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 11/10/2017
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Echelle
latitude
49.2074
|
longitude
4.51701
|
altitude
171 m
|
|||
adresse
51600 Sainte-Marie-à-Py
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
14-18, guerre, champagne, 1915, 1erRic
|
Photos & vidéos (1)
![]() |
description
Bataille de Champagne : 25 – 30 septembre 1915 .
Extrait de l'Historique du 1er Régiment d'Infanterie Coloniale
Le 25 septembre 1915, a lieu l'attaque générale du front de Champagne.
Le 1er Colonial y prend part avec 2 Bataillons en 1re ligne (1er et 2e) et un Bataillon en réserve de Brigade (3e).
Le Régiment, encadré à gauche par le 7e Corps d'Armée, à droite par la 2e Brigade de la 15e Division d'Infanterie Coloniale, a pour objectif la ligne de crêtes de la Vallée de la Py au sud de Somme-Py.
En moins d'une heure, la 1re position ennemie est enlevée sur une profondeur de 4 kilomètres.
Arrêté à la 2e position (tranchées des Tantes et de Lubeck), le Régiment se reforme en 2e ligne.
Le 28, avec l'appui des Unités de renfort du 6e C. A., une nouvelle attaque est déclenchée.
Une partie de la 2e position ennemie est occupée, mais on ne peut progresser au-delà.
Le 29 au soir, la Division est ramenée en arrière.
La belle conduite du Régiment au cours de l'attaque du 25 septembre lui vaut la Citation suivante à l'Ordre de l'Armée :
« Depuis le début de la campagne, a maintes fois donné la preuve de son endurance, de sa solidité et de son héroïsme. Le 25 septembre 1915, vigoureusement entraîné par son chef le Lieutenant- Colonel CAHEN (blessé au cours de l'action) a brillamment attaqué les positions ennemies, enlevant successivement 5 lignes de tranchées, se portant d'un seul élan jusqu'à des positions d'artillerie ennemie, faisant de nombreux prisonniers et s'emparant d'un matériel important.
A ensuite tenu solidement le terrain conquis, sous un bombardement intense et malgré la fatigue et les pertes subies, a donné une nouvelle preuve de son énergie et de son allant dans l'attaque du 29 septembre ».
Extrait de l'Historique du 1er Régiment d'Infanterie Coloniale
Le 25 septembre 1915, a lieu l'attaque générale du front de Champagne.
Le 1er Colonial y prend part avec 2 Bataillons en 1re ligne (1er et 2e) et un Bataillon en réserve de Brigade (3e).
Le Régiment, encadré à gauche par le 7e Corps d'Armée, à droite par la 2e Brigade de la 15e Division d'Infanterie Coloniale, a pour objectif la ligne de crêtes de la Vallée de la Py au sud de Somme-Py.
En moins d'une heure, la 1re position ennemie est enlevée sur une profondeur de 4 kilomètres.
Arrêté à la 2e position (tranchées des Tantes et de Lubeck), le Régiment se reforme en 2e ligne.
Le 28, avec l'appui des Unités de renfort du 6e C. A., une nouvelle attaque est déclenchée.
Une partie de la 2e position ennemie est occupée, mais on ne peut progresser au-delà.
Le 29 au soir, la Division est ramenée en arrière.
La belle conduite du Régiment au cours de l'attaque du 25 septembre lui vaut la Citation suivante à l'Ordre de l'Armée :
« Depuis le début de la campagne, a maintes fois donné la preuve de son endurance, de sa solidité et de son héroïsme. Le 25 septembre 1915, vigoureusement entraîné par son chef le Lieutenant- Colonel CAHEN (blessé au cours de l'action) a brillamment attaqué les positions ennemies, enlevant successivement 5 lignes de tranchées, se portant d'un seul élan jusqu'à des positions d'artillerie ennemie, faisant de nombreux prisonniers et s'emparant d'un matériel important.
A ensuite tenu solidement le terrain conquis, sous un bombardement intense et malgré la fatigue et les pertes subies, a donné une nouvelle preuve de son énergie et de son allant dans l'attaque du 29 septembre ».
Objectifs du 2e Corps Colonial
Le 2e Corps colonial avait reçu l'ordre de se porter de Souain sur la butte du même nom et sur la ferme de Navarin.
Placé en tête de la 2e brigade, le 6e régiment colonial s'empara successivement du bois Guillaume Il et des ouvrages très solidement fortifiés du Palatinat et de Magdebourg.
Puis, après avoir traversé les tranchées Von Klück et Von-Tirpitz, il s'élança, dans la soirée, à l'assaut de la tranchée de Lübeck, réputée inexpugnable.
Protégée par un fort réseau de fils barbelés avec piquets en métal, cette tranchée s'allongeait à l'est de la ferme de Navarin, près d'un croisement de routes.
Elle avait été épargnée par notre artillerie (54e), car les obus tombaient en arrière, par suite de son établissement à contre-pente et de la déclivité du terrain.
Mais les marsouins du 6e colonial, aidés de leurs camarades du 1e, l'enlevaient avec une admirable furia, ainsi que le retranchement des Vandales.
L'ennemi s'accroche alors à la cote 174 et à la ferme de Navarin.
Mais le 6e régiment colonial est rejoint par le 33e qui vient d'enlever la tranchée de Wagram.
En même, temps accourt le 53e qui, sous les ordres du lieutenant-colonel Richard, s'est emparé du bois Sabot et a franchi au pas de charge les premières lignes allemandes. L'assaut est d'abord donné à la tranchée des Gretchen, sur la route de Souain à Somme-Py.
Pourchassés par les baïonnettes, écrasés par une pluie de grenades, les Allemands ne tardent pas à s'enfuir.
Malheureusement, les défenses accessoires qui flanquent la ferme de Navarin n'ont pas été entamées par nos artilleurs.
La rage au cœur, les marsouins doivent arrêter leur avance et s'établir sur un terrain découvert, où des tranchées, hâtivement creusées, ne leur assurent qu'une illusoire protection.
Placé en tête de la 2e brigade, le 6e régiment colonial s'empara successivement du bois Guillaume Il et des ouvrages très solidement fortifiés du Palatinat et de Magdebourg.
Puis, après avoir traversé les tranchées Von Klück et Von-Tirpitz, il s'élança, dans la soirée, à l'assaut de la tranchée de Lübeck, réputée inexpugnable.
Protégée par un fort réseau de fils barbelés avec piquets en métal, cette tranchée s'allongeait à l'est de la ferme de Navarin, près d'un croisement de routes.
Elle avait été épargnée par notre artillerie (54e), car les obus tombaient en arrière, par suite de son établissement à contre-pente et de la déclivité du terrain.
Mais les marsouins du 6e colonial, aidés de leurs camarades du 1e, l'enlevaient avec une admirable furia, ainsi que le retranchement des Vandales.
L'ennemi s'accroche alors à la cote 174 et à la ferme de Navarin.
Mais le 6e régiment colonial est rejoint par le 33e qui vient d'enlever la tranchée de Wagram.
En même, temps accourt le 53e qui, sous les ordres du lieutenant-colonel Richard, s'est emparé du bois Sabot et a franchi au pas de charge les premières lignes allemandes. L'assaut est d'abord donné à la tranchée des Gretchen, sur la route de Souain à Somme-Py.
Pourchassés par les baïonnettes, écrasés par une pluie de grenades, les Allemands ne tardent pas à s'enfuir.
Malheureusement, les défenses accessoires qui flanquent la ferme de Navarin n'ont pas été entamées par nos artilleurs.
La rage au cœur, les marsouins doivent arrêter leur avance et s'établir sur un terrain découvert, où des tranchées, hâtivement creusées, ne leur assurent qu'une illusoire protection.